L’Arabie saoudite est membre de l’OPEP. Entre 1977 et 1981, le revenu national provenant directement des revenus du pétrole dépasse à lui seul les 300 millions USD par jour, nourrissant de milliards USD la politique d’investissement des dirigeants du pays. C’est pourquoi, la semaine dernière Wall Street Journal, a indiqué que Saudi Aramco, la plus grande société pétrolière du monde, envisage de lever 50 milliards de dollars, via l’introduction de nouvelles actions de la compagnie. En fonction de la valorisation actuelle de Saudi Aramco, ce montant correspond à une participation de 2,5 %.
« La source indique que des discussions sont actuellement menées entre les responsables de la société et des conseillers externes pour mener l’opération sur le Tadawul, l’indice de référence de la Bourse de Ryad et sur une cotation secondaire. Pour l’instant, Londres et Singapour seraient les options les plus étudiées, poursuit le quotidien américain », rapporte l’Agence ecofin.
En 2019, Saudi Aramco signait la plus grande introduction en bourse de l’histoire, en cédant une participation de 1,5 %, correspondant à environ 25,6 milliards de dollars. Elle battait ainsi le record détenu par le commerçant chinois Ali Baba. Initialement, cette opération devait couvrir une participation de 5 %, pour un montant de 100 milliards de dollars.
En 2013, les revenus des exportations pétrolières (pétrole brut et dérivés) du pays s’élevaient à 312,7 milliards de dollars selon l’OMC, tandis que le montant des exportations du secteur manufacturier se chiffraient a 56,4 milliards de dollars. Au fil des années la part des exportations de pétrole brut dans le PIB a baissé, passant de 34 % du PIB en 2000 à 21 % en 2012.