Selon le rapport 2018, devoilé par bureau du vérificateur général , il n’y a que des incohérences soulevées au niveau de la Pharmacie populaire du Mali (PPM). Cela serait dû aux Fautes de mécanismes de stockage, de grosses quantités de produits périmés, les bordereaux signés non justifié par la PPM. Par ailleurs, certaines structures doivent à la Pharmacie populaire du Mali y compris le ministère de la santé et de l’hygiène publique. Dans le rapport du verificateur géneral, tous les details sont visibles dans les differentes références (cf) le document (tirées du rapport BVG 2018).
Le volume de médicaments périmés est important. ‹‹ La valeur totale des produits périmés recensée en 2015, 2016 et 2017 s’élève à 245,47 millions de FCFA, 199,50 millions de FCFA et 1,14 milliard de FCFA. La mission a recensé 5,71 millions de produits périmés dans 15 magasins de stockage du District de Bamako et des magasins de Sikasso, Ségou, Koulikoro et dans deux points de vente à Bamako et à Koutiala. ››
Mauvais mécanisme de recouvrement et la distribution de médicaments non justifié par la PPM. ‹‹ Le mécanisme de recouvrement des créances est déficient. La PPM n’a pas mis en place un mécanisme de suivi de ses créances. Elle ne dispose pas d’une situation exhaustive des livraisons de produits effectués au profit de ses partenaires, à travers des bordereaux de livraisons signés. Ainsi, la PPM n’a pas pu justifier la distribution de 64000 produits pharmaceutiques d’une valeur de 24,9 millions de FCFA. ››
Certaines Structures doivent à la Pharmacie ‹‹ De plus à la date du 26 septembre 2018, des structures sanitaires doivent à la PPM 426,58 millions de FCFA. De même, le Ministère de la Santé lui doit, en février 2018, un montant de 3,17 milliards de Francs CFA. Le non-recouvrement des créances du fait d’absence de mécanisme de suivi est de nature à exposer la PPM à des difficultés de trésorerie.››
Amadoun Alphagalo