La 15eme Session de l’Assemblée ordinaire des vétérinaires mandataires du Mali, a eu lieu ce lundi 29 juillet 2019 dans la salle de conférence de la bibliothèque nationale. Cette rencontre a été Présidée par le directeur National des vétérinaires, représentant le ministre de l’élevage et la pêche, M. Drissa COULIBALY.
Pour Dr Oumar Macky Tounkara, c’était un plaisir de prendre la parole pour s’adresser aux participants à l’occasion de cette rencontre annuelle. Ainsi dira-t-il ‹‹ Je vous encourage à perpétuer ce rendez-vous annuel.›› Il a saisie cette occasion pour observer une minuit de silence pour rendre hommage à la mémoire de Dr Ousmane Bah, l’un des Pères fondateurs de l’institution Ordinale reste le fondateur du mandat sanitaire. Quant au Docteur Tounkara, il a mis l’accent sur le climat actuel chez les éleveurs, il dira ce-ci: ‹‹ l’heure est l’action et nous devrions agir pour mieux encadrer nos éleveur qui rencontrent des moments difficiles à cause de l’austérité des aléas climatiques et l’injustice des termes d’échange des produits animaux au plan international.››
Il trouve ainsi salutaire la politique adoptée envers les éleveurs, à ce propos il dit: ‹‹ Heureusement notre pays qui est un grand pays d’élevage s’adapte et prend des mesures appropriées pour mieux protéger nos éleveurs.›› Sur le plan de la santé animale, le président de l’ordre national des vétérinaires l’engagement et la détermination tous sont appréciables et les résultats obtenus sont à hauteur des attentes des pouvoirs publics en effet vous êtes aujourd’hui à 88,45% de couverture vaccinale sur le plan National.
‹‹ Au plan du fonctionnement de notre institution à s’avoir l’ordre des vétérinaires nous devons à ce niveau s’acquitter de notre devoir de payer les cotisations en termes de droit,›› a-t-il.
Le président de l’ANAVEM Mady Keita, dira que cette 15eme session de lassemblée générale ordinaire de l’ANAVEM est un cadre échanges, de formatious et d’informations entre les professionnelles vétérinaires du sous-secteur d’élevage et aussi une contributicn a Pépanouissement du titulaire du mandat sanitaire. Elle a depuis un Certain moment profité de la tenue de ses assises pour faire de sessions de formations, de recyclages, et d’informations. Il a affirmé que ‹‹ Pour cette année, les participants prcfiteront de deux (2) jours de formation avec SPANA du lundi 29 juillet au Mardi 30 uillet 2019 pour débattre de la gestion de certaines affections des équidés sur le terrain.››
Il appui sur des chiffres pour plus d’éclaircissement ‹‹ Il constitue la principale scurce de subsistance pour plus de 30% de la population malienne et comtribue pour : 1 1 % au PIB, 24% à la p:oduction du secteur rural, 80% environ aux revenus des populations rurales et près de 20 % au tecettes d’exportation (INSTAT RGPH 2013). Le Mali exporte environ 20% de sa production d’animaux sur pieds pour une valeur estimée entre 55 et 60 milliards de francs CFA pour un an.›› Pour le président, pour mettenir cette place, notre cheptel mérite un suivi à travers les vaccinations.›› Ainsi revient-il au mandat sanitaire de la campagne 2018/2019 qu’a erregistré, selon les chiffres founis par la direction nationale des services vétérinaires, les réalisaticns suivantes en termes de couverture vaccinale du cheptel. Ainsi, a-t-il cité entre autres : 5173398 têtes de bovins ont été vaccinées contre a péripneumonie contagieuse bovine. 3572147 têtes de bovins ont été vaccinées contre le charbon symptematique. 4042559 tetes de bovins ont été vaccinées contre la pasteurellose bovine.››
Par conséquent, malgré ce taux de réalisation relativement important, les titulaires du mardat sanitaire travaillent dans les conditions extrêmement difficiles, ainsi le président en a cité quelques difficultés qui sont entre autres: 1) La situation sécuritaire au Nord et au Centre du pays. Si au nord les choses sont entrain de se stabiliser petit à petit, au centre la situation s’empire du jour au jour. En effet, avec les affrontcmcnts inter communautaires, la pose des engins explosifs, les enlèvements des hommes et du bétail, l’interdictionde la circulation des cngins à deux roues, les menaces quotidiennes de leur irtégrité phys.que dans certaines localités, rendent impossible le travail des vétérinaires titulaires du mandant sanitaire sur le terrain. ) La détention et l’utilisation des vaccins inactivés par les non- professionnels qui risque de mettre en péril le cheptel national 3) Les tracasseries administratives. En effet dans certaines localités les demandes de renouvèlemcnt du mrandat adressées au ministre sont souvent bloquées ou volontairement égarées. 4) L’insuffisance de l’appui de l’état surtout dans le domaine de la formation contirue et de l’équipement 5) Le mardat sanitaire vétérinaire évolue aujourd’hui dans un cadre législatif et règlementaire non seulement vétuste car vieux de près de 20 ans mais aussi et surtout inappliqué cars certains de ses compartiments.
Pour finir, le président Mady Keita dira qu’au cours de la présente session, qu’ils se placeront sur le bilan d’activités de la campagne 2018/2019, l’élaboration du programme d’activités 2019/2020, les questions diverses et en fin les recommandations.
M. Drissa COULIBALY, Directeur national des vétérinaires du Mali, représentant le ministre de l’élevage et la pêche, a félicité et encouragé les initiateurs de cette rencontre. Il a ensuite adressé au nom de Madame le ministre l’accompagnement du département de l’élevage et la pêche.
Daouda Bakary Koné
Source: croissanceafrique.com