par Croissanceafrique
Au Mali, des tirs ont été entendus au camp Soundiata, le marché de kati fermé, l’axe kati Bamako bloqué. Le coup de feu a duré une trentaine de minutes.

Selon plusieurs sources »le ministre de l’économie et des finances Abdoulaye Daffé aurait été enlevé dans sonn bureau à’ACI 2000 par des hommes lourdement armés.

D’autres sources proches du la sécurité révèlent qu’un général de l’armée aurait été arrêté. Parmi lesquelles, général Drabo de la Direction des matériels et d’hydrocarbures de l’Armée.

En plus de ceux-ci, d’autres sources parlent de l’arrestation du président de l’Assemblée honorable Moussa TIMBINÉ.
A la mi-journée, les autorités n’avaient fait aucune communication officielle sur la situation. Selon nos sources, le président Ibrahim Boubacar Keïta est actuellement dans sa résidence de Sebenikoro, en compagnie du Premier ministre Boubou Cissé. Karim Keïta, député et fils du président, est également présent.
La CEDEAO appelle militaires à « rentrer dans les caserne


Dans un communiqué rendu public vers 14h30 GMT, la Cedeao déclare suivre « avec une grande préoccupation les développements en cours au Mali depuis la matinée de ce 18 août 2020, avec une mutinerie déclenchée dans un contexte sociopolitique déjà très complexe ». L’organisation régionale « appelle les militaires à regagner sans délai leurs casernes », et rappelle « sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel ».
Plusieurs représentations diplomatiques présentes au Mali ont émis des messages d’alerte dès le début de matinée. L’ambassade de France « recommande instamment » à ses ressortissants de rester chez eux « compte tenu des tensions rapportées ce mardi à Kati et à Bamako ». L’ambassade de Norvège a demandé aux siens de « faire preuve de prudence » car elle a « été informée d’une mutinerie dans les forces armées et de troupes [qui] sont en route vers Bamako ».
La section sécurité de la Minusma a quant à elle diffusé un message recommandant au personnel des Nations unies « d’éviter la zone de Kati et tous mouvements routiers non nécessaires à Bamako jusqu’à nouvel ordre ». La mission onusienne « a suspendu tous les mouvements du personnel de l’ONU à Bamako et Kati » et a convoqué une réunion de l’équipe de gestion de crise, avant une « réunion spéciale de l’équipe de gestion de la sécurité avec l’équipe de pays des Nations unies ».
« Nous suivons avec inquiétude l’évolution de la situation aujourd’hui au Mali. Les États-Unis s’opposent à tout changement extra-constitutionnel de gouvernement, que ce soit par ceux qui sont dans la rue ou par les forces de défense et de sécurité », a écrit sur Twitter J. Peter Pham, l’émissaire des États-Unis pour le Sahel.

L’ambassade de France à Bamako « recommande instamment » à ses ressortissants de rester chez eux. Un conseil également dispensé par l’ambassade de Norvège qui évoque dans un message rapporté par Reuters une « mutinerie au sein des forces armées ».

Selon l’ambassadeur de Norvège, des soldats maliens se sont mutinés mardi aux abords de Bamako. Le camp militaire de Kati (camp Soundjata) d’où était parti la déstabilisation contre le président Amadou Toumani Touré (ATT) en 2012 est en ébullition . Plusieurs ministres et généraux arrêtés.
Rédaction
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