Par croissanceafrique
Le président du Conseil Supérieur de la Diaspora du Malienne (CSDM), Mohamed Chérif Haïdara, à la tête d’une délégation s’est rendue ce vendredi 23 octobre 2020 au ministère des mines, de l’énergie et de l’eau pour un entretien avec le ministre Seydou LamineTraoré.
Les échanges se sont portés sur les opportunités de la diaspora dans le secteur minier. Depuis la mise en place du gouvernement de la transition, le Conseil Supérieur de la Diaspora du Malienne (CSDM) avec à sa tête son président, Mohamed Chérif Haïdara multiplie des rencontres avec les nouveaux détenteurs des fauteuils ministériels pour défendre les causes de la Diaspora malienne en général. C’est dans ce sens que cette institution de la Diaspora malienne est partie rencontrer le ministre des mines, de l’énergie et de l’eau.
Le président Mohamed Chérif Haïdara a rappelé au nouveau ministre le rôle que la Diaspora malienne peut jouer dans le secteur minier qui fournit plus de 22% des recettes de l’Etat. Ce qui montre que ce secteur joue un rôle important dans l’économie malienne.
Le président du CSDM a aussi rappelé au ministre que l’Etat doit accorder une attention particulière aux maliens de l’extérieur pour qu’ils puissent investir dans le secteur minier. “Nous voudrions créer une dynamique avec la diaspora malienne pour qu’ils viennent investir aux Mali”, a-t-il ajouté. Il soutient que le CSDM sera un relai pour la Diaspora malienne de venir investir au Mali.
Mohamed Chérif Haïdara, a également souligné les problèmes des maliens de l’intérieur particulièrement ceux de la première région, Kayes. Pour lui, la région de Kayes a les plus importantes mines d’or du Mali qui produisent des centaines de tonnes d’or par an. “Vu cette importance rentabilité, les populations de cette région du Mali sont confrontées à beaucoup de problèmes” a-t-il martélé. Ces problèmes sont entre autres, les problèmes de routes, d’écoles, d’emplois.
Le président Haïdara affirme que la Diaspora malienne de la première région est un exemple dans le monde. Grâce à cette couche, la région s’est procurée de beaucoup de choses pour soulager ses populations. Il a aussi parlé de la construction d’une école de mine dans la région de Kayes pour former les jeunes maliens en général et particulièrement ceux de la première région.
IB KONE