Par croissanceafrique
Après Ségou, Mopti et Gao, le projet « Promotion de la justice transitionnelle dans le contexte de la décentralisation » a organisé les 24 et 25 avril 2021 à la pyramide de Souvenir de Bamako un atelier de formation axé sur la justice transitionnelle des membres de la Communauté Noire Kel Tamasheq (CNKT). Cet atelier vise à former au total une quarantaine de personnes.
En effet, le projet « Promotion de la justice transitionnelle dans le contexte de la décentralisation » est une réponse à l’appel de la Communauté Noire Kel Tamasheq (CNKT), selon Pr Inamoud Ibny Yattara, coordinateur du projet. Il estime que cette communauté est vulnérable et a des préoccupations. Pour ce faire, elle veut apporter sa contribution dans les différents processus de consolidation de paix, de réconciliation et toutes réformes relatives aux communautés au Mali, ajoute Pr Yattara. Pour lui, cet atelier de formation de Bamako intervient après ceux de Ségou , Mopti et Gao.
Par ailleurs, la mise en œuvre de ce projet vient appuyer le gouvernement du Mali pour la mise en œuvre des recommandations issues du Dialogue National Inclusif (DNI) par la réduction de l’état de vulnérabilité des communautés ethniques notamment la Communauté Noire Kel Tamasheq, expliquent les responsables du projet. Ils trouvent nécessaire l’implication des communautés dans la gestion de la crise malienne notamment les conflits intercommunautaires.
Pour le coordinateur régional du projet, Abdoul Aziz, la justice transitionnelle vient pour combler un vide. Il estime que cette forme de justice consiste à résoudre un problème d’utilité publique. Elle permet aux victimes d’exprimer leur douleur devant les leaders d’opinions, de chefs communautaires… ajoute-t-il.
Ce projet est financé par l’Institut de la Gouvernance Démocratique (IDEG) et le Fonds d’Héritage pour la Justice Transitionnelle en Afrique (ATJL).
IB KONE