Par croissanceafrique
Au lendemain de la célébration du 1er mai, date anniversaire de la journée internationale du travail, la Coordination Uita-Mali a posé ses valises dans la capitale du balazan (Ségou), pour une initiation des femmes membres de l’Uita à la fabrication du savon. C’était du 6 au 8 mai dernier dans les locaux du centre de fabrication de savonnerie de Sébougou.
La formation de trois jours a été assurée par Mme Diarra M’Pènè Traoré sous l’œil vigilant de la coordinatrice projet femme Uita-Mali, Mme Soumaré Assétou Camara..
Selon la N°1 de l’Uita-Mali, Mme Soumaré, cette formation va aider ses sœurs bénéficiaires de Ségou à se prendre en charge par leur propre production, en fabriquant et revendant leurs produits sur le marché.
‘’C’est une façon de les rendre autonomes’’, a déclaré Mme Soumaré, qui a ajouté ‘’si elles arrivent à faire fructifier ce travail, ce sera une solution.’’.
En plus de la formation, la coordinatrice Uita-Mali envisage de suivre les premiers pas de ces femmes sur le marché de la vente du savon.

C’est pourquoi, d’ailleurs après la formation, rendez-vous a été pris pour le premier samedi du mois juin prochain pour leur premier essai sur le marché.
La formatrice Mme Diarra M’Pènè avant de commencer a testé le niveau de savoir des bénéficiaires sur la fabrication du savon.
Ainsi dans son témoignage, Fanta Diarra: «On prenait les savons liquide et savon simple avec une dame qui fabriquait pour les revendre. Dès fois, on revendait à perte ou tout juste au prix d’achat. Fabriquer du savon était sorcier pour nous. Maintenant je sais moi-même fabriquer du savon. Merci à l’Uita pour cet accompagnement».
«Je me promenait pour chercher du linge sale de famille en famille pour subvenir à mes besoins. Avec la fabrication du savon dont je sais faire maintenant, je ferais des économies en fabriquant de savons et en les revendant. Désormais, je cesse de me promener pour chercher les linges sales. », s’est réjoui Sitan Mangané.
Parmi les femmes formées, il y a une qui a perdu son emploi à cause de la Covid 19, et avait perdu tout espoir de se revoir en activité. Il y en a même parmi ces femmes, sous le poids de leurs dépenses, dès faisaient la mendiante cachée.
Avec cette formation, les responsables Uita-Mali espèrent que la coordination de Ségou peut alimenter chaque mois sa caisse.
Notons la coordination a bénéficié d’une formation-sensibilisation sur la Covid 19 l’année dernière.
H. Togo