Sur le plan mondial, les marchés financiers à travers les principales places boursières ont enregistré des évolutions contrastées en 2020, selon la Banque Centrale des Etas de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
La Banque centrales a indiqué dans son rapport annuel de 2020, que l’indice de la bourse de New York, le Dow Jones, s’est renforcé en moyenne de 2,0% en 2020 par rapport à l’année précédente. Ensuite, elle précise que le Nasdaq, l’indice des valeurs technologiques, a connu un bond significatif de 28,3%, en lien avec le recours accru aux nouvelles technologies de l’information pendant la pandémie.
Par ailleurs, la BCEAO souligne que l’EuroStoxx 50 s’est replié de 4,8% par rapport à son niveau moyen de 2019, s’établissant à 3.271,7 points en 2020. En revanche, au Japon, l’indice NIKKEI a progressé de 4,6% pour se situer à un niveau moyen de 22.683,8 points en 2020.
Au Royaume-Uni, l’indice FTSE 100 s’est replié de 13,8% pour s’établir à 6.272,2 points en 2020, affecté par les incertitudes liées au Brexit en plus de la crise de la Covid-19. Au niveau des marchés boursiers africains, les indices ont connu des évolutions à la baisse au cours de l’année 2020.
En moyenne annuelle, les indices GSE du Ghana et NSE du Nigeria ont enregistré des baisses respectives de 14,7% et 6,3%. L’indice FTSE / JSE All Share de l’Afrique du Sud s’est replié de 5,2%, dans un contexte de crise économique. Dans la Zone UEMOA, les indices BRVM 10 et BRVM composite se sont repliés respectivement de 17,2% et 14,8%.
S’agissant des produits de base, la BCEAO explique « les cours se sont ressentis de l’ampleur de la crise économique mondiale en 2020 conjuguée aux effets des tensions commerciales internationales.
Tandis que l’indice des principaux produits exportés affiche une hausse de 1,2% en 2020 après 0,16% en 2019 ». La hausse des cours mondiaux des principales matières premières exportées par l’Union est localisée au niveau des produits non énergétiques avec notamment les huiles (+22,9%), le cacao (+1,4%), l’uranium (+13,5%), l’or (+27,0%) et le bois grume (+1,1%).
En outre, les baisses enregistrées par les prix des produits énergétiques (-32,3%) et de certains produits non énergétiques tels que le café (-7,9%), la noix de cajou (-41,2%), le coton (-5,6%), le caoutchouc (-6,3%), le zinc (-11,1%) et les phosphates (-13,6%) ont exercé un effet modérateur.
Notons que la Banque centrale de l’Afrique de l’Ouest a noté que les prix des principaux produits alimentaires importés ont maintenu leur rythme de progres – sion (+3,3% en 2020, après +5,2% en 2019). La hausse des prix constatée concerne l’en – semble des produits, hormis le maïs (-5,6%). Il s’agit notamment du riz (+12,7%), du blé (+10,4%), de l’huile de soja (+6,7%) et du sucre (+2,1%).
Daouda Bakary Koné