Après le correspondant de la radio privée tunisienne « Mosaïque Fm », Khalifa Guesmi, c’est au tour de deux autres journalistes de la même radio à se frotter à la justice, selon l’agence anadolu. « Mosaïque Fm a fait savoir que la journaliste Amal Manai et le rédacteur en chef Hussein Dabbabi avaient reçu une convocation de l’Unité nationale d’investigation sur les crimes de terrorisme à l’Aouina », précise un communiqué dévoilé à la presse.
Par ailleurs, les trois journalistes ont été auditionnés en tant que «suspects», en raison de la publication d’informations sur le démantèlement d’une cellule terroriste, à Kairouan. Il faut signaler que « Khalifa Guesmi a été placé en garde à vue, sur instruction du procureur de la République près le Tribunal de Tunis, pour avoir refusé de dévoiler ses sources dans l’affaire du réseau terroriste démantelé à Kairouan. Tandis que Hussein Dabbabi et Amal Manai ont été entendus puis remis en liberté », rapporte notre confrère de l’Agence anadolu.
Notons que des associations et organisations nationales ont publié, samedi, un communiqué exprimant leur soutien à Khalifa Guesmi. Pour rappel, les organisations signataires ont exprimé leur préoccupation considérant l’affaire comme une atteinte à la liberté de la presse et une violation du droit des journalistes de protéger la confidentialité de leurs sources.
Zangouna koné
