Le syndicat Autonome de la Magistrature et le Syndicat Libre de la Magistrature ont tenue une assemblée générale pour montrer aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale qu’ils sont lourds en matière de juridiction. Cette assemblée générale a eu lieu à la cour d’appel de Bamako ce mercredi, le 10 octobre 2018 sous la présidence de Hady Macky SALL PRÉSIDENT du SYLMA.
Le but de cette assemblée générale pour les syndicats des Magistrats était de prendre à témoin l’opinion publique nationale et internationale, pour les Magistrats de montrer leur mécontentement face à une déclamation sur l’ORTM, le 9 septembre 2018, du gouvernement de la République du Mali tendant à réquisitionner les Magistrats.
Les syndicats des Magistrats ont exprimé leur profonde indignation et leur vive préoccupation face << à cette violation grave et intolérable de la constitution de la République en ses principes relatifs à la Démocratie (article 25), à la séparation des pouvoirs(article 81), à l'indépendance du Pouvoir Judiciaire ( article 81 et 82), et au Droit de Grève( article 21)>>.
Pour les syndicats de magistrats Maliens, cette situation interpelle le Peuple du Mali et tous les démocrates et républicains convaincus.
<< Le gouvernement du Mali est résolu à enterrer la Démocratie.>> Ont-ils constaté et ont fait constaté.
Le SAM et le SYLIMA ont fait observer que c’est la première fois dans l’histoire démocratique du Mali, de procéder à l’application d’une loi datant de 1987 fait par le Pouvoir exécutif dans des circonstances<< défiant toute objectivité >> ils ont jugé qu’ils ont expressément, sacrifier la République sur l’autel d’intérêts personnels sordides par certains responsables politiques portés simplement par la prévarication>>.
Les syndicats de Magistrats ont aussi fait observer que le principe de la séparation des pouvoirs interdit formellement l’exécution à emprunter une telle démarche à l’encontre du Pouvoir Judiciaire ( article 81 de la constitution malienne de 1992).
Le SAM et le SYLIMA ont invité les Magistrats requis à refuser de se soumettre à cette illégalité << éhontée et fort bien digne d'une autre époque.>>, ont-ils qualifié.
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À l’issue de résolution, nous avons pu ramasser quelques points importants: maintenir le poursuivement de mots d’ordre de grève jusqu’à l’aboutissement de leurs points de points de revendication, ils ont prôné la démission du PM, Soumeylou Boubeye Maïga et celle Nouhoum Tapily président de la cour d’appel de Bamako.
Hamadoun Alphagalo
Source: croissanceafrique.com