(CROISSANCE AFRIQUE)-En Namibie, le gouvernement ses partenaires vont mobiliser un financement de initial de 207 millions USD avec à la clé un délai de récupération des fonds de 3,2 ans après le paiement des impôts pour la réalisation des exploitation des terres rares dans le pays.
Le projet Lofdal peut livrer environ 2 000 tonnes d’oxydes de terres rares (TREO), dont 117 tonnes de dysprosium et 17,5 tonnes de terbium, deux métaux utilisés dans les aimants des turbines éoliennes.
La durée de vie de la mine est par ailleurs estimée à 16 ans. C’est ce que révèle une évaluation économique préliminaire (PEA) publiée le lundi 3 octobre par Namibia Critical Metals, le propriétaire canadien du projet.
Quant aux revenus, la compagnie s’attend à des flux de trésorerie de 698,7 millions USD sur la durée de vie du projet et à un taux de rentabilité interne de 28 %, après impôts. La valeur actuelle nette du projet s’élève à 391 millions de dollars, après impôts.
Selon Darrin Campbell, président de la compagnie, « Cette analyse économique solide soutient la poursuite du développement rapide de Lofdal et nous allons passer aux étapes suivantes, notamment à l’étude de préfaisabilité de cette exploitation minière étendue au cours des prochains mois », a-t-il indiqué.
Notons que le dirigeant a également rappelé que la présente évaluation ne prend en compte que 50 % des ressources minérales identifiées jusque-là par la société, ce qui laisse un potentiel d’amélioration considérable aux chiffres ci-dessus.
Il faut signaler que Namibia Critical Metals dispose déjà en Namibie de toutes les autorisations pour lancer la production. Windhoek a en effet octroyé en 2021 un permis minier valable 25 ans, marquant son soutien définitif à un projet qui peut positionner le pays comme l’une des alternatives à la domination chinoise sur le marché des terres rares.
Korotoumou sylla