(CROISSANCE AFRIQUE)-Spotify, par le géant du streaming musical dans un post de blog a annoncée le 24 octobre avoir octroyé une subvention de 100 000 USD à 13 podcasts africains. Il faut signaler que Spotify est un service suédois de streaming musical sous la forme d’un logiciel propriétaire et d’un site web. Cette plateforme de distribution numérique permet une écoute quasi instantanée de fichiers musicaux.
« Nous avons offert le fonds de 100 000 dollars à 13 créateurs d’Afrique du Sud, du Nigeria, du Kenya et du Ghana, les quatre pays africains qui comptent le plus grand nombre d’auditeurs de podcasts. Il y a également un podcast camerounais qui a un grand nombre d’auditeurs en France et dans les pays d’Afrique francophone », déclaré le géant du streaming à travers une note rendue publique.
Les podcasts kényans sélectionnés sont : « The Sandwich Podcast », « Mantalk.ke », « The Messy Inbetween », et « Nipe Story ». Ils bénéficient des fonds aux côtés des podcasts nigérians « I said What I Said », « Tea With Tay », « F&S Uncensored » et des sud-africains « After School Is After School with Sis G.U », « The Journey Kwantu », « Wisdom & Wellness with Mpoomy Ledwaba », et « Convos & Cocktails with Lesego Tlhabi. A cette liste, s’ajoutent le podcast ghanéen « Sincerely Accra » et le podcast camerounais « Si Maman m’avait dit ».
Par ailleurs, les podcasts gagnants sont enregistrés dans plusieurs langues dont le pidgin, l’anglais, le français, le sheng, le Ga et le twi », explique Spotify. Notons que cet argent sera mobilisés via l’Africa Podcast Fund, un fond créé par Spotify pour les créateurs de podcasts africains, et la somme sera distribuée par Africa Podfest, une société basée au Kenya qui souhaite œuvrer pour l’autonomisation des « podcasters » africains.
Pour ce faire, ce potentiel attire de nombreuses personnes, mais également des entreprises qui y voient un moyen adapté de promouvoir leurs produits et services sur le continent.« Le podcast permet aux voix africaines sous-représentées de raconter l’histoire du continent », explique Melissa Mbugua codirectrice de l’entreprise kényane.
Moussa KONE