La première Foire des importations en Chine s’achève ce samedi 10 novembre 2018 à Shanghai. La Chine entend démontrer qu’elle n’est plus seulement l’atelier du monde, mais aussi un pays ouvert aux importations, notamment africaines.
« Du café, du thé, des fruits du Kenya », énumère Alfred le barista, étonné par la douceur du climat chinois. L’Afrique est présente en force à cette première Foire internationale des importations – plus d’une quinzaine de délégations – avec l’accent mis notamment sur les produits crus, les céréales.
« C’est le sésame, noix de cajou et les grains d’arachide. Ça, ça marche beaucoup ici. Mais malheureusement, nous n’avons pas eu d’interprète », explique Adja Maounata Velegda, du groupe du même nom au Burkina.
La barrière de la langue et l’impression de faire de la figuration… Malgré de nombreux volontaires pour la plupart anglophones, le contact se réduit parfois à un simple échange de cartes de visite.
« En Chine, il y a beaucoup, beaucoup de protocoles, souligne Mamoun Sayah, jeune directeur du vignoble marocain La Ferme rouge. C’est très compliqué. Tout ce qui est importation de la Chine vers le Maroc est très facile, mais pour exporter je pense que ça va être… J’ai eu pas mal de demandes de conteneurs. Après on verra si ça va se réaliser ou pas. »
Et dans les allées du salon, un robot dit la météo. Quel temps fait-il aujourd’hui ? « 17 degrés », répond la machine. « Ça va, poursuit Alfred du Kenya, on n’a pas eu froid. »
Source: AFM
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