Afrique: la BAD et le PNUE s’associent pour promouvoir la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal

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(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque africaine de développement s’associe au Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) afin de faire progresser la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal en Afrique (KMGBF). Ce cadre définit une voie ambitieuse pour atteindre la vision globale d’un monde vivant en harmonie avec la nature d’ici 2050.

La Banque africaine de développement et le PNUE s’associeront pour créer un groupe d’experts sur le financement de la biodiversité, qui fournira aux pays africains des connaissances et une assistance technique pour mobiliser davantage de financements en faveur de la biodiversité pour la mise en œuvre du cadre. Il offrira également aux décideurs et aux partenaires au développement en Afrique une plateforme pour établir des liens, partager des connaissances, des approches, des opportunités et des solutions afin de mobiliser le financement de la biodiversité pour des voies de développement positives pour la nature en Afrique.

Le partenariat a été annoncé à la suite de l’atelier sous-régional de la phase III du Programme des accords multilatéraux sur l’environnement en Afrique, dans les Caraïbes et dans le Pacifique, organisé par la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies à Addis-Abeba, du 25 au 28 juillet 2023. Il est le résultat d’un processus de consultation intensif et rigoureux mené par la Banque africaine de développement et le PNUE pour développer la future Plateforme de coordination de la biodiversité en Afrique, qui sera hébergée conjointement par les deux institutions.

L’accent sera mis sur la réalisation de l’objectif D du Cadre mondial de la biodiversité Kunming-Montréal, qui vise à garantir des ressources financières adéquates, le renforcement des capacités, la coopération technique et scientifique, ainsi que l’accès aux technologies et leur transfert, afin de mettre pleinement en œuvre le cadre. L’objectif D vise également à combler un déficit annuel de 700 milliards de dollars dans le financement de la biodiversité et à harmoniser les flux financiers du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal et de la Vision 2050 pour la biodiversité.

Vanessa Ushie, directrice par intérim du Centre africain de gestion des ressources naturelles et d’investissement de la Banque africaine de développement, a salué le partenariat avec le PNUE. Elle a déclaré à ce propos : « La Banque africaine de développement reconnaît l’importance du financement de la biodiversité pour compléter l’aide au développement et le financement du climat dont bénéficient les pays africains. L’ampleur et la portée des impacts de la perte de biodiversité en Afrique requièrent des mécanismes de financement innovants et des partenariats capables de mobiliser rapidement et à grande échelle les ressources des institutions publiques, privées et multilatérales ». 

« Le rôle de leader joué par l’Afrique dans la finalisation du KMGBF et les décisions relatives au financement et à la mise en œuvre de celui-ci est encourageant », a déclaré Balakrishna Pisupati, chef de l’unité de politique environnementale du PNUE (Division du droit du PNUE).

« Le moment est venu de passer à l’action et les pays de la région doivent prendre l’initiative de cette action. La collaboration proposée entre le PNUE et la Banque africaine de développement est une grande avancée pour permettre à la région de devenir autonome sur les questions de financement », a ajouté M. Pisupati.

Répondre à la triple crise de la perte de biodiversité, des changements climatiques et de la pollution est un impératif urgent. À cette fin, la 15e conférence des parties (COP15) à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB) a adopté le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal pour protéger la nature et enrayer la perte de biodiversité dans le monde.

Notons qu’une mobilisation importante des ressources, tant en matière de « financement vert » (augmentation des flux positifs pour la nature) que de « verdissement de la finance » (réduction des flux négatifs pour la nature), sera essentielle au succès des résultats issus des décisions de la COP 15 en matière de financement.

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