Mali: Cheikh Mohamed Macki Bah, le président de l’UJMMA prône la paix et la cohésion sociale

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Le président de l’Union Nationale des Jeunes Musulmans du Mali et son équipe ont organisé samedi 30 mars 2024, la 17è édition de la lecture du Saint Coran à la Grande Mosquée de Bamako. Placée sous le parrainage de Chérif Ousmane Madani Haidara, l’activité était couplée à la commémoration de la Journée de FATHOU MAKKAH, 20è jour du Ramadan.

<< L’UJMMA prone la paix, la Cohésion Sociale, la Reconciliation des Cœurs et des Esprits >>. C’est le thème de cette 17è edition de la Lecture du Saint Coran que les membres du l’Union ont choisi en prévision d’appeler les Maliens à une union sacrée autour du pays.

Selon Macki Bah, cette activité a toujours eu pour parrain Chérif Ousmane Madani Haidara, qui a toujours répondu présent à l’appel des jeunes musulmans. Hustaz Macki Bah a précisé que l’UJMMA est une association qui regroupe toutes les pratiques et confréries du pays. Pour lui, au niveau de l’UJMMA, les discussions autour des tendances ne sont que des cousinages à plaisanterie. En dépit des positions, les uns et les autres se respectent mutuellement. << Tijaniya, Sunnite, Chiitte entre autres. Chacun respecte la pratique de l’autre >>, a-t-il insisté. Le président Macki Bah a invité les prêcheurs musulmans à se critiquer, mais dans le respect et la courtoisie sans violence.

Dans ses explications, les musulmans doivent plutôt se donner les mains afin de combattre des ennemis de la religion musulmane, notamment ceux qui ont pour projet de mettre fin aux séances de lecture coranique et de Bénédictions. Avant de rappeler que cette séance de lecture du Saint Coran a été faite dans toutes les communes de Bamako et dans les régions. Il a invité les musulmans à faire des bénédictions pour le Mali.

La Grande mosquée était encombrée des fidèles musulmans venus de tous les horizons. Il était d’ailleurs difficile de faire un pas dans l’espoir réservé à l’activité. Au nombre des participants, on peut noter, les représentants des départements, notamment le représentant du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, celui du ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le secrétaire général du ministère en charge de l’emploi.

A cette liste, le représentant de la Mairie de la Commune 2, les légitimités coutumières et traditionnelles, le président du Haut Conseil Islamique du Mali, Cherif Ousmane Madani Haidara, la présidente des femmes de l’UJMMA, le prêcheur Souala Bayaya Haidara, plusieurs imams, dont celui de la Grande Mosquée de Bamako.

Le parrain de l’activité, Cherif Ousmane Madani Haidara a invité les uns et les autres à aimer son pays et à être fier de sa patrie. Il a fait des bénédictions pour le Mali et les autorités. Le président du Haut Conseil Islamique du Mali a mis l’accent sur l’importance des séances de prière et de bénédictions. Selon lui, toutes les pratiques font des bénédictions. Haidara a remercié tous les participants, et particulièrement Macki Bah et son équipe pour leur dévouement à la cause de la religion musulmane.

Les grands prêcheurs, notamment Ousmane Haidara, Youssouf Bagayoko, Adam N. Traoré ont édifié l’assistance sur le thème. Tous les intervenants ont apprécié l’initiative, et ont souhaité sa pérennité.

<< Cette initiative est à saluer à plus d’un titre. Chaque année, l’UJMMA organise cette cérémonie de lecture du Saint Coran, et à chaque édition, le nombre de participants s’augmente. Bravo aux organisateurs >>, s’exclame une participante dans la foulée.

En effet, la conquête de la Mecque, selon les recherches, est une bataille qui s’est déroulée en décembre 629 ou janvier 630. Elle voit la victoire des partisans de Mahomet (Musulmans) sur les Qoreychites, et la prise de la Mecque, ville sacrée dans l’Arabie préislamique

Selon la tradition musulmane, La Mecque fut conquise par Mahomet (PSL) et ses partisans le 1er ou le 11 janvier 630 (le 10 de Ramadan). Après la rupture du traité, brisée par la trahison des Quraych, lorsque la tribu des Banu Bakr, attaqua les Banu Khuza’a. Le traité stipulait que <>.

A la suite de cette violation du traité, Mahomet (PSL) rassembla une armée d’environ 10 000 hommes et marcha vers La Mecque. Cet événement est également appelé Fatah al-`Adhim (la grande victoire). Les 10 000 hommes marchèrent sur la ville, et aux portes de la Mecque, ils allumèrent des milliers de flambeaux. Le négociateur Abu Sufyan, envoyé par La Mecque auprès des Musulmans, fut contraint de se convertir à l’Islam pour conserver la vie.

Drissa KEITA

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