(CROISSANCE AFRIQUE)-Scott Bessent, candidat au poste de secrétaire au Trésor sous l’administration de Donald Trump, a exprimé sa conviction que le programme économique du président élu pourrait inaugurer un « nouvel âge d’or économique » pour les États-Unis.
Lors de son audition devant le Sénat, il a souligné l’opportunité unique que représente cette période, affirmant qu’elle pourrait générer des emplois, de la richesse et de la prospérité pour l’ensemble des Américains.
« Le président Trump a la possibilité, rare et précieuse, de promouvoir une prospérité partagée qui profitera à tous », a déclaré M. Bessent au sein de la commission des affaires financières du Sénat. Il a ajouté que cette nouvelle ère pourrait contribuer à la revitalisation des familles et des communautés à travers le pays.
M. Bessent a également évoqué l’importance de rendre permanentes les réductions d’impôts instaurées durant le premier mandat de Trump, qui doivent expirer en 2027, et il a même suggéré de les étendre. Il a décrit le non-renouvellement de ces réductions comme une « calamité économique », insistant sur le besoin impérieux de les établir de manière permanente.
Le sénateur démocrate Michael Bennet a fermement critiqué les propositions en déclarant : « Vous allez donner de l’argent aux mêmes gens, aux plus riches ; il n’y a pas de ruissellement. » En réponse, M. Bessent a défendu l’idée d’imposer des droits de douane variant de 10 à 20 % sur tous les produits importés aux États-Unis, avec des taux pouvant atteindre 60 % à 100 % pour les produits en provenance de Chine.
M. Bessent a également assuré que ces hausses de droits de douane n’affecteraient pas les consommateurs américains ou les petites entreprises. Il a réaffirmé que les baisses d’impôts sur les produits fabriqués aux États-Unis devraient les rendre plus compétitifs, et que l’impact de cette augmentation des droits de douane serait en fin de compte indolore.
Dans un développement récent, M. Trump a exprimé son intention d’imposer des droits de douane de 25 % sur les produits en provenance du Mexique et du Canada, malgré le fait que ces deux pays sont signataires de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (USMCA) établi durant son mandat précédent.
Un autre objectif de l’administration nouvellement élue sera de réduire les dépenses fédérales, alors même que le déficit public est prévu pour dépasser 7 % du PIB cette année. Le président élu a déjà indiqué sa volonté de supprimer certaines aides aux énergies renouvelables et de remettre en question certaines mesures prévues dans l’Inflation Reduction Act (IRA), le grand plan environnemental du président sortant Joe Biden.