(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Burkina Faso, le secteur aurifère vient de réaliser une avancée majeure avec la mine de Kiaka qui a produit son tout premier lingot d’or le 26 juin.
Ce lingot, pesant 5,7 kg (183,3 onces troy), marque le début de la phase de production d’un des projets phares de West African Resources (WAF), une entreprise australienne cotée à l’ASX.
La réalisation de ce premier lingot témoigne de l’achèvement anticipé des infrastructures nécessaires, tout en respectant le budget. Selon WAF, l’usine affiche déjà un taux de récupération impressionnant de plus de 92 %. Actuellement, les premières cargaisons de minerai sont en cours d’acheminement vers l’usine, et la connexion au réseau électrique haute tension est la dernière étape logistique à finaliser.
Le projet Kiaka, situé dans la région Centre-Sud du Burkina Faso, a été développé en seulement trois ans et demi depuis l’obtention du permis, ce qui est considéré comme un exploit dans l’industrie.
Richard Hyde, président exécutif de WAF, a souligné que ce premier lingot représente un tournant stratégique vers l’objectif de produire plus de 500 000 onces d’or par an d’ici 2030. L’usine devrait atteindre sa capacité nominale d’ici le troisième trimestre de 2025, avec une production initiale prévue entre 120 000 et 150 000 onces, soit environ 3 à 4 tonnes d’or par an.
Notons que WAF a été également soutenu financièrement par Coris Bank, un partenaire régional actif dans le financement de projets miniers. ‘entreprise concentre ses opérations au Burkina Faso, où elle gère un portefeuille structuré autour de trois sites : la mine de Sanbrado, en production depuis 2020, le projet Toega qui devrait démarrer au second semestre 2025, et maintenant Kiaka, complètement opérationnelle.
Moussa KONE