- La voix d’outre-tombe de nos martyrs
Eternel Sénégal des paradoxes ! La nouvelle opposition, forte des milliards de l’accumulation primitive des ressources nationales extorquées par les bourgeoisies néocoloniales d’Afrique avec la complicité des puissances d’argent de l’Occident, réclame à cor et à cri l’application, quant au fond, d’une « justice des vaincus » en lieu et place de la justice égale pour tous. Celle-ci ne serait à ses yeux qu’un méchant règlement de comptes revanchard ! Pourtant a priori, seuls les coupables devraient avoir peur de la reddition des comptes, au double plan des crimes de sang et des crimes économiques ou financiers. Mais une chose est sure, celle-ci, par-delà les vociférations et autres manœuvres de diversion, poursuivra sa route avec détermination. D’autant plus que les révélations sur le carnage financier continuent de tomber, à l’exemple de ce tout récent Rapport de l’ARCOP au titre de l’année 2023, mettant à nu plus de mille milliards FCFA généreusement attribués par simples ententes directes, en totale violation des normes et procédures régissant la commande publique et la passation de marchés. Les ressources nationales doivent servir prioritairement à satisfaire, non les lubies gloutonnes d’une poignée de carnassiers de la république, mais plutôt les demandes sociales pressantes des masses populaires des villes et des campagnes. Dans le même temps, le châtiment exemplaire des auteurs de violences barbares, de tortures et de meurtres, sans oublier les commanditaires ou donneurs d’ordres, devra servir à dissuader toute volonté néfaste de récidive. Pas de « pardon » ni de « réconciliation » sans la vérité ni la justice, continue de retentir d’outre-tombe la voix de nos martyrs. - Sonko mooy Jomaay, Jomaay mooy Sonko
Sonko n’a donc pas démissionné, malgré « sa lettre de démission déjà rédigée », malgré « la crise au sommet de l’Etat devenue maintenant manifeste », ou encore malgré « le divorce imminent entre le PR et son PM » (sic) ! Quelle immense déception alors pour nos braillards convertis en faux défenseurs de « la démocratie », de « la république » et de « l’Etat de droit », relayés par leurs divers amplificateurs médiatiques ! Les plateaux de télé et studios de radio ou autres chroniques et éditos salés, aménagés ou chauffés contre Pastef et le duo Diomaye-Sonko…devront donc attendre l’annonce d’une autre adresse d’Ousmane Sonko au peuple sénégalais !
A qui peut-on faire croire qu’au nom de la « liberté de presse », l’on peut cautionner ou favoriser des menées assimilables à des actes de trahison nationale, permettre impunément à un délinquant de premier ordre, lâchement en fuite et sous le coup d’un mandat d’arrêt international, de distiller à sa guise le venin de la manipulation de l’opinion nationale et internationale, ou le poison de la violation du secret de l’instruction ? Ou encore laisser proliférer en route tranquillité, en lieu et place d’un vrai débat d’idées, ce jeu malsain de diffamations et d’injures infamantes, expression d’une adversité politico-médiatique aveuglés par la haine et la bêtise ? L’on pourrait plutôt y voir une volonté délibérée de provocation et de sabotage, le tout sous couvert de défense « de la liberté de presse » ou du « droit à la critique et à la différence » !
A ces Cassandre qui espèrent voir devenir réalité leur sinistre souhait d’une cassure du duo Diomaye-Sonko, nous avons déjà opposé une conviction forte, fondée sur les faits intangibles d’hier et d’aujourd’hui : « Le duo Diomaye-Sonko, un espoir pour le Sénégal et pour l’Afrique : Jomaay mooy Sonko, Sonko mooy Jomaay, te tey la Waalo gën a aay ! » (Contribution du 24 juillet 2025). Soit dit en passant, chercher à substituer une copie forcée à ce leitmotiv profond de vérité, né dans le feu de la résistance victorieuse de 2021-2024, est au mieux une méprise effrontée, au pire une supercherie traitresse. - Double impératif d’unité au sein de Pastf et entre Pastef et le peuple
Se démarquer des supputations stériles sur qui sera le candidat président en 2029 et s’unifier plutôt sur l’enjeu de la refondation des institutions à travers l’adoption d’une nouvelle Constitution, apte à en finir avec celle de Senghor, toujours en vigueur, depuis 1963 : malgré les révisions cosmétiques successives, cette Constitution est restée, dans son essence, celle du « présidentialisme néocolonial »- pour reprendre la caractérisation de feu le Professeur Abdoulaye Ly. Dans le contexte actuel où les ennemis du Projet Pastef cherchent à se liguer contre le pouvoir en place en tentant d’exploiter à fond les immenses difficultés économiques et sociales réelles, lourd héritage du régime des carnassiers de la république, l’unité du camp du peuple, les jeunesses en tête, l’unité dans les rangs de la force dirigeante qu’est le parti Pastef, unité de vues, de volonté et d’action, de la base au sommet, est plus impérative que jamais. D’où encore l’exigence de la tenue du Congrès de Pastef pour sceller collectivement dans le marbre les orientations, décisions et autres résolutions attendues de cette plus haute instance du parti. Au demeurant, unité n’a jamais voulu dire pour nous unanimisme : un se divise en deux, la contradiction étant le moteur de la vie, mais le désir sincère d’unité reste essentiel : unité, critique, nouvelle unité.
Ceux ou celles qui, au sein ou en dehors du parti, s’emploient à jouer Diomaye contre Sonko, ou vice versa, tombent consciemment ou non, dans le piège des ennemis du Projet : ils doivent être clairement désavoués, car à ce jeu, ils ne travaillent ni pour Sonko ni pour Diomaye ni pour le peuple. Le maintien et le renforcement du duo Sonko-Diomaye sont une des clés essentielles du triomphe du Projet : sur la voie de la rupture systémique pour la dignité recouvrée du Sénégal et de l’Afrique, aucune erreur, a fortiori aucun échec ne nous sera pardonné ni aujourd’hui ni demain. S’organiser et se mobiliser plus que jamais, travailler sans relâche à prendre à bras le corps les préoccupations majeures des populations, les jeunes en tête, changer nous-mêmes pour changer le Sénégal et l’Afrique en pratiquant à tous les niveaux la pédagogie par l’exemple et par le haut. Déployer une communication de la vérité et du changement, apte à anticiper et à rester focus sur l’essentiel, c’est-à-dire sur les chantiers majeurs de nos réponses aux attentes populaires en termes d’emploi, de pouvoir d’achat, d’éducation, de santé, de souveraineté alimentaire, autant d’axes saillants, entre autres, de notre feuille de route pour un Sénégal souverain, juste et prospère, dans une Afrique libre, unie et de progrès.
Ces problématiques sont au cœur de la prise de parole du président du parti Ousmane Sonko. C’est pourquoi, les esprits chagrins qui prétendent ramer à contre-courant de la tenue du téra meeting du 08 novembre 2025, sont ceux-là mêmes qui sont « déconnectés » des réalités, ainsi que des enjeux cruciaux qui s’y rattachent. Il y aura bien un avant, un pendant et un après 08 novembre, pour la poursuite et l’approfondissement de la révolution citoyenne et populaire du 24 mars 2024. La marche en avant continue, et si le chemin est sinueux, l’avenir est radieux, telle est la loi de l’histoire.
Dakar, le 6 novembre 2025
Madieye Mbodj, vice-président de Pastef-Les Patriotes
RASSEMBLEMENT DU 08 NOVEMBRE : CONFIRMER LE PACTE DE CONFIANCE AVEC LE PEUPLE ET S’ENGAGER RESOLUMENT ENSEMBLE SUR LA VOIE DU NECESSAIRE REDRESSEMENT !
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