(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, dans un contexte économique et géopolitique complexe marqué par des défis logistiques et d’approvisionnement, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, reconnu pour son leadership et sa vision stratégique, a présidé avec diligence ce jeudi 20 novembre 2025 la sixième rencontre hebdomadaire spécifiquement dédiée à l’approvisionnement en hydrocarbures, une ressource cruciale pour le fonctionnement économique du pays.
Autour de lui, représentant différentes entités essentielles à la distribution et à la régulation des ressources énergétiques, étaient réunis les responsables influents du Groupement Professionnel des Pétroliers (GPP), du Groupement Malien des Pompes Pétrolières (GMPP), ainsi que le Directeur général en charge du Commerce, dont le rôle est central dans la gestion des échanges commerciaux.
Étaient également présents le Directeur du Comité Exécutif de Coordination des Groupements d’Economic (CECOGEC), assurant la cohésion et l’efficacité des actions économiques, ainsi que le Directeur général adjoint des Douanes, chargé de superviser la réglementation des échanges transfrontaliers pour maintenir un flux continu et sûr des marchandises dans cette période critique. Au cours des échanges qui se sont déroulés dans un climat de collaboration et de transparence, les participants, comprenant des représentants de divers secteurs clés ainsi que des experts techniques, ont méticuleusement passé en revue toutes les décisions qui avaient été prises lors des précédentes réunions.
Ils ont ensuite examiné en détail de nouvelles pistes de solutions novatrices et potentielles, adaptées aux exigences actuelles de la situation. Le ministre, présent pour superviser les débats et apporter des éclairages supplémentaires, a saisi l’occasion pour transmettre de manière explicite les orientations stratégiques définies par les plus hautes autorités de la Transition. Ces autorités se montrent fermement résolues et engagées à garantir un approvisionnement continu et régulier du pays en ressources essentielles. Après plus d’un mois consacré à un suivi intensif et constant de la situation sur le terrain, une donnée essentielle et significative est venue confirmer l’amélioration progressive de la situation.
En effet, durant cette période cruciale, une seule citerne a été incendiée, ce qui constitue un indicateur positif et rassurant que les flux d’entrée du carburant ont dorénavant atteint un niveau de stabilité souhaitable. Par ailleurs , cette stabilisation signifie également que les volumes disponibles suffisent à permettre une distribution normale, évitant ainsi les ruptures de stock tant redoutées. Bien que l’approvisionnement soit effectué avec une régularité exemplaire, assurant ainsi une disponibilité constante des ressources, on constate néanmoins que les files d’attente s’allongent inexorablement devant les stations-service, provoquant frustration et impatience parmi les automobilistes.
Cette situation paradoxale a fait apparaître au grand jour un goulot d’étranglement administratif significatif, qui ralentit considérablement les procédures bureaucratiques, notamment celles gérées par le Bureau des Douanes du Pétrole. De plus, ce phénomène met en lumière l’inefficacité des processus actuels. Pour désamorcer ce blocage persistant, le gouvernement a proposé l’instauration d’un protocole d’accord avec l’ensemble des groupements d’opérateurs pétroliers concernés.
Ce plan ambitieux vise principalement à réduire drastiquement le délai de traitement des dossiers douaniers, en le faisant passer de 72 heures à seulement 24 heures. L’intention est de rendre plus fluide la circulation des citernes et de diminuer de façon notable les longues files observées aux abords d’un nombre croissant de stations-service, contribuant ainsi à une meilleure satisfaction des usagers.
Ainsi, la mise en place de cette réforme, qui a été évaluée comme étant déterminante pour le secteur, devrait apporter une solution efficace et rapide pour réduire l’encombrement persistant actuellement observé aux points de distribution des produits pétroliers. Cela viserait à garantir que les consommateurs puissent accéder plus facilement et rapidement au carburant, ce qui est essentiel dans un contexte où la demande ne cesse de croître.
Notons que l’événement marquant de la signature officielle du protocole d’accord est programmé pour le vendredi 21 novembre 2025, une date qui souligne une étape cruciale vers la normalisation durable des processus d’approvisionnement en hydrocarbures. Ce moment marquera le commencement d’une nouvelle ère dans la gestion logistique et économique des ressources énergétiques, promettant des améliorations significatives et durables pour l’ensemble des acteurs impliqués.
Moussa KONÉ

