Par croissanceafrique
Des chancelleries étrangères impliquées en faveur de B2Gold , l’Etat Malien doit encourager les investisseurs locaux/pour plus de détails voici les arguments fallacieux des défenseurs de B2 GOLD.
Depuis près de plusieurs semaines, des actionnaires frustrés parce que le contrat de B2GOLD n’a pas été renouvelé, tentent désespérément de discréditer la procédure d’attribution du permis de Recherche de Ménanko aux investisseurs maliens à travers la société « Litle BIG MINING ». Cette usurpation de comportement malsaine ne marchera plus désormais, car le gouvernement Ouane et ses complices de B2To Gold à travers sa collaboration Américano-Canadienne a été démasquée. Et oui, il s’agit du paiement d’une somme de 500 millions de F CFA pour annuler le permis de recherche d’or de la mine de Menankoto.
Pour rappel, le permis de recherche d’or de Menankoto avait été attribué à la Société Little Big Mining par le ministre des Mines, Lamine Seydou Traoré, le 24 mars 2021, et ce conformément aux dispositions pertinentes relatives aux procédures d’attribution des titres miniers de l’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 portant Code minier en République du Mali.
Pourtant, la procédure d’attribution dudit permis a été respectée. Elle répond aux dispositions relatives aux procédures d’attribution des titres miniers de l’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 portant Code minier en République du Mali. Donc, dura lex, sed lex. Au-delà de cet aspect, les autorités maliennes ont répondu, à travers cette décision, aux sollicitations des Maliens : encourager nos investisseurs !
Qui en veut aux deux jeunes et vaillants investisseurs maliens responsables de
« Litle BIG MINING » ? Pourquoi abattre ces jeunes employeurs maliens, ceux-là
qui ont accepté d’investir dans leur pays. ? En effet, depuis deux semaines,
certaines personnes, certainement animées de mauvaise foi, tentent de
discréditer la procédure d’attribution du permis de Recherche de Ménanko aux
investisseurs maliens à travers la société « Litle BIG MINING ».
Ces actionnaires de la société B2GOLD sont entrain de distraire les Maliens en faisant passer des informations selon lesquelles, il y a eu de corruption dans la procédure. Faux, rétorque, un connaisseur du dossier qui affirme que la procédure répond aux dispositions relatives aux procédures d’attribution des titres miniers de l’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 portant Code minier en République du Mali.
Les arguments fallacieux des défenseurs de B2 GOLD
Les seuls arguments des défenseurs de B2GOLD dans ce dossier, ce sont les
investissements de cette société, les emplois qu’elle créé au Mali. Certains
brandissent, comme des trophées de guerre, les milliards que cette société a
investis au Mali. Mais la vérité que ces actionnaires ne disent pas aux Maliens
: c’est ce que gagne cette société dans le sous-sol malien, dans l’exploitation
de l’or. B2GOLD investit ces milliards au Mali parce qu’elle aime les Maliens ?
Non, elle fait ces investissements parce qu’elle extrait de l’or. Voilà la
vérité. Donc les arguments concernant les investissements sont trop bas pour
pouvoir convaincre les Maliens. Les responsables de l’entreprise « Litle BIG
MINING » feront les mêmes investissements, sinon plus.
Certains défenseurs de B2GOLD annoncent même honteusement des incidents
diplomatiques entre le Mali et le Canada pour cette affaire. Quel argument
fallacieux ! B2GOLD est une société privée canadienne. Alors d’où vient cette
histoire d’incident diplomatique ?
L’objectif de ces personnes est connu : tenter de chanter les autorités maliennes pour qu’elles favorisent B2GOLD au détriment des investisseurs maliens qui ont bénéficié du permis dans les règles de l’art. Tous ces arguments ne passent pas. Ce que les défenseurs de B2GOLD ne disent jamais, ce sont les griefs contre cette société.
Ces griefs se situent à quatre niveaux. Niveau un : le permis querellé (Ménankoto) faisant l’objet d’une entente illicite de cession entre deux (02) sociétés multinationales opérant dans notre pays au détriment des intérêts supérieurs du secteur minier de notre pays ; Niveau deux : la violation de l’Article 32 de l’Ordonnance n°2019-022 du 27 septembre 2019 consacrant le principe du premier venu, premier servi ; Niveau trois : le dépôt de la demande a été fait avant que le permis querellé n’arrive à échéance (la société Ménankoto SA, jugée défaillante après sept (07) ans en tant que société détentrice du permis de recherche, est encore le même postulant pour le même permis pour une nouvelle durée de 3 ans renouvelable 2 fois) ; et enfin Niveau quatre : la Société B2Gold, entité juridiquement différente de Ménankoto SA, n’a jamais postulé pour le permis de Ménankoto.
La procédure d’attribution de permis de
Recherche de Ménankoto respectée
Il n’y a aucun doute. Contrairement aux mensonges distillés partout, la
procédure d’attribution du permis de Recherche de Ménankoto répond bien aux
dispositions pertinentes relatives aux procédures d’attribution des titres
miniers de l’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 portant Code
minier en République du Mali. Selon des sources crédibles, le Code minier de
2019, qui a précédé ceux de 1991, 1999 et 2012, et entré en vigueur le 27
septembre 2019, est revenu sur la durée de validité des permis de recherche de
l’Or en République du Mali, qui était de neufs (09) ans. En effet, de 1991 à
1999, le permis de recherche de l’Or était attribué pour une période de trois
(03) ans renouvelable deux (02) fois pour la même durée, soit neuf (09) au
total.
En 2012, avec l’entrée en vigueur d’un nouveau Code minier, le délai ci-dessus cité a été ramené à sept (07) ans (3 ans, 2 ans et 2 ans) avec la possibilité de l’étendre à une (01) année supplémentaire non renouvelable à titre dérogatoire. L’hebdomadaire « l’Express de Bamako », dans sa parution d’hier, a indiqué que conformément à l’article 38A4 du Code Minier de 2012, le Ministère chargé des Mines pouvait, à sa discrétion, accorder une prorogation de douze mois (12) mois, non susceptible de renouvellement d’un permis de recherche d’Or, afin de permettre à une Société demanderesse de finaliser son étude ou son rapport de faisabilité. « De ce fait, le principe de la prorogation d’un permis de recherche d’Or ne se justifiait plus, du point de vue du législateur.
En effet, conformément à l’Article 205 A1 et A4 des dispositions transitoires et finales du Code minier de 2019, une quelconque prorogation ne pourrait être accordée à une quelconque Société demanderesse », précise-t-on. Encourageons nos investisseurs. Les Maliens, en majorité, réclament la promotion des entreprises maliennes. Le président de la Transition, Bah N’daw, a, lors de son investiture, promis de faire « briller l’or au Mali ». L’attribution, dans les règles de l’art, du permis de Recherche de Ménankoto à « Litle BIG MINING » est donc le respect de ces promesses. Il faut donc saluer la décision des autorités maliennes.
Quant aux jeunes investisseurs responsables de « Litle
BIG MINING », ils sont à encourager. Ce sont des jeunes qui ont osé
investir aux Mali. A travers leur société, ils investiront des milliards au
Mali et créeront des milliers d’emplois. Un Mali nouveau, c’est aussi
encourager de nouveaux projets, des investisseurs locaux.
Notons que pour obtenir la signature d’abrogation du décret autorisant les deux investisseurs responsables de « Litle BIG MINING », la Société B2Gold aurait payé d’environ 500 million de F CFA au premier ministre Moctar OUANE : « Moctar Ouane n’avait pas de choix, parce qu’il a reçu une enveloppe de 500 millions de F CFA. C’est pourquoi, il voulait que le ministre de l’Energie et des Mines Lamine Seydou Traoré signe ce décret afin que le permis de Litle BIG MINING soit annulé. Pourtant, ils savaient que ce dernier (ministre) n’était plus en fonction. Alors pourquoi, forcer un ministre à signer un document administratif alors qu’il n’est en fonction ? C’est parce que le premier ministre Moctar Ouane a perçu les 500 millions f CFA. Le premier ministre voulait céder à la pression extérieure. C’est pour dire que l’Ambassade des Etats Unis et celle du Canada sont impliquées. C’est très simple », apprend-on d’une source sûre et concordante. De grâce, encourageons les investisseurs locaux pour le bonheur du Mali
Redaction