(CROISSANCEAFRIQUE)- La Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) membre du Groupe de la Banque Islamique de Développement ( BID), en collaboration avec la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique, le Cadre Intégré Renforcé (CIR) et les gouvernements du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Togo, a organisé une série d’ateliers dans les pays désignés afin de promouvoir et d’évaluer la disposition des pays à mettre en œuvre les différentes facettes de l’Accord de Libre-échange Continental Africain (ZLECAf).
Officiellement lancé en 2021, l’Accord de Libre-échange Continental Africain (ZLECAf) a créé la plus grande zone de libre-échange au monde par le nombre de pays participants et réunit 1,3 milliard de personnes dans 55 pays africains.
Couvrant les contextes spécifiques à chaque pays dans l’opérationnalisation de la ZLECAf, les ateliers ont rassemblé les principaux acteurs et parties prenantes des secteurs public et privé dans les pays d’accueil. Ces acteurs ont fait part de leurs observations, suggestions et réflexions afin de créer des guides d’information et des documents politiques pour le développement de la stratégie nationale des pays pour la mise en œuvre de la ZLECAf.
Conformément à leurs engagements individuels de promouvoir le commerce en tant qu’outil de développement en Afrique, l’ITFC, la CEA et le CIR ont fourni aux gouvernements, aux acteurs des secteurs privés nationaux et des organisations de la société civile (OSC), par le biais de ces ateliers, l’occasion de réfléchir, de co-concevoir et de collaborer sur des feuilles de route nationales et sectorielles qui tiennent compte de toutes les préoccupations et de toutes les ressources.
Notons que le succès de la ZLECAf dépend en grande partie d’une approche collaborative. L’intégration des points de vue du secteur privé dans les stratégies nationales de mise en œuvre est un élément crucial pour atteindre le plein potentiel de développement économique de l’accord de libre-échange.
Daouda Bakary KONE