(CROISSANCE AFRIQUE)- Les réunions annuelles de la Banque islamique de développement pour l’année 2024 ont débuté avec éclat le samedi 27 avril 2024, sous le patronage du roi Salman bin Abdulaziz à Riyad. Cette initiative souligne l’engagement continu de la Banque envers le développement économique des pays membres et met en lumière la stratégie de la Côte d’Ivoire pour améliorer ses performances économiques.
Cet événement marque un tournant significatif pour la Côte d’Ivoire, qui a été au centre des discussions grâce à l’annonce d’un financement substantiel de 70,46 millions d’euros destiné à un ambitieux projet de développement de la chaîne de valeur du manioc.
Aussi, l’ouverture des réunions annuelles de la Banque islamique de développement à Riyad sous le haut patronage du roi Salman bin Abdulaziz s’est distinguée par sa magnificence et son importance stratégique. Cet événement a rassemblé des leaders mondiaux, des décideurs économiques et des experts en développement pour discuter des voies et moyens d’accélérer le développement économique dans les pays membres.
La présence du roi Salman a ajouté une dimension prestigieuse à l’événement, soulignant l’importance de la coopération internationale pour le développement économique. L’annonce du financement de 70,46 millions d’euros par la Banque islamique de développement pour soutenir le projet de développement de la chaîne de valeur du manioc en Côte d’Ivoire a été un moment phare de la réunion.
Ainsi, ce financement vise à stimuler le secteur agricole ivoirien, en se concentrant sur l’amélioration des processus de production, de transformation et de commercialisation du manioc. Ce projet a le potentiel de transformer l’économie ivoirienne en augmentant la productivité agricole, en créant des emplois et en améliorant les revenus des agriculteurs.
Il faut signaler que le manioc est un aliment de base crucial pour des millions d’Ivoiriens, jouant un rôle central dans la sécurité alimentaire et l’économie locale. En développant la chaîne de valeur du manioc, le projet financé par la Banque islamique de développement vise à améliorer tous les aspects de la filière, de la culture à la commercialisation.
Pour rappel, ce développement s’aligne sur les objectifs à long terme de la Côte d’Ivoire de diversification économique et de résilience face aux chocs externes, tout en contribuant à l’amélioration de la vie des populations rurales. L’ouverture des réunions annuelles de la Banque islamique de développement à Riyad a été l’occasion d’annoncer un projet révolutionnaire pour la Côte d’Ivoire, qui promet non seulement de transformer l’industrie du manioc mais aussi d’impacter positivement l’économie nationale.
Toutefois, l’impact attendu de ce financement et du projet sur l’économie ivoirienne est significatif. En dynamisant le secteur agricole, ce projet devrait accroître considérablement la production nationale de manioc, encourager l’exportation, créer des milliers d’emplois, et ainsi, stimuler la croissance économique.
En améliorant les techniques agricoles, en introduisant des technologies innovantes de transformation et en ouvrant de nouveaux marchés, ce projet ambitionne de faire de la Côte d’Ivoire un leader régional dans la production et l’exportation de manioc et de ses dérivés.
Notons que ce projet est un exemple éclairant de la façon dont la coopération internationale et les financements ciblés peuvent mener à un développement économique durable et inclusif, marquant ainsi un nouveau chapitre dans la relation entre la Banque islamique de développement et la Côte d’Ivoire.
Daouda Bakary KONE
