Par croissanceafrique
Du 13 au 17 septembre 2020, le ministère algérien de l’Education a contraint les opérateurs de téléphonie mobile Djezzy, Mobilis et Ooredoo à restreindre l’accès à Internet sur l’ensemble du territoire, lors des épreuves du baccalauréat auquel prenaient part 637 000 candidats. L’objectif était d’éviter les tricheries massives du passé.
La mesure, considérée comme efficace par les autorités, a toutefois été véhémentement décriée par les consommateurs des services télécoms qui ont dénoncé une entrave à leur liberté de communiquer et à leurs activités économiques. Pour les acteurs du secteur des TIC, la décision du gouvernement a également eu une incidence financière fâcheuse pour le segment de l’Internet, rapporte le site dzairdaily.com.
Younes Grar, le PDG du fournisseur d’accès à Internet Gecos, a estimé à 50 milliards de dinars (388 millions $) la perte financière enregistrée par le segment Internet lors du Bac. Pour Ali Kahlane – consultant en transformation et maturation numérique et aussi vice-président du Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (Care) –, les pertes financières causées par les coupures d’Internet ont avoisiné 26 milliards de dinars. Le montant est plus modeste pour Youcef Boucherim (photo), expert international en TIC, qui l’estime à 15 milliards de dinars. Suivez la suite de l’article à travers ve liens ci-dessous: