Par croissanceafrique
Au cours d’une conférence de presse à Bamako, la délégation de la cedeao a annoncé la fin de sa mission d’évaluation ce mardi 12 janvier 2020 au Mali. Il s’agit d’une mission d’évaluation de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exigé que les personnes qui ne sont pas reconnues coupables puissent être libérées rapidement pour afin de garantir la stabilité de la transition.
« Nous avons insisté sur la nécessité d’avoir rapidement la feuille de route, le plan d’action qui détermine toutes les activités qui doivent être menées et qui vont aboutir à des élections à la fin de cette période », a expliqué Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cédéao et membre de la délégation.
Pourtant, il ne reste plus que 14 mois pour l’organisation des élections générales, il faut donc un chronogramme d’activités. Et pour y parvenir, la mission de l’institution sous-régionale a invité les uns et les autres à plus de dialogue.
C’est pourquoi, le président de la commission de la CEDEAO affirme que « Cela va permettre d’avoir un processus qui renforce le caractère inclusif de la mise en œuvre de la transition. C’est cela qui va garantir la paix et la stabilité dans le pays », a-t-il poursuivi. Par ailleurs, un autre sujet tenait à cœur à la délégation de la Cédéao, la dernière présumée tentative de déstabilisation de la transition.
« Tout processus doit évidemment suivre les dispositions légales en vigueur au Mali et les conventions internationales. Que les personnes qui ne sont pas reconnues coupables puissent être libérées rapidement. Là également nous avons reçu des assurances. », a laissé entendre, l’émissaire de la communauté de l’Afrique de l’Ouest.
A noter que la mission fera un compte rendu de son séjour et des recommandations aux chefs d’Etats de la Cédéao lors d’un sommet prévu avant la fin du mois.
Zangouna koné