(CROISSANCE AFRIQUE)-En 2024, le complexe minier de Loulo-Gounkoto, situé au Mali, a pris la tête du secteur aurifère en Afrique, devenant ainsi la plus grande mine d’or du continent.
Pour la première fois depuis plusieurs années, Loulo-Gounkoto a surpassé le projet Kibali en République Démocratique du Congo. D’après les statistiques publiées le 12 février par Barrick, qui possède des parts dans les deux projets, Loulo-Gounkoto a enregistré une production de 723 000 onces d’or en 2024, marquant une augmentation d’environ
12 % par rapport à l’année précédente. Cette montée en production est le résultat d’efforts significatifs pour améliorer l’efficacité des opérations sur site, y compris des investissements dans des technologies d’extraction plus avancées et des pratiques de gestion durables. De plus, l’engagement de Barrick envers la responsabilité sociale des entreprises a permis de renforcer les relations avec les communautés locales, favorisant ainsi un environnement d’exploitation plus stable et plus harmonieux.
La direction de la mine a également mis en œuvre des programmes de formation pour les travailleurs locaux, leur permettant d’acquérir de nouvelles compétences et d’augmenter leur employabilité dans le secteur minier, offrant ainsi une nouvelle perspective à des milliers de familles. En conséquence, le taux de chômage dans la région a connu une diminution significative, entraînant une amélioration des conditions de vie des résidents.
Cependant, la réussite de Loulo-Gounkoto ne s’est pas faite sans défis. L’industrie aurifère fait face à des questions croissantes concernant l’impact environnemental de ses activités. Pour faire face à ces préoccupations, Barrick a intensifié ses efforts pour respecter des normes environnementales strictes, visant à réduire l’empreinte carbone de la mine et à protéger la biodiversité des habitats environnants. Des initiatives de reforestation et de conservation de l’eau ont été lancées, illustrant une volonté d’équilibrer les préoccupations économiques avec celles de l’environnement.
À l’échelle nationale, le succès de Loulo-Gounkoto devrait également stimuler la croissance économique du Mali, avec des retombées positives pour d’autres secteurs liés, tels que les infrastructures et les services. Le gouvernement malien s’est engagé à investir une partie des revenus miniers dans le développement des infrastructures, comme les routes et l’accès à l’eau potable, essentiels pour soutenir les collectivités rurales.
Alors que la mine continue à prospérer, les acteurs du secteur tournent déjà leur attention vers l’avenir. Des projets d’exploration sont en cours pour découvrir de nouveaux gisements d’or à proximité, avec l’espoir d’étendre encore la durée de vie économique du complexe minier. Tandis que les experts prédisent des fluctuations dans le marché mondial de l’or, l’avenir de Loulo-Gounkoto semble prometteur, consolidant sa position en tant que pilier stratégique pour l’industrie minière africaine.
Zangouna KONÉ