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Guinée: 8 milliards USD pour la réalisation d’un méga-projet minier et ferroviaire

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Par croissanceafrique

Le gouvernement  Guinéen à travers son partenaire Kebo Energie dirigé par son promoteur Thierno Madiou Barry s’engage à l’extraction d’un projet minier dont l’investissement attendu est estimé à plus de 8 milliards de dollars. Selon nos confrères de Confidentiel Afrique l’exploitation de cette mine d’or va renforcer la coopération entre le Guinée et d’autres pays, notamment la Turquie et la Chine.

La multiplication d’effort auprès de ce projet permettra à  des offensives industriels afin d’apportent de la plus-value réelle à l’économie guinéenne. C’est pourquoi, le groupe KEBO Energy a ouvert ses portes aux partenaires étrangers pour d’avantage renforcé sa prestation.

Il y a quelques semaines, des techniciens chinois  avaient effectué une visite  sur le site où devra se concentrer l’essentiel des investissements attendus (extraction de la mine, port d’évacuation, chemin de fer).  Pour cela, Confidentiel Afrique  rapportait que « c’est la société turque Global AS qui a tapé à la porte de KEBO ENERGY. Cette visite à Conakry s’inscrit dans la dynamique d’un partenariat gagnant-gagnant », a-t-il rapporté. « KEBO Energy est une grande entreprise, notre but est de coopérer avec lui dans l’intérêt des deux sociétés », a déclaré Omer GEIRLER, président Directeur Général de la société turque,

 A son tour, Thierno Madiou BARRY, Président Directeur Général de la société KEBO Energy, affirmera que  «C’est développer la coopération dans le cadre non seulement commercial mais, aussi industriel entre la Turquie et la République de Guinée. Ce projet c’est du concret, nous avons une raffinerie de 2 millions de tonnes/an et une évacuation de 30 millions de tonnes de bauxite dans l’année, c’est la population guinéenne qui gagne. L’État en ce moment-là engrange plus de 100 millions de dollars par an », », a-t-il affirmé.

Notons que l’investissement total de ses réalisations à savoir la raffinerie et la construction du port à DOBALY peuvent atteindre en termes de financement la somme de 5 milliards de dollars. Pour rappel, KEBO ENERGY est situé DOBALY. Il est considéré comme  l’un des tout premiers méga-projets miniers et ferroviaires de la Guinée viables et durables pour « l’intérêt collectif et exclusif des populations guinéennes ». 

Daouda Bakary Koné

Côte D’Ivoire : Les opérateurs de Mobile money affichent une performance d’environ 19,6 millions d’euros au 1er trimestre 2021

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En Côte d’Ivoire, les revenus générés sur le segment du mobile money par les opérateurs Orange, MTN et Moov sont ressortis à un niveau très appréciable au cours du premier trimestre 2021. Ainsi Orange et Moov ont affiché un chiffre d’affaire établis respectivement à 1,91 milliards F CFA et 1,19 milliards F CFA sur période sous covid-19, le marché de mobile money est très porteur chez les éléphants.

Selon nos confrères de Sikka Fianance, « les recettes totales issues de ce segment sont en effet ressorties à 12,86 milliards FCFA (19,6 millions d’euros) sur la période sous revue, selon les chiffres communiqués par l’ARTCI (Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire), le régulateur du secteur télécom ivoirien », dit-il.

Et sur ce montant, l’opérateur MTN via son compartiment mobile money a réalisé un chiffre d’affaires de 9,75 milliards FCFA, correspondant à 75,87% du chiffre d’affaires global du segment mobile money.

« MTN surclasse ainsi de loin ses concurrents Orange et Moov dont les chiffres d’affaires sur ce segment se sont établis respectivement à 1,91 milliard FCFA et 1,19 milliard FCFA sur la période sous revue, correspondant à des parts de marché de 14,85% et 9,28% », rapporte Sikka-Finanace.

Toutefois, la performance de MTN sur le mobile money est d’autant plus retentissante que l’opérateur Orange demeure le leader incontesté en termes d’abonnés. En effet, Orange a cumulé 16 561 321 abonnés mobile money à fin mars 2021, contre 14 286 986 abonnés pour MTN et 10 071 248 abonnés pour Moov.

Zangouna Koné

Réchauffement climatique : les pollueurs ne sont pas les payeurs !

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Face au réchauffement climatique, nous ne serons pas tous égaux. Certains seront plus touchés que d’autres. Et ce ne sera pas forcément ceux qui auront émis le plus de gaz à effet de serre qui souffriront le plus des effets du changement climatique.

« L’un des sales tours du changement climatique, c’est que la pollution émise localement a des conséquences de grande envergure. Lorsque nous brûlons des combustibles fossiles – du charbon, du pétrole ou du gaz -, ils se mélangent dans l’atmosphère de notre Planète. Résultat : des impacts de réchauffement souvent exportés vers des endroits éloignés. » Le commentaire de Kyle Van Houtan dans un communiqué de l’aquarium de Monterey Bay (États-Unis) résume l’étude réalisée par son équipe.

Les scientifiques ont travaillé sur les émissions des quatre principaux gaz à effet de serre (GES) qui ont compté pour 92 % des émissions entre 1970 et 2018 : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O) et le noir de carbone. Ils ont comparé les sources de ces émissions aux projections de température sur l’ensemble de la planète. Avec premier constat général : si 90 % des émissions sont générées sur 8 % de la surface de la planète, c’est plus de la moitié des terres qui connaîtront un réchauffement extrême d’ici la fin de ce siècle.

L’étude montre aussi que les pays industrialisés – l’Europe de l’Ouest et le nord-est de l’Amérique du Nord, par exemple – qui émettent le plus de gaz à effet de serre subiront relativement moins d’impacts climatiques. D’autres – comme l’Afrique ou l’Asie centrale – qui émettent moins de CO2 subiront en revanche plus d’effets du réchauffement.

Source: Futura science

Côte d’Ivoire: Président Adesina annonce un soutien de son institution à la création de chaînes de valeur agricoles dans le pays de Félix Houphouët-Boigny

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La Banque africaine de développement va soutenir la Côte d’Ivoire dans la création de chaînes de valeur agricoles afin de créer davantage d’emplois et de rendre la croissance économique plus inclusive, a affirmé, mardi dernier, le président de l’institution, Dr Akinwumi A. Adesina.

Au sortir d’une audience avec le chef du gouvernement de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi, le président de la BAD, Akinwumi Adesina a affirmé que « La Banque africaine de développement va accompagner le gouvernement ivoirien dans la création de chaînes de valeur agricoles pour la banane, la mangue, l’huile de palme, l’anacarde (ou noix de cajou), le café, le cacao… Il y aura des investissements pour transformer les zones rurales en zones de création de richesse pour les populations » , a-t-il affirmé.

Par ailleurs, le portefeuille en cours de la Banque en Côte d’Ivoire est constitué de 38 opérations totalisant des engagements de 2 754,4 millions de dollars avec une prédominance des infrastructures de transport (43,5%), suivis de l’énergie (23,6%), de l’agriculture (19,2%), de la gouvernance (8,6%), du social (5%) et de l’eau et assainissement (0,1%).

Toutefois, le président de la Banque africaine de développement a déclaré qu’il était important de rendre la croissance économique de la Côte d’Ivoire « plus » inclusive et créatrice d’emplois mais aussi d’assurer une transformation des zones rurales. Il a ajouté que la Banque soutiendra à cet effet le Plan national de développement 2021-2025 mis en œuvre par le gouvernement.

« La Côte d’Ivoire se trouvait dans une trajectoire exceptionnelle, avec un taux de croissance moyen de 7% de 2016 à 2019. Malheureusement, à cause du Covid-19, le rythme de croissance a baissé à 2% en 2020. Mais avec la relance économique et la vaccination, le tourisme, les services, les transports et les industries manufacturières se redressent. L’économie va rebondir, avec une prévision de 6,2% cette année et 6,5% en 2022 », a déclaré, le président Adesina.

Pour rappel, depuis 2015, la Banque africaine de développement, dont le siège est basé à Abidjan, a multiplié par quatre ses investissements en Côte d’Ivoire pour porter son portefeuille à 2,7 milliards de dollars américains.

Daouda Bakary Koné

Reprise des activités touristiques à l’île Maurice, après soumissions aux contrôles stricts!

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A l’Ile Maurice, les touristes seront soumis à des contrôles stricts et devront séjourner dans un hôtel durant 14 jours avant d’espérer visiter l’île. La réouverture s’est organisée dans les moindres détails. Et le secteur du tourisme à Maurice a augmenté de 8,7% du PIB, selon les données de la Banque Mondiale.

Le tourisme est considéré comme le principal pilier économique de l’île Maurice, en effet l’industrie du voyage et du tourisme apporte de nombreux impacts positifs à Maurice mais le fait qu’à côté de ces avantages, d’autres facteurs comme le changement climatique, la pollution 

Selon le protocole d’accord,  l’arrivée des passagers fait la distinction entre les vaccinés et les non-vaccinés. Ainsi, les voyageurs sont dirigés vers deux couloirs sanitaires différents pour rejoindre leurs hôtels, selon les autorités Mauriciens.

Il s’agit d’un protocole d’accord strict. Ensuite,  tous les voyageurs devront effectuer un test PCR 5 à 7 jours avant leur départ et un résultat négatif sera impératif pour être autorisé sur le territoire.

Toutefois, dès leur arrivée,  les voyageurs seront soumis à la prise de température, un contrôle à l’immigration et un au comptoir sanitaire pour un test PCR. Les cas suspects seront isolés et pris en charge par le ministère de la santé. Les voyageurs devront également faire l’objet d’un test PCR aux 7ème et 14ème jours de leur séjour en « bulle de villégiature » ou en quarantaine.

Par ailleurs, les touristes vaccinés pourront séjourner dans l’un des 14 hôtels appelés « bulles de villégiature » agréées. Ils pourront y profiter des prestations de l’établissement, et ainsi se rendre à la piscine ou à la plage.

Au bout de 14 jours et sous réserve de tests PCR négatifs, ils pourront quitter l’hôtel et poursuivre leur séjour en partant librement à la découverte de l’île.

Cependant, les touristes non-vaccinés n’ont pas accès aux séjours en « bulles de villégiature ». Ils devront respecter un protocole de quarantaine de 14 jours dans une chambre d’un hôtel de quarantaine, réservée avant leur départ.

Ils devront y rester pendant cette période et leurs repas leur y seront livrés. Les séjours dans les hôtels de quarantaine sont réservés aux visiteurs étrangers et aux Mauriciens rentrant au pays qui ne sont pas vaccinés.

Pour rappel,  le secteur du tourisme à Maurice a augmenté de 8,7% du PIB: Le tourisme du pays est en croissance en raison de ses bonnes conditions climatiques et météorologiques, couvertes par l’océan Indien (bord de mer).

Zangouna Koné

Selon la Banque Africaine de Développement, « l’entrepreneuriat est essentiel à la transformation de l’Afrique » (texte en Anglais)

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Young fashionable african business woman working hard at the cafe on the laptop, making notes

A June 2021 African Development Bank White Paper, Entrepreneurship and Free Trade: Africa’s Catalysts for a New Era of Economic Prosperity, states that entrepreneurship must be at the heart of efforts to transform Africa’s economic prospects.

The paper posits the Covid-19 crisis has triggered shifts that open up prospects for enhancing resilience and economic growth. As African economies begin rebounding from the crisis, the continent stands at an inflection point. The report also notes a number of trends that could bring about more inclusive economic growth are beginning to take hold—including digitalization and the emergence of business opportunities linked to greening economies.

The right interventions could open the door for the continent’s young and dynamic entrepreneurs and help build linkages with the large firms that are the key drivers of supply chains to create jobs and revenues to help scale up businesses. 

According to Dr. Khaled Sherif, AfDB’s  Vice-President for Regional Development, Integration and Business Delivery,  “the White Paper aims to reframe the narrative around Africa’s private sector and, going forward, guide initiatives promoting entrepreneurship on the continent to capitalize on new opportunities.”

The release of the paper follows the May 2021 launch of the Alliance for Entrepreneurship in Africa, in which the African Development Bank will play an important role. The Alliance will mobilize financial and technical resources from partners to develop Africa’s private sector, with a focus on micro, small and medium enterprises.

The Alliance also aligns with the Bank’s concept of coordinating more effective financial and non-financial support to young entrepreneurs through African youth entrepreneurship investment banks.  The paper argues that the intelligence, creativity, knowledge and technological skills of young entrepreneurs will be central to harnessing the Fourth Industrial Revolution in and for Africa for the first time to meet the continent’s development objectives of a sustainable and more equal future.

On the supply side of investment in entrepreneurial activity across Africa, the paper notes that Africa’s nearly 650 tech hubs include “accelerators, incubators, university-linked start-up support labs, maker parks, and even co-working sites. “Egypt, Nigeria, Kenya and South Africa account for more than a third of these, but most countries and regions have tech hubs in one form or another.” While this represents great progress, a more robust ecosystem and network must evolve to reach smaller, less developed economies.

On the demand side, the paper advises that both entrepreneurs and investors may need to scale back expectations in terms of financing and revenue. “By adjusting expectations, there is a better chance of increasing the roll-out of ecosystem development and for more start-ups to be able to access financing through stages that would have been inconceivable before 2015.”  Change will be transformative, but will not occur overnight. Innovation and digital apps alone will not lead Africans to wealth and stability; and systems, digital connectivity and infrastructure, together with improved human capital and access to services, will be critical for success and sustainability.

Ecosystems to support African entrepreneurs—particularly small and medium firms—must be tailored to the African context. To achieve this, the paper recommends that stakeholders work with entrepreneurs along the entire growth path, rather than through a fragmented approach.

Trade can be another catalyst for entrepreneurship, particularly given that the African Continental Free Trade Area (AfCFTA) became operational in early 2021.

Entrepreneurs will make the AfCFTA work by forging new value chains and exploiting opportunities to scale up via increased trade in regional markets. While the final terms of the agreement will be negotiated over the coming decade, the paper offers recommendations to advance intra-African trade and private sector involvement.  These include accelerated support for innovation hubs; partnerships with business associations to support trade-enabling information platforms; and automated one-stop border processing. They all underscore the importance of integration, connectivity, information dissemination, and scale.

Frederik Teufel, Advisor to the Vice-President and task manager of the White Paper, argues that ”entrepreneurship has been a driver of economic growth throughout the world and Africa should be no different. There is already a highly entrepreneurial culture in place. With the right policies and conditions, the private sector can act as an engine for inclusive prosperity across the continent.”

Conclave des affaires indo-africain de 2021: Vers un partenariat étroit entre l’Inde et l’Afrique pour améliorer le bien-être de 2,5 milliards de personnes après Covid-19 (en Anglais)

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The Covid-19 pandemic has provided the impetus for a stronger partnership between India and Africa with potential benefits to both as they build back sustainably after the crisis, experts attending the 16th CII-Exim Bank Digital Conclave on India-Africa Project Partnership(le lien est externe) affirmed.

Speaking at the virtual event’s opening, Subrahmanyam Jaishankar, India External Affairs Minister said the two sides must reinforce collaboration in public health, digital delivery, capacity building, and the green economy – “our goals must be to use these new tools and practices for better delivery on the ground.”

“India has always maintained that progress in the world is contingent on the development of the global south, nowhere is that more evident than in Africa, and that is why we adapt as the most priority to the India-Africa partnership,” Jaishankar said.

The three-day virtual conference, with the theme Harnessing the Africa-India Opportunity- Connect, Create, Collaborate, was organized by the Confederation of Indian Industry (CII) and the India Exim Bank with support from the Ministries of External Affairs and Commerce and Industry. Sessions focused on healthcare including vaccine access and equity, and digitization of the information technology, tourism, and hospitality sectors.

Participants said India and Africa should boost efforts to improve access to medicines, including vaccines and other essential drugs to tackle Covid-19 and future pandemics. Other sectors where there is scope for investment and partnerships include clean energy and digital technology.

During a panel discussion, Solomon Quaynor, African Development Bank Group Vice President for Private Sector, Infrastructure and Industrialization, said an infrastructure-led recovery from the pandemic is critical for Africa; he added that the Bank is ready to partner with Indian firms to transform Africa’s healthcare.

“We are focused on health defense systems, in dialogue with our 81 African and non-African government shareholders, including India,” he said.

The African Development Bank will invest up to $3 billion over the next 30 years to advance the manufacture of pharmaceuticals and the development of healthcare infrastructure across Africa, Quaynor said. The Bank has also been providing expertise to its members on preparing public-private partnerships and to deepen debt capital markets including through investment in pension funds and providing sovereign credit and partial risk guarantees.

“The pandemic has widened Africa’s financing gap to $345 billion and innovative solutions are needed,”  Quaynor said. “Africa needs financing to promote the private sector, create jobs, provide social protection for vulnerable groups, and drive inclusive growth.”

Noel Tata, Chair of the CII Africa Committee and Managing Director of Tata International Limited, a conglomerate, called on African leaders to implement the African Continental Free Trade Area (AfCFTA) to spur the development of textile, pharmaceutical, automotive, agro-processing, and information and communication technology supply chains. The AfCFTA, a  pan-African economic bloc with a combined GDP of $3.4 trillion, came into force on January 1, 2021.  

“We must continue to focus and identify new cross-border partnership opportunities that are future-proof and directed at the welfare of the 2.5 billion people in India and Africa. AfCFTA will have a positive cascading impact on our bilateral relations and industrial economic partnerships,” Tata said.

One opportunity for Indian investment is special agro-industrial zones (SAPZ), an initiative the Bank is supporting to concentrate agro-processing within areas of high farming potential to boost productivity and competitiveness. 

La Fondation Aliko Dangote et ses partenaires s’engagent à lutter contre le retard de croissance chez les enfants en Afrique

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La Banque africaine de développement, la Fondation Aliko Dangote et Big Win Philanthropy ont renouvelé, le 8 juillet dernier, leur engagement à mettre fin au retard de croissance chez les enfants en Afrique, par le biais du partenariat Banking on Nutrition(le lien envoie un courriel) Partnership.

Lors d’une réunion organisée sous l’égide de la Banque africaine de développement, les trois partenaires ont appelé à une unité d’action pour accélérer l’atteinte des objectifs en matière de nutrition dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Les échanges ont porté sur les expériences et les réalisations du partenariat Banking on Nutrition depuis sa création, il y cinq ans. Ils ont également discuté de sa mise en œuvre au sein de la Banque africaine de développement et de son Plan d’action multisectoriel pour la nutrition, ainsi que des mesures pour inciter d’autres banques et organisations à intégrer la nutrition dans leurs portefeuilles. 

Beth Dunford, vice-présidente de la Banque africaine de développement chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social, a déclaré : « La Banque africaine de développement se fixe continuellement des objectifs ambitieux pour exploiter le potentiel humain et économique de l’Afrique. Notre but est d’inciter d’autres acteurs à inscrire la nutrition au cœur de cet agenda. Nous avons besoin de mesures urgentes de tous les secteurs pour renforcer et renouveler l’engagement en faveur de la nutrition afin de stimuler la reprise post-Covid-19 et accélérer la réalisation des objectifs en matière de nutrition. »

Kesete Admasu, directeur général de Big Win Philanthropy, Zouera Youssoufou, directrice générale de la Fondation Aliko Dangote, Joel Spicer, directeur général de Nutrition International, Martin Fregene, directeur du Département de l’agriculture et de l’agro-industrie de la Banque africaine de développement, et Osward Chanda, directeur par intérim du développement de l’eau et de l’assainissement à la Banque africaine de développement, sont également intervenus lors de cette réunion-débat.

La malnutrition continue de priver des générations d’Africains de la possibilité de développer tout leur potentiel physique et intellectuel. Cela a une incidence considérable sur la santé et le développement économique. Le partenariat Banking on Nutrition a pour objectif de favoriser une croissance économique à long terme pour l’Afrique en investissant dans « l’infrastructure de la matière grise ». En 2020, 61,4 millions d’enfants africains étaient victimes de retard de croissance, faisant de l’Afrique la seule région où le nombre d’enfants touchés par la malnutrition a augmenté. Quarante pour cent des enfants atteints de retard de croissance sur la planète vivent en Afrique.

« Lorsque nous enregistrons un cas concret de réussite axé sur les résultats qui s’appuie sur le partenariat, il est important de le mettre en valeur », a déclaré Zouera Youssoufou.

Pour Joel Spicer, « l’intérêt de ce partenariat est qu’il permet d’examiner comment intégrer plus délibérément la nutrition dans un ensemble d’immunité protectrice complète autour des populations ».

Le Partenariat a prouvé de son efficacité à travers de multiples initiatives tels que le soutien à la Déclaration de Seqota de l’Éthiopie, pour mettre fin au retard de croissance chez les moins de deux ans d’ici à 2030. La Banque africaine de développement a approuvé l’octroi d’une aide financière de 48 millions de dollars américains pour le Projet d’approche multisectorielle de l’Éthiopie en vue de la réduction des retards de croissance.

Parmi les résultats positifs obtenus par le partenariat Banking on Nutrition figure l’intégration de la nutrition dans 18 % des projets de la Banque africaine de développement, 21 % des interventions de ces projets axant leurs efforts sur les femmes et les enfants. La Banque a également dépassé ses objectifs de 15 % et de 10 % pour l’année 2025 en matière d’investissements adaptés à la nutrition, respectivement dans les secteurs de l’eau et de l’assainissement ainsi que de la protection sociale.  

Le partenariat Banking on Nutrition va centrer ses priorités sur dix pays dans sa prochaine phase en tenant compte (selon l’Indice d’investissement dans l’« infrastructure de la matière grise ») des niveaux de retard de croissance enregistrés dans ces pays et de leur marge d’emprunt. Il s’agit notamment du Burkina Faso, du Burundi, de l’Éthiopie, du Kenya, de Madagascar, du Mali, du Nigéria, de la République démocratique du Congo, du Soudan et de la Tanzanie.

« Une main-d’œuvre en bonne santé et qualifiée sera nécessaire pour mettre l’Afrique sur la voie du redressement après le Covid-19 et pour accélérer la transformation du continent et faire progresser la qualité de vie de sa population », a souligné Martha Phiri, directrice du Département du capital humain, de la jeunesse et du développement des compétences à la Banque africaine de développement.

Lancé en 2018, le Plan d’action multisectoriel pour la nutrition 2018-2025 vise à mobiliser des ressources financières supplémentaires grâce à des investissements adaptés à la nutrition dans des secteurs tels que la santé, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, la protection sociale et l’éducation pour permettre une réduction de 40 % des cas de retard de croissance sur le continent d’ici à 2025.

Mauritanie : 10 millions d’euros de la BAD pour soutenir la Banque pour le Commerce et l’Industrie(BCI)

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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, vendredi 16 juillet 2021 à Abidjan, une ligne de crédit de dix millions d’euros à la Banque pour le Commerce et l’Industrie(BCI) de Mauritanie afin de renforcer ses activités de financement du commerce international en faveur des petites et moyennes entreprises dans des secteurs stratégiques.

Cette opération permettra à la BCI de disposer de liquidités en devises pour préfinancer l’acquisition de machines, d’intrants, d’équipements, de biens de consommation, de denrées alimentaires et de matériaux au profit des secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’industrie, de la construction, de la transformation du poisson et des aliments et de l’artisanat.

« Avec cette troisième ligne de financement, notre objectif est de faciliter encore plus l’accès au financement pour les PME mauritaniennes. Notre ambition est de leur offrir de nouvelles perspectives en les incitants à se lancer sur de nouveaux marchés porteurs. Avec des priorités qui consistent à dynamiser l’investissement et à développer le commerce pour relancer rapidement la croissance et créer des emplois durables. », a-t- il récisé, Malinne Blomberg, directrice générale adjointe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord et responsable-pays pour la Mauritanie.

Par ailleurs, cette nouvelle ligne de crédit consolide les résultats enregistrés avec les deux premiers financements octroyés à la BCI en 2008 et en 2016 pour un montant total d’environ 16 millions de dollars américains.

Pour Stefan Nalletamby, directeur du Département du développement du secteur financier à la Banque africaine de développement, « cette intervention se déroule dans un contexte difficile pour les banques mauritaniennes. L’accès au financement des PME, qui a toujours constitué un défi, se trouve aggravé par la crise actuelle et par l’accès difficile aux devises étrangères, indispensables pour régler les opérations du commerce international. Par conséquent, cette facilité permettra à la BCI de répondre plus efficacement aux besoins de ses clients, notamment les PME. »

Notons que la ligne de financement offrira à la BCI des ressources à moyen terme destinées à renforcer le secteur financier mauritanien, facilitant notamment l’accès aux financements des PME qui constituent un important moteur de la relance.

Daouda Bakary Koné

Plus de 20 scientifiques affirment solennellement que le coronavirus « ne peut pas être fabriqué par l’homme »

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Le 16 juillet, 21 scientifiques chinois et un universitaire britannique travaillant en Chine ont conjointement publié un article intitulé « Sur l’origine du SARS-CoV-2 – L’argument de l’horloger aveugle », consacré à l’origine du coronavirus. Le papier est sorti sur le site du magazine « Science China Life Sciences ». L’article emploie la théorie de « l’horloger aveugle » pour démontrer pourquoi le coronavirus ne peut être dérivé que de la nature et ne peut pas être fabriqué par l’homme.

Wu Zhongyi, professeur à la faculté des sciences de la vie de l’Université Sun Yat-sen, a déclaré : « En tant qu’un virus « parfait », la COVID-19 doit être le produit de l’évolution naturelle. Parce que même les meilleurs scientifiques n’arrivent pas à « créer » un virus parfaitement adapté à la population. »

« Nous en avons déduit qu’avant le déclenchement de la pandémie de COVID-19, des virus avaient infecté de manière répétée et à tour de rôle des animaux sauvages et des humains, et avaient progressivement accumulé des mutations adaptées au corps humain. Dans sa tentative d’invasion, le virus a échoué à plusieurs reprises et a laissé des « traces », évoluant jusqu’à aujourd’hui vers un état extrêmement adapté à la propagation massive », a-t-il ajouté.