Accueil Blog Page 1149

Mali: Fin d’une journée de sensibilisation sur les dangers de la prolifération des armes à Tombouctou

0

Par Croissanceafrique

Le 8 juillet dernier a eu lieu à la Mairie de la ville de Tombouctou, une journée de sensibilisation des populations sur les dangers de la prolifération des armes légères et de petits calibres.

Cette journée de sensibilisation des populations a été organisée par la Mission de l’ONU, à travers la Police des Nations Unies UNPOL/MINUSMA. Présidée par le représentant du Gouverneur de la région de Tombouctou, la cérémonie d’ouverture a vu la participation d’une soixantaine de personnes dont des autorités politiques, administratives et religieuses. Le représentant du Chef du bureau de la MINUSMA, la Commandante régionale d’UNPOL à Tombouctou, des représentants des sections substantives de la MINUSMA (SSR-DDR et PIO), des Forces de sécurité malienne et de la société civile de Tombouctou étaient également présents.

Le Maire de la Commune urbaine de Tombouctou a souligné l’importance de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres dans la protection des populations. Il a tenu à remercier les organisateurs de cette journée de sensibilisation et la MINUSMA, en particulier l’UNPOL, partenaire financier de l’activité.

Dans son intervention, le Chef du Bureau régional de lutte contre la prolifération des ALPC a souligné que : « la région de Tombouctou depuis des décennies connait la prolifération des armes légères et de petits calibres et son corolaire de conséquences telles que l’insécurité grandissante, les assassinats ciblés, des conflits intercommunautaires etc. Le bureau régional de Tombouctou a recensé 453 armes et 13 560 minutions en circulation dans la région. Je remercie pour l’occasion, la MINUSMA à travers sa section UNPOL Tombouctou, qui n’a ménagé aucun effort pour la réalisation de cette activité de sensibilisation ».

« La prolifération de ces armes constitue une menace pour la sécurité et la paix sociale, d’où l’accompagnement de la MINUSMA dans la réalisation de cette journée de sensibilisation des populations sur les dangers qui y sont liés », a expliqué Alassane GOBI, représentant du Chef du Bureau régional de la MINUSMA à Tombouctou.

Le Conseiller technique chargé de la sécurité représentant le Gouverneur de la région de Tombouctou, a demandé aux participants d’observer une minute de silence en la mémoire de tous ceux qui sont tombés dû aux conséquences de la prolifération des ALPC. Avant de déclarer cette journée de sensibilisation ouverte, il a remercié le bureau régional de la lutte contre la prolifération des ALPC de Tombouctou et la MINUSMA, pour l’organisation de cette activité. 

Une présentation du Plan d’action 2019-2023 de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des ALPC à travers son bureau régional de Tombouctou a eu lieu. La MINUSMA a profité de cette occasion à travers ses sections substantives (RSS-DDR et PIO) et UNPOL pour présenter son mandat et le rôle du personnel en uniforme, notamment son appui dans la protection des civils au profits des participants. Notons que cette journée a pris la semaine dernière.

Moussa KONE

Arcane politique au Mali: Ismaguil AG Mohammad, maire de Tessalit dépose sa valise au PACP de Yeah Samaké

0

Par Journal Le Mali-Emergent

Ce samedi 10 juillet 2021, le Parti pour l’Action Civique et Patriotique (PACP) animé une conférence de presse à son siège à Kalaban-coura. L’Objectif était d’informer l’opinion nationale et internationale sur l’adhésion du maire de Tessalit Ismaguil AG Mohammad au parti du soleil levant, le PACP. Cette conférence de presse a été animée par l’honorable Ali Koné membre du conseil national de la transition, de Yeah samaké président d’honneur du Parti pour l’Action Civique et Patriotique (PACP).

Il s’agit d’une adhésion qui été acceptée   avec respect et considération.  A l’issue  de cette cérémonie d’adhésion, l’élu de Tessalit  donne les raisons de son adhésion à ce parti politique fondé Yeah samaké et ses collègues. Comme dit l’autre « Le lumière gêne l’obscurité, la transparence gêne l’opacité et rien ne fait plus mal aux paresseux que la présence du travailleur… Le PACP brille et brillera toujours car il fait la politique des actions concrètes au détriment des discours stériles…Nous sommes fermement convaincus que Diriger c’est Servir », déclaration AG ZEIDANE, un jeune parti PACP.

« Le parti s’apprête à accueillir l’adhésion de monsieur Ismaguil AG Mohammad maire de Tessalit. Son adhésion va être un appui pour le parti. Nous souhaitons la cordiale bienvenue au Parti pour l’Action Civique et patriotique (PACP), parce que nous croyons fermement qu’il croit en nous, le PACP », exprimé, l’honorable Ali Koné, membre du conseil nation al de transition ‘CNT).

Pour sa part, l’Ambassadeur Yeah samaké, non moins président d’honneur du Parti pour l’Action Civique et Patriotique (PACP), affirme avoir accueillir l’élu de Tessalit avec respect et considération. Emerveillé, l’ex-Ambassadeur du Mali en Inde n’a pas manqué de souhaiter la chaleureuse bienvenue de monsieur AG Mohammad au du soleil levant. «  Nous souhaitons la chaleureuse bienvenue d’Ismaguil AG Mohammad au PACP. Nous somme le parti de l’action civique », dit-il.

A son tour, le tout nouveau militant du parti pour l’action civique et patriotique a expliqué qu’il est présent aujourd’hui pour adhérer au parti de monsieur yeah samaké, le PACP. « Je suis là aujourd’hui pour mon adhésion au parti de yeah samaké. Oui, j’adhère ce parti parce que j’ai vu des actions de yeah samaké et ces actions m’ont attiré, voilà pourquoi j’adhère. Parce que quelqu’un qui pose des actions, mérite des encouragements. Par exemple mon adhésion s’explique par trois choses que sont : la justice partout au Mali, le vivre ensemble pour l’application de l’accord pour la paix,  et  l’organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées dans le cadre du délai fixé », a-t- il expliqué, Ismaguil AG Mohammad, maire de Tessalit.

Notons qu’à la fin cette conférences de presse questions ont été abordées notamment à la cherté de la vie entraînée par la flambée des prix des produits de première nécessité notamment les céréales, la viande, le lait, le poisson, l’organe de gestion des élections, les propos « irritants » du président Mohamed Bazoum du Niger dont yeah samaké a qualifié de propos « irritant » et la condamné avec la dernière énergie. Pour lui, le Niger le Mali coopère depuis fort longtemps et ont collaboré dans plusieurs domaines jusqu’à cette date. Pour cela, il apporte ses soutiens autorités de la transition et ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale Abdoulaye Diop pour son sens élevé.

Daouda Bakary Koné

Au Mali, les faitières de la presse demandent la relecture de la « Loi » portant répression de la cybercriminalité

0
Maison de la presse du Mali (Photo)

Par le Journal Le Mali-Emergent

La cérémonie d’ouverture a eu lieu le jeudi 8 juillet 2021 à la maison de la presse en présence du ministre en charge de la justice, Mamadou Kassogué, du président de la maison de la presse, Bandiougou Danté, et plusieurs journalistes et hommes de médias. Il s’agit d’un partenariat qui  vise à renforcer les capacités des journalistes et hommes de médias sur les différentes thématiques concernant le secteur de la justice.

 « Outiller les acteurs de la presse sur la loi portant répression de la cybercriminalité », tel était le thème central de la première journée des journées dénommées « Presse et justice », organisées par le ministère de la justice et des droits de l’homme, garde des sceaux avec la maison de la presse.

Le président de la maison de la presse, Bandiougou Danté à l’entame de ses propos, a indiqué que la presse et la justice sont deux (2) éléments importants dans la démocratie. Il a affirmé par ailleurs qu’on ne peut pas être journaliste ou homme de médias sans connaitre les lois essentielles de la République, surtout quand elles touchent directement le domaine de la presse. C’est dans ce sens qu’il a invité l’ensemble des journalistes et hommes de médias à tirer profit de ces échanges, surtout ceux portés sur la ‘’loi portant répression de la cybercriminalité’’. Pour lui, « cette loi est à l’origine des interpellations des journalistes et hommes de médias ».

En effet, l’évolution technique et technologique du monde d’aujourd’hui, devenu un véritable village planétaire domptant le temps et l’espace, s’est révélée être un boulevard pour les activités criminelles de toutes natures, à travers souvent des bandes organisées pouvant défier la puissance des Etats. Ce qui explique le choix de ce thème pour marquer cette première journée, a souligné le ministre de la justice et des droits de l’homme, garde des sceaux.

« Notre pays n’échappe pas à cette réalité d’un monde victime de ses propres prouesses techniques et technologiques quand on sait que l’une des préoccupations actuelles majeures de nos concitoyens, c’est l’utilisation à outrance des réseaux sociaux permettant à certains individus de s’attaquer à leurs concitoyens par des usages attentatoires à leur dignité, leur honneur, leurs biens, voire leurs vies », a laissé entendre le ministre Kassongué.

Pour lui, la gravité et l’ampleur du phénomène ont conduit, fort heureusement, le législateur malien à adopter la Loi N° 2019-056 du 05 décembre 2019 portant répression de la cybercriminalité. Et d’ajouter que cette loi, qui a fait évoluer énormément les concepts, a permis de combler les insuffisances du Code pénal et la Loi N° 00-046/AN-RM du 07 juillet 2000 portant régime de presse et délit de presse. Selon lui, les cybers délinquants constituent une réelle menace pour la paix, la cohésion sociale et les bonnes mœurs de la société malienne. Ce phénomène a malheureusement aussi, infecté et affecté le secteur de médiatique au point d’être un fléau qui le gangrène. Pour ce faire, il revient aux pouvoirs publics et à l’ensemble des citoyens de façon individuelle, ou organisée de lutter efficacement contre eux afin de préserver et de protéger l’ordre public, les droits et les libertés des citoyens, a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs invité les professionnels des médias à se mobiliser pour jouer pleinement leur rôle, aux côtés de l’Etat, afin de se soustraire des nids criminogènes entretenus et organisés par les cybers délinquants.

« La Loi N° 2019-056 du 05 décembre 2019 portant répression de la cybercriminalité est liberticide », selon Ousmane Bamba, professeur d’université et responsable d’un organe de presse               au Mali, le conférencier du thème de cette première journée. Dans son exposé, il a soutenu que cette loi viole non seulement les principes de la convention internationale sur la cybercriminalité, mais également les textes qui régissent la télécommunication au Mali. Elle constitue une menace à la liberté d’expression, selon lui. « La relecture de cette loi s’impose », a conclu le conférencier.

IB KONE

Mali: Les raisons de la flambée des prix des produits de première nécessité

0

Par Le Journal Mali-Emergent

Au Mali,  le directeur général du commerce de la consommation et de la concurrence (DGCC), Boucadary Doumbia a au cours d’une conférence de presse  expliqué les raisons et les mesures prises par les autorités le lundi 5 juillet 2021 dans la salle de conférence de la Direction générale du commerce et de la concurrence (DGCC).

En plus des crises sécuritaire, sanitaire, politique et institutionnelle, le Mali est face à la cherté de la vie entraînée par la flambée des prix des produits de première nécessité notamment les céréales, la viande, le lait, le poisson. Face à cette situation, les autorités de Transition ont fait des efforts pour permettre aux citoyens maliens d’avoir ces produits aux prix raisonnables.

Les raisons de la flambée des prix des produits au Mali

Au Mali, la flambée des prix des produits de première nécessité, selon Boucadary Doumbia de la DGCC, est due à un certain nombre de crises nationales et internationales. Elles sont entre autres sécuritaire, sanitaire, politique et institutionnelle, et celle liée à la culture du coton pour la saison 2020. Étant donné que dans la sous-région, le Mali est un grand pays importateur. La crise sécuritaire au nord et au centre du Mali a fortement  impacté  la hausse des prix des produits.

Ces zones citées sont considérées comme des zones d’élevage par excellence au Mali. Mais compte tenu de l’instabilité, cette activité a connu beaucoup de difficultés. Cependant, le monde entier est secoué par la pandémie du COVID-19. Cette pandémie a sans nul doute provoqué une crise économique au niveau mondial. Pendant la période de confinement, plusieurs usines ont été fermées, d’où la raison de la baisse du taux de production mondiale.

En plus de ces deux premières, la filière du coton malien a connu une crise sans précédent pendant la campagne agricole passée. Au Mali, 60% de la consommation nationale en huile provient de la production nationale. Les usines de production d’huile au Mali ont comme matière première les graines du coton. En 2019, le Mali a produit 350 000 tonnes de graines de coton contre une production de 10 000 tonnes en 2020.

C’est pourquoi, l’on peut dire que cette baisse de production a non seulement causé une crise d’huile au niveau national, mais a aussi créé une crise d’aliments bétail. « La rareté crée immédiatement la cherté », a souligné le directeur général du commerce de la consommation et de la concurrence, Boucadari Doumbia au cours de cette conférence de presse.

En plus de ces différentes crises qui ont impacté le prix des différents produits dont la viande, la période de soudure ou la transhumance constitue également une des causes de la hausse du prix de la viande au Mali. C’est-à-dire, pendant cette période, les troupeaux se migrent vers les pays voisins du Mali notamment les pays côtiers pour bénéficier de meilleures conditions de pâturage.

Efforts du gouvernement face à cette situation

Pour atténuer la souffrance des maliens face à cette situation, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures. Ces mesures concernent au total treize (13) produits notamment le sucre, la viande, le riz, le gaz, le mil, le poisson fumé, l’huile. Pour ce faire, le gouvernement a décidé de réduire à moitié la valeur en douane de ces produits pour deux (2) mois. Il est aussi question de la distribution par le commissariat à la sécurité alimentaire de 33 mille tonnes d’aliments bétail, et beaucoup autres.

A noter qu’à partir du lundi, 12 juillet 2021, le prix du kilogramme de la viande de bœuf à Bamako et à Kati, passera de 3 500 FCFA à 2 300 FCFA, avec os et celui de la viande sans os passera de 4 000 FCFA à 2 800 FCFA. Cette décision fait suite de la signature d’un protocole d’accord entre le ministère du commerce et de l’industrie avec les syndicats des bouchers affiliés aux centrales syndicales notamment l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) et la Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (CDTM) et l’association des consommateurs libres du Mali (ALCOM).

IB KONE

Mali: Vers la construction de 20 000 logements sociaux au profit des fonctionnaires de la police

0

Journal Mali-Emergent

Le vendredi 09 juillet 2021 a eu lieu la pose de la première pierre de la construction du siège de l’Amical des fonctionnaires de la police nationale (AMIPOL), couplée avec celle symbolique des 1 000 logements sociaux des fonctionnaires de la police nationale. A l’issue de cette rencontre le ministre de la sécurité et de la protection sociale Colonel-Major Daoud Aly Mohammedine a annoncé la construction futuriste de 20 000 logements sociaux au profit de la police nationale.

La cérémonie a enregistré la présence du ministre de la sécurité et de la protection civile, Colonel-Major Daoud Aly Mohammedine, du président d’AMIPOL, commissaire divisionnaire Mamoutou Togola, et plusieurs responsables de la police nationale.

Le ministre de tutelle Colonel-Major Daoud Aly Mohammedine en tenue militaire au milieu

En effet, le projet de construction des 1 000 logements constitue la première tranche du projet de 20 000 logements sociaux d’AMIPOL, grâce à l’accompagnement de l’État. Ces logements seront de formes F3, F4, et F5. Le site choisi pour la réalisation est Diallakorobougou sur la route de Ségou.  Quant au siège d’AMIPOL, le site est situé au centre-ville de Bamako près de la Direction régionale de la police nationale. Ce projet de forme R+3 avec un sous-sol va coûter 2 milliards FCFA à l’AMIPOL.

« L’heure n’est plus à la désunion mais plutôt à l’épanouissement, à l’entraide, à la responsabilité et surtout à l’action », a rappelé le président de l’Amical des fonctionnaires de la police nationale après les hommages rendus au magistrat colonel Sambou Soumaré, fondateur de AMIPOL, et tous ceux qui ont contribué à ce projet notamment les anciens directeurs de la police nationale. Il a par ailleurs invité tous les porteurs d’uniformes du Mali notamment les forces de défense et de sécurité à soutenir la République. Il a aussi saisi cette occasion pour rappeler le soutien de AMIPOL aux forces de défense et de sécurité en 2017 par la remise de 273 motos pour une valeur de 300 millions FCFA dans le cadre de la lutte contre l’insécurité.

Pour le ministre de la sécurité et de la protection civile, Colonel-Major Daoud Aly Mohammedine, cette initiative est non seulement un acte social, il est aussi un devoir. Il ajoutera qu’il est un devoir de mettre toutes les structures dans les bonnes conditions.

Zangouna KONE

Mali: Mme Diéminatou Sangaré en visite de terrain dans la région de Kayes pour s’enquérir des réalités des structures relevant de son département

0

Par Le Journal Mali-Emergent

En route pour Kayes, Mme le ministre de la Santé et du Développement Social a honoré le centre de paiement de la CMSS de Kolokani d’une visite. Pragmatique, Dieminatou sangaré a tenu à rassurer les services rattachés à son département. Par ailleurs, il s’agissait pour  Mme le ministre de la Santé et du Développement Social, de sillonner la première région administrative du Mali  dans sa profondeur pour se rendre compte des réalités des structures relevant de son département et de pallier aux difficultés liées à l’exercice du travail de ses collaborateurs locaux.

Dans ce cadre, après la région de Mopti où le ministre a rendu visite à la direction régionale de la CMSS, ce fut le tour des centres de paiement de la CMSS et de l’INPS ainsi que le nouveau CSREF de Kolokani dans la région Koulikoro. Enthousiastes, Dolo le Directeur du centre de paiement de la CMSS et ses agents ont accueilli avec tous les honneurs le ministre de la Santé et du Développement social. Au cours de cette visite, le ministre Sangaré, soucieuse du paiement des pensions et des factures AMO à termes échus, a examiné avec ses collaborateurs, l’état de ces factures. A cette occasion, elle a donné des instructions fermes pour le respect scrupuleux du paiement correct et à terme échu des pensions et des factures de l’AMO.

Les directeurs du centre de paiement de l’INPS et du CSREF quant à eux ont sollicité respectivement l’appui de Mme le ministre de la Santé et du Développement social pour entreprendre la construction du siège des retraités dont la parcelle est déjà acquise d’une part, pour accélérer les travaux de finition du CSREF d’autre part.

Mme le Ministre s’est félicitée de constater que les agents soient engagés chacun dans son secteur et surtout qu’ils soient conscients des défis qu’ils doivent affrontés. Par la suite, l’étape de Kolokani a été bouclée par la visite de courtoisie au chef de village, Dodjo TRAORE qui a reçu les honneurs conformément à la tradition malienne.  Toutefois,  la direction régionale de la CMSS- Kayes et le CP de Diéma, félicités par le ministre de la santé et du développement social pour le travail ardu abattu.

Après les régions de Mopti et Koulikoro, Mme le ministre de la Santé et du Développement Social, Mme Diéminatou SANGARE, poursuit sa visite de terrain à l’intérieur du pays précisément dans la Cité des rails, ce vendredi 9 avril 2021. Elle est accompagnée d’une délégation de haut niveau comprenant notamment le médecin colonel Diawara Assa Badialo Touré, conseillère spéciale du Président de la transition. Cette visite a pour objectif d’amener l’administration auprès des administrés aux fins de s’enquérir de la mise en œuvre des missions assignées aux services déconcentrés de l’Etat.

En route pour Kayes, c’est dans une atmosphère conviviale que Mme le ministre et sa délégation ont été accueillies à Diéma avec tous les honneurs par le chef de centre, Abdoulaye Kounta et son personnel qui se sont dits honorés par cette marque de considération. Rappelons que le centre de paiement de l’INPS travaille d’arrache pieds pour donner satisfaction à ses 170 affiliés de l’AMO de la localité. Le CSREF a enregistré du 1er janvier au 8 juillet, quatre cent vingt-cinq (425) naissances. Une statistique que le ministre apprécie à sa juste valeur ainsi que la stratégie mise en place pour répondre aux besoins. A Koniakary, localité située à soixante (60) Km de Kayes, le besoin de rénovation d’une partie du Centre de santé communautaire indiqué a été exprimé pour une prise en charge effective des patients.

A la direction régionale de la CMSS de Kayes, la joie se lisait sur le visage du personnel du directeur Issaga SYLLA. Tous n’avaient qu’un seul  slogan « MERCI Mme la DIRECTRICE », une façon de lui rendre hommage pour les services rendus à la grande famille de CMSS à travers l’amélioration de leur condition de travail. Les pensionnés n’ont saisi l’occasion pour réitérer au ministre de la santé et du développement social, leur accompagnement et bénédictions pour la réussite de la mission qui lui a été  confié. La direction régionale du développement social de Kayes œuvre pour le suivi des associations mutualistes et la mise en œuvre du plan de développement social en faveur des personnes vulnérables. L’hôpital Fousseyni Daou de Kayes qui a pu traiter tous les cas de COVID 19, est à 0 cas de malade. L’hôpital mère- enfant, construit par les ressortissants de Kayes en France avec toutes commodités pour alléger la souffrance de la population de Kayes s’est réjoui de la visite du ministre ainsi que les mots d’encouragements.

S’en est suivie la visite au CSREF, à la direction régionale de l’INPS, à la CANAM, et à l’infirmerie de la garnison qui accueille les militaires, leur famille et les civiles. Partout, les agents lui ont réaffirmé leur volonté de servir le pays avec les moyens de bord en espérant qu’ils seront dotés d’équipements à la suite de la présente visite de Mme le ministre.

Attentive, Mme Diéminatou SANGARE, au sortir de ses visites, s’est dite réconfortée par les résultats et l’engagement de l’ensemble du personnel des services. Elle s’est dite consciente de difficultés évoquées et a noté avec intérêts les requêtes formulées par les uns et les autres, notamment le manque de mains d’œuvres et d’équipements ainsi les primes de zones pour le personnel et celles pour le personnel soignant de COVID 19. Elle examinera dans la mesure des moyens du département les pistes de solutions avec les services centraux du département. Elle a à cet effet demandé aux uns et aux autres davantage de dévouement dans le travail.

Notons qu’une visite de courtoisie a été rendue, aux autorités politiques et administratives et aux notabilités de la ville pour solliciter leurs bénédictions et leur accompagnement pour la stabilité du pays.

Source : Rassemblé Daouda Bakary KONE en collaboration avec Fatoumata Koné dit Mah Thiam de la CMSS -COM

Enjeux de la présidentielle à venir au Mali: Yeah Samaké, l’homme incompris (Partie 1)

0

Par croissanceafrique

Cet exercice est des plus compliqués car analyser un mentor politique revient à s’analyser soi-même. Je tenterai d’être le plus objectif qui soit. Lisez

Ce profil peut s’analyser en plusieurs parties tant il y a de la matière à analyser. Au Mali, si les actions concrètes faisaient automatiquement Président, il est clair que l’homme de Djitoumou aurait été Président à plusieurs reprises.

L’homme s’est distingué par son style de politique qui met en-avant les réalisations concrètes dans les domaines cruciaux et vitaux pour les peuples les plus démunis à savoir l’éducation, la santé et l’hydraulique. Yeah l’entrepreneur social est compris de la population malienne mais l’homme politique reste un incompris. Son travail sur le terrain tarde à se concrétiser sur le plan politique.

En politique certes la patience est de rigueur, mais des indicateurs doivent pouvoir contribuer à tenir Le cap. Les différentes élections n’ont pas été favorables à l’éléphant de Djitoumou. Jugé comme un espoir du renouveau, l’opinion virtuelle ne semble pas digérer son acceptation d’être ambassadeur sous le régime IBK.

Cette incompréhension de l’opinion virtuelle vis à vis de l’homme de la politique concrète peut être jugée comme une sympathie et une désolation. En politique, la prise de décision est plus difficile que le fait de l’exécuter. Cependant assumer les résultats positifs et négatifs de la prise de décision peut s’avérer aussi difficile.

Yeah Samake en acceptant d’être ambassadeur d’IBK a accepté de servir son pays. S’il a pu démontrer sa qualité de travail en Inde, force est de constater que l’issue de cette collaboration n’a pas été favorable à l’homme de Djitoumou. De par sa bonne foi, il s’est retrouvé victime d’une mauvaise foi. Le rappel anticipé de Yeah qui a devancé sa démission prévue est une leçon politique. Ce fut un jeu d’échec.

Yeah Samake en voulant jouer la carte de la bonne foi à travers la reconnaissance n’a pas mesuré la conséquence de sa décision dans un contexte où les tenants du pouvoir d’alors, sont des prédateurs et des politiciens à la machiavel. Sachant sa démission, il a été court-circuité en le rappelant et en salissant son bilan par la même occasion de façon officieuse sur les réseaux sociaux.

L’adversaire a retourné une situation fâcheuse à sa faveur. La traversée du désert de l’homme de Djitoumou s’est traduite dans les différentes élections. La perte de la mairie à Ouelessebougou, un score moins reluisant en 2018 par rapport à 2013 et la défaites aux législatives de 2020.Isolé pratiquement sur la scène politique, Yeah s’adonne à la politique du terrain à travers ses réalisations.

La carrure de Yeah lui permet de tenir. L’homme n’a jamais cessé de rêver de Koulouba malgré ses difficultés avec son parti le PACP. A suivre Yeah Samake quel avenir politique?

Niaga Diop, annaliste politique

La Nasa confirme que la haute atmosphère se refroidit sous l’effet du réchauffement climatique

0

Par croissanceafrique

Nos émissions de gaz à effet de serre ont un impact sur les températures de la troposphère, la couche de l’atmosphère la plus proche du sol. Mais elles ont aussi un impact sur la mésosphère, une couche située plus haut, confirment des chercheurs.

Par Toutatis, le ciel va-t-il finir par nous tomber sur la tête ? Certainement pas. Mais des chercheurs de la Nasa viennent tout de même de confirmer, grâce aux données enregistrées par trois satellites, que la mésosphère est en train de se contracter sous l’effet du réchauffement climatique.

La mésosphère, c’est la couche de notre atmosphère qui se situe entre environ 50 et 80 kilomètres d’altitude. On parle donc ici de haute atmosphère. Depuis longtemps, les modèles prévoyaient que cette couche allait se refroidir, et de fait, se contracter, en réponse à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES). Mais cela n’avait encore jamais pu être confirmé par des observations.

« Pour observer les tendances et isoler les effets des gaz à effet de serre des changements d’activité solaire ou autres, il faut plusieurs décennies de données », commente Scott Bailey, spécialiste de l’atmosphère à Virginia Tech (États-Unis), dans un communiqué de la Nasa. Et c’est enfin ce que les chercheurs de la Nasa sont parvenus à rassembler. Trente années d’observations qui montrent que la mésosphère estivale se refroidit de 2 à 3 °C et se rétracte de 150 à 200 mètres par décennie.

Mali: El-Ghassim Wane appelle à une intensification d’efforts pour stabiliser le Centre à travers son plan d’actions de 50 jours (Communiqué)

0
El-Ghassim WANE, chef de la Minusma au Mali

Par croissanceafrique

Au Mali, dès sa prise de fonction à la tête de la MINUSMA, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali (RSSG), El-Ghassim Wane, a inscrit parmi ses priorités, l’amélioration continue de l’accompagnement de la Mission aux autorités maliennes et aux populations locales, notamment dans la réponse à apporter aux réalités complexes qui caractérisent le Centre du pays.

C’est dans cette optique qu’est né le plan d’action de 50 jours pour le Centre baptisé « An ka baro kè », ou parlons ensemble en bambara. L’objectif général visé par ce plan est de renforcer l’engagement à tous les niveaux du Gouvernement malien et de ses partenaires à investir davantage dans la résilience des populations civiles, y compris l’implication de tous pour faire renaître la cohésion sociale, réduire les violences communautaires et restaurer la confiance entre les autorités étatiques et les populations, facteurs indispensables pour la stabilisation du Centre.

Lancé le 15 juin 2021, ce plan vient « consolider les acquis des dialogues initiés avec l’appui de la MINUSMA au sein des communautés du Centre, et d’autre part, renforcer les dynamiques de collaboration avec les autorités civiles et militaires maliennes au niveau régional et local ainsi que le partenariat avec les forces vives issues des populations civiles qui œuvrent pour des régions du Centre stabilisées et pacifiées », a affirmé M. WANE.  

Ce plan d’actions que la MINUSMA poursuit en étroite collaboration avec les autorités des régions du Centre et les entités du système-pays des Nations unies au Mali est décliné en huit piliers stratégiques. Ces derniers s’articulent autour d’actions prioritaires accélérant ainsi l’appui de la MINUSMA à la stabilisation du Centre, à travers le retour de l’autorité de l’État, à la contribution à la protection des civils, au renforcement de la cohésion sociale, à la résilience des jeunes et des femmes pour les dividendes de la paix, ainsi que le soutien à la protection et la promotion des droits de l’Homme et de l’État de droit.

Depuis le lancement de ce plan, 68 projets et initiatives ont déjà été initiés. D’autres projets et programmes de sensibilisation, actuellement en cours d’exécution, visent spécifiquement à appuyer le rétablissement de la confiance entre l’État à travers ses représentants au niveau régional et les Forces de Défense et de Sécurité et les communautés locales, et à générer des opportunités de relèvement socio-économique comme dividendes immédiats de la paix, afin de susciter la confiance générale dans le processus de paix ainsi que renforcer l’adhésion des communautés aux stratégies de l’État pour la stabilisation des régions du centre. La mise en œuvre de ces projets d’envergure se poursuivra après les 50 jours de ce plan.

M. WANE félicite les autorités maliennes pour les efforts constants déployés dans le processus de stabilisation des régions du Centre. A ce titre, il salue la récente nomination du Professeur Mohamed Lamine HAIDARA, à la tête du Secrétariat Permanent du Cadre Politique de Gestion de la crise au Centre. 

Selon le RSSG WANE, « Le Plan d’actions An ka baro ké permettra de jeter les bases d’un appui plus soutenu de la MINUSMA aux efforts des autorités maliennes visant à accélérer la stabilisation du Centre du Mali, et ce dans le prolongement des dispositions pertinentes de la résolution 2584 adoptée en juin 2021 ». Il importe de rappeler que, dans cette Résolution, le Conseil de sécurité a exhorté les autorités maliennes à arrêter et à mettre en œuvre une stratégie globale, guidée par des étapes et des indicateurs clairs, afin de protéger les civils, de réduire les violences intercommunautaires, de restaurer la présence de l’État et de rétablir les services sociaux de base. 

Le Représentant spécial réitère l’engagement de la MINUSMA à appuyer le gouvernement en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre d’une telle stratégie.

Mali : l’eau potable, un frein à la violence communautaire à Kidal

0

Par croissanceafrique

Les 28 et 30 juin derniers, la MINUSMA a lancé deux projets visant à faciliter l’accès à l’eau dans la région de Kidal. Cette initiative portée par de la Division, de la Réforme du Secteur de la Sécurité et du Désarmement, de la Démobilisation et de la Réinsertion (RSS/DDR), s’inscrit dans le cadre des projets de renforcement de la résilience des populations et de réduction de la violence communautaire (CVR).

Le premier projet concerne la construction d’un barrage de retenue d’eau à Tadayite, une vallée située à 70 kilomètres au nord-ouest de la ville de Kidal. Dans sa première phase, le second impliquera la réalisation d’un forage équipé d’un système solaire et d’un château d’eau d’un débit de 10 m3 par heure au bénéfice des communautés d’Abanko à 20 km au sud de Tessalit.

Par ailleurs, le deuxième volet devrait fournir des équipements à 30 jeunes et femmes, afin de leur permettre de développer leurs moyens de production dans les domaines de l’élevage et du maraichage. D’un montant global de plus de 80 millions de francs CFA, ces deux projets sont respectivement, portés par le Groupe Action Recherche pour le Développement Local (GARDL), l’ONG AZHAR (le lien, en tamasheq). Ils visent à prévenir et réduire les conflits inter et intra-communautaires.

Réduction des risques de conflits et régénération du couvert végétal

Chaque année de mars à juin, les localités d’Abanko et Tadayite, comme tous les autres points d’eau de la région accueillent des centaines de familles d’éleveurs nomades et leur cheptel. Cette forte concentration, humaine accentue les besoins en eau dans cette zone désertique et entraine parfois des conflits liés à l’accès au précieux liquide. En 2019, des différends autour du point d’eau de Tadayite ont fait deux morts. À chaque période de soudure, les incidents sont fréquents entre éleveurs transhumants et populations locales. En plus, le relief accidenté de la région de Kidal ne favorise pas le stockage d’eau de pluie en quantité suffisante. Et les rares cours d’eau temporaires ne permettent pas, le plus souvent, aux éleveurs de faire face aux besoins de leur troupeaux pendant la période dite de « soudure ». Ainsi, la réalisation de ces ouvrages devrait permettre l’alimentation de la nappe phréatique et par conséquent, aider à la régénération du couvert végétal pour assurer la nourriture du cheptel.