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Mali: la BNDA annonce un total bilan de 568 milliards Fcfa au cour de l’exercice clos au 31 décembre 2020.

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Par croissanceafrique


A l’issue des travaux, le Conseil d’administration de la  Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA)  a annoncé que la Banque verte a réalisé un total bilan de 568 milliards Fcfa  au cour de l’exercice clos au 31 décembre 2020. L’information a été donnée en marge de  la 140e session de son Conseil d’administration tenu le 19 mai 2021 à Bamako.

Par la suite, Moussa Alassane Diallo qui assure la présidence du conseil d’administration de la Banque verte  a fait savoir que durant l’exercice clos au 31 décembre 2020, la Banque verte a réalisé un total bilan de 568 milliards Fcfa contre un résultat bénéficiaire de 8,2 milliards Fcfa et a porté ses fonds propres à 72 milliards Fcfa (+9 %) par rapport à l’exercice 2019. Avec ce total bilan de 568 milliards Fcfa, a-t-il affirmé.

Selon lui,  la Bnda a atteint ses objectifs grâce à une adaptation constante des moyens de production aux nombreux défis. Ce qui lui a permis d’améliorer sa position dans le peloton de tête du système bancaire malien, tout en demeurant le premier partenaire financier de l’agriculture malienne. 

Pour rappel,  la Bnda a injecté 213 milliards Fcfa dans le financement de l’agriculture dont 6 milliards Fcfa en direction des organisations paysannes, 190 milliards Fcfa pour les agro-industries et les fournisseurs d’intrants en 2020.  Finançant ainsi,  les petites et moyennes entreprises agricoles et industrielles pour 103 milliards Fcfa et les particuliers pour 77 milliards Fcfa pour leur équipement et leur habitat.

Concernant les résultats de la  banque verte, Moussa Alassane Diallo (PCA) a annoncé que « la Bnda a amélioré ses performances financières en créant une valeur ajoutée plus importante », et d’ajouter qu’en 2020, le Produit net bancaire (PNB) est passé de 40 milliards Fcfa à 44 milliards Fcfa, soit une augmentation de 9 %. 

Notons que le résultat net après impôt s’établit à 8,2 milliards Fcfa en 2020, soit un taux de réalisation budgétaire de 83 %. 

Daouda Bakary Koné

Togo : 22 milliards F CFA dans les caisses de État sous forme d’obligation de relance sur le marché Financier de l’UMOA

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Une vue de la capitale Togolaise, montrant le visage d'une moderne en transformation et situé en Afrique de l'ouest. Image d'illustration

Selon Financialafrik, L’Etat du Togo, à travers sa Direction générale du trésor et de la comptabilité publique a levé ce 21 mai 2021 sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 22 milliards de FCFA (33 millions d’euros) au terme de son  émission d’obligations de relance (ORD) du Trésor  de maturité 7 ans, organisée en partenariat avec l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.

Initiée par l’agence UMOA-Titres en collaboration avec la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), « l’émission des ODR vise à permettre à l’émetteur de mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’État du Togo dans le cadre de ses plans de relance économique afin de contenir les effets de la pandémie COVID-19 et renouer avec les performances d’avant la crise sanitaire« , explique Financialafrik.

Elle cible non seulement les investisseurs socialement responsables mais également les entreprises ou individus souhaitant soutenir les actions de relance économique entamée par les États de la zone UEMOA.

Par ailleurs, après adjudication, l’Agence UMOA-Titres a recensé 56,759 milliards de FCFA de soumissions globales provenant des investisseurs sur un montant mis en adjudication de 20 milliards de FCFA. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 283,80%.

Et sur le montant global proposé par les investisseurs, le Trésor Public togolais en a retenu 22 milliards de FCFA  et rejeté les 34,759 milliards de FCFA restants, soit un taux  d’absorption de 38,76%.

Notons que les titres émis seront remboursées le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 25 mai 2028. Pour ce qui est du paiement des intérêts, il se fera dès la fin de la première année à un taux d’intérêt fixe de 6%.

Pour rappel, le rendement moyen pondéré s’est établi à 5,95%. Quant au prix moyen pondéré et le prix marginal, ils se situent respectivement à 1003 et 1001.

Zangouna Koné

Xi Jinping : les manipulations politiques perturbent la coopération internationale contre l’épidémie

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Dans la soirée du 21 mai 2021, le président chinois Xi Jinping a assisté par liaison vidéo au Sommet mondial sur la santé et a prononcé un discours important intitulé : « Bâtir ensemble une communauté de santé pour tous ».

« Nous devons rester unis et renforcer la solidarité et la coopération. Les hommes sont interdépendants. Nous devons surmonter ensemble l’épreuve et nous opposer fermement à toute tentative de politisation, d’étiquetage et de stigmatisation. Les manipulations politiques n’aident en rien à la riposte sanitaire au niveau national, mais au contraire perturbent la coopération internationale contre l’épidémie et portent davantage atteinte aux peuples du monde », a dit M. Xi.

(Photo : Xinhua)

Mali: les fonctionnaires lancent la deuxième phase du préavis de grève de 05 jours à compter du lundi 24 au vendredi 28 mai 2021

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Après 5 jours de grève consommé allant du 17 au 21 mai 2021, l’UNTM et ses partenaires ont relancé un nouveau préavis, prévoyant de grève de 05 jours à compter du lundi 24 au vendredi 28 mai 2021. L’information a été passée ce vendredi 21 mai 2021 lors d’un point de presse animé par le Bureau exécutif de l’UNTM, à Yacouba Katilé, Secrétaire général de l’UNTM.
Le bilan global de suivi du mot d’ordre de grève est de 98% dans les régions et 96% dans le district de Bamako.
Ils informent par ailleurs, que le Gouvernement et le patronat du Mali n’ayant fait aucune proposition de sortie de crise et ne manifestant aucun intérêt pour la mise en œuvre des mesures de poursuite et de renforcement du dialogue social proposées par la délégation syndicale de négociation.
Par conséquent que ‹‹ la deuxième phase du préavis, prévoyant une grève de 05 jours à compter du lundi 24 vendredi 28 mai prochain. Le bureau exécutif de l’UNTM et ses partenaires syndicaux exhortent toutes les structures à plus contacts, d’explications avec les travailleuses et travailleurs, avec les bases pour encore plus de mobilisation.››
Enfin, l’UNTM et ses partenaires se sont dit déterminés à continuer jusqu’à satisfaction de leurs doléances.
Hamadoun Alphagalo

Mali: 65 milliards FCFA sur le marché financier de l’UMOA

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L’Etat Malien a mobilisé ce 19 mai, 65 milliards FCFA sur le marché monétaire de l’UMOA à l’issue d’une triple émission d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT) de maturité 3, 5 et 10 ans, adossés à des taux d’intérêts de 5,60%, 5,90% et 6,25%.

Cependant, les investisseurs ce sont ruées vers les OAT de 5 et 10 ans vus que leurs propositions faites sur l’OAT de 3 ans ont toutes été rejetées.

Au terme de l’adjudication, les prix marginaux et moyens pondérés de l’OAT de 5 ans sont ressortis respectivement à 10 050 FCFA et 10 051 FCFA avec un rendement moyen pondéré de 5,78%. Concernant  l’OAT de 10 ans, les prix marginaux et moyen pondéré se sont établis à 9 951 FCFA et 9 972 FCFA pour avec un rendement moyen pondéré de 6,29%.

Attribution du permis de Recherche de Ménankoto : Encourageons nos investisseurs locaux !

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Depuis près deux de semaines, des actionnaires frustrés parce que le contrat de B2GOLD n’a pas été renouvelé, tentent désespérément de discréditer la procédure d’attribution du permis de Recherche de Ménanko aux investisseurs maliens à travers la société « Litle BIG MINING ».

Pourtant, la procédure d’attribution dudit permis a été respectée. Elle répond aux dispositions relatives aux procédures d’attribution des titres miniers de l’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 portant Code minier en République du Mali. Donc, dura lex, sed lex. Au-delà de cet aspect, les autorités maliennes ont répondu, à travers cette décision, aux sollicitations des Maliens : encourager nos investisseurs !


Qui en veut aux deux jeunes et vaillants investisseurs maliens responsables de « Litle BIG MINING » ? Pourquoi abattre ces jeunes employeurs maliens, ceux-là qui ont accepté d’investir dans leur pays ?
En effet, depuis deux semaines, certaines personnes, certainement animées de mauvaise foi, tentent de discréditer la procédure d’attribution du permis de Recherche de Ménanko aux investisseurs maliens à travers la société « Litle BIG MINING ». Ces actionnaires de la société B2GOLD sont entrain de distraire les Maliens en faisant passer des informations selon lesquelles, il y a eu de corruption dans la procédure. Faux, rétorque, un connaisseur du dossier qui affirme que la procédure répond aux dispositions relatives aux procédures d’attribution des titres miniers de l’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 portant Code minier en République du Mali.
Les arguments fallacieux des défenseurs de B2 GOLD !
Les seuls arguments des défenseurs de B2GOLD dans ce dossier, ce sont les investissements de cette société, les emplois qu’elle créé au Mali. Certains brandissent, comme des trophées de guerre, les milliards que cette société a investi au Mali. Mais la vérité que ces actionnaires ne disent pas aux Maliens : c’est ce que gagne cette société dans le sous-sol malien, dans l’exploitation de l’or. B2GOLD investit ces milliards au Mali parce qu’elle aime les Maliens ? Non, elle fait ces investissements parce qu’elle extrait de l’or. Voilà la vérité. Donc les arguments concernant les investissements sont trop bas pour pouvoir convaincre les Maliens. Les responsables de l’entreprise « Litle BIG MINING » feront les mêmes investissements, sinon plus.
Certains défenseurs de B2GOLD annoncent même honteusement des incidents diplomatiques entre le Mali et le Canada pour cette affaire. Quel argument fallacieux ! B2GOLD est une société privée canadienne. Alors d’où vient cette histoire d’incident diplomatique ? l’objectif de ces personnes est connu : tenter de chanter les autorités maliennes pour qu’elles favorisent B2GOLD au détriment des investisseurs maliens qui ont bénéficié du permis dans les règles de l’art. Tous ces arguments ne passent pas.
Ce que les défenseurs de B2GOLD ne disent jamais, ce sont les griefs contre cette société. Ces griefs se situent à quatre niveaux. Niveau un : le permis querellé (Ménankoto) faisant l’objet d’une entente illicite de cession entre deux (02) sociétés multinationales opérant dans notre pays au détriment des intérêts supérieurs du secteur minier de notre pays ; Niveau deux : la violation de l’Article 32 de l’Ordonnance n°2019-022 du 27 septembre 2019 consacrant le principe du premier venu, premier servi ; Niveau trois : le dépôt de la demande a été fait avant que le permis querellé n’arrive à échéance (la société Ménankoto SA, jugée défaillante après sept (07) ans en tant que société détentrice du permis de recherche, est encore le même postulant pour le même permis pour une nouvelle durée de 3 ans renouvelable 2 fois) ; et enfin Niveau quatre : la Société B2Gold, entité juridiquement différente de Ménankoto SA, n’a jamais postulé pour le permis de Ménankoto.

La procédure d’attribution de permis de Recherche de Ménankoto respectée
Il n’y a aucun doute. Contrairement aux mensonges distillés partout, la procédure d’attribution du permis de Recherche de Ménankoto répond bien aux dispositions pertinentes relatives aux procédures d’attribution des titres miniers de l’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 portant Code minier en République du Mali. Selon des sources crédibles, le Code minier de 2019, qui a précédé ceux de 1991, 1999 et 2012, et entré en vigueur le 27 septembre 2019, est revenu sur la durée de validité des permis de recherche de l’Or en République du Mali, qui était de neufs (09) ans. En effet, de 1991 à 1999, le permis de recherche de l’Or était attribué pour une période de trois (03) ans renouvelable deux (02) fois pour la même durée, soit neuf (09) au total. En 2012, avec l’entrée en vigueur d’un nouveau Code minier, le délai ci-dessus cité a été ramené à sept (07) ans (3 ans, 2 ans et 2 ans) avec la possibilité de l’étendre à une (01) année supplémentaire non renouvelable à titre dérogatoire. L’hebdomadaire « l’Express de Bamako », dans sa parution d’hier, a indiqué que conformément à l’article 38A4 du Code Minier de 2012, le Ministère chargé des Mines pouvait, à sa discrétion, accorder une prorogation de douze mois (12) mois, non susceptible de renouvellement d’un permis de recherche d’Or, afin de permettre à une Société demanderesse de finaliser son étude ou son rapport de faisabilité. « De ce fait, le principe de la prorogation d’un permis de recherche d’Or ne se justifiait plus, du point de vue du législateur. En effet, conformément à l’Article 205 A1 et A4 des dispositions transitoires et finales du Code minier de 2019, une quelconque prorogation ne pourrait être accordée à une quelconque Société demanderesse », précise-t-on.
Encourageons nos investisseurs
Les Maliens, en majorité, réclament la promotion des entreprises maliennes. Le président de la Transition, Bah N’daw, a , lors de son investiture, promis de faire « briller l’or au Mali ». L’attribution, dans les règles de l’art, du permis de Recherche de Ménankoto à « Litle BIG MINING » est donc le respect de ces promesses. Il faut donc saluer la décision des autorités maliennes.
Quant aux jeunes investisseurs responsables de « Litle BIG MINING », ils sont à encourager. Ce sont des jeunes qui ont osé investir aux Mali. A travers leur société, ils investiront des milliards au Mali et créeront des milliers d’emplois. Un Mali nouveau, c’est aussi encourager de nouveaux projets, des investisseurs locaux.
Source : ovajab média

Présidentielle 2022 : pourquoi les maliens doivent choisir Aliou Boubacar Diallo

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Si tout se déroule bien comme prévu, les maliens retourneront dans les urnes pour choisir un nouveau président de la république en 2022. Et une chose est aussi sûre, le président d’honneur du parti ADP-Maliba sera dans la course non pas  simple plaisir mais uniquement à cause de l’amour du pays qu’il porte dans son cœur et surtout son souci constant et permanent pour l’avenir de la nation malienne  qui fait face à une crise multidimensionnelle depuis 2012 .

S’il y a aujourd’hui un homme qui se soucie du bien-être des populations maliennes et de l’avenir radieux de son pays depuis plus de trente ans, c’est bel et bien Aliou Boubacar Diallo. En effet de Kayes en passant par Bamako jusqu’à Kidal l’homme est connu dans l’humanitaire et sa participation dans la vie économique du pays à travers ses multiples entreprises à Kayes, à Bamako et dans le Wassoulou. Avant de se lancer dans la politique, Aliou Boubacar Diallo s’est fait remarquer partout dans le pays à travers plusieurs actions à savoir la construction des routes, des digues, des forages d’eau, la construction des mosquées, des centres de santé, d’écoles, de pavages de rues, le paiement de salaires d’enseignants et d’Imams. Et pour pérenniser cela à jamais même après lui, une fondation a été créée pour continuer les actions humanitaires dans le but de soulager les populations particulièrement celles des plus démunies. Arrivé comme 3e lors de l’élection présidentielle 2018(même si bon nombre d’observateurs avaient estimé qu’il était arrivé 2e ) derrière le président sortant d’alors et vu toutes les actions qu’il ne cesse de mener  avant et après 2018, les maliens doivent choisir Aliou Boubacar Diallo s’ils veulent réellement un vrai changement en vue de redonner un vrai espoir à tout un peuple meurtri  après trente ans de pratique démocratique qui a conduit à l’enlisement du pays à partir de 2012 avec deux coup d’état absurdes. Face aux futurs enjeux cruciaux, certains mouvements, associations et partis politiques entendent apporter leur soutien pour faire élire le président d’honneur du parti ADP-Maliba. Plusieurs de ces responsables reconnaissent à Aliou Diallo sa clairvoyance,  son souci permanent du Mali et sa capacité à gouverner le pays avec honneur, dignité et respect. Une chose est sûre si les actions concrètes réalisées pour les populations maliennes peuvent faire élire un candidat à la présidence de la république, il ne fera aucun doute qu’Aliou Diallo sera le futur président de la république du Mali en 2022 au vu de toutes ses actions menées et qui ne souffrent aucune contestation. En plus de cela son aura sur la scène internationale lui permettra de bien cerner la politique internationale du Mali avec les partenaires techniques et financiers. Ce qui lui permettra certainement de faire face à la problématique de l’emploi des jeunes et de propulser le Mali vers un avenir meilleur. C’est dire que l’homme possède une grande expertise dans le domaine du développement en témoigne ses usines d’exploitation de gaz.  La balle est donc dans le camp des  électeurs s’ils ne veulent pas continuer à vivre dans l’incertitude et dans les ténèbres.

Moussa Bamba

Source : La Mutation

Mali: Bah N’Daw à paris pour le Sommet sur le financement des économies africaines.

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Les Chefs d’État du G5 Sahel ont tenu  le lundi 17 mai à  Paris une rencontre pour harmoniser leur point de vue avant la tenue,  ce mardi, du Sommet sur le financement des économies africaines.

Les Chefs d’État du G5 Sahel ont également évoqué la lutte contre le terrorisme et le rôle important qu’y joue le Tchad.

Le Président de la Transition Bah N’DAW y a pris part avant d’être reçu à l’Élysée par le Président  Emmanuel MACRON pour un dîner de travail auquel ont été invités plusieurs Chefs d’État africains.

La Banque Mauritanienne pour le Commerce International lance sa banque digitale Masrvi grâce à la solution TagPay

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Masrvi a été lancé fin Avril pour permettre à la BMCI de fournir à ses clients des produits et services bancaires sécurisés, simples, rapides, faciles d’accès
NOUAKCHOTT, Mauritanie, 17 mai 2021/ — La Banque Mauritanienne pour le Commerce International (BMCI) (www.BMCI.mr) s’allie avec TagPay pour déployer sa banque digitale Masrvi afin d’offrir des services financiers digitalisés et à valeur ajoutée à ses clients. Cette banque mobile a pour objectif de répondre à des besoins de bancarisation, d’accessibilité, de sécurité, de disponibilité et de proximité pour la population mauritanienne.

Grâce à TagPay, Masrvi a été lancé fin Avril pour permettre à la BMCI de fournir à ses clients des produits et services bancaires sécurisés, simples, rapides, faciles d’accès et adaptés à leurs besoins. La solution TagPay permet une proximité que ne peut pas offrir le modèle de la banque classique.

Les banques traditionnelles peinent à conquérir un grand nombre de segments de clients qui considèrent qu’elles sont trop rigides, lentes et difficiles d’accès.

Moulay Abbas, Président de la BMCI déclare : « En nous appuyant sur le Core Banking System de nouvelle génération (https://bit.ly/3tPH3SJ) de TagPay et sur l’expertise projet de ses équipes, nous avons pu lancer notre banque digitale Masrvi dans un temps record avec, dès le premier mois de lancement, un réseau de 52 agences, plus de 200 commerces partenaires et les principaux facturiers du pays. Grâce à la solidité démontrée, l’agilité et le time-to-market court de cette solution, nous allons pouvoir rapidement toucher un grand nombre de la population, et renforcer l’offre produit Masrvi pour arriver à très court terme à une offre complète de produits bancaires et financiers ».

Commentant le succès du lancement de Masrvi, Yves Eonnet, CEO de TagPay, déclare : « En utilisant le Core Banking System de nouvelle génération de TagPay, la solution Masrvi s’appuie sur une plateforme technologique innovante et intuitive offrant une gamme complète de fonctions bancaires. Grâce à son architecture ouverte, sa flexibilité et sa scalabilité, la solution permettra de déployer ou redéployer les fonctionnalités que souhaitent commercialiser la banque digitale. Certes, Masrvi favorisera l’inclusion et l’intégration financière en Mauritanie ».

Toute personne disposant d’un téléphone mobile, quel que soit son opérateur de téléphonie, peut télécharger l’application Masrvi (sur l’App Store et Google Play), ouvrir directement son compte bancaire digital et réaliser plusieurs types de transactions : le retrait et le dépôt d’argent, le transfert d’argent, le paiement de factures et de commerçants, la recharge de crédit téléphonique

Au Mali, les services financiers et l’administration publique paralysés par une grève de 5 jours.

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Une vue de la cité administrative de Bamako

Par croissanceafrique

Les fonctionnaires maliens observent depuis ce lundi 17 mai, une grève de cinq jours dans le but de réclamer de meilleures conditions de vie et de travail. Lancé par l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), le mot d’ordre a été largement suivi, pour cette première journée, dans l’administration et par les établissements bancaires et financiers, paralysant ainsi les services sur toute l’étendue du territoire.

Les grévistes réclament la satisfaction d’une série de 48 points de revendications transmis aux autorités. Elles portent, entre autres, sur le règlement des droits des travailleurs compressés, la relecture de la loi portant création de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite, et le recrutement d’au moins 20.000 jeunes diplômés dans la Fonction publique. Les fonctionnaires maliens réclament également l’intégration dans les fonctions publiques de tous les enseignants des écoles communautaires, la transposition dans le secteur privé des augmentations de salaires obtenues en 2014 et 2019, la mise en œuvre immédiate des passerelles entre les deux fonctions publiques, la suppression immédiate des activités des bureaux de placement privés, le recentrage des mesures de fonctionnement de la Transition et l’indemnisation des travailleurs victimes de la crise depuis 2012.

Dans une déclaration faite dimanche 16 mai, l’UNTM avait prévenu que cette grève était « reconductible du lundi 24 mai au vendredi 28 mai inclus, et illimitée à compter du 28 mai 2021 », invitant « ses militantes et militants à rester mobilisés et déterminés pour la réussite pleine et entière de la grève en date du lundi 17 mai au vendredi 21 mai 2021 inclus ».

A noter que ce mouvement intervient dans un contexte où l’opinion attend la formation d’un nouveau gouvernement, après la démission, vendredi dernier, de celui du premier ministre Moctar Ouane. Ce dernier a été reconduit à son poste le même jour par le président Bah N’Daw et chargé de former une nouvelle équipe.

Pour rappel, l’UNTM est la plus grande centrale syndicale du Mali. Elle regroupe plusieurs associations et syndicats émanant du service public.

Daouda Bakary Koné