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Xi Jinping inspecte le Henan : le développement de la médecine chinoise est une priorité sur l’agenda du président

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Par croissanceafrique

Le président Xi Jinping effectue une tournée d’inspection dans la province du Henan, au centre de la Chine.

Il a visité la ville de Nanyang, où l’une de ses étapes était le musée de Zhang Zhongjing, l’un des premiers défenseurs de la médecine traditionnelle chinoise. Xi a ensuite visité la roseraie de Nanyang et un fabricant de produits d’armoise. Il a espéré que la plantation de rose et d’armoise créerait davantage d’emplois d’opportunités de carrière.

CANAM : Des agents pour mieux orienter les usagers AMO

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par croissanceafrique

Dans le but d’orienter au mieux les Assurés AMO, la CANAM a déployé des agents au niveau du bâtiment Lamine N’diaye, sis à ACI 2000 non loin du Centre secondaire de l’INPS.

Arborant des tee-shirt et casquettes aux couleurs de l’organisme de gestion de l’assurance maladie obligatoire au Mali, ces agents vont s’efforcer de guider les assurés AMO dans les différents services de la CANAM.

Ils seront d’autant plus importants en ce moment où la Direction Générale a décidé de transférer les activités de l’enrôlement biometrique des assurés au niveau de l’INPS et de la CMSS.

Chers ASSURÉS AMO, pour toute information, adressez-vous à nos agents installés à l’entrée du bâtiment.

SERCOM-CANAM

Au Burkina Faso, le trésor public lève 49,500 millions d’euros sur le marché Financier de l’umoa

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Par croissanceafrique

L’Etat du Burkina Faso à travers sa Direction générale du trésor et de la comptabilité publique, a levé le 10 mai 2021 sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 33 milliards de FCFA (49,500 millions d’euros) au terme de son émission  de bons assimilables du trésor (BAT) de maturité 182 jours organisée en partenariat avec l’agence UMOA-Titre basée à Dakar.

« Cette levée de fonds rentre dans la stratégie du gouvernement burkinabé d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat. Pour le deuxième trimestre 2021, les intentions d’émissions de titres publics exprimées par les autorités gouvernementales  Burkinabés se chiffrent à un montant total de 300 milliards de FCFA contre 150 milliards de FCFA pour le premier trimestre 2021, soit une augmentation de 150 milliards« , rapporte Financialafrik

Par ailleurs, sur un montant global mis en adjudication de 30 milliards de FCFA, l’agence UMOA-Titres a répertorié 45,710 milliards de FCFA  de soumissions globales provenant des investisseurs, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 152,37%.

Après adjudication, le Trésor Public burkinabé  a retenu 33 milliards de FCFA et rejeté les 12,710 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 72,19%.

Toutefois, le rendement moyen pondéré s’est établi à 3,48% tandis que le taux moyen pondéré et le taux marginal se situent respectivement à 3,42% et 3,50%.

Notons que le remboursement des bons émis par l’Etat burkinabé interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 8 novembre 2021. Par contre, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Zangouna Koné

Mali: B2Gold affiche une production totale de 220 644 onces au premier trimestre 2021.

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Photo de B2GOLD lors de la découverte d'un -premier-cas-positif-au-covid-19-sur-son-camp-d-exploration-de-fekola en 2020

par croissanceafrique

Au Mali, la compagnie minière B2Gold annonce de solides résultats pour le premier trimestre 2021. Selon un communiqué de presse rendu public le 4 mai dernier, la production d’or totale trimestrielle de B2Gold est de 220 644 onces, soit 9% au-dessus du budget.

La production totale de la compagnie minière B2Gold est de 220 644 onces (y compris 15 001 onces de production attribuable de Caliber Mining Corp. («Calibre»)), 9% (18 542 onces) au-dessus du budget, et production d’or consolidée de 205 643 onces provenant des trois mines en exploitation de la société, 9% (environ 17291 onces) au-dessus du budget.

Par ailleurs, les revenus aurifères consolidés se sont élevés à 362 millions de dollars sur des ventes de 202330 onces à un prix moyen de 1791 $ l’once.
Toutefois, les flux de trésorerie consolidé provenant des activités d’exploitation des trois mines en exploitation de la société de 146 millions de dollars.

 » B2Gold maintient une situation financière et des liquidités solides avec une trésorerie et des équivalents de trésorerie de 513 millions de dollars au 31 mars 2021.Total des coûts d’exploitation décaissés consolidés (voir «Mesures non conformes aux IFRS») de 609 $ l’once produite, bien en deçà du budget de 54 $ l’once produite (8%), et le total des coûts de maintien tout compris consolidés («AISC») (voir « Mesures non conformes aux IFRS « ) de 932 $ l’once vendue, bien en deçà du budget de 146 $ l’once vendue (14%) (y compris les résultats attribuables estimés pour Caliber) », souligne, le communiqué de presse publié par la compagnie minière opérant à l’ouest du Mali.

Notons que le bénéfice net attribuable aux actionnaires de la Société est de 92 millions de dollars ( 0,09 $ par action); et le bénéfice net ajusté attribuable aux actionnaires de la société est de 97 millions de dollars ( 0,09 $ par action).

Daouda Bakary Koné

Quel destin pour notre agriculture ?

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Par croissanceafrique


Lorsque le député MOUSTAPHA Cisse Lô dénonçait le système de distribution des semences l actuel ministre de l agriculture nous avait promis des réformes dans ce sens mais nous voila deux ans après dans la même formulation.


Est ce à dire que ce système porte des intérêts qui ne sont pas à la connaissance des véritables paysans ?


Pourquoi on est est accroché au système décrié par les paysans eux mêmes.
Ces derniers estiment que les subventions liées aux intrants profitent aux opérateurs semenciers et autres mais pas à eux .
En de maintes occasions ils ont défendu celà et ont opté pour que l engrais leur soit fourni â des prix non onéreux et que les semences soient de qualité et vendues aux prix réels.


Pour développer notre agriculture il nous faudra régler le financement des intrants ,l approvisionnement des intrants ,l encadrement et le conseil agricoles, la commercialisation, la transformation et surtout la sécurité alimentaire.
Tout celà suppose une réforme de notre politique agricole et trouver des entités pouvant être des acteurs capables de porter les garanties des financements obtenus auprès des banques .


Pour celà des coopératives seraient une alternative crédible ayant connu des succès en Asie ,aux Amériques et en Afrique de
l’est . Ces coopératives doivent être mises en chantier en fonction de critères plus souples avec des contenus tournés vers le développement. Ces coopératives serviront à assurer les garanties ,fournir les intrants , commercialiser les productions et au besoin faciliter ou participer à la transformation des produits agricoles.

Dans certaines parties du monde elles contribuent à l atteinte de la sécurité alimentaire. Mais nous ne le dirons jamais assez que notre agriculture aura besoin d une maîtrise de l eau si nous voulons qu elle ait des lendemains meilleurs .Faire travailler nos jeunes â plein temps ,suppléer au vieillissement de la main d oeuvre agricole et surtout augmenter significativement aux revenus de nos agriculteurs qu on voudrait qu ils soient .
Combien de milliards l etat dépense chaque année pour subventionner les intrants Trentes deux milliards ( 32 milliards f CFA) agricoles ?
Trente deux milliards nous dit on .Ce montant pourrait c servir à créer des forages et en 5 ans une densification servirait à doter de tout le Sénégal en forages . Aller vers une maîtrise de l eau pour notre agriculture.

N’Diamé Thiam/contribution

Mali:Colère sociale, exaspération politique, les rôles clés de Koulouba

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Selon le chef de l’Etat, le colonel Assimi Goita, « Un programme d’action gouvernementale, articulé autour de quatre axes, a été élaboré et a été approuvé par les hommes et les femmes exprimant la volonté du Peuple », d’ajouter que « Avec son exécution, « notre ambition consiste à nous sécuriser » « pour nous développer »

Par Croissanceafrique avec journal Le Monde

Avec la fin du Ramadan, Bamako sort de son sommeil. Les militaires au pouvoir affrontent à la fois la grogne sociale et un sérieux malaise au sein de leur propre armée

La junte militaire qui s’est imposée au nom d’une recomposition politique à venir doit déja se préparer à affronter toutes sortes de mécontentements sociaux, politiques et sécuritaires. De la manière dont les autorités géreront ces mouvements de colère dépendra leur survie. Faute de quoi, le Mali pourrait replonger dans une nouvelle grave crise de gouvernance

Que tout change pour que rien ne change! 

Que cherchait donc ce quarteron colonels lorsqu’il a pris le pouvoir en août 2020 ? A remettre le Mali sur les rails de l’ordre, de la justice ? En réalité, les plus avisés ont compris très vite que ces jeunes officiers n’étaient pas des révolutionnaires, qu’ils n’avaient pas le projet de « balayer la maison » à la manière de Thomas Sankara ou de Jerry Rawlings.

Le retour de l’ancien patron de la Sécurité d’Etat, fidèle de l’ex président Ibrahim Boubakar Keïta, la semaine dernière, montre les limites du Mali des colonels. Moussa Diawara qui avait fui le pays après le putsch est arrivé à Bamako sans être inquiété. Lui qui avait enflammé les réseaux sociaux avec les images de son anniversaire fastueux dans un pays en proie à la misère, s’apprête à marier son fils en très grandes pompes…  sous la protection de l’armée qui garde sa maison !

 Des parachutes dorés

Ce que les militaires au pouvoir ainsi que le Président Bah Ndaw et son Premier ministre Moctar Ouane, doivent prendre au sérieuxs : dans un premier temps, il s’agira d’assurer leur avenir judiciaire et financier de la junte militaire. Parce qu’ils n’ont pas encore réussi à faire voter, par le Conseil National de Transition (CNT), la loi d’amnistie qui devait, selon l’article 23 de la charte de la transition d’octobre 2020, garantir leur immunité. Et l’entourage du président Bah N’Daw doit bien analyser la situation que prévaut le pays. Ce pouvoir militaire qui gère la transition doit privilégier le dialogue, la stratégie et vigilance. Surtout pas de violence, ni de répressions à l’endroit du front social. Car le front que nous voyons, est un front dormant et il peut se réveiller à tout moment. Donc le pouvoir doit redoubler la vigilance. Qu’ils (dirigeants) mettent l’accent sur leur propre mission, les priorités de la transition mais aussi dorloter leur mission principale, et cela, dans l’optique de finir cette transition dans les Girondins des vert jaune rouge, c’est à dire, le Mali, rien que le Mali. La cohésion doit primer au termes de cette transition. Tenez vous, la plus part de ces problématiques méritent, des solutions idoines et surtout dans le délai bien défini. Ceux-ci sont considérés comme des rôles principaux du pouvoir actuel (à Koulouba). Rien, ne doit leur échapper du tout, même une seconde.

En revanche, le président du CNT, le colonel Malick Diaw a défrayé la chronique en s’apprêtant à faire voter une loi « anti-précarité » pour les anciens présidents du parlement. Devant le tollé soulevé par ce parachute doré auto accordé, les autorités ont reculé, cependant elles continuent à s’octroyer des postes et militarisent toutes les fonctions administratives. Ainsi après avoir nommé des militaires comme gouverneurs de région, ce sont les médecins chefs du CHU de Bamako et de l’Institut national de santé publique qui ont été remplacés par des médecins des armées.

Colère sociale, exaspération politique

Pendant ce temps, la tempête sociale approche.  L’UNTM, le plus grand syndicat du pays a déjà déposé un préavis de grève qui commence à partir du 24 mai, il a été immédiatement suivi par la police nationale, la pénitentiaire et même les personnels des Affaires étrangères, c’est dire si la colère monte…

Mais c’est sans conteste sur le front politique que la transition à le plus de souci à se faire. C’est peu de dire que la sous-traitance de l’élaboration du projet d’une nouvelle Constitution à l’Institut Tony Blair passe mal. Le 10 mai, lors de sa rencontre avec le médiateur de la Cedeao, l’ancien président Goodluck Jonathan, la figure de proue du M5, Choguel Maïga, a déclaré : « Après plus de 60 ans d’indépendance, une telle décision est une véritable injure à l’intelligence de notre peuple, à l’honneur et à la dignité des cadres maliens qui ont donné la preuve de leur engagement et de leur savoir-faire en élaborant les Constitutions des 1ère, 2ème et 3ème République. »

Un découpage administratif inutile

Un autre feu couve sous la cendre, celui du découpage administratif. Pourquoi diable la transition s’est-elle lancée dans cette réforme complexe et longue au lieu de la laisser au prochain gouvernement légitimement élu ? Mystère. Ce projet de réorganisation territoriale qui voit  les régions passer de 10 à 20, ne tient compte ni de la géographie ni des populations. De plus, le Sud est largement favorisé par rapport au Nord ce qui a pour effets de créer des tensions communautaires, des frustrations totalement inutiles actuellement.

La Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) qui pourtant participe au gouvernement, puisque trois de ces cadres ont des postes ministériels s’est fendue d’un sévère communiqué : « En procédant ainsi, les autorités de la transition ne semblent pas mesurer l’enjeu et le danger qu’une telle démarche pourrait engendrer pour la paix déjà fragile. Elles ne semblent pas non plus comprendre que sous aucun prétexte, la CMA et l’ensemble des populations de l’Azawad ne sauraient laisser passer cette farce. »

« Des supplétifs de l’armée française »

Moins visibles mais tout aussi dangereuses, sont l’irritation, l’insatisfaction et la fatigue qui règne dans les rangs des Forces Armées maliennes (FAMA). Il ne se passe pas une semaine sans que plusieurs soldats meurent en opérations. En outre, elles n’ont vu aucune amélioration de leur sort depuis l’arrivée des colonels au pouvoir.

De plus, la transition entretient d’excellentes relations avec la hiérarchie de Barkhane qui pousse les soldats maliens à en faire toujours plus, au point que ceux-ci ont la désagréable impression d’être devenus, selon l’expression d’un officier : « des supplétifs de l’armée française ». A Paris comme au Mali, ça râle dans les rangs de la grande muette. Cet article pourra aider le pouvoir de Bah N’Daw a anticiper les grognes sociales au sommet de l’État. Certes, le contenu est amer mais il peut débloquer la situation actuelle.

Avant son renversement le président Ibrahim Boubacar Keïta était confronté à des problèmes sociaux-politiques et sécuritaires identiques. Les mêmes causes ne vont-elles pas produire les mêmes effets? Combien de temps la transition pourra-t-elle tenir encore ?

NB: la source est du Journal Lemonde avec des contenus rajoutés par la rédaction de croissanceafrique à travers les doigts de Daouda Bakary Koné. Bref texte original est du journal le Monde.fr

ASSOCIATION TARIQUA TIDJANIYA USA-MALI:Rompt le jeûne avec les déplacées du centre.

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Par croissanceafrique


Organisée par l’ASSOCIATION TARIQUA TIDJANIYA USA-MALI cette rupture avec les deplacees vise à créer un esprit de solidarité .


Le Ramadan est un mois de spiritualité, qui offre aux fidèles musulmans, l’opportunité d’accomplir des actes de dévotion, de bénédiction et de recherche de la piété et de la grâce divine. C’est aussi et surtout un moment de solidarité et de partage. C’est dans cette logique que les responsables de l’Association TARIQUA TIDJANIYA USA-MALI ont rompus ensemble avec les déplacées, c’était le Dimanche 09 Mai 2021, le jeûne de la 27ème journée du mois béni du ramadan, dans l’enceinte du coran terrain de Faladié Sema.
pour le parrain de l’événement,M Balla Sissoko a félicité les initiateurs avant de lancer le pardon et le vivre-ensemble.
<<Chacun de vous a prié et en cette fin du mois de jeûne que vos prières qui ont été faites ramènent définitivement la paix, la sécurité et surtout la cohésion au plan religieux et social »,à dit Bah Fatoumata Diarra ,présidente de l’Association TARIQUA TIDJANIYA basée aux USA .
La rupture du jeûne s’est déroulée dans une atmosphère empreinte de joie et de convivialité. Elle a été suivie d’une prière collective, au cours de laquelle des bénédictions ont été formulées pour la stabilité du mali.
La Remise des attestations de reconnaissance à mis fin à la cérémonie
A noter que l’association Tariqua Tidjaniya à été créé en Juin 2017.

Tidiane Bamadio

Ségou: Uita-Mali initie des femmes à la fabrication du savon !

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Au lendemain de la célébration du 1er mai, date anniversaire de la journée internationale du travail, la Coordination Uita-Mali a posé ses valises dans la capitale du balazan (Ségou), pour une initiation des femmes membres de l’Uita à la fabrication du savon. C’était du 6 au 8 mai dernier dans les locaux du centre de fabrication de savonnerie de Sébougou.

La formation de trois jours a été assurée par Mme Diarra M’Pènè Traoré sous l’œil vigilant de la coordinatrice projet femme Uita-Mali, Mme Soumaré Assétou Camara..

Selon la N°1 de l’Uita-Mali, Mme Soumaré, cette formation va aider ses sœurs bénéficiaires de Ségou à se prendre en charge par leur propre production, en fabriquant et revendant leurs produits sur le marché.

‘’C’est une façon de les rendre autonomes’’, a déclaré Mme Soumaré, qui a ajouté ‘’si elles arrivent à faire fructifier ce travail, ce sera une solution.’’.

En plus de la formation, la coordinatrice Uita-Mali envisage de suivre les premiers pas de ces femmes sur le marché de la vente du savon.

Une scène de la formation

C’est pourquoi, d’ailleurs après la formation, rendez-vous a été pris pour le premier samedi du mois juin prochain pour leur premier essai sur le marché.

La formatrice Mme Diarra M’Pènè avant de commencer a testé le niveau de savoir des bénéficiaires sur la fabrication du savon.

Ainsi dans son témoignage, Fanta Diarra: «On prenait les savons liquide et savon simple avec une dame qui fabriquait pour les revendre. Dès fois, on revendait à perte ou tout juste au prix d’achat. Fabriquer du savon était sorcier pour nous. Maintenant je sais moi-même fabriquer du savon. Merci à l’Uita pour cet accompagnement».

«Je me promenait pour chercher du linge sale de famille en famille pour subvenir à mes besoins. Avec la fabrication du savon dont je sais faire maintenant, je ferais des économies en fabriquant de savons et en les revendant. Désormais, je cesse de me promener pour chercher les linges sales. », s’est réjoui Sitan Mangané.

Parmi les femmes formées, il y a une qui a perdu son emploi à cause de la Covid 19, et avait perdu tout espoir de se revoir en activité. Il y en a même parmi ces femmes, sous le poids de leurs dépenses, dès faisaient la mendiante cachée.

Avec cette formation, les responsables Uita-Mali espèrent que la coordination de Ségou peut alimenter chaque mois sa caisse.

Notons la coordination a bénéficié d’une formation-sensibilisation sur la Covid 19 l’année dernière.

H. Togo

Mali: le gouvernement lance la semaine du numérique à Bamako

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Le dimanche 09 mai 2021, le ministre de la communication et de Économique numerique Hamadoun Touré a procédé au lancement de la semaine du numérique au sein du département de tutelle. Le thème de cette rencontre qui s’est déroulée à travers une conférence thème est « Accélérer la transformation numérique en ces temps difficiles ». 

Il s’agit d’une conférence de presse de lancement dont le ministre de la communication et de l’économie numérique, Dr Hamadoun Touré a animé à l’issue d’une visioconférence. Cet événement axé sur l’avenir du numérique au Mali est placé sous le haut parrainage du président de la transition Bah N’Daw, chef de l’État.

Dans son discours d’ouverture, le ministre Touré a rappelé que l’objet de cette conférence de presse est d’annoncer la semaine du numérique organisé par son département dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information.

« Ce thème trouve son importance dans la crise liée au COVID-19 qui a, non seulement souligné le rôle essentiel que jouent les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) afin d’assurer la continuité du fonctionnement des services publics et privés, mais aussi elle a mis en évidence les inégalités flagrantes dans le domaine du numérique entre les pays et au sein des pays », a expliqué Dr Hamadoun Touré, ministre Malien de la communication et de l’économie numérique.

Selon lui, « la Semaine du numérique vise à insuffler une nouvelle dynamique dans l’écosystème du numérique au Mali en créant un cadre d’échange et de partenariat approprié pour les acteurs du secteur et en donnant une chance de réseautage et une visibilité aux start-ups du secteur. Il s’agira d’appuyer les startups pour stimuler la compétitivité et la créativité et cela conformément à la Politique Mali 2020», dit-il.

Cette semaine, a-t-il souligné, permettra à nos jeunes pousses et au pays de pouvoir se positionner en tant que référence dans l’ère du numérique en Afrique et dans le monde. « Elle permettra aussi d’amorcer les grands chantiers de la digitalisation du Mali pour ainsi le placer dans le top 10 des pays les plus numérisés en Afrique », a ajouté le ministre de la communication et de l’économie numérique. Il s’agit, a-t-il précisé, de créer un cadre pour que nos jeunes start-ups et incubateurs les plus brillants viennent exposer leurs innovations et compétir pour des prix dans les domaines de la formation et de l’innovation

A son tour, Arouna Keïta de Mali Digital, a expliqué que les start-ups sont ravis de cette initiative d’organiser la semaine du numérique. « Nous comptons énormément sur votre leadership pour obtenir un accompagnement de l’Etat malien », a souligné Arouna Kéïta.

Pour cela, Hamadoun Touré, répondra que « Mon ambition est de booster les start-up et des les soutenir. Les start-ups sont très importants. On a des jeunes qui ont de bonnes idées. Notre département va taper à toutes les portes et accompagner tous sans exception ».

 Daouda Bakary Koné

Mali: le docker Birama Togola, âgé de 79 ans, obtient une bagatelle de 10,5 millions de F CFA de la part des bonnes volontés

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Après le reportage émouvant de l’Office de Radio Télévision du Mali (ORTM) sur le vieux docker de 79 ans Birama Togola dans le cadre du 1er mai, journée internationale du travail, la somme collectée auprès des donateurs s’élève à 10, 5 millions FCFA dont 6 millions FCFA collectés par l’ORTM.

Cette remise a eu lieu le lundi 10 mai 2021 à son domicile sis à Darsalam en présence de deux membres du gouvernement notamment le ministre de la santé et du développement social, Fanta Siby et celle de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Bintou Founé Samaké et le directeur général de l’ORTM Hassane Diombélé.

Hassane Diombele DG de l’ORTm


A travers ce geste de solidarité des différents donateurs, le ministre Bintou Founé Samaké se dit très satisfaite du sentiment de solidarité qui anime les maliens. Elle invite par ailleurs les uns et les autres de se soutenir surtout les personnes qui en ont besoin dans ces moments difficiles afin de développer ces actions de solidarité entre les citoyens maliens. « Pensons à ceux qui nous entourent. Faisons attention aux plus faibles », souligne le ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille .

Des ministres étaient présents


« La solidarité est un comportement, ce n’est pas un simple mot », selon le ministre de la santé et du développement social, Fanta Siby qui se dit très satisfaite de ce geste de solidarité en faveur du vieux docker Birama Togola. Elle a saisi cette occasion pour remercier les différents donateurs qui viennent renforcer le gouvernement dans ses missions et d’ajouter que cette action de la télévision nationale s’inscrit en parfaite ligne avec ses missions.


A l’entame de ses propos, le directeur général de l’ORTM, Hassane Diombélé a saisi l’occasion pour saluer les donateurs pour cet élan de solidarité pour Birama Togola grâce à une de ses équipes de reportage pour la célébration du 1er mai. « Nous ne faisons que notre travail au quotidien. L’ORTM, c’est la passion du service public, et à l’ORTM chacun compte », soutient Hassane Diombélé.


Quant au bénéficiaire, Birama Togola, il se dit très heureux de ce geste des maliens en sa faveur après de nombreuses années passées dans des conditions très misérables. Il a par ailleurs remercié notre confrère Tamsir Diabaté et son équipe de reportage qui ont favorisé cette action. Le retour de la paix au Mali, la cohésion sociale sont entre autres des vœux du bénéficiaire pour le Mali. Il affirme que ce geste de solidarité des maliens met fin à son travail de docker.


A noter qu’en plus de cette remise de la somme de 6 millions FCFA collectée par l’ORTM, 4,5 millions FCFA ont été également collectés par la famille de Birama Togola. Par ailleurs, des donateurs anonymes ont fait beaucoup de promesses notamment une maison à Kati, sa prise en charge durant le reste de sa vie, le recrutement de son enfant dans une entreprise privée.


Ibrehima KONE