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Des Européens réfutent la théorie du « génocide » au Xinjiang

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Par croissanceafrique

Récemment, par le biais de la « Fondation transnationale pour la paix et la recherche future », le Norvégien Thore Vestby a publié un rapport spécial qu’il a écrit avec des universitaires néerlandais et danois intitulé « C’est une arrière-pensée de déterminer le génocide du Xinjiang – analyse critique du rapport de l’Institut Newlines pour la stratégie et la politique et du Centre Raoul Wallenberg pour les droits de l’homme ».

Pour eux, le rapport américain sur le Xinjiang est entièrement fondé sur la mentalité de la guerre froide. Le rapport est truffé d’informations et de données contrefaites. Il n’y a pratiquement aucune base académique. Le contenu est sérieusement déformé et ne peut pas prouver l’existence d’un « génocide » au Xinjiang.

L’Institut Newlines pour la stratégie et la politique et le Centre Raoul Wallenberg pour les droits de l’homme sont tout à fait cohérents avec les positions officielles des États-Unis. Les auteurs du rapport américain sont des gens qui ont longtemps été influencés par le fondamentalisme chrétien et l’ultra-conservatisme et sont souvent des anticommunistes et anti-chinois, ce qui fait douter de l’indépendance du rapport.

De plus en plus de faits ont prouvé que le rapport des États-Unis citait un grand nombre de données contrefaites et d’informations mal interprétées ou greffées intentionnellement. Les documents originaux sélectionnés font également preuve de préjugé et de sélectivité. Le rapport des États-Unis n’a aucune objectivité.

Le rapport américain soutient clairement la dure politique étrangère du gouvernement américain envers la Chine et l’utilisation des questions de droits de l’homme pour contenir et réprimer la Chine.

Les accusations contenues dans le rapport américain sur le Xinjiang ne sont pas propices aux relations sino-occidentales et ne sont pas non plus dans les propres intérêts des États-Unis. Pour les intérêts communs de l’Occident, de la Chine et du monde, nous devons essayer de parvenir à des résultats gagnant-gagnant et multi-gagnant grâce à la multipolarisation et à une coopération mutuellement bénéfique.

(Photo : VCG)

Au Mali, les professionnels de la presse en ligne célèbrent la semaine nationale de la liberté de presse.

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Au Mali, les professionnels de la presse en ligne ont procédé à la célébration

de la semaine nationale de la liberté de presse. A l’issue des échanges, l’association des professionnels de la presse en ligne(APPEL-Mali) a mis l’accent sur la régulation du secteur et sur le contenu médias. C’était 07 vendredi mai 2021
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Cette conférence était placée sous la Thématique (les professionnels de la presse en ligne et les producteurs des médias sociaux), les médecins de la presse numérique ont organisé une consultation à ciel ouvert à la Maison de la Presse ce vendredi avec ses militants et d’autres hommes des médias.

Selon, Hassane KONE Conférencier, « le service de presse en ligne ou service de communication au public en ligne, édité à titre professionnel par une personne physique ou morale, qui maitrise une ligne éditoriale de son contenu, consistant à la production et à mise à disposition d’un contenu original, d’intérêt général« , a-t-il affirmé.

Ce dernier ajouté « qu’un activiste se bat pour une cause et ne monnaye pas sa cause. Un activiste doit avoir un métier et doit pas vivre de l’activisme. Seul, par la formation, que les médias sociaux peuvent exister, sinon tôt ou tard, ils vont disparaître, car la population a besoin de l’information traitée », a-t-il déclaré.

« Les deux se retrouvent sur les médias sociaux pour l’audience. Sinon il n’y a aucun autre rapport, car nous sommes pas à la recherche du Buzz, mais du traitement d’information avec des sources fiables, tout en respectant les règles de la déontologie du métier de journaliste. L’objectif n’est pas de marginaliser un media social, mais de le pousser vers la formation », a expliqué Salif Diarra de Mali actu.

A son tour, le président de l’APPEL-Mali Modibo Fofana dira que « de sa création à nos jours, nous avons initié plusieurs séries de formations pour nos journalistes. Nous avons rencontré les vidéastes, pour des ateliers d’échanges enfin de motiver le maximum vers une formation continue. Le savoir-faire aussi est le fruit d’une formation continue pour le respect de la déontologie du métier », dit-il.

Daouda Bakary Koné

Enracinées dans la tradition, les routes vertes de la Chine vers un avenir à faible émission de carbone

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05:48

Depuis l’aube de l’industrialisation, l’humanité n’a pas cessé de créer des richesses matérielles sans précédent. Cependant, cette prospérité a coûté cher à la nature.

Les humains utilisent aujourd’hui autant de ressources naturelles que s’ils vivaient sur plus d’une planète et demie, selon Global Footprint Network. Cela signifie qu’il faut maintenant un an et huit mois à la Terre pour régénérer ce que les humains utilisent en un an.

Faisant valoir l’idée que « les eaux claires et les montagnes luxuriantes sont des atouts inestimables », Xi Jinping, chef d’État chinois, a souvent souligné : « La protection de l’environnement et la promotion du développement durable sont nos obligations communes ». Après tout, comme il le dit, « nous n’avons qu’une seule Terre ».

« Une utilisation mesurée des ressources naturelles »

« Une utilisation bien mesurée des ressources naturelles est la clé de la conservation écologique. Nous devons promouvoir un mode de vie plus simple, plus vert et à faible émission de gaz carbonique, mais aussi lutter contre la démesure, le gaspillage, et favoriser une vie verte et saine. »

– Xi Jinping, le 28 avril 2019

Lors de la cérémonie d’ouverture de l’Exposition horticole internationale en 2019, le président Xi a clarifié la voie de la conservation écologique en citant un extrait de Zizhi Tongjian ou Le Miroir général pour la gouvernance, un ouvrage de référence pionnier de l’historiographie chinoise de Sima Guang (1019-1086), érudit de la dynastie des Song du Nord (960-1127).

L’idée d’une utilisation restreinte des ressources a pris une nouvelle signification dans la Chine d’aujourd’hui. Comme Xi l’a noté dans son discours, « le modèle de développement de ‘tuer les poules pour avoir les œufs’ et ‘assécher le lac pour avoir les poissons’ conduit à l’impasse. L’avenir sera éclairé par un développement écologique conforme aux règles de la nature. »

La poursuite d’un développement vert, à faibles émissions de gaz carbonique et axé sur l’innovation est la pierre angulaire des efforts qui conduiront la Chine vers son objectif de devenir un pays socialiste moderne.

En 2018, la Chine a intégré pour la première fois l’idée d’une civilisation écologique dans sa constitution. Le dernier plan quinquennal du pays ouvre également la voie à la promesse de plafonner les émissions de dioxyde de carbone d’ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060.

Le 14e plan quinquennal (2021-2025) a comme objectif de réduire la consommation d’énergie par unité de produit intérieur brut (PIB) et les émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB de 13,5% et 18% respectivement.

La Chine s’est également engagée à augmenter le volume de l’espace forestier de 6 milliards de mètres cubes d’ici 2030 par rapport au niveau de 2005, et à porter sa capacité installée totale d’énergie éolienne et solaire à plus de 1,2 milliard de kilowatts.

Tenir ses promesses

Le président Xi a renouvelé à plusieurs reprises l’engagement de la Chine à assurer une coexistence harmonieuse entre les humains et la nature, un objectif que la Chine poursuit par des actes.

Au cours des 10 dernières années, la Chine s’est classée première au niveau mondial en termes d’augmentation des ressources forestières, sa superficie de boisement dépassant 70 millions d’hectares. Pendant ce temps, 90 % des types d’écosystèmes terrestres et 85 % des principales populations d’animaux sauvages sont sous la protection effective de l’État.

Ce pays, dont le progrès économique au cours des dernières décennies était largement alimenté par le charbon, fait maintenant partie des plus grands investisseurs mondiaux dans les énergies renouvelables, détenant 30% de la capacité installée mondiale d’énergie renouvelable.

En outre, la part de la consommation d’énergie du charbon dans le pays est passée de 60,4 % en 2017 à 56,8 % en 2020, et la consommation d’énergie propre est passée de 19,1 % en 2016 à 24,3 % en 2020, selon les données du Bureau national des statistiques.

En 2019, les émissions de carbone du pays avaient diminué de 48,1% par rapport au chiffre de 2005, inversant la tendance à la montée rapide des émissions de dioxyde de carbone, selon un livre blanc sur le développement énergétique publié le 21 décembre 2020 par le Bureau d’information du Conseil d’État.

« La tâche est extrêmement difficile », a déclaré le président Xi, faisant référence aux promesses de la Chine sur la lutte contre le changement climatique, lors du récent sommet vidéo Chine-France-Allemagne, « mais la Chine tiendra ses promesses ».

Mali: les recommandations issues de l’atelier de réorganisation du découpage territorial de Sikasso

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par croissanceafrique

Cas de la Région de Bougouni :

Au cour de l’atelier de réorganisation du découpage territorial de Sikasso, il ressort que les communes de Kadiana et Fakola seront ériger en cercle. Par ailleurs, des consultations seront ouvertes entre les communes de Sanakoroba, Dialokoroba et Kourouba par rapport à leur rattachement au cercle de Ouelessebougou.

Par ailleurs, en ce qui concerne la situation de Selingué-Ouelessebougou, il ressort qu’une concertation sera ouverte entre les communes de sanakoroba, Dialokoroba et kourouba par rapport à leur rattachement au cercle de Ouelessebougou. Toutefois, il a été décidé prématurément de maintenir selingué comme cercle avec le nom de kangaré.

A son tour, le rapport à annoncé le rattachement de zantiebougou à la commune de Bougouni (ville) dans la région de Bougouni au lieu de Koumantou.

Pour rappel, la population de Ouéllessébougou avait animé un point de presse le mardi dernier pour dénoncer les deux poids deux mesures des autorités Maliennes. Ouelessebougou revendique son érection en cercle.

Daouda Bakary Koné

Lucarne : l’humilité coupable de Me Demba Traoré

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Contribution de Moussa Sey Diallo élu communal de l’URD

Nous allons aujourd’hui nous lancer dans une plaidoirie. Nous devons le faire pour plusieurs raisons, d’abord pour rétablir les choses dans un sens raisonnable, mais surtout pour faire comprendre que dénigrer une personne peut nuire sur beaucoup de plan.

Ces derniers temps nous avons observé à travers des articles dans les journaux, dans les commentaires d’animateurs de revues de presse sur certaines radios, et sur des vocaux qui passent sur des plateformes en ligne, des obscénités concernant Me Demba Traoré, un cadre en vue de l’URD. Les propos portent sur les options de candidature au sein du parti de la poignée de main. Une actualité qui fait un énorme buzz médiatique présentement sur toutes les plateformes maliennes.

Le secrétaire chargé de la communication du parti est probablement considéré comme candidat, ce qui fait que tous ceux qui veulent être des candidats du parti, ou leurs supporteurs pensent que le jeune avocat qui a été proche de feu le candidat naturel Soumaïla Cissé est l’obstacle à évacuer. Donc par l’intermédiaire d’une certaine presse, et avec le concours de certains hommes de médias on le matraque sur les plateformes, et souvent avec grande ironie, en véhiculant qu’il n’a pas de moyens financiers, ou que son physique filiforme n’est pas approprié pour être président de la république. Malheureusement on ne parle jamais de ses compétences, ni de sa fidélité à l’endroit de feu le président fondateur du parti.

Il aurait été pourtant intéressant de révéler qu’il existait une parfaite osmose entre le jeune cadre et son mentor. Pour ceux qui les approchaient, il était bien aisé de constater l’affection du vieux envers son disciple. De sa petite voix, on l’entendait fréquemment dire : « Allez y voir Demba » ou « Demba, tu t’occupes de ça » ou encore « Demba, tu nous introduis ». D’ailleurs cette formidable considération que le président Soumaïla lui portait se trouve être l’une des causes de cette antipathie terrible à son égard. Pourtant Demba, en tant que porte-parole du parti, n’a jamais annoncé sur aucun media qu’il est candidat. Il a juste fait savoir que cette question n’est pas encore à l’ordre du jour au sein du parti. Qu’au moment opportun la direction informera comme à l’accoutumé. Mais malgré cela, aujourd’hui on veut l’appauvrir comme Job, à défaut d’avoir pu le transformer en pauvre type. Une véritable cabale qui veut le sortir du jeu, parce qu’il a des atouts évidents à pouvoir faire valoir au moment venu.

Ceux qui sont dans cette campagne de dénigrement doivent penser qu’ils desservent le parti, et surtout ils ne servent même pas leur propre candidature, car un parti divisé par des rancœurs n’arrange aucune candidature.

Demba est présenté comme un sans jeton notoire. Tel un malpropre qui n’arrive même pas à subvenir à ses besoins. C’est vrai que Demba vient de loin, mais ce monsieur a, brique par brique, su se construire. Il n’est pas né avec une cuillère en or dans la bouche. D’ailleurs pendant les vacances de son enfance à Sabalibougou, le jeune Demba n’hésitait pas à suivre ses jeunes voisins sarakolés, pour aller cirer des chaussures à travers la ville. Il sait même formidablement le faire encore. Le petit budget ainsi constitué, lui permettaient d’avoir plus de fournitures à la rentrée scolaire. Il dit se rappeler encore des matchs du championnat de football du Mali regardés, bien perché à la tribune serpent, sur les hauteurs de Médine, au-dessus du stade Omnisport de Bamako. Mais malgré une enfance qui n’a pas été facile sur le plan financier, il n’a pas succombé à la délinquance tout autour de lui. Il a pu tenir, même en étudiant tablier, qui vendait des cigarettes et autres babioles pour se trouver son frais de transport. C’est ainsi qu’il a pu finir ses études supérieures en droit, puis devenir avocat, et être aujourd’hui collaborateur dans un grand cabinet d’avocat de la place. Les contrats de son cabinet lui permettent de vivre bien au-dessus de la moyenne malienne, et surtout loin de la corruption. Me Demba Traoré est aujourd’hui un jeune avocat malien qui a une grande notoriété, et bien respecté par ses pairs. Parallèlement il apporte dans un silence religieux énormément d’assistances à des personnes qui ont perdu tout espoir. Cela il le fait sur le plan professionnel, à travers des aides judiciaires. Mais sur un plan purement social, il contribue aussi à soulager des démunis dans son quartier, dans sa commune et même au-delà. Les allées et venues dans ses maisons constituent de bonnes preuves pour étayer ces dires.

Me Demba se caractérise avant tout par sa constance, sa compétence et une grande capacité de reconnaissance. De son départ du Cnid à aujourd’hui, personne ne l’a vu manqué une seule fois de respect à Me Mountaga Tall, partout il reconnait en ce grand monsieur comme son mentor initiateur. A ceux qui lui demandaient de quitter un vieux comme Soumaïla Cissé, il leur retorquait que ce dernier savait comment sauver le Mali, que ce sont eux qui devaient plutôt les rejoindre. Comme ses qualités sont avérés, et elles lui ont permis d’être conseiller municipal, député et ministre, il faut alors se rabaisser pour l’attaquer ailleurs.

Mais qui peut dire qu’il a l’argent pour une campagne présidentielle ? Même Soumaïla était parrainé, et il ne l’a jamais caché. Aussi comment la corpulence d’un candidat peut le disqualifier ? Abdou Diouf et Paul Kagamé n’ont jamais eu des physiques de combattants de sumo, et Omar Bongo se faisait confectionner des souliers spéciaux.

Les médias et les hommes de médias qui sont utilisés pour ces œuvres de bassesse doivent savoir qu’ils sont en train de dénigrer des familles entières. Il est très dur d’entendre autant de méchancetés sur son fils. Aussi des enfants sont souvent traumatisés par des écarts de langage d’animateurs qui pensent se battre pour aller nourrir les siens. Dépassons la passion.

Par ailleurs à l’URD, nous devons savoir que beaucoup veulent dégager l’obstacle que nous constituons, et cela à tout prix. Notre premier combat doit être de savoir tenir en bloc. Le reste nous saurons le gérer, comme d’habitude, à l’interne.

Moussa Sey Diallo, élu URD

Aviation : Baisse de 547 millions FCFA du bénéfice de la société Servair Abidjan en 2020

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Le bénéfice après impôts de la société Servair Abidjan, spécialisée dans l’avitaillement des avions, a connu une baisse de 547,452 millions de FCFA (821.179 euros) au terme de l’exercice 2020 comparé à celui de 2019, selon les états financiers de la période sous revue rendus public par les dirigeants de cette entreprise basée à Abidjan.

Ce bénéfice est passé de 1,532 milliard de FCFA en 2019 à 985,334 millions de FCFA un an plus tard, soit une baisse de 35,71%.

Le chiffre d’affaires de la société a fortement baissé de 6,488 milliards, passant de 12,195 milliards de FCFA en2019 à 5,707 milliards de FCFA au 31 décembre 2020.

Durant l’exercice sous revue, les achats de matières et fournitures liées se sont repliés de 60,95%, s’établissant à 1,438 milliard de FCFA contre 3,683 milliards de FCFA un an auparavant. Les autres achats se sont inscrits également en  baisse, passant de 749,433 millions de FCFA en 2019 à 371,799 millions de FCFA en 2020. La même tendance a caractérisé le poste Transports qui s’établit à 50,476 millions de FCFA contre 111,786 millions de FCFA en 2019.

Le même constat est à faire concernant le poste Services extérieurs qui a connu une baisse de 32,17% à 1,345 milliard de FCFA contre 1,983  milliard de FCFA en 2019.

La valeur ajoutée de Servair Abidjan a chuté de 67,27%, s’affichant à 1,761 milliard de FCFA contre 5,381 milliards de FCFA en 2019.

Au 31 décembre 2020, les charges de personnel de SERVAIR ont augmenté de 410 millions de FCFA à 2,522  milliards de FCFA contre 2,932 milliards de FCFA en 2019.

L’excédent brut d’exploitation a baissé de 1,687 milliard, s’établissant à 761,360 millions contre 2,448 milliards en 2019.

Pour sa part, le résultat d’exploitation a enregistré une baisse de 959 millions avec une réalisation de 1,036  milliard de FCFA contre 1,995 milliard de FCFA. Suivez la suite sur Financialafrik à travers le liens ci-dessous

https://www.financialafrik.com/2021/05/06/aviation-baisse-de-547-millions-fcfa-du-benefice-de-la-societe-servair-abidjan-en-2020/amp/

Marché Financier de l’UMOA : l’État Nigérien lève 115,500 millions d’euros au terme de son émission d’obligations de relance du Trésor

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Niamey au Niger

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L’Etat du Niger, à travers sa Direction générale du trésor et de la comptabilité publique a obtenu ce 6 mai 2021 sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 77 milliards de FCFA (115,500 millions d’euros) au terme de son émission d’obligations de relance (ORD) du Trésor  de maturité 3, 5 et 10 ans organisée en partenariat avec l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.

« Lancée par l’agence UMOA-Titres en collaboration avec la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’émission des ODR vise à permettre à l’émetteur de mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’État du Niger dans le cadre de ses plans de relance économique afin de contenir les effets de la pandémie COVID-19 et renouer avec les performances d’avant la crise sanitaire« , rapporte Financialafrik.

Toutefois, elle cible non seulement les investisseurs socialement responsables mais également les entreprises ou individus souhaitant soutenir les actions de relance économique entamée par les États de la zone UEMOA.

Par ailleurs, après adjudication, l’agence UMOA-Titres à recensé 158,388 milliards de FCFA alors que le montant mis en adjudication par l’émetteur se situe à 70 milliards de FCFA. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 226,27%.

Et sur le montant global proposé par les investisseurs, le Trésor Public Nigérien en a retenu 77 milliards de FCFA  et rejeté les 81,388 milliards de FCFA restants, soit un taux  d’absorption de 48,61%.

Notons que l’émetteur s’engage à rembourser les titres émis se fera le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 7 mai 2024 pour les ODR de 3 ans, au 7 mai 2026 pour les ODR de 5 ans et au 7 mai 2031 pour les ODR de 10 ans.

Il fait signaler que pour ce qui est du paiement des intérêts, il se fera dès la fin de la première année à un taux d’intérêt fixe de 5,60% pour les ODR de 3 ans, 5,90% pour les ODR de 5 ans et 6,25% pour les ODR de 10 ans.

Moussa Koné


Au Kenya, Lami Technologies lève 1,8 million USD dans le cadre d’un financement

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Par croissanceafrique

La startup d’insurtech kenyane Lami Technologies a réussi à lever 1,8 million USD en financement de démarrage, dans le cadre d’un cycle mené par Accion Venture Lab avec la participation d’AAIC, Consonance, P1 Ventures, Acuity Ventures, The Continent Venture Partners et Future Africa.

Selon Financialafrik, les capitaux serviront à améliorer les capacités de son offre et financer l’extension de sa plateforme d’assurance API à travers l’Afrique.

« Une plateforme qui offre aux utilisateurs des devis pour des produits d’assurance automobile, médicale ou autre en quelques secondes, et qui permet de personnaliser les prestations, d’ajuster la prime en fonction des besoins, et d’obtenir ls documents de police instantanément avec des réclamations payées en un temps record« , précisé notre consœur de Financialafrik

« La force motrice pour nous était de rendre l’assurance largement disponible. Nous avons estimé que la mise en place de l’infrastructure technologique pour faciliter la distribution d’assurances était le meilleur moyen d’accroître le niveau de pénétration en Afrique », explique le PDG, Jihan Abass.

Fondée en 2018 par Jihan Abass pour démocratiser les produits d’assurance au Kenya, la startup permet aux entreprises telles que les banques, les startups et les organisations de proposer des produits d’assurance numériques à leurs utilisateurs.

Notons que le produit peut également être utilisé par les entreprises partenaires pour gérer leurs propres besoins d’assurance.

Moussa Koné

Le Mali lève 41,250 millions d’euros sur le marché Financier de l’UMOA

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Bamako-Mali

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Le Trésor Public du Mali a levé ce 5 mai 2021 un montant de 27,500 milliards de FCFA (41,250 millions d’euros) sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) au terme de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) de maturité 364 jours.

Les fonds obtenus sont destinésà mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat du Mali. Pour le deuxième trimestre 2021, les intentions d’émissions de titres publics des autorités gouvernementales maliennes s’élèvent à 180 milliards de FCFA contre 235 milliards de FCFA pour le premier trimestre 2021.

« Sur un montant global mis en adjudication de 25 milliards de FCFA, les soumissions globales provenant des investisseurs se situent à 55,640 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 222,56% », rapporte Financialafrik.

Le médias panafricain explique que « A l’issue de l’opération d’adjudication, le Trésor Public malien a retenu 27,500 milliards de FCFA et rejeté les 28,140 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 49,42% », a-t-il expliqué

Toutefois, le rendement moyen pondéré s’est situé à 4,19%. Quant au taux moyen pondéré, il s’est situé à 4,01% et le taux marginal à 4,05%.

Notons que le capital des titres émis sera remboursable le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 4 mai 2022. De leur côté, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Zangouna Koné

Analyse : Moussa Sey Diallo S’interroge-Les maliens ont-ils déjà oublié les circonstances qui nous ont amené à aujourd’hui ?

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Moussa Sey Diallo, est un homme politique Malien. Il est le secrétaire à la communication adjoint du Bureau politique Nationale de l'Union pour la république et la démocratie (URD). Moussa Diallo est un maire conseiller à la mairie de la première commune du district de Bamako. Ancien changé de communication de l'Assemblée Nationale du Mali.

Au commencement au Mali, il y’avait le ‘’Môgôya’’ l’ensemble des aptitudes qui faisait l’homme malien, et qui permettait le vivre ensemble. Un concept qui faisait que les maliens, qui résidaient à l’extérieur envoyaient leurs enfants au bercail, pour qu’ils deviennent ‘’Môgô’’. C’était cela le grand Mali ‘’le Maliba’’ qui faisait la fierté de tous. Le malien était surtout porté sur le mérite, les valeurs humaines.

Effectivement les relations humaines étaient au centre de tout. La meilleure preuve de cela est que, l’on dit ‘’Dôni’’ pour parler de connaissance. Parce que l’humilité caractérisait le sachant. Car pour ce dernier quel que soit l’immensité de sa connaissance elle n’etait qu’une infime partie du savoir global. Aussi le fortuné du Mali d’antan, se mettait derrière sa fratrie, par humilité, pour la gestion de ses biens. Et celui qui avait été gratifié d’une progéniture abondante, ne disait jamais ‘’Mes enfants’’. Aujourd’hui le Mali périclite parce que les maliens se sont éloignés du ‘’Môgôya’’ qui réglait sa société, en tempérant l’individualisme, qui, de nos jours a prôné la course à la richesse, qui détruit tout, à commencer par l’homme.

Le malien retient peu des leçons de la vie. Il a tendance à regarder son intérêt intrinsèque, et généralement au détriment de la nation. Il pense à son bien-être, à son luxe personnel. Surtout le cœur, l’émotion domine dans ses prises de décision. En 2013 le choix d’IBK a été un choix de cœur de la masse. Pour beaucoup c’était lui qui avait la carrure, il a enflammé par des discours populistes, certains ont parlé de ses relations en dehors du Mali. Le paraitre a pris le dessus sur le consistant. Par contre Soumaïla Cissé parlait de programme, il ne se donnait pas en spectacle, il parlait de fond, de développement, il ne flattait pas les égos, ni des ‘’danbetiguiw », ni des ‘’kolossitiguiw’’ Il demandait au peuple de croire en ses capacités. La réponse a été que sa voix ne tonnait pas, qu’il donnait l’impression de ne pas être un homme tranchant, qu’il était du nord. On connait le reste de l’histoire. L’homme de poigne pleurait devant les foules, et l’homme de rigueur a laissé le pays entre les mains de ses bambins. Et le Mali n’a plus d’Etat, chaque jour il perd des territoires. L’administration a foutu le camp dans plusieurs localités, les écoles sont fermées. Des villages entiers ont été abandonnés, et dans certaines zones, des groupuscules disent le droit, en toisant vertement les procédures juridiques de la république. Le non besogneux a rendu tout un peuple besogneux, et mis en faillite tout un pays.

Devant tant de déboires, et d’indignité les maliens sont encore en train d’écouter les chants des sirènes. Pour les échéances électorales prochaines, ils lorgnent encore vers les plus nantis. Ils sont toujours attirés par ceux qui ne peuvent justifier leur ambition politique que par l’accumulation de fortunes douteuses. Ils regardent encore l’apparence des candidats, tel est beau, tel est gros, tel autre pas. La minceur d’Abdou Diouf, n’a jamais été un handicap ; ni le poids d’Helmut Kohl. Ces deux marqueront à jamais l’histoire de leur pays respectif.

Les maliens ont-ils déjà oublié les circonstances qui nous ont amené à aujourd’hui ?

Les bonimenteurs, et les enchanteurs ont grandement ouvert leur bourse. Aux maliens de ne pas perdre la mémoire et de ne pas se ruer sur du mirage. Le temps de la réflexion et de la mesure sont nécessaires. Et le pays se trouve carrément au bord du précipice, et cette fois l’erreur pourrait s’avérer bien fatale.

Moussa Sey Diallo, élu URD