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Hadj 2021 au Mali:Top départ pour la vaccination anti-COVID-19

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par croissanceafrique

Le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Dr Mahamadou KONE, a présidé la cérémonie pour le lancement officiel de la campagne de vaccination en vue du pèlerinage aux lieux saints de l’islam. C’était ce lundi 03 mai 2021, à la Maison du Hadj, sise au Centre culturel islamique de Hamdallaye.

« Je suis ici, ce matin, à la Maison du Hadj, pour constater de visu le démarrage effectif de la campagne de vaccination contre la pandémie COVID-19 ; mais aussi, pour saluer et encourager l’équipe médicale pour son travail», a expliqué le Dr KONE.

« Ce que j’ai pu constater me donne entièrement satisfaction parce que j’ai trouvé sur place une équipe médicale disponible et ponctuelle, chaque agent de santé occupant son poste pour accomplir la tâche qui lui est confiée en faisant montre de professionnalisme et de savoir-faire », a-t-il félicité.

« Ces agents collaborent en parfaite harmonie avec ceux de la Maison du Hadj, signe d’un travail d’équipe, lui-même gage d’efficacité et de succès dans la lutte contre cette maladie », a salué le ministre KONE.

« Car, vous n’êtes pas sans savoir que le Royaume d’Arabie Saoudite a conditionné le Hadj 2021 à la vaccination contre cette pandémie COVID-19 », a-t-il justifié.

« Exiger que tout pèlerin étranger soit vacciné du vaccin agréé par l’OMS et que la deuxième dose de vaccin soit prise une semaine avant son entrée au Royaume », voilà la conditionnalité rappelée par le Dr KONE, en référence aux mesures de contrôle sanitaire que le ministère saoudien de la Santé a édictées dans le cadre de la campagne du hajj 1442 AH, le 19 mars 2021.

« Aussi, lancé-je un appel aux candidats au pèlerinage 2021 pour se faire vacciner au plus vite afin de pouvoir faire le rappel du vaccin, au plus tard le 03 juillet prochain  avant le départ pour l’Arabie Saoudite», a exhorté le Dr KONE.

Joignant l’acte à la parole, le Directeur général de la Maison du Hadj, le Dr Abdoul Fatah CISSE, s’est fait vacciner, en présence du ministre KONE.

« Il ne faut plus attendre la fin du Ramadan pour ce faire parce que le mois est déjà derrière nous », a-t-il commenté en guise de conseil.  

« Car, nous avons espoir que le hadj aura bel et bien lieu cette année 2021 », s’est-il montré optimiste.

« Tous les signaux plaident en faveur de la tenue effective du pèlerinage 2021 », a soutenu le ministre KONE en appui à son propos.

La cérémonie a pris fin par la visite guidée du Guichet unique où se trouvent concentrés, comme son nom l’indique, tous les services liés au hadj 2021 : banque, passeport, RAVEC, santé, etc.

Source : CCOM/MARC

Photos : MARC 

Chronogramme électoral au Mali : Des observations faites par le parti PRVM-Fasoko

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Au Mali, la publication du chronogramme électoral par le gouvernement de Transition le 15 avril dernier, continue de suscite des réactions au sein de la classe politique malienne et de la société civile.

C’est dans cette logique que le Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (PRVM-Faso), dirigé par Mamadou Oumar Sidibé dans le souci de soutenir la Transition apporte des suggestions et des observations audit calendrier.


Les Suggestions du parti PRVM-FASO
Bâtir nécessairement un consensus fort autour de son plan d’action pour en faire un outil fondamental dans le redressement politique, sécuritaire, économique et socioculturel de notre pays, le Mali ; créer en accord avec toute la classe politique et la société civile nationale, un organe unique chargé des élections dans le but de favoriser la confiance des parties et pour la transparence et la crédibilité des différentes échéances électorales à tous les niveaux sur l’étendue du territoire national ; entreprendre avec sérénité la révision de la constitution pour une refondation qui aboutirait l’instauration d’une quatrième République, intégrant ainsi les nouvelles aspirations politiques du peuple malien sans exclusion ; et conduire une judicieuse et inclusive relecture de l’Accord d’Alger en tenant compte des aspirations de la majorité du peuple Malien avant tout projet de révision de l’actuelle constitution, sont entre autres les suggestions du parti au gouvernement de Transition par rapport au calendrier électoral établi


Les observations du parti sur le chronogramme électoral.


A l’entame des observations, le parti regrette que le gouvernement de Transition n’ait trouvé la nécessité de la publication du chronogramme des élections qu’après l’injonction ouverte de la communauté internationale, en particulier celle des Etats-Unis.

Pour le parti PRVM-Faso, une telle coïncidence décrédibilise en effet le projet quant à son application. S’agissant du referendum constitutionnel, le parti PRVM-FASO pense que son organisation est rendue problématique par la lenteur dans le choix de la procédure à emprunter dans la fixation consensuelle des dispositions concernées et la mise à l’écart de la classe politique par les autorités de transition.


A défaut de la relecture de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger qui est une recommandations du Dialogue National Inclusif (DNI), dès lors sur quelle base pourrait-on parvenir à une refondation constitutionnelle notamment consensuelle de l’Etat ? S’interroge le PRVM- fasoko.

Il estime que les conditions idoines dont le consensus national ne sont pas toujours réunies pour la tenue d’un référendum pendant cette période de transition même si le parti PRVM-Fasoko se donne comme cheval de bataille l’avènement de la 4ème République. Donc il serait nécessaire de surseoir à l’organisation du référendum constitutionnel et privilégier sérieusement l’organisation des élections présidentielle et législatives et éventuellement celles des collectivités locales.

Dans les conditions où une grande partie de la classe politique est tenue délibérément à distance de la gestion des affaires publiques, les débats houleux qui s’engageront autour de ce projet constitutionnel ne viendraient-ils pas ébranler la paix fragile en place ? S’interroge le parti PRVM-Fasoko.


Pour le temps restant, des efforts gigantesques doivent être accomplis par le gouvernement en adéquation parfaite avec la classe politique, toute la classe politique et la société civile pour atteindre dans les mois restants l’organisation séparée des élections présidentielle et législatives contrairement au chronogramme électoral qui opte pour des élections couplées, selon le parti.

Il estime que le couplage de la présidentielle et des législatives pourraient bien conduire à la cohabitation politique entre de majorités différentes.


Dans cette logique, PRVM-Fasoko préconise nécessairement la relecture consensuelle du code électoral et de la charte des partis politiques ; à défaut de la mise en place d’un organe unique de Gestion des Elections tel que voulu par les acteurs politiques et la société civile, le remembrement inclusif de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ainsi que son renforcement juridique à pouvoir assurer pleinement et entièrement sa mission d’organisation, de supervision des élections et de proclamation des résultats ; la revisite en baisse des pouvoirs de régulation de la Cour Constitutionnelle des élections.


Concernant la relecture du code électoral, PRVM-Faso juge indispensable l’introduction du mode de représentation proportionnelle dans le choix des députés et des conseillers communaux. La transhumance politique doit être sanctionnée formellement ainsi que certaines formes d’alliances électorales jugées par un nombre important de citoyens de contre-nature donc contraires à une certaine éthique.


Les réformes visant la Cour Constitutionnelle doivent concerner entre autres l’obligation faite à celle-ci d’annuler toutes les élections d’une localité au cas où un seuil des votes serait déclaré par elle vicié. Le seuil d’annulation doit formellement être indiqué dans le texte.

IB Koné

Au Mali, Boubacar B Bah nommé DGA de l’Agence de Gestion du Fonds d’accès Universel (AGEFEAU)

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Chargé des procédures administrés et financières du service audit, ce compatriote de 31 ans prendra les rênes de l’AGEFAU en tant que Directeur Général Adjoint. Une structure qui cadre parfaitement à son profil vu qu’il y servait auparavant.


Le gouvernement a été fidèle à la refondation de l’administration avec l’AGEFAU qui aura pour Directeur Général Adjoint Mr Boubacar B Bah. Ce cadre de la structure en question où il évolue depuis 2018 reste toujours dans son milieu de prédilection. Figure incontournable de l’Audit interne, son arrivée aux commandes est loin d’être une erreur de casting. Il est parfaitement dans son élément puisqu’il avait eu à définir les principales orientations des contrôles et indicateurs à mettre en place, et le cadre du reporting destiné à la Direction générale : c’est bien là qu’il siègera désormais et se soumettra à ces règles établies.


Dans un contexte où le la bonne gouvernance et la transparence de la vie publique sont obligatoires, les missions antérieures d’élaboration des Manuels de Procédures Administratives, Financières et Comptables de sociétés telles que George P. Johnson, Hibiscus et IBC Mali seront très utiles à Boubacar Bah. En 2020, l’AGEFAU devait conclure des projets de réalisation d’infrastructures mais la pandémie du covid et le contexte socio-institutionnelle ne l’ont pas permis. Ayant dans ses nouvelles attributions, le suivi et l’exécution des contrats et marchés, des projets comme celui du nouveau siège pourront aller de l’avant.


Pour rappel , Boubacar Bah a eu le Baccalauréat en Sciences Economiques au Lycée ECOVIE . Il s’exilera du côté du Pays de Galles où il décrochera sa Maitrise en Comptabilité et Finance de l’Université de Glyndwr. Ensuite ce sera en Grande Bretagne où le désormais DGA obtiendra un Master II en Audit et Contrôle de Gestion de l’University de Londres.
Après les études et plusieurs stages au Royaume-Uni, il commença sa vie professionnelle en tant que Chef de Division Administrative et Financière à George P. Jonhson. En Angleterre du 1er février 2014 au 31 mai 2016.

De retour au Mali, il fera des stages dont celui de consultant dans un cabinet de la place IBC Mali de Juin à Septembre 2017. Expérience qui mettra en avant sa très bonne connaissance des procédures de financement et de décaissement des bailleurs de fonds institutionnels. C’est dire que l’AGEFAU a un interlocuteur attitré à l’endroit des PTF en la personne de Mr Bah.
Si son vécu et ses expériences parlent pour lui, la prise de fonction de Boubacar Bah est désormais attendue. Il a toujours évolué dans un environnement où il s’est forgé son parcours pour en arriver là. Rien ne lui est étranger dans ce milieu du numérique pour tous où il connait de bout en bout ses acteurs. Aucune erreur ne sera tolérée et Boubacar se doit de répondre aux attentes.
Les dés sont donc jetés, à lui de montrer aux décideurs qu’ils n’ont pas commis une erreur de casting. Le Premier Ministre Moctar Ouane non moins PCA n’aura pas à rougir vu que le plan 2021 de l’AGEFAU prend en charge les insuffisances constatées en 2020 comme : les audits organisationnels, techniques, financiers et la mise en œuvre des recommandations qui en découlent.

Rédaction

Un mois de la promotion de la consommation nationale a été lancé à Shanghai

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L’événement est organisé en même temps que le festival des achats du 5 mai de Shanghai, pour accélérer la reprise de la consommation. 

L’objectif est aussi de tenter de promouvoir un fort marché domestique dans la cadre de la stratégie économique de double circulation du pays. 

Le mois de la promotion est conjointement organisé par le ministère du Commerce et China Media Group, la maison mère de CGTN, ainsi que la ville de Shanghai. 

(Photo : VCG)

Médias: Béchir Ben Yahmed, de « Jeune Afrique » est décédé à l’âge de 93 ans

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Un monument de la presse panafricaine tire sa révérence. Le fondateur du groupe panafricain Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed, est décédé dimanche soir (2 mai 2021) à l’âge de 93 ans. A la tête du groupe Jeune Afrique depuis sa création, le 17 octobre 1960, Béchir Ben Yahmed fut éphémère ministre du premier gouvernement de Habib Bourguiba, en 1953, à peine âgé de 28 ans, avant de traverser la Méditerranée. A Paris, il va des décennies durant livrer son point de vue dans son éditorial « Ce que je crois », ouverture d’un journal devenu plus qu’un journal au sein des élites de l’Afrique francophone. L’hebdomadaire dont le premier numéro est paru le 21 novembre 1961 a survécu à toutes les épreuves et à su s’adapter aux mutations technologiques.

Jeune Afrique a fêté ses 60 ans en octobre 2020 sous la houlette de son capitaine, un homme de médias exceptionnel mort presque la plume à la main. « Fondée par un Africain du nord qui, en 1960, ne connaissait presque rien de l’Afrique subsaharienne, Jeune Afrique a été peu à peu accepté par nos frères subsahariens qui le considèrent aujourd’hui comme leur journal. C’est là pour moi un grand motif de satisfaction et même de fierté », disait-il dans un entretien paru en octobre dans « Leader« . Entretien où BBY sa plus grande frustration: « Ma plus grande frustration est de voir que le continent africain n’a pas encore pris le chemin du développement et de la démocratie. Et surtout que les systèmes éducatifs et de santé y fonctionnent si mal, sauf exception. Or nous savons tous que si les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas bien éduqués et bien soignés, leurs pays ne se développeront pas demain ». Et de conclure, « Peut-être aurai-je, si Dieu le veut, la force et le temps d’écrire ce que j’aurai vu, entendu et appris au cours des cinq ou six dernières décennies : le témoignage d’un acteur dont le parcours professionnel a débuté avec les années 1950 ».

Parti, la plume à la main, ce monument de la presse laisse derrière lui un grand journal avec, aux manettes, Amir Ben Yahmed, en charge du développement, son frère Marwan et l’éditorialiste François Soudan, un trio appelé à faire un pour égaler son mentor.

Tchad : DÉCRET N°06/PCMT/PMT/2021 Portant Nomination des Membres du Gouvernement de Transition

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Les personnalités dont Les noms suivent, sont nommées membres du Gouvernement de Transition et chargées des départements ministériels ci-après :

Ministre d’État chargé de la Réconciliation Nationale et du Dialogue :

M. ACHEIKH IBN OUMAR

Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et des Tchadiens de l’Étranger ;

M. CHERIF MAHAMAT ZENE

Ministre de la Justice. Garde des Sceaux, chargé des Droits Humains :

M. MAHAMAT AHMAT ALHABO

Ministre délégué à la Présidence du Conseil, chargé de la Défense Nationale, des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre :

M. DAOUD YAYA BRAHIM

Ministre de la Sécurité Publique et de l’Immigration :

M. SOULEYMAN ABAKAR ADOUM

Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. :

M.MAHAMAT BECHIR CHERIF

Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’innovation :

Mme LYDIE BEASSEMDA

Ministre de la Communication. Porte-parole du Gouvernement :

M.ABDRAMAM KHOULAMALLAH

Ministre de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale:

DR, ISSA DOUBRAGNE

Ministre des Infrastructures et du Désenclavement : M. PATALET GEO

Ministre du Développement Agricole : Mme KAMOUGUE NEE DENE-ASSOUM

Ministre des finances et du Budget : M. TAHIR HAMID NGUILIN

Ministre de la Santé et dé la Solidarité Nationale :

DR, ABDOULAYE SABRE FADOUL

Ministre des Mines et de la Géologie :

M.ABDELKERIM MAHAMAT ABDELKERIM

Ministre des Postes et.de l’Économie Numérique:

DR.IDRISS SALEH BACHAR

Ministre du Pétrole et de l’Énergie:

M, OUMAR TORBO

Ministre des Transports et de la Sécurité Routière

MME. FATIME GOUKOUNI WEDDEYE

Ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique :

M.KOSMADJI MERCI

Ministre de la Formation Professionnelle et des Métiers :

Mme : IZABELLE HOUSNA KASSIRE

Ministre de la Fonction Publique, de l’Emploi et de la Concertation Sociale :

M.BRAH MAHAMAT

Ministre du Commerce et de l’Industrie:

M.ALI DJADDA KAMPARD

Ministre de l’Hydraulique Urbaine et Rurale:

M. ALIO ABDOULAYE IBRAHIM

Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat :

M. ROUTOUANG MOHAMED NDONGA CHRISTIAN

Ministre des Affaires Foncières, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme :

Mme AMMINA EHEMIR TORNA

Ministre de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale :

M. HALlKI CHOUA MAHAMAT

Ministre de l’Élevage et des Productions Animales :

M. ABDERAHIM AWAT ATTEIB

Ministre de l’Environnement, de Ia Pêche et du Développement Durable :

M. MAHAMAT LAZINA

Ministre du Développement Touristique et de l’Artisanat :

M.FAYCAL RAMAT ISSA

Ministre de la Culture et de la Promotion de la Diversité :

Mme.ACHTA DJIBRINE SY

Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance :

Mme.AMINA PRISCILLE LONGOH

Ministre Secrétaire Général do Gouvernement chargé de la Promotion du Bilinguisme dans l’Administration et des Relations avec le Conseil National de Transition :

M. MAHAMAT HAMID KOUA

Secrétaire d’État à la Réconciliation Nationale et au Dialogue :

M.DJIMADJIBAYE KANTANGAR AIME

Secrétaire d’État aux Affaires Étrangères, à l’Intégration Africaine et de Tchadiens de l’Étranger :

M, OUMAR IBN DAOUD

Secrétaire d’État àl’Economie, à la Planification du Développement et à la Coopération Internationale :

DR.ABDERAHIM YOUNOUS ALI

Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget :

Mme NDOLONODJI ALIX NAIMBAYE

Secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur à la Recherche Scientifique et à l’innovation :

M. MAMADOU GANA BOUKAR

Secrétaire à l’éducation Nationale :

M. SALEH BOURMA

Secrétaire d’Etat à la Santé Publique et à la Solidarité Nationale :

DR. DJIDDI ALI SOUGOUDl

Secrétaire d’Etat à la Jeunesse, aux Sports et à la Promotion de l’Entrepreneuriat :

M. MBAIGOLMEM SEBASTIEN

Secrétaire Général adjoint du Gouvernement :

Mme. RACHELLE OUALMI BAIRRA

N’djamena,02 Mai 2021

Le Président de la République

Le Général de Corps d’Armées

MAHAMAT IDRISS DEBY

Sitakily : le maire principal et 03 de ses collaborateurs arrêtés…

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Pour  » malversations financières et détournement des fonds publics, le maire principal de la commune rurale de Sitakily, dans la région de Kayes, cercle de Kéniéba, Alphousseni Sissoko a été arrêté par le pôle économique et financier de Bamako avec trois autres de ses collaborateurs notamment l’un des adjoints Mamadou Fadiga, l’ex-regisseur Dialy Cissé et le secrétaire général Abdoulaye Mounkoro dont le montant s’élève à plus de 2 milliards de francs cfa.

Pour la petite histoire, c’est une affaire qui avait été déclenchée depuis en 2019 au niveau du pôle économique et financier de Kayes. De là-bas, la Cour suprême à son tour s’est saisie du dossier en octobre dernier jusqu’à leur arrêstation ce 29 Avril 2021 par le pôle économique et financier de Bamako. En effet, le maire principal et ses compagnons sont accusés par le pôle d’avoir détourné plus de 02 milliards de francs Cfa.

De nos sources, le maire principal de Sitakily M. Sissoko et ses 03 collaborateurs auraient été placés sous mandat de dépôt à la Maison centrale d’arrêt de Bamako par le pôle économique et financier de Bamako. Il leur serait reproché des faits de  » malversations financières  » pour la période de 2017-2020 dans la gestion des fonds de la commune.

Pour rappel, la mairie de Sitakily située dans la plus grande partie de l’une des zones aurifères du Mali enregistre chaque année un budget conséquent pour le paiement des patentes qui lui sont allouées par deux mines dont SOMILO à Loulo et UNDERGOLD à Tabacoto. Le budget annuel de la mairie de Sitakily est estimé à plus de 03 milliards de Francs cfa pour la réalisation de ses activités sinon pour le développement de la localité.

À suivre !

Nia Dialla KEITA

Commémoration de la journée Internationale du travail : le message d’Aliou Boubacar Diallo en ce 1er Mai au Mali.

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Voici le message : « En ce 1er Mai, c’est le Travail en tant que valeur fondamentale de l’humanité que nous célébrons. A cette occasion, je souhaite à l’ensemble des travailleurs et des travailleuses du Mali une bonne fête. Je salue particulièrement nos travailleurs du monde agricole qui nous nourrissent, notre personnel de santé qui est notre premier rempart face à la pandémie à coronavirus ainsi que nos Forces de Défense et de Sécurité qui nous protègent quotidiennement.

A mon humble niveau, pour marquer cette date symbolique, j’ai tenu à organiser, aujourd’hui 1er Mai, la cérémonie de sortie d’une promotion de 80 femmes Kayesiennes formées récemment par la Fondation Maliba en techniques de fabrique et de commercialisation du savon. Nous leur avons offert des kits de production et un fonds de roulement afin qu’elles puissent générer des revenus et subvenir à leurs besoins. Ces femmes rentrent ainsi, elles aussi, de plein pied dans le monde du Travail avec des sources autonomes de revenu. Célébrons la fête du travail par le Travail » dit-il..

Bonne fête du Travail à tous !

Aliou Boubacar Diallo
Président d’honneur de l’ADP-Maliba
Président de la Fondation

Xinjiang : les travailleurs et les associations de l’industrie réfutent les accusations de travail forcé

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Les travailleurs des industries du vêtement et du photovoltaïque du Xinjiang ont riposté aux allégations étrangères de violations des droits de l’homme dans leurs secteurs.

Lors d’une conférence de presse à Beijing vendredi, des représentants ont parlé de l’amélioration de la qualité de vie et de la contribution des industries pour les marchés mondiaux.

Selon Alida Turahmat, employée de l’Ili Zhuowan Garment Manufacturing, la vie de sa famille s’est grandement améliorée après avoir obtenu l’emploi. Ses parents sont agriculteurs et leurs revenus ne sont pas très élevés. Maintenant, avec son salaire mensuel, elle peux non seulement acheter ce qu’elle aime, mais aussi payer la vie de ses parents.

« La promotion du développement des énergies renouvelables, y compris le photovoltaïque, et la promotion d’une révolution énergétique sont devenues un consensus entre tous les pays. L’industrie photovoltaïque chinoise ne dessert aucun marché unique, mais le marché mondial. Nous n’avons pas peur de traitement injuste. Si vous voulez éteindre l’industrie photovoltaïque du Xinjiang, vous devez vous demander si les marchés chinois et mondial sont d’accord », a déclaré He Ning, secrétaire du conseil et directeur des relations avec les investisseurs Nouvelle énergie du Xinjiang Daqo. 

(Photo : VCG)

Dossier-Financement des intrants et de la transformation au Mali. Cas des subvention des engrais.

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Au Mali, l’agriculture est pratiquée majoritairement par de petites exploitations familiales cultivant principalement du mil, du sorgho, du maïs, du riz et du coton. Pour cela, une grande partie de la production est autoconsommée par les exploitations familiales. Mais, les subventions des engrais représentent une part de plus en plus accrue des dépenses du secteur agricole. Les montants des subventions d’engrais représentent près de 90% du coût du programme de subvention portant sur les engrais et les semences. Lisez

Le Mali est un pays agro-sylvo-pastoral avec plus de 70% de sa population vivant du secteur primaire. La contribution du secteur agricole au produit intérieur brut est évaluée à près de 34% et représente pour près de 20% des recettes d’exportation, selon de l’Institut National des statistique  (INSTAT 2018). Ensuite,  la part de la production végétale est d’environ de 45% contre 39% et 8% pour l’élevage et la pêche respectivement.

Les subventions des engrais représentent 90% du coût du programme Agricole

Les subventions des engrais représentent une part de plus en plus accrue des dépenses du secteur agricole. Les montants des subventions d’engrais représentent près de 90% du coût du programme de subvention portant sur les engrais et les semences.

Par exemple, depuis la crise alimentaire et nutritionnelle mondiale de 2007/2008, les ressources budgétaires allouées à la subvention des engrais agricoles ont connu une augmentation sensible passant d’environ 11 à près de 40 milliards de FCFA entre 2008 et 2017 (MA 2007) soit plus de  (72 millions 727 mille USD).

Selon un rapport publié par (www.canr.msu.edu), « il existe au Mali, comme dans la plupart des pays de la sous-région, une grande diversité des systèmes de production agricole. La plupart de ces systèmes sont caractérisés par une faible utilisation d’intrants modernes tels que les engrais, exception faite de la zone sud (système de production cotonnier) et de la zone centre (système de production de riz irrigué avec maîtrise totale d’eau) », souligné le rapport.

L’intensification d’usage des fumures organiques, et des engrais chimiques

Pourtant, dans le cadre de l’intensification du riz et du coton, les exploitations agricoles utilisent de la fumure organique, mais aussi des engrais chimiques. Ces deux cultures à elles seules consomment près de 90% des engrais. « A l’échelle du pays, le niveau d’utilisation d’engrais reste très faible, avec une moyenne de 44,2 kg/ha en 2016 (BM 2016), ce qui est bien en-deçà de la cible de 50 kg/ha fixée par les gouvernements africains à travers le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique », les données du ministère de l’agriculture.

Par auteurs, l’usage des engrais subventionnés au profit des exploitations agricoles est redevenu une pratique intégrante des stratégies de développement agricole du Gouvernement de la République du Mali. Cette stratégie s’insère dans la vision de la Loi d’orientation agricole (MA 2006), qui, en son article 24, précise que : « l’État et les collectivités territoriales accordent, dans le cadre de contrats de conservation et de bonne gestion des ressources naturelles, des subventions et/ou appuis aux exploitations agricoles ».

La quantité d’engrais a connu une hausse dans ces dernières années

Selon les données fournies par le ministères Maliens de l’agriculture, la quantité d’engrais utilisée a connu une augmentation rapide avec la mise en œuvre de la subvention des engrais, passant de 51 779 à 495 748 tonnes entre 2008 et 2017 soit une augmentation de plus de 850%. Au cours des trois dernières décennies, la quantité d’engrais acheté annuellement se situe autour de 264 000 tonnes, selon le département de tutelle.

Par ailleurs,  les montants consacrés par l’État aux achats d’engrais sont très variables d’une année à l’autre. Cependant, on dénote une hausse tendancielle. Ils sont passés de 11,6 milliards avec le début de l’Initiative riz en 2008 à près de 36,7 milliards en 2017 ; soit une augmentation de plus de 215% . Toutefois, les dépenses moyennes annuelles des subventions d’engrais, au cours des trois dernières années sont de plus de 37 milliards FCFA par an, près de 12% du budget du ministère de l’agriculture et 2% du budget de l’État.

Problématique des cautions techniques

 Elle est élaborée par les services techniques de l’agriculture qui sont également chargés de la distribution des engrais aux bénéficiaires. La caution technique est en vigueur depuis le démarrage de l’Initiative riz en 2018.  Nous avons reçu copie à travers les données émanant  ministère Malien de l’Agriculture. Dans ces données, il est dit que «  Les principaux acteurs impliqués dans la chaine de distribution pour le coton et le riz sont nombreux notamment  les  Groupements d’intérêts économiques (GIE) du secteur coton composé de la CMDT, de l’Office de la haute vallée du Niger (OHVN), l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM) ; l’Office du Niger (ON) et autres offices chargés de la promotion du riz. La Direction nationale de l’agriculture (DNA) couvre le reste des zones de production (zones diffuses non encadrées par les Offices ou la CMDT).

Financement provenant de l’Etat (système e-voucher)

Les engrais distribués dans le cadre du système e-voucher sont très faibles. Ils représentent 0,68, 0,47 et 1,97 % des quantités d’engrais distribués à travers la caution technique en papier. Au cours des deux premières années 2016 et 2017,  respectivement 2589 et 2336 tonnes d’engrais ont été distribuées contre 10 207 tonnes en 2018. En 2016, c’est le programme pilote e-voucher qui a financé les engrais. Par contre, en 2017 et 2018, les engrais sont financés sur le budget d’État, selon les statistiques du ministère Malien de l’agriculture.

Outre, en 2016/2017, les insuffisances constatées sur la liste des bénéficiaires ont été dommageables au bon déroulement de l’opération e-voucher. En effet, la liste contenait des personnes n’évoluant pas dans l’activité agricole (réparateurs, commerçants, etc.).

Pourtant dans les grandes zones de production notamment, dans les cercles de Niono et de Koutiala, les opérations de distribution ont commencé en retard à cause d’un recensement tardif des producteurs au mois de juillet. Ensuite, les engrais n’ont été acheminés à destination qu’au mois d’août, pratiquement en fin d’hivernage. Ce qui a retardé également l’établissement de la liste des bénéficiaires.

 Autrement dit,  les quantités d’engrais livrées aux paysans n’étaient pas suffisantes compte tenu des besoins exprimés. Toutes choses qui prouvent que les besoins en intrants avaient été sous-estimés à cause d’une méthodologie inadéquate.

La caractérisation de la politique des engrais en vigueur au Mali

 Cette section porte sur la politique de subvention des engrais actuellement en vigueur au Mali. Elle inclue les cultures ciblées, les systèmes de distribution et les coûts afférents. Par exemple, les cultures et intrants ciblés. C’est pourquoi, les cultures éligibles aux subventions d’engrais sont déterminées par le ministère de l’agriculture. Pour cela, le ministère de l’agriculture souligne  que « Le choix des spéculations se fait essentiellement en fonction des indicateurs techniques de chaque culture. Les principaux critères sont la rentabilité et la contribution de chacune des cultures par sa valeur ajoutée à l’économie nationale », a-t- il souligné.

Des colloques autour de la seule question de subvention des intrants agricoles au Mali

C’est pourquoi, en 2019, le ministre de l’Agriculture, Dr Nango Dembélé a présidé, une  cérémonie  de l’atelier national de validation de l’étude sur la subvention des intrants agricoles. L’objectif de cette rencontre  était de voir comment  faciliter l’accès des producteurs aux intrants afin de booster la production et la productivité agricole en vue d’assurer l’autosuffisance en céréales qui constitue la base de l’alimentation des populations.


Par ailleurs, les spécialistes ont relevé que l’accroissement des rendements en maïs est passé de 1,97 tonne à l’hectare à 2,73 tonnes de 2008 à 2017 et celui du riz de 2,10 tonnes en 2010 à 3,3 tonnes en 2017 et l’augmentation du taux d’utilisation des engrais et des semences sélectionnées de 30%.


Il s’gisait d’un  appui institutionnel intitulé : « Renforcement des capacités institutionnelles pour la transformation durable du secteur agricole au Mali » est en cours d’exécution en collaboration avec AGRA. L’objectif recherché à travers cet appui est de renforcer les capacités du ministère dans la conduite de la transformation du secteur agricole en vue d’augmenter les revenus et améliorer la sécurité alimentaire.

Daouda Bakary Koné.