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Financement de la filière coton au Mali: « pool des banques locales et étrangères ».

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Cotton in field ready for harvest

Par Croissanceafrique

Au Mali, la culture et la commercialisation du  coton offre une opportunité pour accroitre la productivité agricole et améliorer les revenus et le bien-être de plus de quatre millions de personnes.  Par ailleurs, le coton joue un rôle économique majeur dans les zones rurales des pays africains de l’Ouest et du Centre (AOC). Alors quels sont les le « Financement de la filière coton au Mali: pool des banques locales et étrangères » ?

Selon les données fournies par AFCOT.org, (une structure qui milite pour une large culture du coton en Afrique) «la part du coton dans le PIB du Mali est estimée à 15%. Il est un important instrument de lutte contre la pauvreté en milieu rural. Le coton contribue au développement de plusieurs domaines de l’économie: transport, institutions de finances, approvisionnement en intrants agricoles et industriels, industries de transformation et artisanat. La culture du coton contribue également à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire », souligne dans un rapport que nous a fourni.

Pour cela, il faut d’ores et déjà rappeler que l’année 2020 a vu la production de coton s’effondrer des trois quarts au Mali, passant de 700 000 à 147 000 tonnes. Échaudés par une baisse du prix au producteur et une suppression de la subvention sur les engrais, les cotonculteurs se sont détournés de l’or blanc. Mais il est stratégique pour le Mali et le ministère de l’Agriculture multiplie les concertations avec le monde agricole pour relancer la production.  C’est pourquoi, d’ailleurs, une assise nationale a été organisée à Bamako, dont les recommandations issues de cette rencontre serviront  de leçon dans le cadre de la relance du secteur coton courant  la campagne agricole  2021-2022.

L’Etat Malien va relancer sa filière coton (campagne 2021-2022)

Au Mali, la filière fait vivre plus de quatre millions de personnes et pèse 15% de la richesse nationale. Alors que quand le coton flétrit, le Mali est à genoux. L’an dernier, la production s’est effondrée des trois quarts, laissant le pays stupéfait devant une telle déconfiture. Certes la demande internationale, notamment chinoise, a baissé de 30% en raison de la pandémie de Covid-19, mais l’explication tient en deux décisions malencontreuses.

Pourtant, le prix d’achat garanti par l’État est passé de 275 francs CFA le kilo en 2019 à 200 francs pour la campagne 2020. Et la subvention sur les engrais a été suspendue renchérissant le sac d’engrais de moitié. Résultat, les cotonculteurs ont délaissé l’or blanc. Ce qui a provoqué une chute de la production cotonnière au Mali.

A la question savoir, quel a été l’impact, du fait que la plus part des coton-culteurs n’ont pas cultivé le coton en 2020,  le ministre malien de l’Agriculture   Mohamed Ould Mahmoud, a expliqué  qu’ « Ils n’ont pas laissé les terres à l’abandon, ils ont cultivé des céréales telles que le mil, le maïs, etc. Mais malheureusement, il en est résulté une perte importante de cash-flow [flux de trésorerie, ndlr] au niveau des ménages, des producteurs et des populations », a-t- il  expliqué, lors d’une rencontre organise à l’endroit des paysans. Pour lui, il faudrait « éviter de répéter les mêmes erreurs en 2021 », a-t- il rappelé.

Pour l’État Malien,  la perte est lourde, en termes de recettes en devises, le coton étant le deuxième poste d’exportation derrière le métal jaune. Le ministre de l’Agriculture veut donc éviter de répéter les erreurs. Le prix d’achat garanti du coton va remonter, assure-t-il. « Cela va être un prix incitateur. Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour que le prix d’achat de base du coton

[pour la campagne, ndlr]

2021-2022 soit très, très attractif, tout en tenant compte des équilibres macro-économiques et de l’évolution des cours sur le marché mondial. »

Selon l’économiste Étienne Fakaba Sissoko au CRAPES (Centre de Recherche d’Analyses Politiques, Economiques et Sociales), « En termes de contribution au (PIB) du Mali le coton est classé en deuxième position après l’or, », dit-il. Il ajoute qu’aujourd’hui plus 3 millions des maliens vivent de la culture du coton, la moitié du revenu provient essentiellement de la culture du coton. Avec cette crise de pandémie, le mali connait une chute de 75% sur le coton », a-t- il affirmé. L’économiste n’ajoute par la suite que cette fois-ci « Le ministre est d’autant plus attendu au tournant par les producteurs que seuls l’État malien et ses partenaires sont à même de pouvoir relancer durablement la filière ».

Rétablissement d’engrais comme l’espère les paysans en 2021

Le gouvernement Malien à travers le ministre de l’Agriculture a débattu les questions relatives à la subvention des intrants  lors des assises sur le coton. Il s’agira désormais de décider dans quelles proportions la subvention sur les engrais sera rétablie cette année comme l’espèrent les cotonculteurs.  « Les questions relatives à la subvention des intrants ont fait l’objet de larges débats lors des assises nationales du coton. Des propositions pertinentes ont été faites par les acteurs et les partenaires de la filière. Ces propositions sont à l’étude par les équipes compétentes au sein de mon département, afin de choisir la meilleure option », a-t- il, ajoute le ministre de l’Agriculture.

La transformation du coton

Au-delà de la prochaine campagne, le Mali souhaite accélérer le développement de la filière de transformation du coton. Celle-ci représente à peine 2% de la production totale. La volonté n’est pas nouvelle, mais Mohamed Ould Mahmoud espère que les dispositifs d’incitation produisent rapidement des effets.

« On a accepté un certain nombre d’exonérations sur le dédouanement des équipements pour la transformation, des importations gratuites de pièces à partir de certains prix. On a accordé beaucoup de facilités aussi pour la création et le renforcement des unités de transformation de la fibre de coton. On a aussi des projets d’agropoles, des gens qui veulent faire toute une chaîne de valeur sur la production de coton. Nous sommes en train d’étudier les dossiers avec les ministères impliqués, ceux du Commerce, de l’Économie et des Finances », souligne Mohamed Ould Mahmoud.

Abdel Rahmane Sy est président de l’Association des jeunes pour la valorisation du coton (AJVC) et promoteur du festival Africain de la cotonnade. Ce dernier pense que les acteurs politiques doivent beaucoup insister sur la transformation du coton local. Par ailleurs, il ajoute que  le secteur du coton  doit  beaucoup insister face aux enjeux.  Selon lui, l’insécurité a beaucoup impacté  la culture du coton au Mali. 

 « La CMDT (Compagnie Malienne pour de le Développement du Textile)  se trouve dans le pétrin, pourtant elle avait déboursée  plus  les 60 milliards en terme des préfinancements pour les intrants Agricoles.  Mais la CMDT n’a pas été remboursés par l’État Malien. Cela est une autre difficulté ». Pour lui il faudra revoir le prix du coton et des intrants. Parce cette difficulté  connue par les cotons-culteurs, occasionneraient 12 millions de  chômeurs. Rien que pour le seul secteur du coton.

Problématiques autour de la commercialisation du coton

Sur ce volet, Modibo Mao MaKalou Economiste financier, a abordé que « le marché international de coton a subi de plein fouet cette année, donc c’est une  crise internationale », dit-il que le coton est notre deuxième recette d’exportation. Il s’agit de   14 % de des recettes d’exportation du Mali. En terme de valeurl cela correspond à 188 milliards de FCFA (environ 345 millions USD) en 2017 et 270 milliards de FCFA (environ 500 millions USD) en 2018. Le coton représente une mane importante pour l’État Malien aussi pour les cotons culteurs », a-t- il affirmé.

La crise du coton a impacté sans égal sur  l’économie Malienne.

Le Mali  a 40% de secteur rural, 20% de secteur secondaire, 40% des industries. Il faudra que le prix soit attractif pour que les cotons culteurs puissent  s’en donner plus au travail et les intrants soient accessibles. En termes de solution, cette crise est une opportunité pour voir comment faire pour entreprendre des réformes.

Pour sa part, Modibo Mao Makalou ajoutera que « Pendant le 1er semestre de 2019 le prix international du coton a chuté de 20%. Environ 40% de la population rurale sont touchées ou 4 millions de la population impacté. Pour lui qu’il fallait une subvention de 35 milliards supplémentaires pour l’attente des cotons cultures. Au mali, nous transformons 2% et les 98 % PIB sont exportés. A cause  de la pandémie le marché mondial a chuté près de 12%.

D’autre part, il faudra procéder à la  Réduction des coûts de facteurs de reproduction, et renforcer le capital humain. Le capital physique, c’est à dire la terre, les infrastructures de base, la finance, et la volonté politique.

Les opportunités à saisir pour le secteur coton au Mali

Le Mali produit plus de 600 000 tonnes de coton graine dont 2% seulement sont transformés sur place, d’où la nécessite d’installation des usines de textiles. Ces unités de transformation de la fibre seront pourvoyeuses de milliers d’emplois et créeront de la valeur ajoutée au coton malien. Ainsi, le code des investissements du Mali est une opportunité  dans ce domaine.

Il y’a aussi les accompagnements de l’Etat, qui est motivant pour le développement du secteur coton,  la subvention des engrais et des tracteurs ; la facilitation des conditions d’installation des unités industrielles ; l’ouverture et la réhabilitation des pistes rurales ; et l’établissement d’une carte de fertilité des sols.

Le volet  Financement de la filière coton au Mali

Au Mali, les principales sources de crédit agricole sont les banques commerciales et les institutions de microfinance. Par ailleurs, les banques financent généralement les agro-entreprises les plus importantes, les fournisseurs de facteurs de production et les sociétés de transformation agricole comme la CMDT.

Par ailleurs, les IMF (International Monetary Fund ), sont des financiers des coopératives et les exploitants individuels. De fait, les crédits bancaires et les financements des (Fonds Monétaire Internationaux (IMF) aux producteurs sont fortement tributaires des capacités institutionnelles et administratives des organisations de producteurs du pays, qui semblent très limitées à bien des égards.  À l’exception,  c’est la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA), qui  finance rarement et directement les coopératives de producteurs et/ou les exploitants agricoles.

Selon un document publié par la banque mondiale (disponible sur le site de l’institution breton Wood),  « Les banques hésitent à prêter directement aux organisations de producteurs, car nombre de ces dernières ont du mal à rembourser leurs emprunts en temps voulu. Par exemple, en 2013, le taux de défaillance des prêts directement consentis par la BNDA à des coopératives de producteurs était de 20 %, contre 0 % pour le prêt accordé à la CMDT pour lui permettre de financer ses coopératives de producteurs sur contrat »,  souligné, le rapport de l’Institution Breton Wood.

Concernant, le secteur du coton, il  est bien organisé et bien financé par le secteur bancaire. La preuve en est que  le coton est un important secteur de l’économie malienne, puisqu’il génère 20 % des recettes d’exportation et assure la subsistance de 25 % de la population.  Et la CMDT, qui est la seule compagnie cotonnière, a négocié un mécanisme de financement conjoint auprès des banques pour financer la production et le commerce du coton.

Pourquoi, les banques prêtent directement à la CMDT ?

 En réalité, le processus  est très simple : elles  prêtent directement à la CMDT qui, à son tour,  « rétrocède le montant de leurs prêts à des exploitants sur contrat sous la forme de prêts en nature revêtant la forme de facteurs de production et de fournitures aux organisations de producteurs », selon expert de la Banque mondiale. Ces derniers affirment qu’après la récolte et la vente du coton, la CMDT rembourse aux banques les montants qu’elle leur a empruntés.

La CMDT a recours à des crédits commerciaux pour acheter le coton auprès des exploitants sur contrat. Les volumes de financement conjoint dépendent dans une très large mesure des résultats de la campagne précédente ainsi que des conditions du marché et des prix durant la campagne en cours.

Pool des banques locales et étrangères

A travers ce volet, plusieurs sources indiquent que la BNDA est la banque (chef de file) (principale source de financement locale) du financement conjoint de la production de coton tandis que la BDM est la banque chef de file et la plus importante source de financement du coton. Et  les volumes de coton commercialisés par la CMDT pour la campagne 2014 entre autres, ventilés par la  contribution des banques maliennes et internationales sont indéterminé dans le document que nous dentons copies. Il n’a pas été possible d’obtenir des données détaillées similaires sur le financement commun de la production du coton pour les mêmes périodes.

Il faut rappeler que   la Banque Nationale de développement agricole (BNDA) est le principal financier des secteurs de l’agriculture, du commerce et de l’industrie malienne. Elle peut tirer de  nouvelles expériences du résultat probant lui permettant de relever largement le défi du financement adéquat du monde rural.

Pour cela, elle doit, d’ors et déjà, intégrer dans sa démarche, des difficultés qui freinent la promotion du crédit agricole. Ces difficultés sont : le manque de professionnalisme,  la mauvaise gestion,  le non tenu de comptes,  Manque de formation des promoteurs, la méconnaissance du marché (les recettes ne sont pas maîtrisées),  Inexistence d’assurance agricole, les équipements mal adaptés, et le problème foncier

Daouda Bakary Koné

Présidentielles 2022 au Mali : la candidature d’Aliou B. Diallo à prendre au sérieux !

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Par croissanceafrique

L’avion politique du Mali a déjà pris son envol alors même que la campagne pour la prochaine présidentielle n’a pas été officiellement déclarée ouverte. Parmi les futurs candidats, certains ont commencé à attacher les ceintures pour réussir non sans accroc leur atterrissage après avoir sillonné le pays d’Est en Ouest et du Nord au Sud à la rencontre des maliens pour les convaincre de l’opportunité selon laquelle l’heure du vrai changement a sonné. Aliou.B. Diallo serait-il l’homme incontournable pour redonner à tout un peuple l’espoir ?

Ce n’est un secret pour personne que le Mali aujourd’hui se débat dans les terribles conséquences de trente années de procrastination démocratique avec le sinistre tableau d’un pays qui peine à sortir de l’ornière. La dislocation du territoire national, l’effritement de l’autorité de l’état sous le poids de la corruption et de la délinquance financière des élites, l’absence d’un leadership politique transcendant, la transition malienne actuelle qui va droit au mur, l’incivisme et l’irresponsabilité des cadres, ont largement contribué à la dégringolade du Mali.

S’il y a une candidature qu’il faut prendre au sérieux, c’est bien celle d’Aliou. B. Diallo un homme qui n’est plus à présenter tant son expertise en matière de développement économique est parlante.

Des mouvements, associations et des partis politiques ont manifesté le désir de soutenir sa candidature pour des raisons évidentes de sa capacité à gouverner le Mali avec honneur et dignité.

Une bonne partie de l’opinion nationale et même internationale a eu à reconnaître maintes fois que le Président de l’ADP- MALIBAet non moins PDG de Wassoul Or est l’homme dont le peuple malien a besoin pour incarner le changement tant attendu. Les résultats obtenus par le bouillonnant opérateur économique lors des élections présidentielles de 2013 et de 2018 constituent la preuve éloquente de son emprise sur une bonne partie de l’électorat malien, tant à l’intérieur qu’à l’étranger.  Son amour incontesté et incontestable pour le Mali, a-t-on appris de diverses sources, a franchi toutes les frontières. Il a mis tout le monde d’accord là-dessus un nombre incalculable de fois à travers des actes qu’il a eu à poser.

De Wassoul Or en passant par PETROMA, une entreprise spécialisée dans la recherche du pétrole et du gaz dans le cercle de Kati dont il est le promoteur, l’homme politique en béton a tiré une grosse épine des pieds de la jeunesse en lui garantissant des emplois.

Clairvoyant, soucieux de l’avenir du Mali, bosseur incomparable et pétri de talents économiques exceptionnels, l’homme d’état malien dont le sens élevé de la justice et de la responsabilité est connu de tous les maliens, a occupé, parmi une pléthore de candidats, la 3ème place lors des scrutins présidentiels de 2013 et de 2018.

Le candidat Aliou. B. Traoré, loin d’avoir une baguette magique pour propulser le Mali dans le concert des nations développées, est détenteur de solides plans de sortie de crise pour son pays.

Il s’agit entre autres du retour définitif de la paix et de la sécurité dans notre pays, la réussite du combat contre la pandémie du coronavirus pour lesquels l’opérateur économique hors pair a une batterie de propositions.

Au plan économique, les données sont claires pour l’homme d’affaires Aliou. B. Diallo. Il faut remettre le pays au travail en sévissant contre l’absentéisme et les retards chroniques dans les bureaux, ateliers, usines et entreprises. La lutte contre la corruption, contre le pillage à outrance des ressources de l’état, contre les détournements de deniers publics sera menée à tous les niveaux sans complaisance aucune, condition sine qua non d’une augmentation conséquente des salaires.

Le Président d’honneur de l’ADP-MALIBA entend développer les infrastructures de base et l’énergie. Il se dit déterminé à gagner le pari du désenclavement intérieur et extérieur en construisant des routes dignes de ce nom. L’attirance des investisseurs étrangers au Mali et la promotion de l’agriculture en vue d’atteindre l’autosuffisance alimentaire fait partie de ses priorités.

Au plan social, la fondation Maliba, une création du philanthrope en or, s’est illustrée dans l’assistance aux nécessiteux, l’installation des forages et la distribution des kits scolaires.

Au plan politique, une urgence s’impose pour le richissime homme d’affaires. Il s’agit de réduire au maximum la taille des partis politiques et le train de vie de l’Etat. Combattre la fraude électorale sous toutes ses formes et avec la dernière rigueur constitue une de ses priorités.

Pour plus de transparence et d’efficacité, le candidat Aliou. B. Diallo opte pour l’émergence d’une Assemblée Nationale Newlook.

En effet bon nombre de maliens ont constaté depuis fort longtemps que les parlements successifs de notre pays ont montré leurs limites. Ceux qui adorent se faire appeler honorables n’ont fait que revêtir leurs costumes de députés affairistes, totalement soumis au pouvoir exécutif. Ils n’ont réussi qu’à faire étaler sur la place publique leur cupidité et leur penchant immodéré pour les intérêts personnels au détriment de ceux du peuple qui les ont mis en place et auquel ils sont tenus de rendre compte. Il est grand temps de voir émergée une nouvelle race de députés patriotes, honnêtes, désintéressés, compétents, consciencieux ayant toujours un regard critique et non complaisant sur l’action gouvernementale, travaillant exclusivement pour le peuple et non l’inverse.

Aliou B. Diallo fait partie de ceux qui pensent que l’école malienne a perdu son lustre d’antan. La performance et le sérieux qui la caractérisaient, ont laissé la place à la violence, à la médiocrité et à la morosité.

Jadis considérés comme de véritables havres de paix, les établissements scolaires maliens sont devenus des espaces de contestations et de véritables déserts à cause des arrêts de travail prolongés observés par tantôt les élèves et étudiants, tantôt les enseignants rendant ainsi dépeuplés les espaces scolaires.

Les campus universitaires sont devenus des champs de bataille rangée entre étudiants. Les armes redoutables y pullulent.

Oui, longtemps abonnés aux sorties intempestives et massives, les apprenants maliens sont crédités de nos jours d’un niveau intellectuel évoluant entre mal et nul.

S’il y a un problème qui coupe le sommeil au candidat Aliou. Boubacar Diallo, c’est bien celui de l’emploi. Aucune politique digne de ce nom n’a été mise en place pour résoudre l’épineuse équation. Les jeunes à tous les niveaux sont condamnés à vivre de subsides, à se prostituer, à mendier, à sombrer dans la délinquance, la criminalité, l’alcoolisme et la drogue parce que rien de concret n’a été entrepris pour les aider à construire leur avenir. Au pire des cas, ils choisissent d’arpenter les déserts et les mers au péril de leur vie pour aller en Europe à la recherche d’une vie meilleure. Les conséquences sont hélas dramatiques.

Pour relever autant de défis majeurs qui entravent le développement de Ba Maliba, l’homme qu’il faut comme Président de la République en 2022 est sans conteste Aliou.B. Diallo. C’est lui qui, avec les expertises économiques dont il est bardé, peut répondre aux aspirations profondes des maliens.

Si les hommes et les femmes du Mali lui accordent leurs suffrages, il parviendra à combler toutes leurs attentes.

Le sérieux, le savoir-faire, l’esprit patriotique et le sens des responsabilités qui le caractérisent seront déterminants dans cette aventure présidentielle pour enfin propulser le Mali dans la cour des grands.

Prosper Ky

Source : La Révélation

Secteur Bancaire : Ora Group annonce un résultat net de 314%, soit 2 664 milliards de F CFA au premier trimestre 2021

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À la suite de l’arrêté des comptes de l’exercice 2020 du groupe bancaire panafricain Oragroup lors de son Conseil d’administration, Oragroup démarre l’année 2021 sous de bons auspices, selon Financialafrik.

Le groupe bancaire annonce au premier trimestre 2021, une progression du résultat net de 314%, soit 2 664 milliards de F CFA au regard d’une reprise économique modérée en Afrique subsaharienne.

Par ailleurs, les dépôts de la clientèle de l’ensemble du réseau Orabank qui s’élèvent à 2 261 milliards Fcfa, justifient une hausse de 25%. Tout comme les crédits nets à la clientèle qui affichent une augmentation de 10% pour s’établir à 1675 milliards Fcfa.

Toutefois, le groupe présente, par ailleurs, un produit net bancaire de 44 milliards de F CFA au 1er trimestre 2021, en progression de 16%.

« Ce premier trimestre 2021 confirme notre stratégie de croissance dans un contexte de reprise économique en Afrique subsaharienne, avec des activités qui poursuivent la tendance haussière enclenchée dans le courant de l’année 2020 », affirme Ferdinand Ngon Kemoum, administrateur directeur général d’Oragroup.

« Cette tendance haussière du résultat net du premier trimestre d’Oragroup est aussi observée dans les activités d’intermédiation (+35%), les commissions (+2%) », rapporte Financialafrik.

Notons que « malgré le contexte difficile lié à la pandémie de la Covid-19, je me félicite que les équipes d’Oragroup poursuivent leurs efforts pour atteindre un résultat satisfaisant dans la stricte discipline des coûts et une gestion de plus en plus fine et rigoureuse des risques », dit le directeur général.

Moussa Koné

Lucarne : le parti de la poignée de main, un vivier certain pour le vrai bonheur du Mali

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Par croissanceafrique

Il est inconcevable de penser qu’un mastodonte telle que l’URD soit incapable de sortir un candidat pour une élection présidentielle ?

Aux personnes qui pensent ainsi, il importe de leur faire comprendre que ce n’est pas le poste qui fait l’homme, mais que c’est l’homme qui fait plutôt le poste. Qui pouvait, à l’époque, imaginer qu’un simple lieutenant, qui parlait en public avec grande peine, allait suffisamment remplacer le grand panafricaniste, fondateur de la république du Mali, le président Modibo Keita ? Avant 1991 ATT même allait difficilement croire qu’il serait celui qui prendrait la place du puissant, et célèbre général président, Moussa Traoré. Sincèrement qui aurait cru que le président IBK, celui-là même qui a été presque plébiscité en 2013 par les maliens, serait remplacé par un officier à la retraite ? Si on donnait son nom à l’avance, qui l’aurait validé ?

Beaucoup de grands hommes qui ont marqué le monde, sont montés sur scène en catimini, presqu’incognito. Alors dire que l’URD n’a pas en son sein d’hommes présidentiables équivaudrait à dire que le président Soumaïla Cissé était à la tête d’une communauté de pantin. Si cela était vrai, ce parti ne serait pas là où il est présentement. Si seules les capacités de mobilisation de fonds suffisaient, il y’a des chefs de parti, qui sont plus riches que Soumaïla, pourtant leurs structures ne valent pas mieux que l’URD. Si seul l’argent suffisait, ceux qui, avec leur argent, seront heureux de répondre à l’appel de l’URD n’existeraient pas. Ce sont des hommes qui ont fait les documents ensemble à l’URD, ils ont fait les discours ensemble, ils ont écrit la vision programme ensemble, l’URD est une conjugaison, certes la touche de Soumaïla y a été énorme, mais sans les autres cela n’allait rien donner aussi.

Aujourd’hui l’URD continuera avec des leaders comme Amadou Djadjiri Cissé, ancien ministre, ancien vice-président de l’Assemblée nationale ; Gouagnon Coulibaly, ancien vice-président de l’Assemblée nationale ; Racine Thiam, ancien candidat à l’élection présidentielle, ancien Directeur de la cellule de communication de la présidence de la république ; Me Demba Traoré, ancien ministre, ancien député, ancien conseiller municipal. Ces jeunes cadres sont parmi d’autres, ils ont fait ce parti et ont accepté de se mettre en sourdine, pas par incompétence, mais pour la réussite d’un projet commun pour le Mali. Si le président Soumaïla gagnait les élections, eux, et d’autres tels que Dr Madou Diallo, Ibrahim Ikassa Maïga, Kader Maïga, Abdrahamane Diarra, Mamadou Dicko et beaucoup d’autres allaient gérer avec lui son programme, et après personne n’allait parler d’envergure les concernant.

L’URD est une chance pour ce pays, une chance de cohérence, une chance de stabilité, une équipe ouverte, disciplinée, et outillée qui a pour objectif d’implémenter une vision limpide et efficace pour un essor certain du Mali.

Chaque malien doit contribuer à ce que cet instrument formidable crée par un patriote engagé puisse servir une nation meurtrie.

Moussa Sey Diallo, élu URD

Ramadan 2021 au Mali: Du riz indien pour les musulmans

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Par croissanceafrique

Le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Dr Mahamadou KONE, a présidé, ce vendredi 30 avril 2021, à la Maison du Hadj, sise à Hamdallaye, une cérémonie de donation au profit de six groupes cible, avec le soutien et l’accompagnement de l’association Wami.  

50 sacs de 50 kg de riz indien ont été distribués aux structures et associations ci-après : le Secrétariat permanent de prévention et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, l’association musulmane Almoubachirouna, les Scouts musulmans du Mali, l’association Nouri Dine, l’association Iquemal Dine et Radio Benso.

« Ce geste nous va droit au cœur », s’est réjoui M. Abdoul Kader MAIGA au nom des bénéficiaires, après avoir vivement remercié le ministre KONE et le donateur Wami.

« Par ce geste, vous nous avez fait plaisir en contribuant à nous rendre le sourire en cette période de dévotion et de piété qu’est le mois béni de Ramadan », a-t-il indiqué.

« Car, la solidarité envers le pauvre, le malade et le handicapé physique est l’expression d’une bonté incommensurable », a soutenu M. MAIGA.

« Or, les bienfaits conduisent tout droit au paradis », a-t-il clamé avec conviction, avant de saluer et de rendre hommage aux plus hautes autorités de notre pays, dont il a souligné les efforts inlassables pour satisfaire les Maliens.

Des bénéficiaires

« Elles font de leur mieux pour le pays ; mais, ces efforts ne sont pas reconnus à hauteur de souhait, à cause de l’immensité des besoins dans notre pays », a-t-il concédé.

« C’est la raison pour laquelle, je tiens, chaque fois que l’occasion se présente, à saluer le soutien et l’accompagnement des plus hautes autorités au profit de mon Département, j’ai nommé le Président Ba N’DAW, le vice-président Hassimi GOITA et le Premier ministre Moctar OUANE », a renchéri le ministre KONE.

« Ce geste est symbolique ; mais, il traduit le devoir et l’élan de solidarité des musulmans au-delà même du mois de Ramadan », a-t-il expliqué.

Une vue de la remise

« Car, il apporte un peu de joie à tout un chacun parmi les bénéficiaires que vous êtes», s’est félicité le Dr KONÉ, après avoir remercié le donateur Wami pour son élan de solidarité envers ces associations.

« Cependant, il n’y a pas de petites associations musulmanes parce que vous êtes toutes importantes avec le label musulman », a-t-il affirmé.

Ensuite, le ministre KONÉ a fait des bénédictions pour notre pays, avant de saluer l’esprit d’équipe et de sacrifice de son Cabinet.  

Source : CCOM/MARC

Photos : MARC 

Affaire des bâtiments publics vendus au Mali : Le procureur du pôle économique de Bamako ouvre une enquête

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Par croissanceafrique


Au Mali, suite à des rumeurs persistantes qui font état de la cession à des particuliers de l’immeuble abritant l’Institut National des Arts (INA), le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la commune III, chargé du Pôle économique et financier de Bamako, Mamadou Kassogué, a décidé de l’ouverture d’une enquête au niveau de son parquet afin de faire toute la lumière sur la régularité formelle et les conditions de fond de telles opérations.


Dans son communiqué relatif à cette situation, le procureur affirme que cette cession n’a été portée à la connaissance du public que de façon incidente, semble à tous égards être intervenue dans des conditions laissant subsister de sérieux doutes sur la transparence de l’opération.
Dans des conditions similaires, d’autres biens immobiliers de l’État ont été cédés à des particuliers, suscitant l’incompréhension des populations, ajoute-t-il.


Face aux forts risques de malversations inhérents à de telles opérations et à l’indignation que ces cessions suscitent au sein de l’opinion publique, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la commune III, chargé du Pôle économique et financier de Bamako, a décidé de l’ouverture d’une enquête au niveau de son Parquet, afin de faire toute la lumière sur la régularité formelle et les conditions de fond de telles opérations. Il précise que l’opinion sera tenue au courant des évolutions de la procédure.


Par ailleurs, concernant les événements des 10, 11 et 12 Juillet 2020, le procureur de la République invite les victimes, qui n’ont pas encore été auditionnées, à se présenter à son cabinet pour être mises en rapport avec le juge d’instruction en charge du dossier. Cette invitation s’adresse également aux éventuels témoins pouvant contribuer à la manifestation de la vérité, ajoute-t-il.


IB KONE

Au Sénégal, les administrateurs de la BNDE approuve un résultat net de 2,573 Milliards de F CFA pour l’année 2020

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Par croissanceafrique

L’Assemblée Générale Ordinaire de la Banque Nationale pour le Développement Economique (BNDE) s’est réunie le 28 avril 2021, pour approuver le résultat de la Banque qui s’élève à FCFA 2,573 Milliards. Il a été réparti en 35% de dividendes et 65% de réserves.

L’activité de la Banque sur l’exercice 2020 s’est soldée par un total bilan qui s’élève à 279 Milliards FCFA avec une progression de 62,7 Milliards FCFA, soit + 29% par rapport à 2019. Les crédits à la clientèle et aux SFD se situent à 143 Milliards FCFA, ils ont connu une progression sur l’exercice 2020 de 32 Milliards FCFA.

L’année 2020 a aussi été marquée par le démarrage de son réseau d’Agency Banking, qui compte à date 21 points, qui viennent s’ajouter aux 16 agences réparties dans tout le territoire national dont un bus mobile.

Par ailleurs, sur l’année 2021, le nombre d’Agency Banking sera multiplié par 4 pour atteindre plus de 80 points. Les nouveaux produits que sont, le crédit-bail et l’affacturage vont continuer à se développer et permettre aux entreprises de relancer progressivement leurs activités.

Toutefois, la finance Inclusive continuera d’occuper une place importante à travers la mise en œuvre de programmes affiliés au programme de résilience économique et social (PRES). Il s’agit de la mise en œuvre du crédit hôtelier touristique, du crédit transports aériens et de l’appui de la DERFJ dans des opérations spécifiques.

Il faut signaler que grace à l’engagement de son Conseil d’Administration et de l’ensemble de son personnel, la BNDE a su maintenir le cap malgré cette année difficile vécue par tous les acteurs économiques.

Zangouna Koné

Côte d’Ivoire : KINEDEN Commodities SA obtient avec succès son premier financement structuré offshore de 4,5 M€ auprès d’EBI SA

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Par croissanceafrique

KINEDEN Commodities SA a bouclé avec succès son premier financement structuré offshore de 4,5 M€ auprès d’EBI SA (filiale internationale du groupe Ecobank) au titre de la campagne cacaoyère 2020/2021. Cette première incursion du négociant ivoirien sur les marchés financiers internationaux a été réalisée dans un contexte socio-économique difficile. KINEDEN a été accompagnée sur cette opération par OBARA Capital, hedge fund africain.

La Côte d’Ivoire devrait maintenir sa production de fèves de cacao à 2,2 millions de tonnes au titre de la campagne 2020/2021, qui se déroule dans un contexte particulièrement difficile pour les planteurs et les négociants ivoiriens. En effet, le ralentissement de l’économie mondiale dû à la pandémie de coronavirus s’ajoute aux conséquences du bras de fer entre les autorités ivoiriennes et ghanéennes d’une part, et avec les géants mondiaux du chocolat d’autre part au sujet du différentiel de revenu décent (DRD) sur le prix du cacao. 

Dans ce contexte particulier, KINEDEN Commodities SA, conseillée par le hedge fund Obara Capital de Bernard Ayitee, a pu effectuer avec brio son entrée sur les marchés financiers offshore, en levant auprès d’une banque internationale 4,5 M€ qui permettront au négociantde financer sa campagne cacaoyère 2020/2021.

« Ce financement vient en complément des facilités que nous avons auprès des banques locales. Il s’inscrit dans une stratégie de diversification de nos partenaires financiers afin d’aboutir à plus de flexibilité dans notre stratégie financière et à une réduction de notre coût d’emprunt. Cela nous permettra d’être encore plus efficace dans nos actions en faveur de la durabilité, notamment la lutte contre le travail des enfants et la formation des cacaoculteurs aux enjeux environnementaux », indique Stéphane Apoque, directeur général de KINEDEN Commodities SA. 

Grâce à cette capacité à lever des financements supplémentaires, KINEDEN pourra se lancer dans la transformation locale du cacao et dans le négoce d’autres matières premières agricoles, notamment la noix de cajou. Cette intégration à la fois verticale et horizontale de la chaîne de valeur agricole devrait permettre à KINEDEN de consolider sa position dans le secteur agro-industriel ivoirien.

«La mise en place de ce financement par EBI SA, la filiale internationale du groupe Ecobank basée à Paris, illustre la volonté du groupe Ecobank d’accompagner ses clients non seulement dans leurs financements locaux, mais aussi dans leur financement off-shore. Cela nous paraissait important en tant que banque panafricaine de soutenir les acteurs de ce secteur stratégique pour la Côte d’Ivoire et la sous-région, particulièrement dans le contexte actuel de pandémie »,poursuit Julie Coulon, Head of Trade & Structured Finance de EBI SA.

« Longtemps considérés comme inaccessibles parles PME locales, les marchés financiers internationaux offrent pourtant des solutions de financement intéressantes, qui devraient être davantage explorées par ces PME. Pour des négociants comme KINEDEN, l’accès à une facilité pré-export structurée euro est un facteur de compétitivité non négligeable », ajoute Eric Kouamé, Senior associate chez OBARA Capital. 

À propos de KINEDEN Commodities SA 

Créée en 2014, KINEDEN Commodities SA est une société anonyme privée de droit ivoirien spécialisée dans le négoce du cacao. Avec les accréditations UTZ, FairTrade et Rainforest, KINEDEN est un acteur majeur du cacao certifié durable, et exporte environ 50.000 tonnes de fèves chaque année. 

À propos d’OBARA Capital

OBARA Capital est le premier Hedge Fund africain. Son objectif est d’offrir à ses clients des instruments de financement innovants conçus pour apporter des solutions sur-mesure à leurs problématiques financières. Ces solutions combinent une compréhension fine des réalités africaines et l’utilisation de techniques d’ingénierie financière sophistiquées.

Paradigm Initiative et ses partenaires souhaitent la bienvenue aux délégués à DRIF21.

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Paradigm Initiative (PIN), Consortium of Ethiopian Human Rights Organizations (CEHRO), Conseil des Panafricanistes du Tchad, Digital Foundation of Namibia, Digital Human Rights Lab, Digital Shelter, Internet pour tous en Centrafrique / SPJ Labs, Internet Society Chad Chapter, Koneta Initiative et la Fondation Zaina accueillent plus de 400 délégués de 42 pays – dont 32 pays africains – à un incroyable Forum sur les droits numériques et l’inclusion (DRIF21). Il s’agit d’un forum particulièrement important qui survient à un moment où la plupart des pays trouvent leur dynamique numérique tout en travaillant pour un monde au-delà de la pandémie COVID-19. DRIF est organisé chaque année depuis 2013, mais en 2020, le COVID-19 a perturbé le projet d’organiser un événement en personne.

Nous nous sommes adaptés à la pratique, avons enduré la réalité de l’environnement d’exploitation du COVID-19 et annoncé l’annulation de DRIF20. Nous avons expérimenté de nouvelles façons de nous rencontrer alors que le continent africain se réveillait à une nouvelle aube qui plaçait l’importance des droits numérique et de l’inclusion numérique au centre de la scène. L’éducation a été mise en ligne, la surveillance de la santé est devenue une pratique et le travail est devenu lointain.

«Les communautés marginalisées en Afrique sont devenues plus aliénées du monde. Ceux qui ont migré en ligne pour des commodités de base telles que l’apprentissage en ligne et les consultations de santé étaient virtuellement connectés. Beaucoup ont été laissés pour compte à un moment où les droits numériques sont clairement un catalyseur de la réalisation des droits de l’homme. Nous devons réfléchir à la réduction de la fracture numérique dans nos pays africains et partager nos idées sur la protection de l’espace numérique », a déclaré Thobekile Matimbe, Community manager de PIN.

Le directeur exécutif de PIN, ‘Gbenga Sesan, a déclaré que » dans de nombreux pays africains, 2020 a vu l’introduction de nouvelles lois et pratiques qui ne tiennent pas compte des droits numériques des citoyens.  » Il a poursuivi: «pour nous assurer que notre nouvelle norme n’encourage pas un climat de répression au nom de la sécurité publique, il est important que les organisations de la société civile collaborent dans les domaines et les pays concernés, et c’est pourquoi nous sommes ravis de travailler avec pays hôtes de 12 pays africains et plusieurs organisateurs d’événements virtuels pour présenter l’édition 2021 du forum. »

«Nous sommes reconnaissants aux sponsors du DRIF21, au Bureau de la Démocratie, des Droits de l’Homme et du Travail; Fondation Ford; Royaume des Pays-Bas; Réseau Omidyar; et l’Open Society Initiative pour l’Afrique de l’Ouest, pour avoir travaillé avec nous pour organiser notre Forum le plus ambitieux à ce jour et nous sommes heureux d’accueillir tous les délégués, et tous ceux qui regarderont la diffusion en direct des sessions, pour une expérience DRIF21 passionnante », a déclaré Nnenna Paul -Ugochukwu, chef de l’exploitation de PIN.

Organisé comme un événement hybride avec des événements physiques dans douze pays africains et de nombreuses sessions virtuelles, du 12 au 30 avril 2021, DRIF21 réunira divers experts pour façonner les conversations autour de la politique numérique, de l’inclusion numérique, de la liberté d’expression, de l’accès à l’information, de la confidentialité , l’accès Internet et de nombreux autres domaines thématiques.


By/Par: Valery Njiaba | Communications Officer | Paradigm Iinitiative.

Côte d’Ivoire: les actionnaires de la BOA percevront un dividende de 9,450 millions d’euros au titre de l’exercice 2020

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Une agence de BOA Niger en image

Par croissanceafrique

Les actionnaires de la Bank Of Africa (BOA) Côte d’Ivoire, membre du groupe bancaire marocain BMCE Bank Of Africa, percevront le 12 mai 2021, au titre de l’exercice 2020, un dividende net global de 6,300 milliards de FCFA (9,450 millions d’euros), ont annoncé les dirigeants de cet établissement bancaire basé à Abidjan. Rapporté aux 20 millions d’actions qui composent le capital social de la banque, cela correspond à un dividende net de 315 FCFA (comme pour l’exercice 2019) par action de 1.000 FCFA. Ce niveau de dividende représente 31,5% du nominal de l’action de la banque.

La BOA Côte d’Ivoire avait réalisé au terme de l’exercice 2020 un bénéfice après impôts de 14,216 milliards de FCFA contre 14,382 milliards de FCFA pour celui de 2019, soit un léger repli de 1,2%. Son total du bilan était en revanche en hausse de 12,8% à 686,536 milliards de FCFA contre 608,499 milliards de FCFA en 2019. Les ressources collectées auprès de la clientèle avaient progressé de 18,4%, passant de 384,899 milliards de FCFA en 2019 à 455,759 milliards de FCFA un an plus tard.

Les créances de la banque sur sa clientèle s’étaient par contre repliées de 6,2% à 300,781 milliards de FCFA contre 320,521 milliards de FCFA un an auparavant. Le produit net bancaire de la banque s’était fortement bonifié de 5,436 milliards de FCFA, avec une réalisation de 40,811 milliards de FCFA contre 35,375 milliards de FCFA en 2019. Le résultat brut d’exploitation avait aussi suivi cette même tendance haussière, passant de 15,855 milliards de FCFA en 2019 à 19,977 milliards de FCFA en 2020 (+26%). Le coût du risque s’est de son côté fortement dégradé de 292,8%, avec une réalisation qui est passée de 1,459 milliard de FCFA au 31 décembre 2019 à 5,729 milliards de FCFA au 31 décembre 2020.