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Au Sénégal affiche un déficit budgétaire d’environ plus de 578,700 millions d’euros

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Macky Sall (Photo) est un homme d'État sénégalais. Il est président de la république du Sénégal depuis 2012. Membre du PDS, il soutient le président Abdoulaye Wade lors de l'élection présidentielle sénégalaise de 2000.

Par croissanceafrique

Le solde budgétaire, dons compris, du Sénégal est estimé en déficit de 385,8 milliards de FCFA (578,700 millions d’euros) à fin février 2021, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) basée à Dakar, selon Financialafrik

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Par rapport à la même période de 2020où il s’élevait à 330,3 milliards de FCFA, ce déficit s’est accentué de 55,5 milliards de FCFA.

Cette situation fait suite à des dépenses publiques de loin plus importantes (732,4 milliards contre 688,8 milliards à fin février 2020) que les ressources globales (346 milliards).

Par rapport à fin février 2020, les dépenses budgétaires du Sénégal ont vu leur niveau augmenter de 43,6 milliards de FCFA. Selon la DPEE « cette hausse traduit la progression des intérêts sur la dette publique et des dépenses d’investissement, atténuée, toutefois, par la baisse des dépenses de fonctionnement ».Les intérêts sur la dette publique (88,8 milliards) et les dépenses en capital (280,7 milliards) ont en effet progressé respectivement de 47,3 milliards (+113,8%) et 8,8 milliards (+3,2%).

Toutefois, ces augmentations ont été amoindries par les  autres dépenses courantes  qui se sont contractées de 13,3 milliards de FCFA, s’établissant à 222,1 milliards de FCFA durant la période sous revue.

Concernant la masse salariale, elle a enregistré une progression modérée de 0,9 milliard pour se situer à 140,8 milliards de FCFA à fin février 2021.

« Quant à la hausse des investissements, la DPEE l’impute aux investissements financés sur ressources extérieures estimés à 151,9 milliards de FCFA et qui se sont confortés de 42,3% sur la période. De leur côté, les investissements financés sur ressources internes, évalués à hauteur de 128,8 milliards, ont enregistré une baisse de 22% par rapport à la même période de 2020″, a rapporté, nos confrères de Financialafrik.

Pour ce qui est des ressources,  leur niveau est en baisse de 3,3% par rapport à fin février 2020. Elles sont constituées de recettes budgétaires chiffrées à 320,6 milliards de FCFA et de dons estimés à 26 milliards de FCFA. Le repli de ces ressources est essentiellement imputable aux recettes budgétaires qui se sont contractées de 14 milliards (-4,2%), en liaison avec la baisse des recettes non fiscales (-8,3%) et fiscales (-4%).

En effet, ces dernières, évaluées à 308,2 milliards, ont baissé de 12,8 milliards à la faveur, notamment, de la baisse des impôts directs, des taxes sur biens et services intérieurs et de la TVA à l’import qui se sont amoindris respectivement de 11,4 milliards, 24,1 milliards et 0,9 milliard pour se situer à 117,6 milliards, 57,8 milliards et 56,1 milliards à fin février 2021.

En revanche, la DPEE souligne que les droits de porte (36 milliards), les droits d’enregistrement (10,5 milliards) et le Fonds de sécurisation de l’importation des produits pétroliers (FSIPP) de 17,1 milliards, ont atténué cette tendance baissière avec des hausses respectives de 1,7 milliard (+4,8%), 2,5 milliards (+31%) et 14,4 milliards (+533,7%). Les taxes rapatriées (PSE et COSEC), estimées à 7 milliards, suivent cette dynamique avec une hausse de 0,4 milliard, en glissement annuel.

CEMAC : la BEAC veut limiter les risques d’octroi des crédits bancaires

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La Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) projette de mettre sur pied, un Bureau d’informations sur le crédit (BIC) en vue de réduire les risques dans l’octroi des crédits bancaires. Dans cette perspective, l’Institution d’émission monétaire de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) a lancé un avis de pré-qualification pour la sélection d’un partenaire technique et stratégique pour la mise en place de cette structure.

Ledit partenaire travaillera en collaboration avec la BEAC, la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) et les acteurs de l’écosystème bancaire d’Afrique centrale pour mettre sur pied une banque de données qui servira de catalogue pour les utilisateurs puisque le BIC indique la Banque centrale est « une société agréée dont l’activité principale est la production et la commercialisation des synthèses d’informations et des données sur l’identification et les antécédents financiers des agents économiques sollicitant des prêts ».

La mise en place du BIC constitue un double avantage d’une part pour le public qui aura une meilleure visibilité sur les risques prudentielles des banques et tous les autres établissements financiers et d’autre part pour les banques qui auront une idée plus précise sur la solvabilité de ses clients. En d’autres termes, ce bureau fournira un éventail d’informations dont chacune des parties s’en servira pour demander ou octroyer le crédit.

D’après les analystes, « avec une meilleure information sur les profils des emprunteurs, les banques pourraient être en mesure de mieux évaluer les risques de non-remboursement, et ainsi augmenter leur stock de prêts à l’économie ». Un travail  à réaliser avant la fin de l’année 2020, où il sera notamment question de passer en revue les 60 établissements de crédit constitués de 51 banques et 9 établissements financiers sans oublier 864 Etablissements de microfinance (EMF) ainsi que les établissements de paiement. 

Source: Financialafrik

Au Mali, Soïbou Mariko prend la tête des marchés publics !

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Au Mali, c’est au titre du ministère de l’économie et des finances que le conseil des ministres a procédé à la nomination de plusieurs personnalités sous l’égide de l’hôtel des finances.

Parmi les personnalités nommées, figure Soïbou Mariko, précédemment directeur général adjoint des marchés publics a été nommé ce mercredi 28 Avril 2021 au poste du Directeur général des marchés publics et des délégations de service public.

Il s’agit d’un poste qui a une envergure nationale. Soïbou Mariko est l’incarnation de la victoire, et d’un leadership vertueux. Sa force réside dans la discrétion et le sérieux. Il est ce cadre valable qui se bat pour un Mali Émergent. Sa force réside également dans le ménagement du personnel, bref un responsable parfait au sens direct du mot. Soibou Mariko, est un cadre parfait, oui un cadre qui a su démontrer sa capacité de résilience au sein de la direction générale des marchés publics. Un pivot rassurant…

« La nomination de Soibou Mariko au poste du DG des marchés publics était prévisible pour qui connaît son parcours. Mais l’homme aura été patient jusqu’à l’apparution de la fumée blanche« , a commenté, un internaute proche de lui.

Celui qui vient de prendre la tête des marchés publics au Mali est sur un terrain connu. Puisqu’il s’agit d’un technocrate, un cadre valable (selon ses proches) qui a servi plusieurs boîtes. Inspecteur des services économiques, Soïbou Mariko est un super soldat, un sac à dos qui ne compte pas sur quelqu’un , pour exécuter ses tâches. Puisqu’il détient une moralité rassurante sans doute. Il est ce cadre qui donnera un meilleur souffle aux politiques de passation des marchés publics au Mali.

Natif de la région de Dioïla, monsieur Mariko est un cadre valable qui a servi dans de nombreuses structures étatiques notamment à l’Office des Périmètres Irrigués de Baguineda (OPIB), de la direction générale du budget. Ce n’est pas tout, car Soibou Mariko a servi au ministère de l’économie et des finances en qualité du conseiller technique en charge des marchés publics. C’est à partir de ce poste que le désormais Directeur général des marchés publics et des délégations de service public a été nommé au poste du directeur adjoint de ladite structure.

Pour rappel, Soibou Mariko est diplômé de l’IPR de Katibougou et également détenteur d’un master (Obtenu dans un pays proche du Mali). Il détient également plusieurs certificats et brevets à son compte. Désormais, il aura la lourde tâche de piloter une des structures les plus sensibles du Mali.

Daouda Bakary Koné

Au Mali, la BAD va appuier la création d’une zone spéciale de transformation Agro alimentaire

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Une vue de la cité Administrative du Mali

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Selon le Document de stratégie-pays (DSP 2021-2025) publié le 19 avril, la Bad appuiera le Mali dans la création d’agropoles ou Zones spéciales de transformation agro-alimentaire (ZSTA) dans les grands bassins de production des Régions de Ségou et San (zones de conflits) et Koulikoro et Sikasso (zones d’insécurité) pour mieux valoriser ses investissements passés, créer plus de valeur ajoutée, d’emplois décents et durables en faveur des femmes et des jeunes, précise l’avis.

Dans un communiqué de presse, rendu l mardi 27 Avril 2021, la Banque Africaine de développement (BAD) prédit que le Mali devrait ainsi connaître une hausse du nombre de PME-PMI créées dans les chaînes de valeur agricoles, de cinq en 2021 à vingt en 2025.

«La proportion d’emplois féminins (directs et indirects) créés, jusqu’ici insignifiante, devrait atteindre 35% dans ces chaînes de valeur en 2025», à en croire le communiqué.

Par ailleurs, des investissements seront ciblés vers des infrastructures telles que l’aménagement de trois zones spéciales à Bamako, Ségou et San et la construction de 25 centres de transformation agricole dans les grands bassins de production ruraux», annonce la Bad.

Selon l’institution de financement du développement, la part du secteur agro-alimentaire dans le produit intérieur brut sur la période devrait grimper de 3,3% à 5%, le temps de passage d’un camion de marchandises à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Mali devrait chuter de 24h à seulement 3h, le taux d’accès national à l’électricité devrait augmenter de 50% à 65% et de 21,1% à 31% en milieu rural.

« Quant à la contribution des énergies renouvelables dans la fourniture totale d’énergie, elle est attendue en hausse, de 23,3% à 35,5% entre 2021 et 2025, prévoit la Bad, qui ajoute que quelque 130 postes seront créés pour les femmes dans les projets d’énergie en 2025 (contre zéro en 2021), les emplois créés dans les transports seront en forte augmentation pour les jeunes (de 0% à 80%) et pour les femmes (de 0% à 10%) », a déclaré Adalbert Nshimyumuremyi, responsable pays de la Banque africaine de développement au Mali.

«La Banque augmentera la part de son portefeuille allouée au secteur privé de 8,56% à 29,72% du programme de prêts 2021-2025, pour une croissance économique plus inclusive», a-t-il ajouté dans son document dévoilé aux médias.
Toutefois, le 31 décembre 2020, le portefeuille de la Banque africaine de développement au Mali comptait 25 opérations pour un montant total de 488,6 milliards de Fcfa (745,9 millions d’euros).

Notons que Lmla ventilation du portefeuille est la suivante : transport routier (29,66%), agriculture (28,02%), gouvernance (11,33%), énergie (10,01%), secteur privé-industrie (8,56%), eau et assainissement (8,36%), et autres secteurs comme le changement climatique et le développement social (4,06%).

Daouda Bakary Koné

[Tribune]: contribution de l’agro-écologie face à la sécurité alimentaire sous la covid-19

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A l’instar des autres pays du monde, le Sénégal est confronté depuis deux décennies aux influences du réchauffement climatique faisant apparaitre une dérégulation, un changement climatique.
Il s’est manifesté par un écourtement de la durée de l’hivernage, une diminution importante des quantités d’eau recueillies (pluviométrie) etc.
Devant ce nouveau phénomène réduisant les capacités de production, il a fallu imaginer des mesures d’atténuation et d’adaptabilité contenues dans une nouvelle forme d’agriculture sous l’appellation d’agroécologie ou agriculture durable faisant appel à des pratiques résilientes.
Voilà que tout au début de l’année plus précisément le 02 Mars 2020, nous avons enregistré au Sénégal le premier cas de la Covid 19.
C’est ainsi que le gouvernement a dû mettre en place une série de mesures allant de l’interdiction de rassemblement (le 13Mars 2020) au couvre-feu. Elles ont impacté significativement les activités des sénégalais incluant celles des agriculteurs.
De l’agroécologie, concept nouveau dans son acceptation officielle, s’est définie comme une pratique agricole mettant l’homme et son environnement au centre des préoccupations tout en préservant la biodiversité. Ce vocable dans son contenu était un mode d’agriculture plus diffus et pratiqué par nos ancêtres au Sénégal.
Depuis, le monde a connu beaucoup de crises mais la plus récente qui est sanitaire du nom de la Covid 19 rend les enjeux de la pratique de l’agroécologie difficilement atteignable.
Quels sont les enjeux de l’agroécologie dans le contexte de la pandémie ?
Ils sont multiples et visent à répondre aux problèmes suivants :

  • la séquestration du carbone, à l’économie d’eau passant par une meilleure capacité de rétention en eau des sols. Celle-ci se procure grâce à une amélioration du sol par un apport conséquent de fumier, compost et engrais biologique ;
  • par également une régénération naturelle assisté et une approche agroforestière.
    Au regard des contraintes liées à la pratique de l’agriculture conventionnelle face à la durabilité et la résilience, une orientation des agriculteurs vers une agriculture biologique ou agroécologie reste la solution pour une meilleure efficacité.
    Dès lors, l’agroécologie constitue une réponse aux défis :
     de la production agricole;
     de la sécurité alimentaire;
     des emplois;
     de la protection de l’environnement
     et de la biodiversité.
    Elle participe à l’atteinte des objectifs du développement durable.
    A travers l’agroécologie, se projette une réduction des coûts de production parce que les engrais qu’on supposait utiliser dans le cadre d’un type d’agriculture classique, sont remplacés par du compost ou de l’engrais biologique moins coûteux. Dans cette même agriculture, les organismes génétiquement modifiés ne sont pas de mise dans cette nouvelle innovation.
    Présentement, la Dynamique de transition agroécologique est dans le programme de nombreuses organisations non gouvernementales, privés et organisations paysannes.
    Dans ce contexte de Covid 19, l’Agroécologie aura le mérite de ne pas subir les difficultés liées à l’approvisionnement en intrants, de la main-d’œuvre et de la commercialisation.
    L’intensification et la diversification sont des éléments marquants de l’Agro écologie assurant des rendements plus significatifs à comparer avec l’agriculture conventionnelle.
    L’agroécologie est définie comme étant une discipline scientifique au carrefour de l’agronomie et de l’écologie prenant en compte la somme des pratiques qui en découlent.
    Voila donc une matière qui répondra aux nombreuses interpellations de l’homme du végétal et de l’animal. Elle ajustera l’ensemble des systèmes alimentaires qui peinent à décoller. Elle vise à conjuguer simultanément avec la production agricole et la reproduction des ressources naturelles.
    De tous ces défis on va chercher des solutions pour que les facteurs handicapant ne puissent constituer un frein. La fermeture des frontières, l’arrêt des marchés hebdomadaires et l’interdiction du transport interurbain sont autant de mesures qui ne manqueront pas de créer des handicapes de divers ordres.
    Le Sénégal a connu par une présence massive de ces citoyens dans les pays européens ou ailleurs dans le monde, une importante réduction des flux financier provenant des pays d’accueil. Cela est dû au confinement noté dans ces pays. Ces montants habituellement envoyés et qui manquent à l’appel vont se sentir sur les denrées alimentaires, les médicaments et les intrants agricoles.
    Pour contourner l’accès aux conseils agricoles, ils pourront recourir par moment aux savoirs endogènes.
    Les impacts ne se révèlent pas uniquement au niveau de la production mais aussi sur consommation.
    Ils impactent les circuits de commercialisation, les disponibilités, les prix qui subissent des variations.
    Les vulnérabilités se dévoilent avec la survenue de la Covid 19.
    Pour mettre à l’abri nos paysans il nous faudra des mesures structurelles qui ne sont pas souvent à la portée des agriculteurs telles que magasins de stockage, forages , pistes de productions etc .
    De ce qui précédé nous en avons appris que la Covid 19 reste un révélateur d’insuffisances, et d’incertitudes.
    C’est pourquoi forts de ces analyses il convient d’apporter ou de proposer des solutions et recommandations.
    Ces dernières vont tourner autour de la nécessité de faire de l’agroécologie l’épine dorsale de notre agriculture dans ce contexte de la pandémie.
    En regardant au niveau des instances internationales il se comprend des indications claires venant de la Fao qui a organisé deux symposium en 2014 et 2018 (à Rome) en demandant à ce que les trajectoires virent vers l’agroécologie parce que portant les garanties d’une alimentation saine, d’un environnement, d’une santé.
    Les expériences tirées de cette période de la pandémie de Covid 19 nous poussent à penser à la pertinence de tourner vers l’agroécologie.
    La souplesse du système de production, le coût de production et les potentialités qu’elle décèle sont des éléments de comparaison assez concluants.
    Elle utilise des produits endogènes fréquemment ainsi elle pourra constituer une alternative pouvant répondre aux difficultés liées aux approvisionnements en intrants, à la production et la qualité et répond aux attentes des consommateurs.
    Les systèmes alimentaires pouvaient connaitre des perturbations à cause de la fermeture des frontières. C’est pourquoi il devient urgent de consacrer nos efforts pour que nos besoins alimentaires soient produits pour l’essentiel par nos agriculteurs.
    Mr Pelters Taalas secrétaire général de l’organisation mondiale de la météorologie a déclaré que la pandémie a aggravé le coût humain et économique et estime que nous devons considérer ces données météorologiques comme faisant partie des piliers de la résilience et de l’adaptation d’où la nécessité d’aborder la production en prenant en compte ces éléments.
    L’agroécologie peut avec l’aide de certains partenaires occuper une bonne place de notre activité et en ce moment nous aurons contribué sur divers plans à l’atteinte de la sécurité alimentaire, dans la protection de l’environnement et certainement dans la réduction des quantités des produits importés.
    Pour mieux se servir des enseignements tirés de la crise sanitaire, il nous faudra envisager une autre conception du développement. Celle-ci doit privilégier le développement endogène favorisant la durabilité et la résilience face aux changements climatiques.
    En tout cas ce sont les recommandations du centre africain pour les politiques en matière de climat dans le rapport de 2020 de la commission économique pour l’Afrique auprès des nations unies.
    Conscient de la place de l’agriculture dans les économies africaines il s’avère judicieux de recommander aux agriculteurs de s’adonner aux systèmes de production moins coûteux, respectueux de l’environnement.
    Pour cela sans trop s’immiscer dans leurs choix nous allons mettre en relief les avantages de l’agroécologie.
    Le nouveau concept dénommé « ONE Heath  » qui veut dire une seule santé, couvre l’essentiel de la
    préoccupation de la santé qui va du végétal à l’homme en passant par
    l’animal. Il prend corps à travers le monde cette nouvelle approche et perception
  • NDIAME THIAM Technicien agricole
  • Email :ndiambe2018@gmail.com

Côte d’ivoire: WARA confirme la note en devise régionale «tAAA» des obligations «séniors» du FCTC de NSIA BANQUE 7% 2020-2025

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Siège des banques du Groupe NSIA sont des banques commerciales de proximité

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West Africa Rating Agency (WARA) a affirmé, le 20 avril 2021, au terme de sa deuxième revue semestrielle, la notation de long terme en devise régionale «tAAA» des obligations «séniors» du FCTC de NSIA BANQUE 7% 2020-2025, d’un montant initial de 40 milliards de FCFA. Ces obligations portent une maturité de 5 ans. 

A titre de référence, cette notation de «tAAA» est la note maximale permise par l’échelle régionale de notation. La perspective reste stable.

Parallèlement, WARA a aussi affirmé la notation en Estimation de Crédit de « ec.A/Stable/w-3 » à la NSIA Banque Côte d’Ivoire, le Cédant de l’opération de titrisation.

La méthodologie que WARA utilise pour la notation des obligations senior émises par le FCTC est la méthodologie de notation des opérations de titrisation, tandis que la méthodologie de notation en Estimation de Crédit de NSIA Banque CI est relative aux banques. Ces méthodologies sont disponibles sur le site Internet de l’agence (www.wara-ratings.com).

Pour rappel, NSIA Banque CI avait réalisé une opération de titrisation de créances portant sur un montant total de 40 milliards F CFA du 7 février au 6 mars 2020, devenant  ainsi le premier établissement bancaire de la région à se refinancer sur le marché de l’UEMOA avec ce mécanisme. 

Ramadan 2021 au Mali : solidarité envers les leaders religieux

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100 kits alimentaires ont été distribués aux leaders religieux à la faveur d’une cérémonie présidée par le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Dr Mahamadou KONE. C’était ce mardi 27 avril 2021, à la Maison du Hadj, sise au Centre culturel islamique de Hamdallaye.

Composés de riz, d’huile, de sucre, de macaroni et de tomate, ces kits alimentaires ont été offerts aux leaders religieux grâce au soutien et à l’accompagnement de la Fondation turque pour la solidarité avec le peuple malien, en abrégé FOSAPMA.

Une scène de distribution des produits alimentaires

Ladite Fondation y était représentée par son Président, en la personne de M. Siman KIZILKAN, qui s’est félicité de cet élan de solidarité envers les leaders religieux.

Cette tradition remonte à 2010, date de la présence de la Fondation au Mali, a-t-il rappelé.

« Le Ramadan étant un mois de solidarité et de partage, c’est un devoir pour nous de manifester notre solidarité à l’endroit des couches défavorisées », a soutenu M. KIZILKAN.

« Nous allons nous préparer pour renouveler les mêmes actions de solidarité à l’occasion des fêtes musulmanes à venir », a-t-il promis au ministre KONÉ qui a remercié la fondation turque, à travers son président, pour cet élan de solidarité.

Le ministre Koné posant un acte solidarité

Le Dr KONÉ n’a pas manqué de saluer les plus hautes autorités de la Transition pour avoir appuyé moralement et matériellement son Département dans le cadre de cette opération « Ramadan 2021 ».

Mais, ce n’est jamais assez au regard de l’immensité des besoins dans le contexte spécifique de notre pays, justifiant le recours aux partenaires pour élargir cet élan de solidarité, a expliqué le ministre KONE.

« C’est ainsi que nous avons fait appel à la FOSAPMA et elle nous a répondu favorablement », s’est-il réjoui.

« C’est cela même la solidarité, la convivialité et l’islam, surtout à l’endroit des leaders qui ont beaucoup apporté aux populations maliennes en termes de spiritualité authentique, de tolérance et de vivre ensemble, à l’instar du sieur Racine SALL et du grand prêcheur Bandiougou DOUMBIA », a prêché le Dr KONE.

« Vous en avez fait assez pour le Mali et il est temps, en retour, que le Mali aussi fasse quelque chose pour vous qui comptez parmi ses enfants les plus méritants », a-t-il complimenté à l’endroit des sieurs DOUMBIA et SALL.

Ce dernier, au nom des bénéficiaires, a remercié le Ministre KONÉ et la Fondation turque pour cette donation, dont ils apprécient le bienfait matériel et la symbolique elle-même.

« En effet, elle symbolise la cohésion sociale et la solidarité permanente au profit des couches vulnérables », a souligné M. SALL qui avait déclamé un poème religieux à l’entame de son propos, dont la thématique porte justement sur « le devoir de solidarité envers les pauvres, le partage et le pardon ».      

Photos : MARC

Source : CCOM/MARC

Ramadan 2021 : L’association « Devoir de Génération » fait des dons à une vingtaine de ses cellules de Bamako.

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Dans le cadre du mois de Ramadan, considéré comme mois de solidarité, de partage et de convivialité, l’association « Devoir de Génération » a procédé le lundi 26 avril 2021 à Badalabougou en commune V du district de Bamako à des remises de don à une vingtaine de ses cellules de Bamako.

Ce don est composé de sucre et de paniers composés de plusieurs articles notamment des dattes, du thé, du lait… C’était en présence de son président Diby Keita et plusieurs membres de l’association.


Pourquoi le choix des membres de l’association « Devoir de Génération »?
« La solidarité commence autour de soi », selon le président de « Devoir de Génération », Diby Keita. Pour lui, il est normal de toujours partager avec les personnes avec qui on partage les mêmes idéaux. Ce qui explique le choix des membres de l’association afin qu’ils soient les premiers à bénéficier les retombées du mouvement, explique le président.

Il ajoutera que ce geste confirme la conviction du partage que leur mouvement prône, est une vertu réelle. Au total une vingtaine de cellules de l’association ont reçu ce don dont 4 sacs de sucre et un panier de plusieurs articles pour chaque cellule.

A noter que ces cellules sont issues de plusieurs quartiers des deux rives de Bamako notamment Kalaban coura, Badalabougou, N’tomikorobougou, Djicoroni para, Doumazana, Niamakoro cité UNICEF, Kalabanbougou, Senou…


« Devoir Génération » est un mouvement qui multiplie ses actions en faveur du renouveau et de l’éveil générationnel conformément à son engagement.
IB KONE

Burkina Faso : Au moins deux occidentaux disparus des suites d’une attaque contre une patrouille anti-braconnage

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Ce mardi 27 avril les autorités espagnoles ont confirmé la disparition au Burkina Faso de deux Espagnols après l’attaque contre une patrouille anti-braconnage survenue la veille.

Il s’agit d’une patrouille qui circulait dans l’est du Burkina Faso, accompagnée de formateurs et journalistes occidentaux. Selon des sources locales et sécuritaires consultées par des média locaux, un Irlandais et un Burkinabé ont également disparu après cet assaut, mené entre les villes de Fada N’Gourm et Pama. Trois blessés sont également à déplorer.

Toutefois, les deux Espagnols et l’Irlandais portés disparus sont « des journalistes-formateurs travaillant pour le compte d’une ONG qui œuvre pour la protection de l’environnement », selon une source sécuritaire.

Notons que l’attaque a été menée par des hommes armés circulant à bord de deux véhicules pick-up et d’une dizaine de motos, selon les sources sécuritaires, qui ont précisé que des armes et du matériel, dont deux pick-up et un drone, avaient été emportés par les assaillants.

Daouda Bakary Koné

Botswana: la filiale du géant de Beers débloque 6 milliards USD pour relancer Jwaneng, la plus grande mine souterraine au monde

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Une image d'illustration

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Debswana, la filiale du géant de Beers au Botswana, veut faire de Jwaneng la plus grande mine souterraine de diamants au monde. C’est l’une des informations apportées vendredi dernier lors d’un point de presse par Thabo Balopi, directeur de la transformation et de l’innovation qui précise que la compagnie va investir 65 milliards de pulas (6 milliards $) dans ce projet qui aboutira en 2034, à la fin de l’exploitation à ciel ouvert.

Selon l’Agence ecofin, Debswana a déjà lancé en 2019 un projet d’extension à Jwaneng, Cut 9, visant à prolonger la durée de vie de la mine jusqu’en 2035 avec la production de 53 milliards de carats de diamants bruts au total. Après avoir rompu en début d’année son contrat avec l’australien Thiess afin de piloter elle-même ces travaux, la société voit désormais plus grand.

« Un volet initial est prévu pour 2023 et la pleine production pour 2034 […]. Le passage à l’exploitation souterraine devrait permettre de produire environ 9 millions de carats par an et de prolonger la durée de vie de la mine de 20 ans supplémentaires », explique M. Balopi, dans des propos relayés par Reuters.

Notons que ces projets ne sont pas les seuls leviers de croissance sur lesquels mise actuellement Debswana. La compagnie a entamé depuis quelques mois la restructuration de ses actifs afin de demeurer compétitive et générer davantage de revenus. Elle a ainsi fermé la mine de diamants Damtshaa et mis à l’arrêt une usine de traitement à Orapa. Debswana devrait réaliser 2 milliards $ d’économie d’ici fin 2021 et générer 924 millions $ de revenus supplémentaires sur les quatre prochaines années.

Pour rappel, Debswana est une coentreprise 50/50 entre De Beers et le Botswana. La compagnie devrait livrer 23 millions de carats en 2021, soit une hausse de 38 % en glissement annuel.