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En RDC, 36 milliards USD pour la mise en oeuvre d’un programme gouvernemental d’ici 2023!

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Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge (Photo), né le 4 août 1977 à Paris, est un ingénieur et une personnalité politique de la République démocratique du Congo, Premier ministre depuis le 26 avril 2021. Il est nommé directeur de la Gécamines par le président Félix Tshisekedi le 3 juin 2019

Par croissanceafrique

Le premier ministre de la RD Congo, Sama Lukonde, a présenté lundi 26 avril devant l’Assemblée nationale, un programme de son gouvernement chiffré à 36 milliards USD pour la période 2021-2023, selon Financialafrik.

Toutes les actions que contient ce programme « nécessitent des moyens et des ressources consistant à investir dans notre économie, avec comme objectif principal, la relance de l’activité économique, dans un contexte caractérisé par les effets pervers de la pandémie à Covid-19 », a indiqué le premier ministre. « Le coût global du Programme enrichi du Gouvernement pour la période 2021-2023 se chiffre à l’équivalent en dollars américains de 36 Milliards, soit un coût annuel moyen de 12 Mds USD en linéaire. Cependant, son financement global sur les trois ans accuse un gap de 14 milliards USD », a-t-il ajouté.

« Le budget de l’exercice 2021 ayant été promulgué à hauteur de  6,9 milliards USD, Sama Lukonde devra présenter un collectif budgétaire aussitôt son gouvernement investi », rapporte Financialafrik

Par ailleurs, «Ce déficit résulte de la différence entre le coût total du Programme et le financement prévu de 22 Milliards USD sur cette période, tel que dégagé dans le Cadre Budgétaire à Moyen Terme (CBMT), élaboré par le comité interministériel qui réunit des experts du Budget, du Plan, des Finances et de la Banque Centrale.

Toutefois, l’objectif poursuivi est de porter le budget annuel de l’Etat à une moyenne de 12 Milliards jusqu’en 2023. Mais, pour l’exercice en cours, étant donné que son Budget déjà promulgué s’élève à 6,6 milliards USD, la réalisation des objectifs d’accroissement des recettes et les exigences liées à la cohérence et à la conformité de la Loi relative aux finances publiques conduiront à terme à l’élaboration d’une Loi de finances rectificative.

Par la suite, le financement du gap s’opérera grâce aux mesures d’accroissement des recettes renforcées par la meilleure perspective de la conjoncture économique qui ramène la croissance à 0.8% en 2020, sur base des réalisations à fin septembre de la même année, contre des prévisions initiales à fin 2020 de -1.7 %.

Daouda Bakary Koné

Au Mali, la diaspora lance le nouveau fonds d’investissement Zira Capital destiné à soutenir les PME, TPE et start-up maliennes.

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Par croissanceafrique

Les Maliens de l’extérieur et plus particulièrement, leurs pratiques et intentions d’investissement au Mali, sont au cœur d’une étude on-line que vient de lancer le nouveau fonds d’investissement Zira Capital destiné à soutenir les PME, TPE et start-up maliennes.

Ce nouveau dispositif porté par IPDEV II (fonds géré « Investisseurs & Partenaires ») qui a déjà sponsorisé et participer au lancement de fonds  dans cinq pays africains (Sénégal, Côte d’Ivoire, Madagascar, Burkina et Niger) et Mohamed Youssouf Keita, avec l’appui du FIDA et de l’Union Européenne, ambitionne dans une démarche participative d’impliquer stratégiquement la diaspora malienne et les amis du Mali.  Ainsi, possibilité est donnée à la diaspora , via une structure de droit français, de participer activement à ce projet à la gouvernance du nouveau fonds qui sera lancé au Mali, et d’accompagner les entreprises dans lesquelles le fonds ou d’investir directement dans des PME maliennes…

C’est ce qu’on peut lire en introduction du questionnaire online dont les conclusions permettront de comprendre plus finement les attentes et potentiels de la diaspora en matière d’investissements et transferts de compétences pour en en tirer le meilleur profit dans le cadre du lancement du nouveau fonds prévu dès cet été.

L’enquête, première du genre, est structurée autour de 3 thèmes dont la « relation avec le Mali » et comprend une quinzaine de questions.

Les Maliens de la diaspora et particulièrement ceux résidant en Union Européenne sont encouragés à participer massivement d’ici le 10 mai prochain.

Pour participer à l’étude : Diaspora malienne | Quantylix

Au Sénégal, l’État lève 82,500 millions d’euros sur le marché financier de l’umoa au terme de son émission d’obligations de relance du Trésor…/

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L’Etat du Sénégal, par le biais de sa Direction générale de la comptabilité publique et du trésor  a levé le 23 avril 2021 sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 55 milliards de FCFA (82,500 millions d’euros) au terme de son émission d’obligations de relance (ORD) du Trésor  de maturité 5 ans  et 10 ans, organisée en partenariat avec l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.

Lancée par l’agence UMOA-Titres en collaboration avec la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’émission des ODR vise à permettre à l’émetteur de mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’État dans le cadre de ses plans de relance économique afin de contenir les effets de la pandémie COVID-19 et renouer avec les performances d’avant la crise sanitaire. Elle cible principalement les investisseurs socialement responsables et les entreprises ou individus souhaitant soutenir les actions de relance économique entamée par les États de la zone UEMOA.

« L’émission  s’est soldée par un vrai succès puisqu’ après adjudication, l’agence UMOA-Titres à recensé 215,014 milliards de FCFA de soumissions globales provenant des investisseurs alors que le montant mis en adjudication par l’émetteur se situait à seulement 50 milliards de FCFA. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 430,03% », selon Financialafrik.

Toutefois, le médias panafricain ajouté que « pour des raisons de coût, le Trésor Public sénégalais  a décidé de retenir 55 milliards de FCFA et de rejeter les 160,014 milliards de FCFA restants, soit un taux  d’absorption de 25,58%. Il faut noter que le choix de l’émetteur s’est beaucoup orienté dans les ODR de maturité 10 ans avec 41,148 milliards de FCFA contre seulement 13,851 milliards de FCFA pour les ODR de maturité 5 ans« , a-t-il rapporté.

Par ailleurs, l’émetteur s’est engagé à rembourser les titres émis se fera le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 26 avril 2026 pour les ODR de maturité 5 ans et au 26 avril 2031 pour les ODR de maturité 10 ans.

Notons que concernant le paiement des intérêts, il se fera dès la fin de la première année à un taux d’intérêt fixe de 5,60% pour les ODR de 5 ans et 6% pour les ODR de 10 ans.

Zangouna Koné

Mali: l’UE s’engage à apporter un appui financier pour soutenir l’organisation des élections présidentielles et celles des réformes institutionnelles.

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C’est à la faveur d’une audience accordée le samedi 24 Avril 2021 le président Bah N’Daw, que l’Union Européenne (UE) à travers son Haut Représentant en charge des Affaires Étrangères, Josep Borell annoncé que l’institution européenne apportera un appuis Financier, pour soutenir les élections présidentielles, législatives et celles des réformes institutionnelles.

Le Vice-Président de la Commission Européenne, était venu réitérer la disponibilité et le soutien de son Institution aux autorités de la Transition, notamment sur les volets Élections et Réformes institutionnelles, consignés dans la Charte de la Transition.

« J’ai eu l’honneur et le plaisir de voir le Président pour lui signifier le soutien clair de l’Union Européenne à cette Transition. C’est une Transition historique, et les bases d’une sortie de crise sont établies avec un calendrier clair sur les élections et les réformes institutionnelles. Le Mali peut compter sur le soutien de l’UE. Nous sommes d’ores et déjà à pied d’œuvre pour financer les élections et les réformes », a indiqué Joseph Borell, l’émissaire de l’Union Européenne dépêché au Mali.

Pour l’instant, le montant de cet appuis Financier reste inconnu.  « L’UE est prête à mobiliser jusqu’à 100 millions d’euros pour soutenir les priorités de la Transition, en fonction de progrès et de résultats concrets dans ces domaines » , a tout de même mentionné Joseph Borell sur Twitter.

Notons que la totalité de ces élections coûtera à l’Etat malien 96 milliards de F CFA. Il est proposé de tenir ces scrutins concomitamment afin d’éviter de convoquer les électeurs de façon répétitive, source d’épuisement et par conséquent, de baisse du taux de participation.

Daouda Bakary Koné

Tchad: Albert Pahimi Padacké prend la tête du gouvernement de la transition

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Par croissanceafrique

Au Tchad, leader du parti RNDT Albert Pahimi Padacké a été nommé Premier ministre du gouvernement de transition le lundi 26 Avril 2021 à N’djamena.

Albert Pahimi Padacké est arrivé en deuxième position avec 10,32% (résultats provisoires) à l’élection présidentielle d’avril 2021. Il est l’une des premières personnalités à avoir été reçu par le président du Conseil militaire de transition (CMT), le général Mahamat Idriss Deby. L’ancien premier ministre Padacké était presenti à ce post depuis plusieurs jours.

Par ailleurs, le désormais Prémier ministre du Tchad Albert Pahimi Padacké est la dernière personnalité à avoir occupé le poste de Premier ministre, avant la suppression de l’institution à l’issue du 1er Forum national inclusif en 2018.

Pour rappel, le 28 février 2021, 48 heures après son investiture par son parti à la présidentielle, Pahimi Padacké a été remplacé de son poste de président du Conseil d’administration de l’Agence d’entretien routier (AGER) par l’ex-ministre Hinsou Hara.

Daouda Bakary Koné

Mali: « l’URD mérite le respect », dixit, Moussa sey Diallo, secrétaire adjoint à la com’ et élu URD

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Depuis le 25 décembre 2020 le parti de la poignée de main s’est retrouvé sans président et sans candidat naturel. En effet à cette date le président Soumaïla Cissé, celui-là même dont la promotion avait suscité la formation du parti, a été rappelé auprès de l’éternel.

Alors l’URD qui avait été mise sur fonts baptismaux en 2003 pour l’amener à diriger le Mali, s’est du jour au lendemain vue orpheline avec des questions multiples à résoudre. Le président Soumaïla Cissé, après avoir énormément encaissé des coups, était parvenu à avoir la confiance d’une grande majorité de maliens. Son leadership était désormais avéré, et beaucoup pensaient qu’il était l’homme qui pouvait sérieusement rassembler un peuple brisé pour une reprise en main parfaite de la nation. Mais le destin en a décidé autrement.
Alors le parti URD se devait de surmonter cette nouvelle épreuve, qui venait s’ajouter à un triste chapelet d’évènements terribles. Il importe ici de rappeler que le parti avait assisté à des décès successifs de certains cadres en son sein qui comptaient, des faits qui avaient été précédés par un rapt inattendu du président Soumaïla Cissé qui était en campagne pour les législatives dans son fief électoral de Niafunké. Et un peu plus de deux mois après avoir recouvré sa liberté, le président nous quitta définitivement. Mais il avait façonné un parti, qui avait su tenir durant ces moments durs. D’abord pendant le kidnapping le parti URD n’a pas faibli un seul moment, il s’est même affirmé avec honneur grâce aux militants qui ont doublé d’engagement. Pour la première fois le parti s’est positionné en tête à Bamako, aussi le président Soumaïla a été élu au premier tour dans sa circonscription. Malheureusement les tripatouillages, et autres malversations malsaines ont terni ces élections, et ont fini par courroucer le peuple, d’ailleurs les conséquences ont eu raison du régime en place. Concomitamment aux activités électorales les militants se sont battus pour la libération de leur leader, leur ferveur dans ce combat a été une première au Mali par son intensité, par la méthodologie pratiquée, et par la pertinence et l’efficacité des initiatives. Enfin après le décès du président le parti a su garder toute sa cohésion et toute sa dignité.
Le parti URD a commencé sa relance en organisant les funérailles de son président. Des obsèques qui ont prouvé la grandeur de l’œuvre d’un homme qui n’a pas vécu pour rien. L’URD a montré à travers les actes posés que le président Soumaïla a su rassembler des hommes convaincus dans une organisation qui va au-delà de chaque individu. En bloc, avec respect et honneur, le peuple URD a accompagné son leader en sa dernière demeure. Ensuite le parti a décrété quarante jours de méditation et de prières qui ont été largement suivis par les militants et au-delà. Puis une rencontre de reprise politique a été organisée, ou l’ordre du jour unique a été la lecture du discours stratégique du 1er vice-président Pr Salikou Sanogo. Un discours qui a annoncé la mise en place des commissions de réorientation qui doivent définir l’après Soumaïla. Entre-temps le 03 avril 2021, la fédération de Bamako a fait une démonstration de mobilisation au palais de la culture lors de sa rentrée politique. Le Week end qui a suivi les fédérations régionales ont aussi mobilisé localement. Des activités qui ont suffisamment prouvé la vitalité et l’ancrage du parti. Depuis le samedi 24 avril 2021 l’URD a décidé d’organiser un atelier de restitution et de validation des travaux de réflexion et d’orientation stratégique à partir des éléments fournis par les commissions. Les discussions, lors de ces journées d’atelier, permettront d’établir avec clarté la voie à suivre pour ce parti, qui aujourd’hui, suscite de l’espoir, mais aussi des inquiétudes auprès des maliens.
Présentement on entend beaucoup de rumeurs concernant l’URD. On y fait adhérer des personnalités, on y désigne des candidats. Aussi beaucoup pensent qu’après le président Soumaïla Cissé, personne à l’URD n’a les capacités requises pour être candidat du parti.
Pourtant l’URD est incontestablement considérée comme faisant partie des plus grands partis du pays. Elle est étiquetée comme la mieux organisée des partis. Donc lorsqu’une telle structure se trouve sans leadership avéré les supputations peuvent pleuvoir. Surtout lorsque le parti reçoit des adhésions de grandes personnalités, et que d’autres tournent tout autour.
Il y’a deux mois Mamadou Igor Diarra y a apporté armes et bagages. Il y est venu par reconnaissance selon lui-même, et sans aucune prétention. Le parti l’avait aidé à avoir les signatures nécessaires pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle de 2018. Il avait terminé par comprendre la nécessité de militer dans un grand parti pour pouvoir s’élever politiquement, et surtout il avait compris qu’un seul individu ne pouvait supporter une entité politique. Pour certaines opinions, à l’interne, comme à l’externe, l’ancien leader du MEA est dans une stratégie. Il veut juste se faire adouber par l’URD. Pour certains de l’intérieur, son discours de reconnaissance est bien rodé, mais ces derniers gardent une amertume. Ceux-ci veulent comprendre pour quelles raisons, Mamadou Igor a refusé de donner des consignes de vote en faveur de Soumaïla Cissé en 2018, malgré les signatures fournies sans aucune condition ? Certainement ces rancunes se dissiperont, comme il a maintenant décidé de venir apprendre à l’école de l’URD. Nous sommes persuadés qu’il saura désormais poser les meilleurs actes en pensant aux retombées futures. Il s’était lancé par passion, se faisant entouré par quelques copains, et par des copains des copains, là il rentre dans le monde véritable de la politique et dans une structure qui lui permettra de dénicher les détails, de mesurer les moindres impacts, et de savoir bien sûr s’armer de patience, le maitre mot en matière politique. On peut être un grand et excellent commis de l’Etat, sans être forcement un as en politique. Certainement l’école de l’URD le transformera en un homme politique valable, pas seulement au Mali, même au-delà, s’il arrive à se donne le temps et l’humilité nécessaire, des facteurs importants pour toute construction humaine.
En dehors des nouveaux arrivants, dont Mamadou Igor Diarra, est le symbole marquant, nous entendons des échos qui nous rapportent que le PM Dr Boubou Cissé serait séduit par l’organisation et la solidité de l’URD. Voilà un homme qui, ces derniers temps, a beaucoup été vu au Mali. Il a aussi beaucoup vu étant au cœur de la machine Mali. Il est jeune et certainement brillant. L’URD serait honorée d’accueillir un tel jeune cadre en son sein. Mais les rumeurs nous révèlent aussi qu’il veut surtout venir chez nous pour être candidat. Certes il a aujourd’hui pu avoir une carrure d’homme d’Etat. Mais pour être le candidat du parti de la poignée de main quelques éléments joueront en sa défaveur. En effet il n’est pas encore un véritable homme politique. En plus il ne connait pas les hommes et la culture du parti. Et surtout il a servi à un niveau élevé, le pouvoir qui vient d’être honni par un peuple qui n’a pas encore oublié. Enfin les contestations et les rancœurs en son endroit sont encore brûlants.
Par ailleurs l’actuel président du patronat malien Amadou Diadiè Sankaré est aussi devenu membre de l’URD. On entend dans les coulisses des démarches effectuées par le Dr Ahmed Sow, l’ami et le frère de feu Soumaïla Cissé, l’ancien ministre d’ATT. A ces grands cadres connus, d’autres moins connus dans les communes urbaines et rurales, des élus, et anciens élus sont en train de rejoindre le parti. Des hommes qui serviront à supporter les institutions et le candidat prochain du parti dans l’application du programme du parti, en apportant aussi leurs expériences à la construction nationale.
Cet engouement à l’égard du parti de la poignée de main est surtout dû à sa stabilité. Malgré les déboires, personne n’a entendu de démission, personne n’a vu ou entendu des gestes ou paroles déplacés entre les cadres. Les débats se font houleux, au bord souvent de la rupture, mais chacun sait quand est ce qu’il faut s’arrêter. Les générations se côtoient s’empoignent mais dans le raisonnable. Les moyens financiers, depuis le rapt du président, jusqu’à aujourd’hui quatre mois après son décès, n’ont pas été un problème majeur. Le parti est arrivé à maintenir ensemble des anciens haut cadres, ministres, directeurs généraux, à côté d’anciens élus, députés, maires, et ceux-ci à coté de petits fonctionnaires, de petits et grands commerçants. La diversité est une force de ce groupe politique qu’est l’URD.
Comment peut-on encore s’évertuer à se questionner si un tel mastodonte est capable de sortir un candidat pour une élection présidentielle ?
Ce n’est pas le poste qui fait l’homme, mais c’est l’homme qui fait le poste. Qui pouvait, à l’époque, imaginer qu’un simple lieutenant, qui parlait en public avec grande peine, allait suffisamment remplacer le grand panafricaniste, fondateur de la république du Mali, le président Modibo Keita ? Avant 1991 ATT même allait difficilement croire qu’il serait celui qui prendrait la place du puissant, et célèbre général président, Moussa Traoré. Sincèrement qui aurait cru que le président IBK, celui-là même qui a été presque plébiscité en 2013 par les maliens, serait remplacé par un officier à la retraite ? Si on donnait son nom à l’avance, qui l’aurait validé ?
Beaucoup de grands hommes qui ont marqué le monde, sont montés sur scène en catimini, presqu’incognito. Alors dire que l’URD n’a pas en son sein d’hommes présidentiables équivaudrait à dire que le président Soumaïla Cissé était à la tête d’une communauté de pantin. Si cela était vrai, ce parti ne serait pas là où il est présentement. Si seules les capacités de mobilisation de fonds suffisaient, il y’a des chefs de parti, qui sont plus riches que Soumaïla, pourtant leurs structures ne valent pas mieux que l’URD. Si seul l’argent suffisait, ceux qui, avec leur argent, seront heureux de répondre à l’appel de l’URD n’existeraient pas. Ce sont des hommes qui ont fait les documents ensemble à l’URD, ils ont fait les discours ensemble, ils ont écrit la vision programme ensemble, l’URD est une conjugaison, certes la touche de Soumaïla y a été énorme, mais sans les autres cela n’allait rien donner aussi.
Aujourd’hui l’URD continuera avec des leaders comme Amadou Djadjiri Cissé, ancien ministre, ancien vice-président de l’Assemblée nationale ; Gouagnon Coulibaly, ancien vice-président de l’Assemblée nationale ; Racine Thiam, ancien candidat à l’élection présidentielle, ancien Directeur de la cellule de communication de la présidence de la république ; Me Demba Traoré, ancien ministre, ancien député, ancien conseiller municipal. Ces jeunes cadres sont parmi d’autres, ils ont fait ce parti et ont accepté de se mettre en sourdine, pas par incompétence, mais pour la réussite d’un projet commun pour le Mali. Si le président Soumaïla gagnait les élections, eux, et d’autres tels que Dr Madou Diallo, Ibrahim Ikassa Maïga, Kader Maïga, Abdrahamane Diarra et beaucoup d’autres allaient gérer avec lui son programme, et après personne n’allait parler d’envergure les concernant.
L’URD est une chance pour ce pays, une chance de cohérence, une chance de stabilité, une équipe ouverte, disciplinée, et outillée qui a pour objectif d’implémenter une vision limpide et efficace pour un essor certain du Mali.
Chaque malien doit contribuer à ce que cet instrument formidable crée par un patriote engagé puisse servir une nation meurtrie.


Moussa Sey Diallo, élu URD

Mali: une scéance de travail entre PACP et NCA d’Amadou Ouattara, couplée d’une rupture collective de jeûne

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Dans la droite ligne du rapprochement opéré depuis quelques temps entre le PACP et le mouvement politique « Notre Commune Avance(NCA), une énième séance de travail décisive a eu lieu entre les deux états_majors avec en ligne de mire un accord de collaboration électoral et politique pour les futures échéances électorales.


S’en est suivie une rupture collective de jeûn au siège du NCA en présence du Maire de la Commune V Amadou Ouattara non moins membre de NCA et une importante délégation du PACP conduite par le Président d’honneur en personne Yeah Samake.


Cette communion fraternelle en ce mois saint augure de bonnes perspectives pour les deux partis. L’Honorable Kone Aly du CNT non moins membre du PACP qui a offert ce IFTAR , en a aussi profité pour faire un don de 250 kgs(5 sacs ) de Sucre aux deux bureaux pour féliciter et encourager ce rapprochement bénéfique entre le PACP_NCA en vue d’une synergie d’actions concrètes communes.


Kaou Abdramane Diallo
Secrétaire à la Communication BEN PACP

Mali : Pour la justice transitionnelle au Mali, la Communauté Noire Kel Tamasheq (CNKT) joue sa partition .

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Par croissanceafrique


Après Ségou, Mopti et Gao, le projet « Promotion de la justice transitionnelle dans le contexte de la décentralisation » a organisé les 24 et 25 avril 2021 à la pyramide de Souvenir de Bamako un atelier de formation axé sur la justice transitionnelle des membres de la Communauté Noire Kel Tamasheq (CNKT). Cet atelier vise à former au total une quarantaine de personnes.


En effet, le projet « Promotion de la justice transitionnelle dans le contexte de la décentralisation » est une réponse à l’appel de la Communauté Noire Kel Tamasheq (CNKT), selon Pr Inamoud Ibny Yattara, coordinateur du projet. Il estime que cette communauté est vulnérable et a des préoccupations. Pour ce faire, elle veut apporter sa contribution dans les différents processus de consolidation de paix, de réconciliation et toutes réformes relatives aux communautés au Mali, ajoute Pr Yattara. Pour lui, cet atelier de formation de Bamako intervient après ceux de Ségou , Mopti et Gao.


Par ailleurs, la mise en œuvre de ce projet vient appuyer le gouvernement du Mali pour la mise en œuvre des recommandations issues du Dialogue National Inclusif (DNI) par la réduction de l’état de vulnérabilité des communautés ethniques notamment la Communauté Noire Kel Tamasheq, expliquent les responsables du projet. Ils trouvent nécessaire l’implication des communautés dans la gestion de la crise malienne notamment les conflits intercommunautaires.


Pour le coordinateur régional du projet, Abdoul Aziz, la justice transitionnelle vient pour combler un vide. Il estime que cette forme de justice consiste à résoudre un problème d’utilité publique. Elle permet aux victimes d’exprimer leur douleur devant les leaders d’opinions, de chefs communautaires… ajoute-t-il.
Ce projet est financé par l’Institut de la Gouvernance Démocratique (IDEG) et le Fonds d’Héritage pour la Justice Transitionnelle en Afrique (ATJL).


IB KONE

Mali: les gestes humanitaires de Sakila Yacouba Diarra, le géant de la géomancie

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Par croissanceafrique/Commentaire

Pour soulager les personnes démunis à cette veuille du mois de ramadan, le généreux, geomancien, thérapeutique , Dalila Yacouba Diarra a fait une remise à de kits alimentaires à plusieurs chefs traditionnels et coutumiers de la commune rurale de kalaban Coro. Le don est composé de plusieurs sacs du sucre et des frans symbolique.

« La plus belle richesse d’une personne c’est celle qui est partagées  » voilà une citation qui colle bien avec ce généreux personnalité, Sakila yacouba Diarra continue de voler au secours des personnes les plus démunis de son quartier notamment les chefs traditionnels, les démunis et les partenaires.

Selon, l’un de bénéficiaire monsieur B.S  » je suis très content de ce geste humanitaire de Sakila Yacouba Diarra, surtout, il n’est pas sa première fois », dit-il. Avant d’ajouter que nous sommes reconnaissants en sa faveur et nous lui formulons des bénédictions seul Dieu peut lui payé » conclut-il.

Boubacar sanogo

Violation de droit de l’homme sur les réseaux sociaux : Que faut-il retenir de l’affaire Sidiki Diabaté ?

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Image d'illustration DR

par croissanceafrique


L’affaire dite Sidiki Diabaté qui a défrayé la chronique à l’échelle nationale et internationale a enfin connu son épilogue . L’artiste malien a été libéré sous une caution de 15 millions de Franc FCA après plusieurs mois de séjours à la maison centrale de Bamako. Mais, de l’avis de plusieurs défenseurs de droit de l’homme, la star malienne, et même la plaignante ont été victimes de violation flagrante de leur droit.
L’affaire s’est révélée suite à une publication sur les réseaux sociaux du corps d’une jeune dame physiquement atteint par des blessures. Les spéculations faisaient alors croire que l’artiste a « tabassé à sang » sa copine Guinéenne Mariame Sow alias Mamacita. Suite à la plainte de cette dernière, la justice malienne s’est saisie du dossier et placée en garde à vue le présumé coupable Sidiki Diabaté pour des raisons d’enquête pour motif « viol et coups et blessures ». La procédure judiciaire a été alors déclenchée pour confirmer ou infirmer les charges contre le fils de Toumani Diabaté. C’est ainsi qu’il a été déféré le 25 septembre 2020 dernier à la maison centrale d’arrêt de Bamako.
Interrogée le 17 septembre 2020 par les activistes féministes de la page Mali Jolie Denw en français (les belles filles du Mali), une page de propagande sur Facebook , la victime Mamacita a confirmé les faits : « j’ai bien reçu des coups de la part de Sidiki Dibaté. La photo de mon corps avec brulures qui circule sur les réseaux sociaux date de 2019 » a-t-elle affirmé.
De son côté, la star Sidiki Diabaté avait réagi en se confiant à son parrain Bassidki Dembélé alias le roi 12-12, un grand opérateur économique qui évolue dans le domaine de vente de véhicules et qui est reconnu par ses œuvres de charité. Selon ce dernier, Sidiki Diabaté a juré de n’avoir pas touché à un cheveu de Mamacita. L’artist a donc plaidé son innocence, à en croire le richissime Bassidiki Dembélé alias le roi 12-12
Pendant que la justice s’était saisie du dossier, les internautes avaient commencé à enflammer les réseaux sociaux. Chaque camp y est allé de son commentaire. Pour les fans de Sidiki Diabaté, l’affaire s’est passée il y’a plusieurs années et que les images véhiculées sur Facebook étaient fausses. Ils se sont ensuite lancés dans une campagne de dénigrement contre Mamacita. C’est ainsi que les vidéos et images intimes de la jeune dame se sont retrouvées sur les réseaux sociaux pour la dénigrer.
De leur côté les défenseurs de la jeune dame, notamment les activistes féministes de la page Mali Jolie Denw, ont beaucoup mis l’accent sur l’image montrant son agression. Pour eux, il n’y avait aucun doute que c’est Sidiki Diabaté le coupable. C’est alors qu’ils ont entrepris une campagne médiatique contre l’artiste en publiant plusieurs images d’agression de Mamacita sur les réseaux sociaux avant de lancer une pétition contre l’artiste.
Mais de l’avis de plusieurs défenseurs de droits de l’homme, les partisans de Sidiki Diabaté et de Mamacita étaient tous en infraction selon la loi. Se basant en effet sur le contexte de droits humains, Ramata Diouaré, journaliste, a estimé clairement que les droits de Sidiki Diabaté et sa copine ont été bafoués. Elle l’a indiqué dans un entretien accordé à nos confrères de la radio Kayira de Ségou lors d’une formation de journalistes sur les droits humains et le journalisme d’investigation en Octobre 2020 à Ségou.
Selon Ramata Diaouré, les réseaux sociaux ne sont pas des instances de justice. Pour elle, une telle affaire ne se résout pas sur Facebook et qu’on devrait laisser la justice faire son travail : « on a l’impression que c’était une procédure qui se déroulait sur Facebook, sur whatsApp. Alors qu’une procédure se tient devant un juge d’instruction, devant un procureur et se termine devant un juge » a-t-elle martelé.
La diffusion des images et vidéo constituent l’une de la pire violation des droits de l’homme dans cette affaire, à en croire Ramata Diaoura : « il y a eu violation grave de droit de l’homme dans cette affaire, précisément les images dégradantes de la plaignante qui ont fait le tour des réseaux sociaux. C’est assez écœurant » a-t-elle déploré. A ses dires, personne ne devrait condamner ni l’un ou l’autre avant le verdict du jugement.
A cet effet, l’actuelle coreprésentante de la presse dans le CNT a invité nos compatriotes, principalement les journalistes à laisser la justice faire son travail en des pareilles situations et à respecter la présomption d’innocence dans une telle affaire. « Un droit inaliénable pour chaque homme » ; a-t-elle dit.
« Nous, journalistes, ne devront pas être des personnes qui bafouent les droits des autres, notamment le droit à l’image, droit à la parole et à la présomption d’innocence » a-t-elle conseillé.
Il y a d’ailleurs une loi votée par notre pays pour punir les auteurs de diffusion d’images. Il s’agit de la loi sur la cybercriminalité que notre pays a adoptée en 2019. Elle prévoit en effet des poursuites judiciaires contre toute personne qui diffuse des images, des sons sans le consentement de l’auteur sur les réseaux sociaux. Ses articles 55 et 56 condamnent la « diffusion publique » de « tous imprimés, tous écrits, dessins, affiches, gravures, peintures, photographies, films ou clichés, matrices ou reproductions photographiques, emblèmes, tous objets ou images contraires aux bonnes mœurs», lit-on dans le document. Les sanctions correspondantes vont de six mois à sept ans d’emprisonnement, une amende de 500 000 à 10 000 000 CFA (840 à 16 800 USD), ou les deux. Cette loi permet donc de respecter et de préserver les droits humains sur les réseaux sociaux.
Et de ce fait, nous pouvons dire que les auteurs de la diffusion, sur les réseaux sociaux, d’une vidéo intime dans laquelle Mamacita est toute nue, étaient passibles de poursuite et de sanction.
Les utilisateurs des réseaux sociaux sont donc avertis. Car la loi sur la cybercriminalité protège les droits humains contre toute diffusion des images portant atteinte à l’intégrité physique et morale de tout citoyen. Le cas Sidiki Diabaté et Mamacita devrait donner cet exemple si la justice malienne avait poursuivi les auteurs de la diffusion des images et vidéos isolantes.
Boubacar Kanouté