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Mali: la commercialisation et le financement du coton désormais garantis

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par croissanceafrique

Au Mali, les cotonculteurs  peuvent boire du « petit lait». Puisque  leur production sera entièrement achetée et au prix convenu avec la Compagnie malienne de développement des textiles. Le géant cotonnier a bien manœuvré pour obtenir dans les délais les montants nécessaires pour financer la campagne 2020-2021.

Il est vrai que la production de cette campagne finissante a été famélique face aux prévisions (147 200 tonnes  sur 810 000 de prévues). Mais l’essentiel de l’avis de tous les acteurs, c’est d’écouler la production et préparer la nouvelle campagne dans les bonnes conditions. Ce faisant, le Mali retrouverait aisément sa place de producteur numéro 1 africain de l’or blanc. Il s’agit  de la signature de la facilité de financement pour le producteur de coton malien (CMDT) arrangée par la Banque de Développement du Mali et la banque franco-allemande ODDO BHF dont la cérémonie de signature s’est déroulée le 22 mars 2021 à Bamako  par visioconférence.

Par ailleurs, la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT) et le consortium bancaire ont signé une facilité de 60 979 606 d’euros soit (40.milliards  de FCFA)  pour le financement de la campagne cotonnière 2020/2021 de la CMDT. Pour cela, la Banque de Développement du Mali SA (BDM) joue le rôle d’agent global et de coordinateur du consortium bancaire local et régional d’Afrique de l’Ouest, tandis que le groupe financier franco-allemand ODDO BHF Aktiengesellschaft a repris le rôle d’agent de sûretés offshore.

Il s’agit du 21ème financement annuel destiné à soutenir l’activité de la CMDT, qui est la production de coton fibre. Près de 98 % du coton malien est exporté. Le financement sert donc également à assurer l’approvisionnement d’entreprises européennes de renom. Pourtant, le coton est un secteur économique vital et stratégique au Mali, contribuant avec 15% au PIB du pays. Sa production, sa commercialisation et sa transformation méritent d’être suffisamment soutenus afin de procurer à la fois des revenus monétaires, des denrées alimentaires aux populations mais aussi contribuer au développement industriel du pays.

Depuis 2016 et la création de la Direction de l’Environnement et du Développement Durable, la CMDT a renforcé son cadre de Responsabilité Sociale et Environnementale en s’engageant dans des initiatives de développement durable et environnementales. Parmi les actions menées en 2020 figurent des mesures visant à encourager la scolarisation, à renforcer la sécurité dans le contexte de travail de la filière cotonnière ainsi qu’à améliorer le cadre de vie et la sécurité alimentaire dans la zone de culture du coton. Les banques sont donc heureuses de soutenir activement l’engagement social de la compagnie Malienne pour le développement du Textile(CMDT).

Lors de la cérémonie de signature officielle, l’Administrateur Directeur Général de la BDM, Bréhima Amadou HAÏDARA a rappelé qu’ « il s’agit de la 21e opération du genre. Au total, ce partenariat a permis de mobiliser à ce jour plus de 2 000 Milliards de F CFA en faveur de la filière cotonnière. Le niveau du financement de cette année s’explique par la baisse drastique du coton pour la présente campagne. De 710731 Tonnes en 2019/2020, elle a chuté pour n’atteindre que 147 200 Tonnes en 2020/2021. Cependant, nous avons espoir quant à une hausse de la production pour la campagne 2021/2022 pour atteindre quelque 820 000 tonnes », dit-il.

A son tour, Nango Dembélé, Président Directeur Général de la CMDT a rappelé que « le secteur du coton revêt une importance stratégique pour l’économie malienne, contribuant à lui seul pour 15% du PIB, 22% des recettes d’exportation et 12% des recettes de l’Etat. Ce secteur induit directement le développement de plusieurs secteurs de l’économie nationale notamment, transport et huilerie faisant vivre directement ou indirectement 4 millions de personnes.  Le coton procure aux producteurs des revenus pour la satisfaction de leurs besoins monétaires et la sécurité alimentaire à travers la production de céréales », a-t-il affirmé.

La CMDT s’attèle aujourd’hui à réunir toutes les conditions pour la relance de la culture du coton à travers la mise en place de l’ensemble des facteurs de production, la mobilisation de l’encadrement et la sensibilisation des producteurs. L’embellie actuelle du cours mondial du coton, l’existence d’un important stock report d’intrants et l’engagement du gouvernement à accompagner la CMDT et les producteurs sont des gages de réussite de la relance de la culture du coton et la réalisation de l’objectif de production de 820.000 tonnes de coton pendant la campagne 2021/22 a ajouté le tout nouveau patron de la holding.

Notons que le Florian Witt,  responsable de la banque internationale et de la banque d’affaires au sein de ODDO BHF a souligné que « ODDO BHF est honorée de reprendre le rôle d’agent de sûretés offshore après que nous ayons accompagné la CMDT pendant de nombreuses années en tant que participant au consortium bancaire. Nous nous réjouissons d’un partenariat de longue durée avec la CMDT et la BDM ».  A la suite les trois dirigeants des parties à la convention ont apposé leur signature sur les documents qui garantissent le financement total de la campagne de commercialisation du coton malien en 2021.

Moussa Koné

Le Mali va mobiliser environ 36,3 millions USD pour soutenir les coopératives des producteurs de coton.

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Le gouvernement du Mali a travers plusieurs institutions financières nationales et internationales va mobiliser 20 milliards de FCFA pour le soutenir filière coton. C’est dans ce cadre qu’une signature d’accord cadre de collaboration a eu lieu le vendredi 23 Avril 2021 à Bamako.

Il s’agit du Fonds de garantie pour le secteur privé (FGSP), la Banque nationale pour le développement agricole (BNDA), Kafo jiginew, l’Office de la haute vallée du Niger (OHVN), la Confédération des Sociétés coopératives des producteurs de coton(C-SCPC), la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) et le ministère de l’Économie et des Finances qui ont signé cet accord cadre de collaboration.

Par ailleurs, les axes de cette collaboration portent sur un financement des Sociétés coopératives des producteurs de coton (SCPC) et exploitants membres à travers deux produits de financement, notamment un crédit résilience-relance (C2R) sur une durée de deux ans qui va permettre à ces exploitations clientes de financer leurs besoins prioritaires de reprise, notamment la remise en état des matériels agricoles, la réparation des tracteurs et accessoires et achat de carburant pour tracteur.

Le second est sur un crédit d’équipement et de rééquipement (CER) sur une durée comprise entre 25 et 60 mois, permettant de renforcer les capacités des exploitations sous-équipées afin de réussir la relance de la filière et les objectifs de production et de rendement pour la campagne prochaine (2021-2022). À cet effet, cet accord va permettre de mobiliser au moins jusqu’à 20 milliards de Fcfa en faveur d’environ 8.000 sociétés coopératives des producteurs de coton.

«Le gouvernement a pris la bonne mesure de cette situation au cours des concertations nationales sur la relance du coton notamment par l’augmentation du prix du coton graine et le maintien de la subvention des intrants. Dans cette optique, nous avons vite compris que l’un des axes majeurs de cette stratégie est de convenir d’un mécanisme de sûreté de nature à favoriser l’appétence des institutions de financement pour plus de crédits dans un secteur où œuvrent les coopératives de production en situation de précarité aigue», a déclaré Moustapha Adrien Sarr, pour Moustapha Adrien Sarr, directeur général du FGSP-SA

A tour, le ministre de l’Économie et des Finances a précisé que l’intervention du FGSP-SA a pour but de réduire l’aversion au risque afférent aux contreparties et contribuer à réduire les taux d’intérêt malgré le fait que le secteur coton se soit trouvé très impacté au cours de la campagne écoulée avec une chute drastique et exceptionnelle de la production.

Notons que le secteur coton qui assure les revenus de près de 4 millions de Maliens s’est trouvé fortement impacté, entre autres, par la crise du coronavirus entraînant une chute de 80% de la production au titre de la campagne 2020-2021.

Zangouna Koné

Mali: l’AGEFAU affiche un budget prévisionnel de 12,4 milliards de FCFA pour l’année 2021.

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Au Mali, l’Agence de gestion du fonds d’accès universel (Agefau) a annoncé une prévision budgétaire de 12, 4 milliards de FCFA pour l’année 2021. L’information a été donnée lors de la 5è session de son conseil d’administration, sous la présidence du Premier ministre Moctar Ouane.

L’ordre du jour portait sur l’adoption sur le bilan des états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2019, le rapport du commissaire aux comptes sur le même exercice, le compte de gestion 2019, le projet de rapport de gestion 2020, les Projets de programme d’activités et de budget 2021.

A sa prise de parole, le président du conseil d’administration, le premier ministre Moctar Ouane a souligné que « l’année 2020 qui aurait dû permettre à l’Agence de conclure des projets de réalisation d’infrastructures, a été marquée par des difficultés conjoncturelles traduites par la non tenue de la 4è session extraordinaire du conseil d’administration », a-t-il souligné.

Le président du conseil d’administration a également présenté aux administrateurs le plan financier. Son exécution au titre de 2020 se présente comme suit : 24,1 milliards de Fcfa de recettes mobilisées, contre une prévision de 20,7 milliards de Fcfa soit un taux de réalisation de 116 %. Quant aux dépenses, elles se sont élevées à 2,5 milliards de Fcfa contre une prévision de 20,7 milliards de Fcfa soit un taux d’exécution de 12%.

Par ailleurs, le projet de budget pour 2021 a été arrêté en recettes et en dépenses à 12,4 milliards de Fcfa, contre 24,1 milliards de Fcfa en 2020, soit une diminution de 51,5%. Ce budget, selon le Premier ministre, s’inscrit dans la continuité des missions dévolues à l’Agence, qui doivent être suivies avec rigueur pour obtenir les résultats escomptés. Car, il va prendre en charge les insuffisances constatées au cours de l’exercice écoulé.

Notons que ces carences concernent les audits organisationnels, techniques, financiers et la mise en œuvre des recommandations qui en découlent, la sélection d’un opérateur pour poursuivre l’accès et/ou le service universel, la poursuite des réalisations des centres d’accès universel, la relecture de l’accord d’établissement et l’étude architecturale d’un nouveau siège.

Daouda Bakary Koné

Mali-Ramadan 2021: Distribution de kits alimentaires

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170 kits alimentaires composés de riz, de sucre, de lait et d’huile, tel est l’élan de solidarité exprimé par le ministère des Affaires religieuses et du Culte, à travers l’ONG Al Farouk, en faveur de 07 associations et organisations faitières de la communauté musulmane. La cérémonie consacrée à cette donation s’est déroulée, ce samedi matin, dans les locaux de la Maison du Hadj, sise au Centre culturel islamique de Hamdallaye, sous la présidence du ministre Mahamadou KONÉ.  

Après la lecture du coran par l’imam Abdourab TOURE, M. Yaya GORI, représentant l’ONG Al Farouk, est intervenu pour placer cette donation dans le respect de la tradition par sa structure.  

Une vue de la distribution

« En plus des kits alimentaires dont ont déjà bénéficié 3 500 personnes à hauteur de plus de 25 millions de FCFA, nous sommes intervenus afin de faciliter la rupture du jeûne au profit de 16 350 personnes pour plus de 19 millions de FCFA ; mais aussi, nous avons entrepris des actions de solidarité en faveur des veuves et orphelins d’une valeur de 08 millions et plus, sans oublier la distribution de plusieurs milliers d’exemplaires du saint Coran »,  a détaillé M. GORI.

Quant à l’imam Gaoussou Sidiki MINTA, en sa qualité de porte-parole des bénéficiaires, il a exprimé sa grande joie et remercié les donateurs pour ce geste de solidarité en leur faveur en ce mois béni de Ramadan, en particulier le ministre des Affaires religieuses et du Culte dont il a salué « l’esprit de sacrifice et de compassion » envers les couches les plus vulnérables de notre pays.

Ramadan 2021 a Bamako

« Vous méritez la place qui vous est confiée et vous accomplissez votre mission avec dévouement et responsabilité », a-t-il encouragé à l’endroit du Dr KONÉ, avant de faire des bénédictions pour le pays et tous les donateurs.

« Donner le peu que l’on a fortifie l’élan de solidarité du donateur et soulage en même temps le bénéficiaire », a prêché le ministre KONÉ, avant de remercier les plus hautes autorités de la Transition pour leur soutien et leur accompagnement, mais aussi, l’ONG Al Farouk pour le respect de la tradition qu’elle s’est imposée à elle-même.

« Ce geste est de nature à soulager la souffrance de vous les musulmans et vous méritez plus au regard du rôle que vous jouez pour la paix et la stabilité de notre pays, sans contrepartie en termes de places ou autres », a soutenu le Dr KONÉ.

« Nous sommes dans la même dynamique et le même élan de solidarité envers toutes les confessions religieuses de notre pays parce que nous plaçons notre action dans une démarche qui nous permet d’être à équidistance de tout un chacun », a expliqué le ministre KONÉ, en rappelant le même type de geste dont ont pu bénéficier la communauté chrétienne, catholique et protestante, à la faveur de la fête de pâques 2021 passée.

La cérémonie a pris fin par la remise symbolique de kits alimentaires à trois bénéficiaires, dont deux hommes et une femme. Les faitières bénéficiaires, elles, sont au nombre de sept : le Haut conseil islamique du Mali, la Ligue des imams du Mali, la Ligue des prédicateurs du Mali, l’Union des jeunes musulmans du Mali, le Groupement des leaders spirituels musulmans du Mali, l’Union nationale des femmes musulmanes du Mali et Ansar Dine.  

Source : MARC

Photos : MARC   

L’Éthiopie reçoit un financement de la Banque mondiale à hauteur de 907 millions USD

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Le financement est constitué de 700 millions de dollars de prêt et 207 millions de dollars de subvention.

Selon un communiqué du ministère, 200 millions de dollars du financement seront consacrés aux petites et moyennes entreprises (PME) impactées par la pandémie dans le but d’atténuer leurs problèmes de financement, 207 millions de dollars serviront au déploiement de vaccins Covid-19. Les 500 millions de dollars restants seront investis dans les efforts visant à accroître l’accès à l’électricité dans le pays de la Corne de l’Afrique.

Au mois de mars dernier, la Banque mondiale a approuvé un crédit de 500 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour soutenir l’objectif de l’Éthiopie de parvenir à l’accès universel à l’électricité d’ici 2025.

Selon l’institution, l’Éthiopie a le troisième plus grand déficit d’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne avec plus de la moitié de la population toujours sans accès à une électricité fiable, en particulier dans les zones rurales profondes qui dépendent de la biomasse et du kérosène.

Berlin souhaite déployer 150 nouveaux soldats au Mali dans le cadre de la mission de formation de l’Union européenne EUTM

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En 2020, le Parlement allemand avait déjà validé la prolongation de la mission allemande de formation des soldats maliens. Cette fois-ci, Berlin souhaite faire passer ses effectifs déployés dans le cadre de cette mission, à 600 soldats.

Le gouvernement allemand va déployer de nouveaux soldats au Mali, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a-t-on appris ce mercredi 21 avril, de l’agence de presse Reuters, citant une source gouvernementale.

Au total, Berlin souhaite déployer 150 nouveaux soldats au Mali dans le cadre de la mission de formation de l’Union européenne EUTM ; ce qui fera passer l’effectif allemand à 600 soldats. Leur mission sera de renforcer les capacités de l’armée malienne qui fait face depuis 2013, à des attaques djihadistes. Selon des sources proches du dossier, une nouvelle base de formation devrait à cet effet être construite à Sévaré dans le centre du Mali.

Cette annonce intervient en plein milieu d’une réorganisation de la lutte contre le terrorisme au Mali à travers le déploiement de la force Takuba. Celle-ci est censée regrouper les forces spéciales en provenance de plusieurs pays européens, qui devront épauler la force Barkhane mais aussi les soldats du G5 Sahel qui ont du mal à venir à bout de l’hydre terroriste.

Notons que le gouvernement allemand prévoit également de prolonger d’un an, la participation de l’Allemagne à la force de maintien de la paix des Nations unies au Mali, MINUSMA, qui compte actuellement 1100 soldats allemands. Ces deux décisions devront être approuvées par le Parlement avant qu’elles n’entrent en vigueur.

Tchad: La journée du vendredi fériée, au grand dame des obsèques du maréchal Idriss Déby Itno

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Au Tchad, le décret n°2 du 22 avril 2021 signé par le général Mahamat Idriss Deby, président du Conseil militaire de transition, institue un jour férié, chômé et payé.

La journée du vendredi 23 avril 2021 est exceptionnellement déclarée fériée, chômée et payée sur l’ensemble du territoire national pour les obsèques officielles du Maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno.

C’est la Place de la Nation de Ndjamena qui accueillera la cérémonie des obsèques officielles du président Idriss Deby Itno le vendredi 23 avril 2021, avec en prime, des honneurs militaires, le dépôt de gerbes de fleurs, le mot d’un fils du chef de l’Etat, celui de la famille, et des différents autres témoignages. L’oraison funèbre sera lue le vice-président du Conseil Militaire de Transition, avant le dépôt des attributs du Maréchal sur la dépouille du président de la République.

Après la remise de la dépouille mortelle à la famille, la prière à la Grande Mosquée de Ndjamena, la dépouille de l’ancien président va prendre la direction d’Amdjarass par vol, pour une inhumation dans l’intimité familiale, au cimetière d’Amdjarass. Pendant ce temps, des messages se multiplient pour exprimer la compassion au peuple tchadien et louer la bravoure du défunt président.

La BOA Mali revient en territoire positif, passant d’une perte de 7 milliards de FCFA en 2019 à une un résultat net de 528 millions de FCFA en 2020

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Siège BOA-Mali

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La présentation des résultats des filiales ouest-africaines de BMCE Bank Of Africa, intervenue le 20 avril par visio-conférence, laisse entrevoir une forte résilience dans l’ensemble quoique avec une nette contraction de la marge bénéficiaire filiale par filiale. Ainsi, la BOA Bénin a vu son résultat net se contracter à 13 milliards de FCFA, en baisse de 11,3% pour un PNB en hausse de 9,4%. La première banque béninoise en termes de crédits et de dépôts a vu ses charges générales d’exploitation augmenter, induites par des charges non récurrentes et le doublement de son coût du risque resté toutefois à un niveau maîtrisé de 1,3% des encours de crédits moyens.

Même tendance baissière chez BOA Burkina Faso où le résultat net s’est contracté de 4, 9% à 17 milliards de FCFA alors que le PNB, lui, est en croissance de 10,9%, porté par la hausse de 10,3% de la marge bancaire. De son côté, BOA Côte d’Ivoire a mieux résisté avec un bénéfice net de 14,2 milliards de FCFA en baisse de 1,2% et ce malgré une forte progression de titres de placements et de la marge d’intérêts clients. Le PNB de la filiale ivoirienne s’est accru de 15,4 %, faisant état des performances commerciales et managériales par temps de Covid.

Plus au Nord, BOA Mali revient en territoire positif, passant d’une perte de 7 milliards de FCFA en 2019 à une un résultat net de 528 millions de FCFA en 2020, soit une progression de 107%. Cependant, le PNB fait du surplace avec une progression de 0,9% laissant entrevoir l’ampleur des efforts déployés dans la restructuration de cette banque. En outre, BOA Mali fait état du recul continu des charges générales d’exploitation (plan de réduction des charges). Le coût du risque s’améliore mais demeure élevé à 5,4% des encours moyens de crédits, du fait du contexte économique et de la poursuite de l’assainissement du portefeuille initié en 2019.

Chez BOA Niger, le résultat net s’est établi à 7,4 milliards de FCFA à la fin 2020 en retrait de 12% pour un PNB en hausse de 3,4 % porté par la progression de 32,3% sur les activités de change. Autre filiale, BOA Sénégal où le résultat net ressort à 7,7 milliards de Franc CFA, en baisse de 15,9% pour un PNB en contraction de 0,3%.

Pour rappel, les filiales ouest-africaines de BMCE Bank Of Africa sont détenues majoritairement via la holding BOA West Africa, propriétaire de BOA Sénégal à hauteur de 61,7%, de BOA Niger à hauteur de 59,1%, de BOA Mali à hauteur de 61%, de BOA Côte d’Ivoire à hauteur de 69,2%, de BOA Burkina Faso à hauteur de 56, 5% et de BOA Bénin pour 54,1%.

Le Groupe BANK OF AFRICA est aujourd’hui implanté dans 18 pays, dont 8 en Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger, Togo et Sénégal), 8 en Afrique de l’Est et dans l’Océan Indien (Burundi, Djibouti, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Ouganda, Tanzanie, Rwanda), en République Démocratique du Congo, ainsi qu’en France. Le Groupe BANK OF AFRICA est majoritairement détenu par BMCE Bank, 3ème banque au Maroc. BMCE Bank apporte un puissant soutien stratégique et opérationnel au Groupe BANK OF AFRICA, ainsi qu’un accès direct à des marchés internationaux grâce à sa présence en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Né il y a 35 ans, le Groupe BOA compte aujourd’hui plus de 6 000 collaborateurs, présente au 31 décembre 2020, un total de bilan consolidé de 8,7 milliards d’euros et enregistre à cette date un bénéfice net consolidé de 102,7 millions d’euros, dont 65,7 millions d’euros part du Groupe.

Au Nigéria, le groupe AXA affiche un bénéfice après impôts audité d’environ 12 millions USD à la fin décembre 2020

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AXA Mansard Insurance Plc, filiale nigériane du groupe AXA, a annoncé cette semaine avoir réalisé un bénéfice après impôts audité de 4,54 milliards de nairas (environ 12 millions USD) à la fin décembre 2020, en hausse de 56% par rapport aux 2,91 milliards de nairas (environ 7,6 millions USD) enregistrés une année plus tôt, selon Financialafrik

«Ce fut une année difficile, mais nous avons réalisé une forte croissance du bénéfice après impôts (56%) et des bénéfices de souscription (22%). Nous avons géré les coûts d’exploitation à un faible niveau de croissance de 3%, malgré la Covid-19 et l’inflation », a indiqué Ngozi Ola-Israel, la directrice financière de la compagnie.

« Dans son communiqué, AXA Mansard annonce une prime émise brute de 47,58 milliards de nairas (environ 125 millions USD), en progression de 9% en glissement annuel, et une augmentation de 21% du revenu net de primes qui s’établit à 31,72 milliards de nairas (environ 83,5 millions USD) au 31 décembre 2020. Les investissements et autres revenus suivent la même tendance haussière (7,09 milliards de nairas, en hausse de 25%), et le bénéfice avant impôt se situe à 6,04 milliards de nairas (près de 16 millions USD), en hausse de 58% par rapport aux 3,83 milliards de nairas enregistrés en décembre 2019« , a-t-il précisé, notre confrère Financialafrik

En rappel, la société avait annoncé un chiffre d’affaires en hausse de 5,4% au cours des neuf premiers mois de l’année 2020, passant de 37,434 milliards de nairas (102,72 millions USD) au 30 septembre 2019 à 39,46 milliards de nairas (102,44 milliards USD). Ceci, avec un bénéfice net de 5,671 milliards de nairas (14,72 millions USD), en hausse de 168,7% sur un an. 

Zangouna Koné

Press Release: Commemoration of International Girls in ICT Day

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Paradigm Initiative (PIN) joins the world to commemorate International Girls in ICT Day under the theme: Connected Girls, Creating Brighter Futures. As the world celebrates this day, we’re reflecting on the need to close the digital gender divide, including more girls participating in the technology revolution. 

In a statement by ITU in 2015, “ITU estimates a skills shortfall of over two million jobs in the information and communication technology (ICT) sector within the next five years. Girls and young women who learn coding, apps development and computer science will not only be well-placed for a successful career in the ICT sector, but ICT skills are rapidly becoming a strong advantage for students in just about any other field they might choose to pursue.” Although ICT skill may have become a substantial advantage for students; however, five years after this statement, the numbers of women accessing and using ICT are lower than men. 

In a WEF report on The Future of Job, 2016, it is estimated that 65 per cent of children attending primary school will be working in the types of jobs that do not exist today. Sadly, girls in Africa (especially those in underserved/marginalized communities and groups) are likely to be left behind in this future because discouraged from attempting to access quality education (including Digital literacy training). According to UNICEF on girls’ education, « 132 million girls are out of school, including 34.3 million of primary school age, 30 million of lower-secondary school age, and 67.4 million upper-secondary school age ». If we must connect girls, invest in them, and develop to create a desired brighter future.

It is most urgent and essential that digital gender equity takes the front burner; equipping girls with ICT skills can economically empower millions of girls (who would become women) and accelerate countries’ economic growth worldwide. 

For the achievement of digital gender equity and connecting more girls to ICT opportunities, we urge that:

  • more support is given to girls from a young age to increase their interest and self-esteem in ICT
  • Gender biases that view technology as a male domain be erased
  • Policymakers research and provide new approaches to enable girls to access digital literacy skills and access to the Internet.
  • The government works with private sector businesses to create learning centres where more girls can access ICT tools and skills.

Valery Njiaba,

Communications Officer, Paradigm Initiative