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En RDC, le nouveau gouvernement du premier ministre Sama Lukonde dévoilé

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Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge (Photo), né le 4 août 1977 à Paris, est un ingénieur et une personnalité politique de la République démocratique du Congo, Premier ministre depuis le 26 avril 2021. Il est nommé directeur de la Gécamines par le président Félix Tshisekedi le 3 juin 2019

Par Croissanceafrique

En RD Congo, le nouveau gouvernement du premier ministre Sama Lukonde nommé le 15 février 2021 suite à la démission de Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a été dévoilé ce lundi 12 avril après plusieurs semaines d’attente. L’équipe est constituée de 56 membres (contre 66 auparavant) dont 4 vice-premiers ministres, 9 ministres d’État, 31 ministres, 1 ministre délégué et 11 vice-ministres.

Selon le premier ministre, la représentativité féminine est de 27% (15 femmes dont 11 ministres et 4 vice-ministres), et la moyenne d’âge de 47 ans. L’équipe est constituée  à  80% de nouvelles figures — la plupart issues du parlement — et aura pour priorités la sécurité, la santé, l’enseignement, la justice, l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’économie, le processus électoral, les infrastructures et le numérique.

Nommé quatre mois après la rupture de la coalition du président Félix Tshisekedi avec son prédécesseur Joseph Kabila, le nouveau gouvernement dit de « l’Union sacrée de la nation » connait la participation des proches de Moïse Kabumbi et de Jean-Pierre, anciens opposants au régime de l’ex-président Joseph Kabila. Il est « représentatif » et « inclusif », assure le premier ministre Sama Lukonde.


Liste complète du nouveau gouvernement de la RDC

Premier Ministre : Sama Lukonde

Vice- Premiers ministres

1. Intérieur : Basolo Okito

2. Environnement : Eve Bazahiba

3. Affaires étrangères : Christophe Lutindula

4. Fonction publique : Jean-Pierre Liahu

Ministres d’Etat

1. Justice : Mutombo Kiesse

2. Infrastructures : Gisaro Alexis

3. Portefeuille : Kahinda Adèle

4. Plan : Mwando Nsimba

5. Budget : Boji Aimé

6. Urbanisme et Habitat : Pius Mwabilu

7. Développement rural : François Rubota

8. Entrepreneuriat : Eustache Muhanzi

9. Aménagement du Territoire: Guy Londo

Ministres

1. Défense nationale : Kabanda Gilbert

2. Enseignement primaire, secondaire et technique : Tony Muaba

3. Santé publique : Banda Jean-Jacques

4. Finances : Nicolas Kazadi

5. Transport et voies de communication : Cherubin Okende

6. Infrastructures : Gizaro Alexis

7. Pêche et élevage : Adrien Djema

8. Économie nationale : Kalumba Jean-Marie

9. Industrie : Julien Paluku

10. Intégration régionale : Didier Mazenga

11. Enseignement supérieur et universitaire : Muhongo Nzungi

12. Recherche scientifique et Technologie : Mpanda Kabangu

13. Hydrocarbures : Budimbu Didier

14. Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et communication : Kibassa Malaba

15. Numérique : Eberande Kolongele

16. Emploi et prévoyance sociale : Ngusi Mukembe

17. Affaires foncières : Molendo Sakombi

18. Ressources hydrauliques : Mwenze Olivier

19. Droits humains : Albert Fabrice Puela

20. Genre et famille : Ndaya Luseba

21. Commerce extérieur : Jean-Lucien Bussa

22. Mines: Nsamba Kalambayi

23. Communication et porte-parole du Gouvernement : Patrick Muyaya

24. Affaires sociales : Modeste Mutinga Mutuishayi

25. Formation professionnelle : Antoinette Kipulu

26. Jeunesse, initiation à la nouvelle citoyenneté et cohésion nationale : Yves Bunkulu

27. Sports et loisirs : Serge Konde

28. Tourisme : Modéro Nsimba

29. Culture : Mme Catherine Matonde

30. Relation avec Parlement : Mme Karume Bakameme Anne-Marie

31. Ministre près le Président : Mme Manuanina Kiumba Nana

Ministre délégué près le ministre des affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale, chargée des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables : Mme Esambo Irene

Vice – ministres

1. Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières : Mulipe Mandongo Jean-Claude

2. Affaires étrangères : Samy Bamoto

3. Justice : Mirindi Amango

4. Plan : Crispin Mbadu

5. Budget : Elysee Makoso

6. Défense nationale : Mme Kilubu Kutuna Séraphine

7. Enseignement primaire, secondaire et technique : Mme Bazego Namasiya Bazego

8. Sante publique et prévention : Dr Mbungani  

9. Finances : Madame Sele Onyege Minempa

10. Transports et voies de communication : Ekila Likombiyo Marc

11. Mines : Godard Motemona

Elle aide Chang’e à aller à la Lune

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Par croissanceafrique

Il y a sept ans, Zhang Yuhua, une scientifique engagée dans la recherche scientifique aérospatiale chinoise depuis plus de 20 ans, a connu un échec inoubliable : le rover lunaire auquel elle a participé à la fabrication, a été endommagé par une pierre sur la Lune et n’a parcouru que 114,8 mètres. Zhang Yuhua n’a pas été battue par cet échec et s’est plongée dans les essais de simulation sous une température de 40 degrés. Enfin, au début 2019, le rover lunaire « Yutu-2 » a atterri sur le dos de la Lune. C’est la première fois que l’humanité a réussi à faire atterrir une sonde sur le dos de la Lune. Jusqu’au 20 mars 2021, le « Yutu-2 » a parcouru 682,77 mètres, soit 6 fois la distance parcourue par le précédent rover lunaire. Les données recueillies sont précieuses aussi bien pour les scientifiques chinois que pour ceux de l’étranger.

Un jeune agronome qui se voue à l’agriculture biologique depuis 15 ans

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Yang Xin est un jeune agronome, qui souhaite « non seulement rendre les fruits délicieux, rassurants et accessibles aux gens, mais aussi faire reconnaître la bonne qualité des produits agricoles chinois à tous ». Afin de réaliser son objectif, Yang Xin se voue à l’agriculture biologique depuis 15 ans. Sa marque de kiwi bio a remporté le prix de « produit bas carbone » lors de l’édition 2018 de Biofach, salon international du bio, qui s’est déroulée à Nuremberg, en Allemagne. Une association de la production biologique a été établie par des villageois chinois à l’initiative de Yang Xin, le terrain biologique certifié s’étendant sur 2 800 hectares. Il cultive de nombreux produits bio tels que le kiwi, l’orange, le thé, la myrtille, la pousse de bambou et la cerise. 

DERNIERES INFOS

Le président comorien lance une vaccination nationale avec le nouveau vaccin chinois anti-Covid-19

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Les habitants de Fukushima protestent contre le projet de rejeter de l’eau radioactive dans la mer

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Au Sénégal, l’Etat adjuge la somme de 82,500 millions d’euros au terme de son émission de bons assimilables du trésor

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Par Croissanceafrique

L’Etat du Sénégal à travers son Trésor Public a adjugé le 9 avril 2020 un montant de 55 milliards de FCFA (82,500 millions d’euros) au terme de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) de maturité 182 jours sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA)

« Ces fonds levés rentrent dans le cadre de la stratégie des autorités Sénégalaises  d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat. Pour ce deuxième trimestre 2021, ces autorités ont exprimé le souhait d’émettre 250 milliards de FCFA contre 225 milliards de FCFA au premier trimestre 2021, soit une augmentation de 25 milliards de FCFA« , rapporte Financioalafrik.

Par ailleurs, l’émetteur a ainsi, dans  ce cadre mis en adjudication 50 milliards de FCFA. Les soumissions  globales des investisseurs se sont élevées à 139,550 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 279,10%.

Pourtant, au terme de l’opération d’adjudication, le Trésor Public  a retenu 55 milliards de FCFA et rejeté les 84,550 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 39,41%. Et le rendement moyen pondéré s’est situé à 2,94%. De leur côté, le taux moyen pondéré et le taux marginal se sont respectivement établis à 2,89% et 3,43%.

Notons que les bons du trésor émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 10 octobre 2021. En revanche, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Daouda Bakary Koné

Huawei Harmony OS : une meilleure connectivité pour répondre aux usages

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Par croissanceafrique
Discours de M. Wang Chenglu lors de l’événement « TEDxHouHai Driven by Pressure » de Huawei le 7 avril 2021Lors de la conférence TEDx organisée par Huawei, le 7 avril 2021 à Shenzhen en Chine. M. Wang Chenglu, Président du département de l’ingénierie logicielle de Huawei Consumer Business Group et Directeur de l’unité commerciale chargée de l’intelligence artificielle, a présenté les futurs projets de la division des appareils mobiles et le développement de l’Internet des Objets (IoT) du groupe.À cette occasion, M. Wang Chenglu a déclaré : « Le secteur de l’Internet mobile, en particulier les téléphones mobiles, fait face à des pressions et les livraisons mondiales de smartphones ont commencé à diminuer en 2018, avec une baisse d’environ 6 % en glissement annuel en 2020. Le temps moyen que les consommateurs passent sur leur téléphone chaque jour est resté figé entre quatre à cinq heures depuis 2018, ce qui indique que le secteur a atteint un point critique et doit procéder à une transformation. » C’est pourquoi, l’objectif de Huawei est faire en sorte que 300 millions de smartphones, tablettes et autres appareils IoT soient équipés du système d’exploitation HarmonyOS d’ici la fin de l’année 2021. Ce système d’exploitation de nouvelle génération permettra à plusieurs dispositifs intelligents de se connecter dans une seule langue et à un plus grand nombre de consommateurs de communiquer plus facilement entre eux comme jamais auparavant.« Par exemple, une montre intelligente peut détecter qu’un utilisateur s’est endormi puis les lumières de la pièce s’éteindront ou le climatiseur ajustera la température automatiquement afin de créer un cadre de sommeil plus agréable. Cette expérience donnera l’impression d’avoir une personne qui vous assiste à la maison. Les appareils sportifs connectés à un dispositif portable peuvent servir d’entraînement personnel, en fournissant des analyses de données et des conseils en temps réel. » a souligné M. Wang Chenglu.HarmonyOS favorisera également la mise à niveau intelligente des fabricants d’équipements et attirera davantage de trafic vers de nouveaux appareils intelligents autres que les téléphones mobiles. Ces actions seront à l’origine de la transformation numérique de l’industrie de téléphonie mobile. À propos de HuaweiHuawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures de technologies de l’information et de la communication (TIC) et d’appareils intelligents. Grâce à des solutions intégrées dans quatre domaines clés – réseaux de télécommunications, informatique, appareils intelligents et services en Cloud – nous nous engageons à apporter le numérique à chaque personne, chaque foyer et chaque organisation pour un monde intelligent et entièrement connecté. Le portefeuille de produits, de solutions et de services de bout en bout de Huawei est à la fois compétitif et sécurisé. Grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires de l’écosystème, nous créons une valeur durable pour nos clients, en œuvrant à l’autonomisation des personnes, à l’enrichissement de la vie domestique et à l’inspiration de l’innovation dans des organisations de toutes formes et de toutes tailles. Chez Huawei, l’innovation est axée sur les besoins des clients. Nous investissons massivement dans la recherche fondamentale, en nous concentrant sur les percées technologiques qui font avancer le monde. Nous comptons 194 000 employés, et nous sommes présents dans plus de 170 pays et régions. Créé en 1987, Huawei est une société privée entièrement détenue par ses employés.

Une vlogueuse ouïgoure devient une star en ligne en enregistrant la vie quotidienne

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Ils sont de plus en plus nombreux dans le Xinjiang chinois à s’introduire dans le secteur culturel ces dernières années. Et à mesure qu’ils se dirigent vers les écrans et les scènes à travers le pays, ils aident également à brosser un tableau vivant de la vie là-bas. 

Aytunam Ablikim, connue sous le nom d’Aytuna sur les réseaux sociaux, ne s’attendait pas à ce que ses vlogs lui rapportent environ 1,4 million d’abonnés. Il y a deux ans, Aytuna a commencé à publier des vidéos en ligne, d’abord sur les chevaux d’un haras où elle travaillait, puis sur sa vie quotidienne au Xinjiang. 

Aytuna a dit qu’elle préférait filmer ce qui est le plus terre-à-terre dans sa ville natale et répondre à toutes sortes de questions de personnes extérieures à la région, y compris sur la famille, les habitudes alimentaires, l’amour, le mariage, l’éducation et le travail. 

Aytuna a maintenant environ 300 000 à 400 000 vues par jour. Elle a dit que chaque clic signifiait qu’elle a aidé une autre personne à en apprendre davantage sur le Xinjiang. « De nombreuses personnes ont choisi de travailler au Xinjiang ou de se rendre au Xinjiang après avoir regardé ma vidéo. Honnêtement, de nombreuses personnes avaient des stéréotypes sur le Xinjiang. Mais grâce à Internet, ils apprennent à connaître les vrais habitants du Xinjiang, découvrent que la plupart d’entre nous parlent bien le mandarin, voire l’anglais et d’autres langues. »

Les vidéos d’Aytuna gagnent également en popularité à l’étranger. Mais cela lui a aussi causé des problèmes inattendus. D’une part, un vlog d’elle et de sa mère fabriquant une robe dans un atelier de couture a été qualifié de couture forcée par un membre senior du Congrès mondial ouïgour. « Cela m’a vraiment mise en colère et j’ai été choquée parce que le soi-disant travail forcé était avec notre voisin d’à côté. La porte était ouverte. J’étais là pour acheter des vêtements, ils étaient là pour apprendre des techniques. C’était incroyable que cela puisse être transformé en quelque chose comme ça », a dit Aytuna.

Aytuna pense que la meilleure réponse à ces allégations est de vivre sa vie telle qu’elle est. Elle a dit qu’elle continuerait à partager les moments de la vie réelle d’une jeune femme ouïgoure au Xinjiiang via des vlogs et des live stream, ainsi que les progrès de l’infrastructure et du statut de la femme qu’elle a personnellement vécus.

Aytuna a dit qu’elle pouvait voir de plus en plus de résidents du Xinjiang comme elle faire entendre leur voix dans le cyberespace. Les voix de ces influenceurs des médias sociaux dit-elle, qu’il s’agisse de voyages, de nourriture ou d’affaires quotidiennes, contribuent toutes à éduquer le reste du monde sur la terre qu’elle appelle chez elle.

CGTN salue la reconnaissance par l’Ofcom de ses droits de diffusion

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CGTN se félicite de la déclaration des autorités réglementaires britanniques des médias reconnaissant ses droits de diffusion au Royaume-Uni. 

Le Régulateur britannique des Communications – Ofcom – a déclaré vendredi qu’il reconnaissait les opérations de CGTN en Europe sous juridiction française. La chaîne a été retirée des ondes britanniques en février, à la suite d’une enquête sur les licences de diffusion. Les autorités réglementaires des médias en France ont par la suite approuvé une licence de diffusion pour CGTN en mars.

(Photo : VCG)

Les premiers trains à hydrogène français bientôt sur les rails

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Lancé en Allemagne en 2018, le train à hydrogène doit enfin démarrer en France avec la signature d’un contrat pour 12 rames destinées à quatre régions pionnières.Un train à hydrogène produit par AlstomUn train à hydrogène produit par Alstom et expérimenté en Allemagne, à la gare de Leipzig, le 1er février 2019DPA/AFP/ARCHIVES – PETER ENDIG2 RÉACTIONSLancé en Allemagne en 2018, le train à hydrogène doit enfin démarrer en France avec la signature d’un contrat pour 12 rames destinées à quatre régions pionnières, les premiers essais étant prévus fin 2023.ADVERTISEMENTLa SNCF a passé commande des premiers modèles à Alstom, pour le compte des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie.Le président d’Alstom France, Jean-Baptiste Eyméoud, envisage « les premiers essais sur voie fin 2023, et a priori une mise en service commerciale en 2025″. Avec près de deux ans de retard sur les ambitions initiales du gouvernement. »Ca va être une vraie démonstration, un vrai service commercial dans chaque région », avec « des conditions d’exploitation normales », promet-il à l’AFP. »Notre objectif est de donner envie, montrer que ça marche », renchérit Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs.ADVERTISEMENTAuvergne-Rhône-Alpes a déjà indiqué que les nouveaux trains circuleraient entre Lyon et Clermont-Ferrand et entre Moulins, Clermont–Ferrand et Brioude (Haute-Loire), Bourgogne-Franche-Comté du côté d’Auxerre, et l’Occitanie sur la ligne conduisant à Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne).Alstom fait figure de pionnier dans le train à hydrogène, avec une technologie mise au point dans son usine de Tarbes. Il a fait circuler ses premiers prototypes en Allemagne en 2018 et y est maintenant entré dans une phase industrielle, avec 41 commandes à ce jour. Le groupe français a aussi vendu des modèles en Italie.Mais là où les modèles allemands sont monomodes, fonctionnant uniquement à l’hydrogène, les français seront bimodes, capables également de rouler sous caténaires en traction électrique.Ils auront une autonomie allant jusqu’à 600 km sur les lignes non électrifiées.Ces trains mélangent de l’hydrogène embarqué à bord et de l’oxygène présent dans l’air ambiant, grâce à une pile à combustible installée dans la toiture qui produit l’électricité nécessaire à la traction de la rame. Ils ne rejettent que de la vapeur d’eau. »C’est une étape supplémentaire vers le +zéro émission+ dans le transport public ferroviaire », souligne Christophe Fanichet à l’AFP.- Conversion des TER -Alstom va concrètement installer une chaîne de traction à hydrogène sur un modèle éprouvé parmi les TER français (appelé Coradia Polyvalent par le constructeur national et Regiolis par la SNCF): longs de 72 mètres, ces trains de quatre voitures offriront 218 places assises « et les mêmes performances dynamiques et de confort que la version bimode électrique-diesel », selon ses promoteurs.Le contrat s’élève pour Alstom à 190 millions d’euros pour 12 rames. Il prévoit la fourniture de trois trains à chacune des quatre régions pionnières, auxquels pourraient s’en ajouter deux en options pour le Grand Est.Divers frais font augmenter la facture à 215 millions pour les régions, mais une aide de 47 millions de l’Etat vient réduire le prix à 14 millions par rame –c’est-à-dire celui d’un train diesel-électrique dans cette catégorie. »La France a tout pour devenir un champion de l’hydrogène: le gouvernement est pleinement engagé pour faire de cette ambition une réalité », a remarqué le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, cité dans un communiqué.La SNCF, longtemps réticente, a fini par se convertir à l’hydrogène, désormais considéré comme une bonne option pour remplacer le diesel. Elle s’est donnée pour objectif de ne plus utiliser ce dernier en 2035.Au-delà des prototypes, le marché semble prometteur, puisque près de 1.100 TER utilisent actuellement du diesel. La compagnie teste également diverses formules utilisant des batteries et des carburants « verts » comme le colza.Il reste à voir si l’on peut utiliser de l’hydrogène « gris » (fabriqué avec des processus utilisant des énergies fossiles, donc polluants) avant de passer à l’hydrogène « vert » (issu d’énergies renouvelables par électrolyse de l’eau, vraiment propre mais nettement plus cher), pour lequel la France n’est pas prête.Il faudra aussi assurer des filières permettant d’alimenter les trains.Autre difficulté potentielle: le type de train qui doit être adapté à l’hydrogène est fabriqué par le site alsacien de Reichshoffen. Or, Alstom s’est engagé à céder l’usine et le train à un concurrent pour obtenir le feu vert de Bruxelles à son rachat de Bombardier Transport.D’où la nécessaire mise en place d’un mécanisme associant le futur repreneur. Alstom est en négociation exclusive jusqu’à fin avril avec le groupe tchèque Skoda.

Source: https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/les-premiers-trains-a-hydrogene-francais-bientot-sur-les-rails_153304

Mali: la problématique de la certification électronique était au menu des échanges à Bamako

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Par Croissanceafrique

Au Mali, le Comité de certification électronique a tenu sa toute première session de prise de contact de ses membres. Cette rencontre rentrait dans le cadre de l’opérationnalisation du Service de certification et de signature électronique (SCSE). C’était le mercredi 07 Avril 2021 à l’Agence des technologies de l’information et de la communication (Agetic).

Il s’agit d’une rencontre placée sous la présidence de la secrétaire générale du ministère de la Communication et de l’économie numérique, Mme Mariko Assa Simbara. Un évènement initiale, dont il a été question de la validation de la stratégie d’opérationnalisation du service. Les membres du Comité ont également échangé sur le programme de travail et les actions futures qui pourront contribuer de façon positive au rehaussement du statut de notre pays dans le domaine du numérique.

Par ailleurs, il s’agit de procéder à la dématérialisation et à la digitalisation totale des procédures et des démarches administratives et financières de l’administration et des Collectivités territoriales, le SCSE est la pierre manquante de l’écosystème numérique de notre pays, a introduit Mme Mariko Assa Simbara.

Toutefois, son opérationnalisation est l’une des actions majeures du Programme d’action du gouvernement de la Transition (PAGT). Surtout, il permettra de combler le vide de l’écosystème avec la création d’un cadre de confiance numérique entre les consommateurs et les fournisseurs de services, a insisté la secrétaire générale de département en charge du Numérique.

Notons qu’« Avec la signature électronique, les départements ministériels et les services de l’État pourront signer de façon numérique», a expliqué Mme Simbara, parlant de son utilité. Ainsi, l’accent a été mis sur la question du paiement des impôts et taxes se fera 100% en ligne et toutes les démarches administratives seront à la portée de chaque citoyen en un clic avec une garantie de sécurité, de transparence et de confidentialité des données, a rassuré la représentante du ministre en charge de la Communication et de l’Économie numérique.

Daouda Bakary Koné

Mali : Le rideau est tombé sur le forum sur la gouvernance de l’Internet du Mali

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Ce vendredi 11 avril 2021, les organisateurs de la deuxième édition du Forum sur la Gouvernance de l’Internet au Mali ont procédé à la cérémonie de clôture de l’évènement dans la salle de conférence de l’AMRTP sise à l’ACI 2000 de Bamako. Le thème de cette rencontre était « Internet comme outil de gestion de la crise multidimensionnelle au Mali ».


Cette 2ème édition du Forum sur la gouvernance de l’internet au Mali (FGI) a été un espace pour les acteurs de réfléchir sur le rôle de l’internet dans la résolution de la crise sécuritaire et sanitaire au Mali.


« La démocratisation de l’internet à travers le monde, du chercheur au hacker, des structures de sécurité aux terroristes, chaque utilisateur d’internet y va pour son intérêt bien défini, même si cet intérêt est parfois à dessein sombre et malsain », a laissé entendre, El hadji Ascofaré, président du Forum sur la gouvernance de l’Internet au Mali.


Par ailleurs, ces positions antagonistes, pour le bonheur de l’ensemble des utilisateurs, imposent une cohésion et une standardisation des procédures du net. C’est dans cet esprit que les acteurs maliens de l’internet, à l’instar d’autres pays, ont d’un commun accord décidé de mettre en place le Forum sur la gouvernance de l’internet du Mali en Août 2019.


Selon le président du FGI, depuis la tenue de la première édition du Forum le 31 décembre 2019, malheureusement le bureau du FGI a connu divers mouvements de personnel à des postes de représentativité au ministère, à l’AMRTP, et au niveau du secteur privé.


Au sortir de la deuxième édition du FGI-Mali, les participants ont formulé des recommandations dont certains se trouvent ci-dessous

  • Au titre des législation et réglementation :
  1. Harmoniser les systèmes d’identification uniques des usagers de services financiers dans la zone UEMOA ;
  2. Mettre en place un cadre réglementaire souple pour encourager l’inclusion financière ;
  • Au titre du développement des infrastructures :
  1. Renforcer les infrastructures de l’internet pour une meilleure couverture du territoire et une meilleure qualité de l’internet pour prendre en charge les populations rurales exclues du système classique de banque ;
  2. Mettre en place urgemment un CIRT ;
  3. Améliorer la qualité des appels et de l’internet.
  • Au titre du renforcement de capacité :
  1. Former et sensibiliser les utilisateurs sur l’infrastructure de l’internet ;
  2. Promouvoir le numérique pour contribuer à l’employabilité des jeunes ;
  3. Sensibiliser la population sur l’utilisation saine des réseaux sociaux ;
  • Au titre des contenus et applications :
  1. Rendre effective l’interopérabilité des banques et des opérateurs pour faciliter davantage les opérations bancaires ;
  2. Dématérialiser les opérations financières au niveau des services des impôts ; Améliorer le niveau de sécurité des systèmes d’informations
    Notons que le président du FGI s’est félicité du choix du thème de cette deuxième édition, à savoir : « internet comme outil de gestion de la crise multidimensionnelle au Mali », qui sied particulièrement à la crise sanitaire du COVID19.

  3. Daouda Bakary Koné