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Tchad : Human Rights Watch (HRW) et CNDH dénoncent des arrestations arbitraires à la veille du scrutin du dimanche !

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Par croissanceafrique

Au Tchad, Human Rights Watch (HRW) et la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) ont accusé, le jeudi 8 avril et vendredi 09 avril 2021, les forces de sécurité tchadiennes d’avoir mené « une répression implacable » contre des opposants à l’approche de la présidentielle.

« Plus grave, un autre groupe d’individus se serait organisé pour assassiner certains responsables des partis politiques de l’opposition démocratie et de la majorité, ainsi que des responsables de la société civile, dans le but de semer la terreur et le chaos dans le pays », dénonce la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH)

Par ailleurs,  des témoins interrogés par HRW affirment que  « des forces de sécurité ont passé à tabac des manifestants avec des fouets, des bâtons et des matraques »« Un manifestant a également déclaré qu’il avait été soumis à des décharges électriques pendant sa détention »,  poursuit l’ONG de défense des droits humains dans son communiqué.

Pour rappel, l’élection présidentielle tchadienne de 2021 aura lieu le dimanche 11 avril 2021 afin d’élire le président de la république du Tchad. Le président sortant Idriss Déby est candidat à un sixième mandat contesté par la majeure partie de la jeunesse issue de l’opposition tchadienne.

Notons que les deux organisations des droits de l’homme demande aux candidats et à leurs partisans d’observer le même comportement responsable pendant les périodes du scrutin et post-électorales.

Daouda Bakary Koné

Mali : des mesures fortes pour atténuer la montée en puissance des cas positifs de la covid-19

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Par Croissanceafrique

À l’initiative du Bah N’Daw, président de la Transition, une réunion extraordinaire du Conseil supérieur de la Défense nationale (CSDN) s’est tenue ce vendredi 9 avril 2021 au Palais de Koulouba. C’était en présence du Vice-président de la Transition  le colonel Hassimi Goita et les membres du Comité scientifique Covid-19.

La réunion a été exclusivement consacrée à l’examen de la situation de la pandémie de la Covid-19 au Mali et  le Comité scientifique a présenté des communications sur l’évolution de la pandémie au cours des trois dernières semaines.

À l’issue d’une analyse approfondie de la situation, et dans le but de rompre la chaine de contamination, le Conseil a décidé de : Procéder à une nouvelle distribution massive et gratuite de masques ; Veiller au respect scrupuleux du port obligatoire du masque facial en public ; Renforcer la communication sur le respect des mesures de prévention telles que le lavage des mains au savon ou l’utilisation du gel hydro alcoolique et la distanciation physique ; Veiller au respect strict de l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes ;  Procéder à la fermeture de tous les lieux de loisirs pour la période allant du 10 au 25 avril inclus ; suspendre toutes les festivités et autres manifestations pour une durée de 15 jours à compter du 9 avril 2021 ; Procéder à une campagne d’information et de sensibilisation, notamment à travers la Plateforme multi-acteurs de riposte à la Covid-19 sur le caractère vital de la vaccination ; Accélérer l’acquisition de nouvelles doses de vaccin et intensifier la campagne de vaccination. Le Conseil exhorte vivement les populations à se mobiliser davantage pour freiner la propagation de la maladie en respectant scrupuleusement les mesures édictées.

Notons que  les mesures ci-dessus arrêtées feront l’objet d’une évaluation continue afin de permettre leur adaptation à l’évolution de la situation. Pour rappel, le nombre global des cas positifs 11254, avec 7054 guérisons et 402 décès depuis l’apparition de la pandémie à coronavirus au Mali  

Daouda Bakary Koné

Au Niger, le trésor public lève 49,500 millions d’euros sur le marché Financier de l’UMOA!

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Niamey au Niger

Par Croissanceafrique

Le Trésor Public du Niger a levé le 8 avril 2021 sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 33 milliards de FCFA (49,500 millions d’euros) au terme de son émission par adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) de maturité 364 jours.

« Cette levée de fonds rentre dans le cadre de la stratégie des autorités gouvernementales nigériennes  pour assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat.  Les intentions d’émission de titres publics déclinées par ces autorités pour le deuxième trimestre 2021 se chiffrent à 140 milliards de FCFA contre 70 milliards de FCFA pour le premier trimestre 2021, soit une augmentation de 70 milliards de FCFA« , rapporte Financialafrik.

Pour ce faire, le Trésor Public nigérien a mis en adjudication 30 milliards de FCFA. Le montant global des soumissions des investisseurs s’est établi à 79,395 milliards de FCFA, soit un taux de couverturedu montant mis en adjudication de 264,65%.

Au terme de l’opération d’adjudication, l’émetteur a retenu 33 milliards de FCFA et rejeté les 46,395 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 41,56%.

 Par ailleurs, le rendement moyen pondéré s’est situé à 4,34%. Quant au taux marginal et le taux moyen pondéré, ils se situent respectivement à 4,15% et 4,20%.

Notons que le remboursement des bons émis se fera le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 7 avril 2022. En revanche, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Zangouna Koné

Mali: Les hommes de médias à l’école de la CMSS pour mieux informer le public sur la sécurité sociale.

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La Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) a organisé ce vendredi 09 Avril 2021 une journée d’information sur la protection sociale en partenariat avec le Cadre de Concertation des Directeurs de Publication (CCDP). Cette Journée a pour objectif de former, d’informer et de sensibiliser les hommes de médias sur toutes les thématiques, pouvant les aider à mieux véhiculer la bonne information sur la protection sociale au Mali.


Dans sa déclaration prononcée à lors de la cérémonie d’ouverture, Aboubacar BanyZan , coordinateur du CCDP, a dit que la journée d’information sur la protection sociale vient à point nommé. En effet, poursuit-il, de nombreux journalistes et animateurs de radios, de sites internet et télévision ne connaissent pas les missions de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale et les confondent souvent avec celles de l’INPS et de la CANAM. Cette journée va permettre aux consœurs et aux confrères de s’imprégner des missions de la CMSS.
Diéminatou Sangaré, Directrice Générale de la CMSS, s’est félicitée de l’intérêt que le CCDP accorde à la Protection sociale, l’assurance contre tous les risques sociaux notamment la maladie, l’invalidité, le chômage, la vieillesse etc. Elle ajouta que le Mali a fait beaucoup de progrès ces dernières années en matière de protection sociale même si beaucoup d’autres choses restent à faire.
Dans le cadre de la présentation de la protection sociale, il été rappelé que la CMSS est chargée de gérer les régimes de pension, des accidents du travail et des maladies professionnelles pour les fonctionnaires civiles, militaires et les parlementaires. En tant qu’organisme gestionnaire délégué de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), la CMSS est chargée du recouvrement des cotisations pour le compte de la CANAM, de la liquidation des feuilles de soins et du paiement des prestataires conventionnés, notamment les pharmaciens, les hôpitaux, cliniques, les CSREF, CSCOM ainsi que les laboratoires.
Il y a eu également une présentation de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) avant des passer à des échanges portant sur des questions relatives à la durée de cotisation, le remboursement des cotisations, la liste des médicaments de l’AMO, le taux de prise en charge de l’AMO etc….
Des réponses et des explications techniques et claires ont été données aux questions posées par les journalistes.

Fatoumata Mah Thiam KONE, service Communication et Relations Publiques/CMSS

VOL DE RAPATRIEMENT EN ANGOLA: Le démenti de Monsieur Abdoul Madjid DIALLO, Président du Conseil de Base des Maliens d’Angola.

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Depuis un certain temps nous constatons avec un regret et une amertume profonde une cabale montée de toutes pieces par certains Maliens à travers des medias pour tenter de salir un digne et valeureux officier de son Etat: Le Général de Brigade Diamou KEITA, qui n’a commis qu’un seul crime celui d’être l’Ambassadeur Plénipotentiaire du Mali en Angola.

En effet. Un journal de la place se contentant de quelques brides d’informations sur une supposée détresse des Maliens en Angola et cela à la suite d’une soi-disant enquête menée de main de maître auprès des gens qui n’ont de nom que de nationalité, et après on se met à pondre des contre-vérités à faire dormir débout par rapport aux vols organisés par deux ressortissants Mauritaniens en partenariat avec la Compagnie aérienne angolaise TAAG. Pour votre information je tiens à souligner que l’Ambassade du Mali à Luanda n’est jamais intervenue ni de près ni de loin dans cette opération purement commerciale qui n’est nullement une opération de rapatriement de Maliens en détresse comme indiqué dans ledit article.

L’Ambassade du Mali a toujours veillé sur les intérêts des Maliens résidant en Angola et défendu leurs droits et j’en apporte le témoignage en tant que premier responsable de cette communauté. Je profite de cette opportunité pour remercier Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur pour les services rendus à nos compatriotes à travers les visites sur l’ensemble du territoire ainsi que des actions sociales multiformes et pour le respect et la considération à l’endroit de tous ses concitoyens en toutes circonstances.

Aujourd’hui il n’est pas acceptable de tenter de salir l’honneur de ce patriote convaincu qui ne demande qu’à servir son pays comme il l’a toujours fait avec brio à des postes antérieurs. Je sais que son poste est beaucoup plus convoité par des prédateurs de tout acabit mais il ne sert à rien de discréditer les gens pour une question de poste.

Monsieur Abdoul Madjid Diallo

Mali: Bamako a abrité le Forum de l’intelligence économique et de la prospective

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Par croissanceafrique


Au Mali, le Ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mamadou Mohamed Coulibaly a présidé ce jeudi 08 avril, la cérémonie d’ouverture du Forum de l’intelligence économique et de la prospective à l’Ecole de Maintien de la Paix, Alioune Blondin Beye.


Pour le ministre, ce concept est un domaine d’expertise, à la fois, des États et des entreprises qui déploient des moyens d’investigation pour recueillir de l’information sur les marchés et leurs acteurs, notamment la concurrence ; analyser et exploiter les données afin d’anticiper pour garder le contrôle, s’adapter.

Les précieux renseignements obtenus sont susceptibles de procurer un positionnement et des avantages stratégiques dans l’activité considérée.
Les panelistes à ce forum débattront au cours de cette journée autour des sujets comme : la diplomatie économique ; l’intelligence territoriale ; la veille économique et la sécurité économique des entreprises.


Au regard de ces différents thèmes, le ministre s’est dit convaincu, de par la qualité des spécialistes et des professionnels qui animeront lesdits panels, que de leurs échanges et discussions jaillira la lumière sur le déficit à combler dans nos stratégies de management public et privé ; et que des pistes de réflexion, des opportunités à saisir et des recommandations fortes seront mises à profit par les acteurs étatiques et le secteur privé maliens.

Mali: Un Forum dédié à la gouvernance de l’internet

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Par Croissanceafrique

Ce jeudi 08 avril 2021, le ministre de la communication et de l’économie numérique Dr Hamadoun Touré  a présidé la cérémonie d’ouverture de la 2 ème édition du  forum sur la gouvernance de l’internet au Mali.  Ce forum est considéré comme la grande activité dédiée à l’internet en République du Mali.

A sa prise de parole, le ministre de la communication et de l’économie numérique Hamadoun Touré a affirmé que  » la question de la gouvernance d’internet n’a pas cessé d’être une actualité pressente et de s’imposer comme la volonté unique des gouvernants , des utilisateurs, des fournisseurs de services du net à aller vers une forme de gouvernance », dit-il.

Par ailleurs, le ministre Malien de tutelle, préciser que l’esprit de neutralité du net doit continuer à prévaloir et indispensable dans notre environnement, auquel l’internet est mis à la disposition de tous juste pour le respect de plusieurs principes. 

C’est pourquoi, les acteurs Maliens de l’internet à l’instar d’autres pays, ont décidé de mettre en place le forum sur la gouvernance de l’internet au Mali.  

Pour sa part, le Président de l’association « Forum sur la Gouvernance de l’Internet » FGI-Mali, El Hadji Sekou ASCOFARI affirme que , « la gouvernance de l’Internet prend de plus en plus d’importance dans l’opinion publique. Plus la société moderne dépendra de l’internet, plus les questions liées à sa gouvernance seront pertinentes« , a-t-il affirmé.

Aujourd’hui, la gouvernance de l’internet nous concerne tous, à un degré plus ou moins grand. Ajoute-t-il que l’année 2020, à l’échelle mondiale a été marquée par la crise sanitaire à COVID-19 ayant impacté négativement tous les secteurs d’activités et à tous les niveaux.

Cette crise sanitaire au Mali a été triplée par les crises socio-politiques et sécuritaires et ont eu des répercussions énormes ayant abouti à un certain nombre de changements majeurs


Notons que cet événement a été une opportunité pour les participants de partager leur expérience vécu dans le domaine du numérique. 


Daouda Bakary Koné

Mali: la directrice de la CMSS inaugure le siège rénové de la Fédération Nationale des Associations des Retraités (FNAR).

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Par croissanceafrique

Au Mali, la directrice générale, de la caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) a procédé ce jeudi 8 avril 2021 à sa traditionnelle rencontre périodique d’échange à l’endroit des retraites du Mali. Il s’agit d’une rencontre suivi d’un déjeuner qui a donné une nouvelle confiance aux deux partenaires.

Un trésor adjoint de la FNAR au déjeuner

Elle s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) et la Fédération Nationale des Associations des Retraités (FNAR). Accompagner d’une forte délégation de la Direction générale de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSs), la Directrice Générale a profité pour inaugurer le siège rénové de la FNAR.

Président de la FNAR

A son tour, la FNAR a remercié la CMSS pour l’amélioration de son cadre de travail et le renforcement du partenariat entre les deux structures évoluant dans le domaine de la satisfaction de la protection sociale au Mali. Par ailleurs, les retraités du Mali ont cité plusieurs réalisation faites par la directrice générale Dieminatou Sangaré : la rénovation et l’équipement de la FNAR, le paiement à date échue des pensions, l’opérationnalisation du paiement mobile des pensions dont le montant est inférieur à 50.000 Fcfa.

Des retraités participants au déjeuner

Dans son allocution, la directrice Générale Mme Diéminatou SANGARE, dira que les retraités méritent tout le respect et la considération car, la retraite est une chance qui n’est pas donné à tout le monde. Les retraités d’aujourd’hui ont travaillé toute leur vie professionnelle pour préparer ce repos bien mérité.

Des retraités observant la DG de tutelle

« C’est pourquoi, ceux-ci réunis en association, ont décidé même à la retraite de servir le pays. En saisissant l’occasion, la directrice a donné des informations sur le calendrier de paiement du rappel de l’incidence de l’article 39 sur les pensions des retraités de la catégorie concernée« , a laissé entendre.

Une scène d’entretien avec les médias

Toutefois, les discussions ont été approfondies autour du repas pour davantage raffermir le lien de partenariat entre les deux organes.

Modibo Koné, DG adjoint CMSS en noir à gauche

Pour rappel, le siège de la FNAR avait été inondé et endommagé suite à une pluie diluvienne, il y’a quelques années. Ce qui a poussé les retraités du Mali à solliciter la Caisse Malienne de Securité Sociale. C’est désormais, une chose faite grâce l’implication l’équipe de la CMSS.

Daouda Bakary Koné

Ecobank Transnational Incorporated nomme Tomisin Fashina au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie

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Tomisin Fashina a plus de 30 ans d’expérience, principalement dans la gestion des technologies et les services financiers
LOME, Togo, 8 avril 2021/ — Ecobank Transnational Incorporated (ETI), société mère du Groupe Ecobank (www.Ecobank.com), a annoncé la nomination de Tomisin Fashina au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie, poste qu’il occupera en plus de son rôle actuel de Directeur général d’eProcess International.

Ade Ayeyemi, Directeur général du Groupe Ecobank a déclaré : « L’accélération rapide de l’adoption du numérique par les citoyens et les entreprises d’Afrique, ainsi que l’explosion du commerce électronique sur le continent, transforment les secteurs de la banque et des paiements. Réussir dans les opérations et la technologie est essentiel pour le succès à court, moyen et long terme du Groupe Ecobank, et fait partie intégrante de notre volonté de répondre aux attentes en constante évolution de nos clients. Tomisin Fashina possède l’expérience nécessaire pour y parvenir, et sa nouvelle fonction lui permet d’avoir une vue d’ensemble de nos opérations et de nos technologies ».

Tomisin Fashina a plus de 30 ans d’expérience, principalement dans la gestion des technologies et les services financiers. Avant de rejoindre le Groupe Ecobank, il était Président du conseil d’administration de la Steward Bank, Harare, Zimbabwe. Il a également été Directeur général de Yookos, un réseau social, et a occupé plusieurs postes à la Barclays Bank, notamment celui de Directeur général des produits de banque transactionnelle et de gestion des canaux, et celui de Directeur de la gestion de trésorerie et des paiements. Auparavant, chez Citigroup Afrique du Sud, il a exercé des fonctions de direction au sein de Global Transaction Services, en tant que Chef de division et Directeur de la prestation de services aux clients pour l’Afrique subsaharienne, et Chef de division de la banque électronique et de la mise en œuvre pour l’Afrique subsaharienne.

Tomisin Fashina est titulaire d’une licence en ingénierie informatique de l’université Obafemi Awolowo, d’un MBA en marketing de l’université de Lagos et d’un doctorat de gestion d’entreprise en leadership de l’université Capella, Minnesota, États-Unis.

M. Fashina succède à Eddy Ogbogu au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie, suite au récent départ à la retraite de ce dernier après onze années passées au sein du Groupe.

TRANSFORMER LE QUOTIDIEN DES FEMMES ENTREPRENEURS AFRICAINES

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Par croissanceafrique


La Banque africaine de développement (BAD) continue de mettre l’accent sur les entreprises dirigées par des femmes, et sur toutes les institutions financières prêtes à les soutenir. 

L’expérience des femmes africaines à la tête de petites et moyennes entreprises a fait l’objet d’un événement en ligne organisé par la Banque africaine de développement et le Fonds africain de garantie (AGF). L’initiative AFAWA (Affirmative Finance Action for Women in Africa) est un programme reposant sur trois piliers, qui vise à débloquer jusqu’à 3 milliards de dollars de prêts aux petites et moyennes entreprises au cours des cinq prochaines années. Travaillant par l’intermédiaire d’institutions financières, le programme répond aux besoins financiers et non financiers des petites et moyennes entreprises en leur offrant un accès au financement et à une assistance technique pour améliorer leur accès au financement et leur capacité à développer des entreprises durables et rentables.

« Les femmes sont au cœur de l’économie africaine, et sont la clé de la construction d’une société plus résiliente, inclusive et prospère à travers le continent, particulièrement face à la pandémie mondiale », a déclaré Vanessa Moungar, Directrice du Département Genre, Femmes et Société Civile de la Banque Africaine de Développement, dans son discours d’introduction. 

Parmi les participants figuraient des femmes entrepreneurs, des organisations de soutien aux entreprises, des partenaires de développement, des institutions financières et des parties prenantes gouvernementales. Les représentants des institutions financières participant au webinaire comprenaient: Mary Wangari Wamae, directrice exécutive responsable de la supervision des filiales à Equity Bank; et Etienne Mabunda, directeur commercial de Rawbank.

« Notre approche est basée sur des programmes de prêt sur mesure, avec un système de soutien social pour lequel les femmes n’ont pas besoin de garanties. La réalité est que nos clientes sont d’excellents payeurs. Grâce aux garanties apportées par l’initiative AFAWA, nous savons que nous pouvons continuer à leur accorder des prêts pour développer leurs entreprises », a déclaré Mary Wangari Wamae.

Helen Walbey, responsable du genre et des entreprises inclusives au sein de l’Alliance pour l’inclusion financière, a déclaré: « Il est urgent d’écouter les femmes entrepreneurs, ainsi que d’éduquer les banques et les gouvernements sur les réalités de ce marché si spécifique ». 

« Les institutions financières sont réglementées et doivent travailler avec des entités formelles. Dans le cadre du pilier réglementaire d’AFAWA, nous travaillons avec les gouvernements pour trouver des moyens de faire passer les femmes du secteur informel au secteur formel, afin d’améliorer leur capacité d’accéder au financement », a déclaré Esther Dassanou, coordinatrice de l’initiative AFAWA. 

Le programme AFAWA Guarantee for Growth est soutenu par les pays du G7, ainsi que par les Pays-Bas et la Suède.