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ALIOU BOUBACAR DIALLO A PARTICIPÉ À LA CÉRÉMONIE D’INVESTITURE DU NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SŒUR DU NIGER, SEM MOHAMED BAZOUM

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« J’AI ASSISTÉ HIER À LA CÉRÉMONIE HISTORIQUE D’INVESTITURE DU NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SŒUR DU NIGER, SEM MOHAMED BAZOUM. CE MOMENT SOLENNEL MARQUE LA PREMIÈRE ALTERNANCE DÉMOCRATIQUE ET PACIFIQUE DE CE PAYS PIVOT DU SAHEL.

 


Je salue et je félicite SEM Issoufou Mahamadou et SEM Mohamed Bazoum pour avoir réussi ce passage à témoin.

En marge de la cérémonie d’investiture, j’ai été reçu en audience par le nouveau Président du Niger. Nous avons notamment échangé sur les enjeux de la bande sahelienne et surtout sur les moyens pour éradiquer l’économie criminelle qui alimente le terrorisme dans cette zone.
Ce fut un plaisir d’aborder les mêmes thématiques avec Jean-Claude Brou, le Président de la Commission de la CEDEAO qui a été particulièrement intéressé par le potentiel de la sous-région en matière de transition énergétique.

Enfin, je me suis entretenu avec les Présidents des Républiques du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée Bissau et du Ghana, respectivement leurs Excellences Messieurs Macky Sall, Mohamed Ould Ghazouani, Umaro Sissoco Embalo et Nana Akufo-Addo.


Tous ces échanges et ces rencontres ont renforcé ma conviction qu’un avenir meilleur est possible pour le Mali et notre sous-région.
Dans un an, ce sera au tour du Mali de célébrer la démocratie et d’inviter les chefs d’Etat à l’investiture d’un nouveau Président de la République démocratiquement élu à la fin de la Transition.

Qu’Allah protège nos pays et renforce les liens entre nos Peuples pour que nous puissions enfin enclencher la dynamique d’un développement durable ! »

Aliou Boubacar Diallo
Président d’honneur de l’ADP-Maliba

Unis contre les fausses informations sur la COVID-19 : Facebook lance à travers l’Afrique une nouvelle campagne en partenariat avec l’OMS

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Facebook lance dans plusieurs pays africains,une nouvelle campagne en partenariat avec l’OMS, intitulée « Unis contre les fausses informations sur la COVID-19 »
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 5 avril 2021/ — Depuis le début de la pandémie de COVID-19, Facebook (www.Facebook.com) s’efforce de fournir à tous des informations exactes et de réduire la désinformation sur ses plateformes. Le mois dernier, nous avons annoncé la plus grande campagne mondiale (https://bit.ly/3sSAajB) visant à promouvoir des informations fiables sur les vaccins contre la COVID-19, afin de supprimer les fausses représentations des vaccins, de réduire la diffusion d’informations sanitaires inexactes et d’informer sur l’administration efficace des vaccins.

Aujourd’hui, Facebook lance dans plusieurs pays africains,une nouvelle campagne en partenariat avec l’OMS, intitulée « Unis contre les fausses informations sur la COVID-19« . La campagne sera diffusée en Anglais et en Français en Afrique du Sud, au Zimbabwe, en Zambie, en Ouganda, au Kenya, au Rwanda, au Nigéria, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en RDC, et apparaîtra sur Facebook sous la forme d’une série de visuels contenant des conseils sur la manière de repérer les fausses informations :Vérifiez la source : Passez au crible le contenu, même s’il semble fondé sur des données scientifiques.Interrogez- vous sur ce que vous ressentez : les fausses nouvelles peuvent manipuler les sentiments pour obtenir des clics.Vérifiez le contexte : Consultez les autorités de santé publique pour en confirmer le contenu.Aïda Ndiaye, Responsable affaires publiques, a déclaré : « Veiller à ce que les utilisateurs obtiennent des informations fiables sur les vaccins contre la Covid-19 n’est qu’une partie du travail essentiel que nous faisons ici à Facebook. Pendant la pandémie de COVID-19 et au-delà, nous continuerons à travailler avec des experts dusecteur et les personnes sur nos plateformes pour nous assurer que nous nous attaquons résolument à la désinformation, et que nous donnons à tous des ressources supplémentaires pour examiner minutieusement le contenu  en ligne, et aider chacun à décider ce qu’ils doit lire, croire et partager.« 

Dans le cadre de cette campagne, Facebook lance également un site web (https://bit.ly/3dBcaeE) dédié en Anglais et en Français, qui comprend des informations sur la manière dont nous nous attaquons à la désinformation sur nos plateformes. Il fournit plus de transparence sur notre stratégie « Retirer, Réduire et Informer », présente nos Standards de la communauté et informe sur les mesures que nous prenons pour combattre les fausses nouvelles autour d’événements mondiaux tels que la pandémie de COVID-19, les élections et le changement climatique.

Quelle est la découverte du secrétaire général de l’OCS au Xinjiang ?

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03:46

Liu Xin :

Je suis sûre que vous avez lu tous les reportages, toutes les allégations contre le Xinjiang de la part des médias internationaux. Avez-vous une meilleure compréhension des choses après avoir visité les lieux ?

Vladimir Norov :

Oui, certainement. C’est à présent partout dans la presse mondiale, qui est remplie d’informations similaires. Mais je peux dire que pour ce qui est du coton, cette année ils prévoient que 85% du coton sera récolté à la machine. Ces machines sont produites à Aksu.

Aksu est l’une des principales régions productrices de coton. La technologie utilisée pour la production de coton est très impressionnante. Nous avons visité une usine de production de coton à Aksu, au niveau de modernisation très élevé. On y aperçoit très peu de main d’œuvre. Il y a environ 5 000 ouvriers, dont 90% appartiennent aux minorités locales, des Ouïgours, des Kazakhs ainsi que d’autres minorités.

Pour ce qui est de leurs conditions de vie, je peux dire que non seulement nous avons vu l’extrême modernité de leurs machines de traitement du coton, mais que chaque pays producteur de coton rêverait de posséder de telles machines.

Nous avons aussi visité leurs lieux de vie, leurs salles à manger et leurs cuisines, la cantine des employés qui est gratuite. Et bien sûr ils peuvent commander des suppléments à leurs propres frais, ils peuvent choisir eux-mêmes.

Bien entendu, toute la nourriture servie aux employés musulmans est halal et en même temps leur niveau de salaire est très important, atteignant en moyenne de 600 à 900 dollars.

On peut dire qu’en termes de revenus il s’agit déjà d’un niveau très élevé dans l’industrie textile parmi les pays en développement.

C’est très impressionnant si je compare au niveau de salaire dans l’industrie textile de mon pays. Donc, avant de produire ces allégations et de susciter l’émotion, venez tout d’abord sur place et visitez les lieux. Comme le dit un dicton asiatique, « mieux voir qu’entendre ». 

Liu Xin :

Mais certaines personnes disent que le Xinjiang n’est pas ouvert, qu’il n’y a pas de transparence, qu’ils ne permettent pas aux gens d’aller voir, qu’ils ne souhaitent pas que les gens aillent voir. Ou bien qu’on ne montre que ce qu’on veut que les gens voient, mais pas tout. Qu’en pensez-vous ?

Vladimir Norov :

Je ne souscris pas à cette façon de voir parce que le Xinjiang d’aujourd’hui n’a pas la possibilité de ne pas être ouvert. Ce n’est pas possible ? En effet, ce n’est pas possible, parce que l’économie est en développement constant.

Cette région du Xinjiang fait que la Chine a une frontière commune avec 8 pays membres ou observateurs de l’OCS, la Mongolie, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Pakistan, etc.

Donc, la région est un lieu de passage vers le voisinage, du moins jusqu’à l’époque pandémique, où il y a eu certaines restrictions. Le Xinjiang a reçu l’année dernière 180 millions de touristes. Avant la pandémie, ils avaient 70 millions de touristes étrangers. Ils disent qu’ils attendent 200 millions de touristes, et en 2025, 400 millions. Pour les touristes qui viennent visiter la région, il n’y a pas de restriction.

Comment peuvent-ils dire que c’est fermé. Je ne suis pas d’accord avec ça, parce que nous avons eu la chance de tout voir, tout ce que nous voulions et aller n’importe où.

Le programme était même si vaste que nous n’avions pas le temps de nous reposer. Tout était possible.

La Désinformation autour de la COVID-19 au Sahel: L’arrivée des vaccins fait proliférer les théories complotistes

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DR photo google image

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Depuis l’arrivée de la COVID-19, les théories conspirationnistes ont repris une place de choix dans le débat public. Au Sahel, avec l’arrivée des vaccins anti-Covid, la situation a empiré.

Entre la mi-février et la mi-mars de cette année[1], d’une manière globale, les théories complotistes occupent autant le web sahélien que les informations que l’on peut qualifier de correctes et vérifiées.   La thématique du complot observe un regain considérable les 11 et 12 février, soit quelques jours avant que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) n’homologue en urgence le vaccin anglo-suédois AstraZeneca. Parmi ces théories les plus en vue sur la toile sahélienne, il y a celles visant la Fondation Bill et Melinda Gates très active dans la recherche sur les maladies et les vaccins en Afrique. Elles prétendent que la Covid-19 aurait été créée par le fondateur de Microsoft pour réduire la population mondiale, s’enrichir davantage et la vaccination aurait été depuis planifiée.  De même, ces théories qui prétendent que les vaccins anti-Covid seraient nuisibles pour la santé se font également entendre.

Début mars et plus précisément le 3 du mois, les théories du complot recommencent à pulluler sur la toile sahélienne. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la réapparition très remarquée de ces thèses. Parmi eux, la réception par le Soudan, à cette même date, de 828 000 doses du vaccin AstraZeneca grâce au dispositif onusien Covax.

Même sentiment de défiance au Sénégal. A cette même période, une vidéo pour le moins curieuse a fait le tour de la toile sénégalaise. Dans cette vidéo, l’on peut voir plusieurs personnalités en pleine séance de vaccination, dans une maison attribuée à la Première Dame sénégalaise, Marième Faye Sall. Selon plusieurs internautes, [NC1] la Première Dame aurait organisé une séance à huis clos de vaccination. S’en est suivie une vive indignation collective sur la toile sénégalaise, fustigeant une « vaccination de privilégiés ». D’autant plus que certains membres du personnel médical comme des étudiants en médecine, pourtant en contact permanent avec les malades, se sont vus refuser le vaccin dans le même temps.

Au Sahel, le pic de cette effervescence complotiste va s’observer le 5 mars, date où le Mali reçoit ses 396 000 doses de vaccin AstraZeneca. La tendance dure deux jours, puis s’amenuise considérablement par la suite. Par ailleurs, le ministre tchadien de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Abdoulaye Sabre Fadoul, a remercié le 22 mars dernier la Chine pour un don de vaccins Sinovac contre la COVID-19.

Il est urgent de combattre les théories complotistes plus ou moins farfelues qui infestent le débat public au Sahel. Car, elles constituent un autre virus, qui ne tue pas certes de manière concrète, mais qui manifestement, pollue les esprits déjà éprouvés en ce contexte de pandémie. Concernant les campagnes de vaccination, elles ont débuté dans nombre de pays. Même si la polémique autour de l’AstraZeneca a entretemps sans doute freiné les ardeurs des populations, la situation semble commencer à progressivement rentrer dans l’ordre.

Source : Mehari-consulting


[1] Le Timbuktu Institute, le CESTI et Sayara International ont mis en place une veille de l’opinion publique digitale concernant la pandémie de la COVID-19. Grâce à notre plateforme de veille, nous analysons des milliers de publications qui émanent des réseaux sociaux, des sites d’information et des blogs, et qui, chaque jour, sont diffusées dans 8 pays du Sahel (Sénégal, Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Soudan).


 [NC1]Ajouter des citations du web ?

Théories de Complot de la COVID-19:La presse en ligne fait office de bouclier au Sahel

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Face à la nouvelle prolifération spectaculaire des théories du complot au Sahel dans ce contexte de pandémie, la presse en ligne essaie, du mieux qu’elle peut, de limiter les dégâts.

La perception de la Covid-19 s’éclaircit davantage avec la horde d’articles produits dans les médias en ligne contre les théories complotistes. Ces théories aussi bien diverses dans la forme que dans le fond compromettent la réception des vérités sur la Covid-19 et ses corollaires. La toile sénégalaise se révèle première productrice de contenus qui vont à l’encontre de ces théories de complot sur le virus chinois dans la zone sahélienne. La plupart des articles ou publications en ligne proviennent des sites d’informations. Ces contenus longs ou courts participent au rétablissement de la vérité sur la Covid-19.

Le Sénégal compte déjà plus de 10 millions de personnes connectées avec en moyenne 300 sites d’informations. Cela permet de comprendre la prolifération de flux d’informations sur le fil « Actualités » du géant américain d’internet Google, provenant des sites sénégalais. Dans un classement par score d’influence* au Sahel, les sites internet d’informations sénégalais occupent 5 places sur 7. Avec cette part très active des médias sénégalais aux côtés des autres médias sahéliens, le débat sur la Covid-19 se pose autrement.

Les informations diffusées ou relayées répondent à la volonté d’informer juste sur la réalité des faits. À l’instar d’autres sites d’informations sénégalais, news.sen360 avec un score d’influence de 65/100, informe par exemple du nombre de morts liés au Covid -19, des décisions de l’OMS ou encore de la nécessité de voir le vaccin anti-Covid comme un dernier rempart contre cette pandémie. Au Sahel, le site d’information burkinabé  lefaso.net a publié un article dont le titre très significatif est « Vaccin contre le Covid-19 : Un panel pour éclairer davantage l’opinion burkinabè ». En effet, quoique moins influents comparés aux sites sénégalais, les autres sites d’informations au niveau du Sahel participent peu ou prou à la dissipation des contre-vérités par la publication de contenus qui font reculer les frontières de l’ignorance du virus et de ses avatars. 


* Le Timbuktu Institute, le CESTI et Sayara International ont mis en place une veille de l’opinion publique digitale concernant la pandémie de la Covid-19. Grâce à notre plateforme de veille, nous analysons des milliers de publications qui émanent des réseaux sociaux, des sites d’information et des blogs,  et qui, chaque jour, sont diffusées dans les 7 pays du Sahel suivants (Sénégal, Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Soudan).

Source : Mehari-consulting

Des diplomates étrangers en Chine visitent le Xinjiang

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Une délégation composée de diplomates de 21 pays accrédités à Beijing, avec à leur tête le secrétaire général de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), Vladimir Imamovich Norov, a visité la Région autonome ouïgoure du Xinjiang, du 30 mars au 2 avril. La délégation s’est rendue successivement dans les villes d’Urumqi, Kashgar et Aksu pour s’enquérir sur le développement économique, l’amélioration du bien-être de la population, l’aménagement écologique, et la protection de la liberté de croyance religieuse des citoyens et autres.

Des diplomates de l’Arménie, du Tadjikistan, du Belarus, du Pakistan, de la Russie, ainsi que d’autres pays ont visité l’exposition de la lutte antiterroriste et de déradicalisation au Xinjiang. Des ambassadeurs de plusieurs pays ont, à cette occasion, apprécié et exprimé leur soutien aux efforts du gouvernement chinois dans la lutte contre le terrorisme et la lutte contre l’extrémisme.

La délégation a aussi visité l’Ecole coranique du Xinjiang, la Grande mosquée blanche d’Urumqi, la Mosquée Id Kah de Kashgar, où elle a eu des échanges approfondis sur des questions liées à la formation des imams, à la conduite des activités religieuses et à la protection de la liberté des croyances religieuses des citoyens.

(Source / Photos : RCI)

Mali: deuxième assemblée générale au compte de 2021

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Au Mali, Jeune Chambre Universitaire Moribabougou a tenu sa deuxième assemblée générale au compte du mandat 2021, ce samedi 4 avril 2021dans l’enceinte de l’Université Félix Houphouet Boigny de Moribabougou. C’est sous la présidence de son président en exercice M. Baba Coulibaly.


Selon le président Baba Coulibaly, l’objectif principal de ladite assemblée était de faire le point des activités menées de l’organisation au cours du premier trimestre 2021. Ainsi, a-t-il lancé que le thème retenu pour cette assemblée générale est ‹‹ Ensemble pour une cohésion sociale avec une jeunesse citoyenne et entreprenante››, a-t-il déclaré.


Par ailleurs, Baba Coulibaly, a rappelé la mission de JCI U Moribabougou que ‹‹ La mission est de soutenir les jeunes en synergie avec d’autres organisations et de porter leur voix au niveau de toutes les instances des prises de décisions.›› A-t-il ajouter que leur vision est d’avoir une nation prospère et pacifique aux jeunes, s’investissent à travers leur participation responsable››, a-t-il laissé entendre.


Au cours des travaux de cette assemblée générale, les différents responsables chargés des différents domaines ont à tour de rôle présenté pour le rapport des respectifs notamment le domaine communautaire, croissance et motivation, affaires et l’international. Ceux qui ressortent des différents rapports attestent que le mandat 2021 a fait un travail de titan. JCI U Moribabougou, a eu à mener des réalisations très bénéfique pour sa commune, celà, au regard du don de sang, une sensibilisation au tour du cancer de sein et le col de l’utérus chez les femmes.


En termes de formation, les membres de l’organisation ont eu à participer à différents ateliers sur la prise de parole en public, l’art oratoire, sur le leadership…


Sur le volet croissance et motivation, les meilleurs membres de JCI U Moribabougou ont reçu des attestations sur la main du président Baba Coulibaly, avoir été assidue dans la vie de l’organisation.


A noter que JCI U Moribabougou, de sa création depuis 2012 à nos jours a connu 9 mandats. Et le slogan de ce mandat: ‹‹ 2021 tigné Ka fô Bara ka kê››.
Hamadoun Alphagalo

Mettre une note de 1 à 10 pour évaluer la vie au Xinjiang

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03:58

Comment est la vie des habitants du Xinjiang ? Voyez comment ils évaluent en mettant une note de 1 à 10 ! La présentatrice de CGTN, Liu Xin, a interviewé au hasard dans les rues d’Urumqi les habitants locaux de divers âges. Sont-ils satisfaits de leur vie ? Que pensent-ils du futur ?

Ouhoumoudou Mahamadou nommé premier ministre au Niger!

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Investi le vendredi 2 avril, le nouveau président du Niger, Mohamed Bazoum, a nommé l’ancien ministre des et des mines Ouhoumoudou Mahamadou au poste de Premier ministre, ce samedi 3 Avril 2021.

Le nouveau premier ministre est le député de la région de Tahoua, le nouveau numéro 2 de l’exécutif nigérien était directeur de cabinet du président Issoufou Mahamadou avec rang de ministre.

En sa qualité de chef de gouvernement, l’ancien patron de la Banque internationale pour l’Afrique au Niger devra dans quelques jours former la nouvelle équipe gouvernementale qui devra conduire le programme « Renaissance acte 3 » du nouveau président.

Diplômé en économie, en gestion des entreprises et en comptabilité, Ouhoumoudou Mahamadou est un Haoussa de la région de Tahoua (sud-ouest, dont est également originaire Mahamadou Issoufou). En 2012, il avait dû quitter le ministère des Finances après un scandale lié à l’octroi irrégulier de marchés publics de plus de 10 milliards de francs CFA (15 millions d’euros). Il était devenu ensuite le patron de la Banque internationale d’Afrique (BIA-Niger), une des plus importantes du pays, avant de devenir en juin 2015 directeur de cabinet du président Issoufou.

Pour rappel, Mohamed Bazoum, 61 ans, a été investi président vendredi 2 avril. Il a été élu à l’issue du second tour de la présidentielle du 21 février avec plus de 55% des voix face à un ancien président, Mahamane Ousmane, qui n’a pas reconnu sa défaite.

BIOGRAPHIE DU NOUVEAU PREMIER MINISTRE

Mahamadou Ouhoumoudou est né en 1954 à Amaloul Nomade, Commune d’Affala, dans le département de Tahoua (Niger).

Après ses études primaires à Affala de 1961 à 1967, il est admis au Lycée National Issa Korombé de Niamey, qu’il fréquente de 1967 à 1974, et obtient son baccalauréat série C.

Il fait de brillantes études universitaires en Sciences Economiques, Gestion et Comptabilité dans les universités de Lomé au Togo, du Mans et de Rennes en France et de Minnesota aux Etats Unis, Il est titulaire de la Maîtrise en Sciences Economiques, du Diplôme d’Etudes Supérieures en Gestion et Administration des Entreprises, du Diplôme d’Etudes Comptables Supérieures et du Certificat d’Etudes Supérieures en Administration Publique et Analyse des Politiques,

Intégré à la Fonction Publique en Novembre 1979 avec le grade de Directeur Administratif, il entame une carrière professionnelle de haut niveau à la Direction de Tutelle des Entreprises Publiques et Sociétés d’Economie Mixte du Ministère des Affaires Economiques, avant de s’orienter vers le management des Entreprises Parapubliques au niveau exécutif, le Gouvernement et les Organisations Internationales.

Dans le secteur parapublic, il occupe successivement les postes de Directeur Général de la Société Nigérienne du Charbon d’Anou Araran, SONICHAR de 1987 à 1991, Directeur Général de l’Office des Produits Vivriers du Niger, OPVN en 1991, Directeur de la Banque Internationale pour l’Afrique, BIA Niger de 2012 à 2015.

Au Gouvernement, il est Ministre en charge des Mines, de l’Energie, de l’Industrie et l’Artisanat de 1991 à 1993, Ministre des Finances de 2011 à 2012. Il est par la suite Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République de 2015 à 2020.

Sur le plan international, il est nommé successivement à la CEDEAO en qualité de Secrétaire Exécutif Adjoint chargé de l’Administration et des Finances (1993-1998), à l’African Development Foundation des Etats-Unis comme Représentant Résident pour le Niger (2003-2006), à l’ONG International Lutheran World relief LWR comme Représentant Régional pour l’Afrique de l’Ouest à Ouagadougou (Burkina Faso).

Sur le plan politique, Mahamadou Ouhoumoudou est membre du PNDS Tarraya depuis sa création en 1990 et membre du Comité Exécutif National, organe dirigeant du parti, depuis 1991. Il est élu député à l’Assemblée Nationale à deux reprises sur la liste du PNDS Tarraya pour la région de Tahoua en 2011 et 2020.

Il est grand-officier de l’Ordre national du Niger et officier de la Légion d’honneur Française.

Moussa Koné

Mali : l’Etat revoit à la hausse, le prix du kilogramme du coton graine (campane 2021-2022)

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Cotton in field ready for harvest

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L’information  a été donnée lors  de la réunion solennelle du 11e Conseil Supérieur de l’agriculture, tenue le 30 mars dernier à Bamako en présence des représentants des acteurs du monde rural. Ainsi, le chef de l’Etat malien a fixé à  280 FCFA, le prix du kilogramme du coton grain au producteur.

  Il s’agissait pour le président Bah N’Daw de partager les grandes préoccupations du secteur agricole, aux agriculteurs au Mali. C’est pourquoi, l’année dernière l’Etat du Mali était obligé  de diminuer le  prix du coton. Par la suite,  le kilogramme au producteur était fixé à  250 FCFA. Par ailleurs, sur une prévision de production cotonnière de 810.000 tonnes de coton graine pour la campagne agricole 2020-2021, il a été réalisé 147 000 tonnes, soit une baisse de 70 % par rapport à cette prévision.

« Notre pays est confronté à d’énormes défis que les autorités de transition contribuent à relever de manière responsable. J’instruis au département chargé de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire de cette campagne un succès. Il s’agira pour cela de rendre accessible à tous les producteurs et à un prix raisonnable les intrants et les équipements agricoles requis. Ainsi je réitère, ici, mon engagement à doter le secteur du développement rural les ressources adéquates en lui affectant 15 % du budget national. De maintenir les prix subventionnés des engrais à 11000 FCFA, pour le sac de 50 kilos et le prix d’achat au kilogramme du coton grain à 280 f FCFA » a annoncé Bah N’Daw.

Pour rappel, la principale cause de cette chute de la production cotonnière s’explique en partie par les conséquences drastiques de la pandémie Covid-19 sur la filière. La demande de coton grain sur le marché international a chuté comme château de cartes.  D’autres parts, certains experts agricoles, expliquent qu’une autre cause serait liée aux difficultés d’accès à l’engrais des producteurs, sans oublier les aléas climatiques et l’insécurité grandissante dans les zones de production du coton.

Daouda Bakary Koné