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Au Mali, l’Hummingbird ajoute 255 600 onces aux ressources aurifères de Yanfolila en 2020

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Par Croissanceafrique

L’information d’estimation de ressources minérales publiée a été le 30 mars 2021 par la compagnie minière HummingBird au Mali. Il s’agit 225 600 onces d’or au nveau de plusieurs gisements aurifères au sud-ouest du Mali.

Selon l’agenceecofin, Hummingbird Resources a découvert au Mali, 255 600 onces d’or au niveau des gisements Sanioumale Est, Sanioumale Ouest et Komana Est en 2020, intégrant ces données au plan d’exploitation de la mine d’or Yanfolila.

Selon Dan Betts, PDG de la compagnie, « Cela nous donne confiance quant à la capacité d’étendre la durée de vie de la mine de Yanfolila, tant en termes de ressources exploitables à ciel ouvert que de potentiel d’exploitation souterraine », s’est-t-il réjoui .

Par ailleurs, malgré la production de plus de 216 000 onces ces deux dernières années, les ressources identifiées à la mine ont juste légèrement baissé, passant de 2 millions d’onces en mars 2019 à 1,93 million d’onces au 31 décembre 2020.

Pour rappe, un plan minier quinquennal publié en février 2020 par Hummingbird, Yanfolila doit livrer 574 000 onces d’ici fin 2025, avec une moyenne de 120 000 onces sur les trois premières années.

Daouda Bakary Koné

En Algérie, la Sonatrach et Shell International Trading and Shipping signent un accord commercial visant le secteur du Pétrole et Gaz

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Par Croissanceafrique

Il s’agit d’accord commercial signé entre l’Algérienne Sonatrach et le géant du pétrole Shell International Trading and Shipping, la branche commerciale de Shell ce jeudi 1 Avril 2021.

Selon l’agence de presse nationale algérienne (APS), qui n’a donné aucun autre détail supplémentaire sur les conditions de l’accord, ce protocole d’accord a pour but de discuter à travers des moyens de coopération en matière d’approvisionnement et de négoce de brut, de gaz et de produits dérivés du pétrole.

Selon la même source ledit protocole devrait permettre aux deux parties d’améliorer leurs recettes sur le long terme en fonction du prix du pétrole sur le marché et de l’évolution de la pandémie de Covid-19. Il couvre aussi des préoccupations liées à la gestion de leurs émissions de gaz à effet de serre.

« La signature de ce contrat tombe donc à pic pour le pays qui cherche activement à diversifier son économie et à investir dans de nouveaux domaines afin de rester compétitif dans l’industrie. Dans cette optique, Sonatrach et Eni ont signé en mars dernier, une série d’accords dans l’amont, la recherche, le développement de nouveaux projets et la décarbonisation« , rapporte l’agenceecofin.

Pour rappel, Shell a commencé ses activités en Algérie en 1928 en fournissant du carburant et des lubrifiants à l’industrie automobile et aéronautique. Aujourd’hui, l’anglo-néerlandaise est principalement impliquée dans l’exploration terrestre et la vente de lubrifiants aux marchés de détail et industriels.

Zangouna KONE

Ouganda: l’Etat va mobiliser 130 millions USD pour financer ses 15 % de parts dans la construction du pipeline (EACOP)

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Par Croissanceafrique

Le gouvernement ougandais envisage de mobiliser 130 millions de dollars pour financer ses 15 % de parts dans la construction du pipeline (EACOP) qui transportera son brut vers le port tanzanien de Tanga. Un montant, que les autorités comptent lever sur le marché intérieur.

Selon les médias ougandais le dossier a été soumis à la Commission parlementaire de l’économie qui aura le dernier mot sur la question de savoir si le gouvernement obtiendra l’argent à temps pour la décision finale d’investissement. Il s’agit d’un pipeline devrait coûter au total 3,5 milliards de dollars américain.

« Nous sommes encore en train d’examiner cette demande de prêt avant de décider d’accorder ou non l’autorisation d’emprunter au niveau national. Les préoccupations du Parlement sont que le gouvernement n’a pas fait la demande pendant le cycle de planification budgétaire et qu’il met la commission dans une situation difficile à la dernière minute. », a déclaré la présidente de la commission, Syda Bbumba

La semaine dernière, David Bahati, ministre des Finances Ougandais avait rencontré les membres de la Commission de l’économie et ceux du budget pour leur expliquer l’urgence du prêt.

« Il faut rappeler que ce montant servira aussi à rembourser aux autres parties prenantes les frais qu’ils ont couverts pour le compte de l’Etat lors de la conception du projet et des études d’impact environnemental », selon l’agence ecofin.

Moussa Koné

La BOAD reçoit le prix des obligations durables de l’année 2021

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La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a reçu le prix des obligations de la finance environnementale dans la catégorie Obligation durable de l’année supranationale, sous-souveraine et agence SSA  en 2021.

Il s’agit d’un montant total de 750 millions d’euros (890 millions de dollars), cette émission d’obligations durables de 12 ans a attiré plus de 260 investisseurs internationaux dont la plupart vient d’Europe et du Royaume Uni.

« Elle a été sursouscrite 6 fois, avec une demande totale s’élevant à 4,4 milliards € », d’après les résultats publiés des médias Togolais. Une performance pour le bras financier des pays de l’UMOA qui émettait alors sa première obligation durable de l’histoire, la toute première également d’un émetteur africain.

Ce trophée est la suite logique de sa première émission obligataire à objectifs de développement durable (sustainability bond), la première du continent africain.

Selon Serge Ekué, président de la BOAD  « C’est avec fierté que j’accepte au nom des équipes de la Banque, le Prix de l’obligation à objectifs de Développement Durable de l’année 2021 décerné à la BOAD par le site d’information spécialisé Environmental Finance« , a-t- il déclaré.

Daouda Bakary Koné

Kenya: 2,34 milliards USD du Fonds Monétaire International sous forme d’accords de financement.

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Par croissanceafrique

Au Kenya, le Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé le vendredi 02 avril 2021, de nouveaux accords de financement sur 3 ans pour le Kenya, pour un appui à hauteur de 2,34 milliards USD.

Selon les autorité Kleiniennes ces ressources, qui interviennent dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit du Fonds, serviront notamment à aider le pays d’Afrique orientale à poursuivre sa lutte contre la pandémie de COVID-19 et à remédier à la vulnérabilité de sa dette.

« Le Kenya recevra un décaissement immédiat d’environ 307,5 millions USD, que le pays pourra utiliser pour le soutien budgétaire, qui viendront s’ajouter aux 739 millions USD, déjà reçus en aide d’urgence au titre de la COVID-19, en mai 2020« , rapporte les médias locaux..

Pour sa part Antoinette Sayeh, directrice générale adjointe du FMI, dans un communiqué affirme que  « Le programme soutenu par les accords FEP/FEC avec le Fonds constitue un signal fort de soutien et de confiance. Les autorités kényanes ont fait preuve d’un fort engagement en faveur des réformes budgétaires pendant ce choc mondial sans précédent, et les perspectives à moyen terme du Kenya restent positives. »

Zangouna Koné

Mali: première rentrée politique de l’URD (l’Union pour la République et la Démocratie)!

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Par Croissanceafrique

Au Mali, l’Union pour la république et la démocratie (URD) à travers la Fédération URD de Bamako à tenu ce samedi 03 avril 2021 sa première rentrée politique à Bamako au Palais de la culture Amadou Hampaté Bah. Il s’agit d’une rencontre qui a généré une forte mobilisation des six (06) section URD de Bamako. Cette rentrée politique de l’URD est la première activité politique après le décès de son fondateur, l’honorable Soumaila Cissé.

Dans son discours d’ouverture Samuel Diarra président de la fédération de Bamako affirme que: « cette forte mobilisation dénote de l’état santé de l’URD », dit-il, avant d’exhorter la salle d’observer une minute de silence à la mémoire du feu Soumaila Cissé ». Selon, Samuel Diarra, l’URD doit relever le défis du moment, le parti de la poignet des main doit garder sa suprématie au Mali.

« Nous sommes l’URD, et nous allons faire aboutir les projets et les visions de l’honorable Soumaila Cissé. N’eut été l’arrêt controversé de Manassa Danioko, l’URD allait devenir la première force politique de Bamako, issue des élection législatives passées. Le Peuple l’URD de Bamako vous devez jouez votre partition pour élever la vision du parti », a laissé entendre, Samuel Diarra président de la fédération URD de Bamako.

Pour rappel, l’Union pour la république et la démocratie (URD) est un parti politique malien créé en juin 2003 par des dissidents de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice autour de Soumaïla Cissé, ancien ministre de l’économie et des finances d’Alpha Oumar Konaré.

Daouda Bakary Koné

Mali: une attaque terroriste fait 4 morts dans les rangs de la Minusma à Aguelhok

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Par croissanceafrique

Ce 02 avril 2021 aux alentours de 6h15, les Casques bleus ont vaillamment repoussé une attaque complexe perpétrée par plusieurs terroristes lourdement armés contre le camp de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) à Aguelhok dans le cercle de Tessalit.

Un bilan provisoire fait état de quatre Casques bleus décédés et des blessés. Des hélicoptères ont été dépêchés sur place afin d’évacuer les blessés. Les assaillants ont subi de lourdes pertes notamment plusieurs morts abandonnés sur place.

La MINUSMA salue le courage et la bravoure des Casques bleus et remercie les Forces internationales pour leur soutien aérien. Elle présente ses condoléances au gouvernement, familles et frères d’armes des Soldats de la paix tombés au champ d’honneur et souhaite également un prompt et complet rétablissement aux blessés.

La MINUSMA condamne fermement cette ignoble attaque terroriste, une énième tentative contre le processus de paix et la mise en œuvre de l’Accord par les ennemis de la paix, qui n’entamera en rien sa détermination à poursuivre l’exécution de son Mandat. Elle réitère son engagement continu à protéger les populations et à œuvrer pour la paix.

Daouda Bakary Koné

En RDC, la Banque mondiale approuve un financement de 500 millions USD en faveur du Projet de développement multisectoriel et de résilience urbaine

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Par croissanceafrique

Ce financement alloué par l’Association internationale de développement (IDA) devra servir au renforcement des capacités institutionnelles de gestion urbaine, l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services et l’ouverture des perspectives socio-économiques à la population de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC).

«Kin Elenda contribuera à résoudre les difficultés d’accès aux services de base et à réduire l’exclusion socio-économique dans les zones urbaines. Il s’attaquera aussi aux problèmes d’exposition aux aléas climatiques, qui affectent déjà Kinshasa et sont autant d’obstacles à un développement urbain durable», selon Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, le Burundi, l’Angola et Sao Tomé-et-Principe.

À Kinshasa, plus de deux millions de personnes, dont 51 % de femmes bénéficieront directement de meilleurs services, avec des raccordements à l’eau courante dans les logements, une moindre exposition aux inondations et la création d’espaces verts dans les quartiers des communes de Kisenso, N’Djili, Matete et de Lemba. Le projet, indique-t-on, appuiera également l’amélioration de la planification urbaine et la génération de recettes, participant ainsi au renforcement des services et de la gouvernance. En outre, grâce à des investissements dans l’entretien des infrastructures, des activités d’inclusion sociale et l’élargissement de l’accès à la formation professionnelle, le projet entend accroître le revenu des personnes vulnérables tout en stimulant la croissance et la productivité dans les secteurs prioritaires, selon ses concepteurs.

«Compte tenu des immenses défis auxquels la ville doit faire face, ce projet ouvrira la voie à un engagement à plus long terme de la Banque mondiale à Kinshasa, dans le cadre d’une série d’opérations dont le but est d’améliorer les conditions de vie des 9 millions de pauvres qui y vivent», a déclaré Meskerem Brhane, responsable du pôle Développement urbain, résilience et foncier en Afrique de l’Est et australe à la Banque mondiale.

Au Niger, Mohamed Bazoum investi, une alternance démocratique après 60 ans!

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Mohamed Bazoum du Niger

Par croissanceafrique

Ce vendredi 2 avril, le Niger a réussi sa première alternance démocratique avec la passation de charges entre le président sortant Mahamadou Issoufou et le nouvel élu Bazoum, déclaré vainqueur au deuxième tour de l’élection présidentielle, le 21 février, par la Cour constitutionnelle avec 55,66% des voix contre 44,34% pour son adversaire, l’ancien président Mahamane Ousmane, candidat du Rdr Tchandji.

Attendu par de nombreux observateurs, ce vendredi 2 avril sonne comme un retour aux valeurs de démocratie pour un pays qui a connu quatre coups d’Etat, quatre intermèdes de transitions sans pour autant réussir à bâtir durablement un socle de stabilité jusqu’à l’avènement de Mahamadou Issoufou. Qui a dérogé à la règle en se retirant après deux mandats pour désigner son dauphin, Mohamed Bazoum, comme candidat du Pnds Tarayya.

Né en 1960 dans la région de Diffa – située à l’extrême Est du Niger –, Bazoum s’est imposé dans le cercle de Mahamadou Issouffou avant d’occuper le poste de ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Déjà trempé dans la cause panafricaniste à l’université au Sénégal où il étudie la philosophie, le nouveau président a fait montre de son engagement dans le syndicalisme. Ce qui va précipiter son entrée dans le monde politique où il se fera par la suite remarqué par Mahamadou Issoufou qui le choisit pour conduire le programme qu’il a entamé depuis 2010. D’où son programme Renaissance 3 (consolider les acquis et continuer la reconstruction).

Mali-L’insécurité à Kalaban-coura ACI: Les jeunes du quartier proposent des pistes de solutions!

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Par Croissanceafrique

« L’éclairage du tronçon Kalaban-coro sud extension, constitution d’un réseau de porteurs d’uniforme du quartier, l’installation des vidéo-surveillances et constitution d’un réseau de dénonciation anonyme dans le quartier». Ce sont entre autres les solutions que le collectif des jeunes leaders de la commune 5 propose pour la sécurisation de la zone.
Cette initiative des jeunes du quartier intervient suite aux comportements inhabituels que les habitants ont connus ces derniers temps, cambriolages, viol, vols à mains armées, combats de la rue, attaques à domicile, avec des morts et des blessés graves. Le docteur Abdramane Kodio, le taximan Alassane Coulibaly et le gendarme à la retraite Yaya Koumaré, ont tous perdu la vie suite à des agressions. Une situation qui inquiète les jeunes de la localité réunis en collectif, plus de 70 mouvements et associations.
Ces jeunes ont organisé une conférence de presse, samedi dernier, dans la rue de la pharmacie du regretté Abdramane Kodio, au cours de laquelle ils ont invité les autorités, parents et habitants à s’impliquer davantage à la sécurisation du quartier.
Trois jours après cette sortie médiatique du collectif des jeunes leaders de la commune 5, les autorités communales ont rencontré les jeunes manifestants pour trouver ensemble une solution. A l’issue de cette rencontre, des propositions ont été faites, en présence d’une délégation du Conseil National de la Jeunesse, des notabilités, des confessions religieuses. Une séance de travail sur les thématiques liées à l’insécurité résiduelle avec toutes les couches, la création d’un commissariat aux périphéries aéroportuaires sis à Kalabancoura ACI seront également au centre des préoccupations.
Présents à la conférence, les représentants des familles des victimes, ont apprécié l’initiative du collectif à sa juste valeur. Pour le président du collectif, Moussa Balla Fané, la mutualisation des efforts de la population avec les forces de l’ordre est indispensable pour sécuriser la zone ».
D.Keita