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Mali: Un Forum dédié à la gouvernance de l’internet

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Par Croissanceafrique

Ce jeudi 08 avril 2021, le ministre de la communication et de l’économie numérique Dr Hamadoun Touré  a présidé la cérémonie d’ouverture de la 2 ème édition du  forum sur la gouvernance de l’internet au Mali.  Ce forum est considéré comme la grande activité dédiée à l’internet en République du Mali.

A sa prise de parole, le ministre de la communication et de l’économie numérique Hamadoun Touré a affirmé que  » la question de la gouvernance d’internet n’a pas cessé d’être une actualité pressente et de s’imposer comme la volonté unique des gouvernants , des utilisateurs, des fournisseurs de services du net à aller vers une forme de gouvernance », dit-il.

Par ailleurs, le ministre Malien de tutelle, préciser que l’esprit de neutralité du net doit continuer à prévaloir et indispensable dans notre environnement, auquel l’internet est mis à la disposition de tous juste pour le respect de plusieurs principes. 

C’est pourquoi, les acteurs Maliens de l’internet à l’instar d’autres pays, ont décidé de mettre en place le forum sur la gouvernance de l’internet au Mali.  

Pour sa part, le Président de l’association « Forum sur la Gouvernance de l’Internet » FGI-Mali, El Hadji Sekou ASCOFARI affirme que , « la gouvernance de l’Internet prend de plus en plus d’importance dans l’opinion publique. Plus la société moderne dépendra de l’internet, plus les questions liées à sa gouvernance seront pertinentes« , a-t-il affirmé.

Aujourd’hui, la gouvernance de l’internet nous concerne tous, à un degré plus ou moins grand. Ajoute-t-il que l’année 2020, à l’échelle mondiale a été marquée par la crise sanitaire à COVID-19 ayant impacté négativement tous les secteurs d’activités et à tous les niveaux.

Cette crise sanitaire au Mali a été triplée par les crises socio-politiques et sécuritaires et ont eu des répercussions énormes ayant abouti à un certain nombre de changements majeurs


Notons que cet événement a été une opportunité pour les participants de partager leur expérience vécu dans le domaine du numérique. 


Daouda Bakary Koné

Mali: la directrice de la CMSS inaugure le siège rénové de la Fédération Nationale des Associations des Retraités (FNAR).

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Par croissanceafrique

Au Mali, la directrice générale, de la caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) a procédé ce jeudi 8 avril 2021 à sa traditionnelle rencontre périodique d’échange à l’endroit des retraites du Mali. Il s’agit d’une rencontre suivi d’un déjeuner qui a donné une nouvelle confiance aux deux partenaires.

Un trésor adjoint de la FNAR au déjeuner

Elle s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) et la Fédération Nationale des Associations des Retraités (FNAR). Accompagner d’une forte délégation de la Direction générale de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSs), la Directrice Générale a profité pour inaugurer le siège rénové de la FNAR.

Président de la FNAR

A son tour, la FNAR a remercié la CMSS pour l’amélioration de son cadre de travail et le renforcement du partenariat entre les deux structures évoluant dans le domaine de la satisfaction de la protection sociale au Mali. Par ailleurs, les retraités du Mali ont cité plusieurs réalisation faites par la directrice générale Dieminatou Sangaré : la rénovation et l’équipement de la FNAR, le paiement à date échue des pensions, l’opérationnalisation du paiement mobile des pensions dont le montant est inférieur à 50.000 Fcfa.

Des retraités participants au déjeuner

Dans son allocution, la directrice Générale Mme Diéminatou SANGARE, dira que les retraités méritent tout le respect et la considération car, la retraite est une chance qui n’est pas donné à tout le monde. Les retraités d’aujourd’hui ont travaillé toute leur vie professionnelle pour préparer ce repos bien mérité.

Des retraités observant la DG de tutelle

« C’est pourquoi, ceux-ci réunis en association, ont décidé même à la retraite de servir le pays. En saisissant l’occasion, la directrice a donné des informations sur le calendrier de paiement du rappel de l’incidence de l’article 39 sur les pensions des retraités de la catégorie concernée« , a laissé entendre.

Une scène d’entretien avec les médias

Toutefois, les discussions ont été approfondies autour du repas pour davantage raffermir le lien de partenariat entre les deux organes.

Modibo Koné, DG adjoint CMSS en noir à gauche

Pour rappel, le siège de la FNAR avait été inondé et endommagé suite à une pluie diluvienne, il y’a quelques années. Ce qui a poussé les retraités du Mali à solliciter la Caisse Malienne de Securité Sociale. C’est désormais, une chose faite grâce l’implication l’équipe de la CMSS.

Daouda Bakary Koné

Ecobank Transnational Incorporated nomme Tomisin Fashina au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie

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Par croissanceafrique
Tomisin Fashina a plus de 30 ans d’expérience, principalement dans la gestion des technologies et les services financiers
LOME, Togo, 8 avril 2021/ — Ecobank Transnational Incorporated (ETI), société mère du Groupe Ecobank (www.Ecobank.com), a annoncé la nomination de Tomisin Fashina au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie, poste qu’il occupera en plus de son rôle actuel de Directeur général d’eProcess International.

Ade Ayeyemi, Directeur général du Groupe Ecobank a déclaré : « L’accélération rapide de l’adoption du numérique par les citoyens et les entreprises d’Afrique, ainsi que l’explosion du commerce électronique sur le continent, transforment les secteurs de la banque et des paiements. Réussir dans les opérations et la technologie est essentiel pour le succès à court, moyen et long terme du Groupe Ecobank, et fait partie intégrante de notre volonté de répondre aux attentes en constante évolution de nos clients. Tomisin Fashina possède l’expérience nécessaire pour y parvenir, et sa nouvelle fonction lui permet d’avoir une vue d’ensemble de nos opérations et de nos technologies ».

Tomisin Fashina a plus de 30 ans d’expérience, principalement dans la gestion des technologies et les services financiers. Avant de rejoindre le Groupe Ecobank, il était Président du conseil d’administration de la Steward Bank, Harare, Zimbabwe. Il a également été Directeur général de Yookos, un réseau social, et a occupé plusieurs postes à la Barclays Bank, notamment celui de Directeur général des produits de banque transactionnelle et de gestion des canaux, et celui de Directeur de la gestion de trésorerie et des paiements. Auparavant, chez Citigroup Afrique du Sud, il a exercé des fonctions de direction au sein de Global Transaction Services, en tant que Chef de division et Directeur de la prestation de services aux clients pour l’Afrique subsaharienne, et Chef de division de la banque électronique et de la mise en œuvre pour l’Afrique subsaharienne.

Tomisin Fashina est titulaire d’une licence en ingénierie informatique de l’université Obafemi Awolowo, d’un MBA en marketing de l’université de Lagos et d’un doctorat de gestion d’entreprise en leadership de l’université Capella, Minnesota, États-Unis.

M. Fashina succède à Eddy Ogbogu au poste de Directeur exécutif Groupe, Opérations et Technologie, suite au récent départ à la retraite de ce dernier après onze années passées au sein du Groupe.

TRANSFORMER LE QUOTIDIEN DES FEMMES ENTREPRENEURS AFRICAINES

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Par croissanceafrique


La Banque africaine de développement (BAD) continue de mettre l’accent sur les entreprises dirigées par des femmes, et sur toutes les institutions financières prêtes à les soutenir. 

L’expérience des femmes africaines à la tête de petites et moyennes entreprises a fait l’objet d’un événement en ligne organisé par la Banque africaine de développement et le Fonds africain de garantie (AGF). L’initiative AFAWA (Affirmative Finance Action for Women in Africa) est un programme reposant sur trois piliers, qui vise à débloquer jusqu’à 3 milliards de dollars de prêts aux petites et moyennes entreprises au cours des cinq prochaines années. Travaillant par l’intermédiaire d’institutions financières, le programme répond aux besoins financiers et non financiers des petites et moyennes entreprises en leur offrant un accès au financement et à une assistance technique pour améliorer leur accès au financement et leur capacité à développer des entreprises durables et rentables.

« Les femmes sont au cœur de l’économie africaine, et sont la clé de la construction d’une société plus résiliente, inclusive et prospère à travers le continent, particulièrement face à la pandémie mondiale », a déclaré Vanessa Moungar, Directrice du Département Genre, Femmes et Société Civile de la Banque Africaine de Développement, dans son discours d’introduction. 

Parmi les participants figuraient des femmes entrepreneurs, des organisations de soutien aux entreprises, des partenaires de développement, des institutions financières et des parties prenantes gouvernementales. Les représentants des institutions financières participant au webinaire comprenaient: Mary Wangari Wamae, directrice exécutive responsable de la supervision des filiales à Equity Bank; et Etienne Mabunda, directeur commercial de Rawbank.

« Notre approche est basée sur des programmes de prêt sur mesure, avec un système de soutien social pour lequel les femmes n’ont pas besoin de garanties. La réalité est que nos clientes sont d’excellents payeurs. Grâce aux garanties apportées par l’initiative AFAWA, nous savons que nous pouvons continuer à leur accorder des prêts pour développer leurs entreprises », a déclaré Mary Wangari Wamae.

Helen Walbey, responsable du genre et des entreprises inclusives au sein de l’Alliance pour l’inclusion financière, a déclaré: « Il est urgent d’écouter les femmes entrepreneurs, ainsi que d’éduquer les banques et les gouvernements sur les réalités de ce marché si spécifique ». 

« Les institutions financières sont réglementées et doivent travailler avec des entités formelles. Dans le cadre du pilier réglementaire d’AFAWA, nous travaillons avec les gouvernements pour trouver des moyens de faire passer les femmes du secteur informel au secteur formel, afin d’améliorer leur capacité d’accéder au financement », a déclaré Esther Dassanou, coordinatrice de l’initiative AFAWA. 

Le programme AFAWA Guarantee for Growth est soutenu par les pays du G7, ainsi que par les Pays-Bas et la Suède.

Mali-JCI Bamako Elite : lancement de deux programmes phares du mandat 2021

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Par croissanceafrique

Il s’agit de : « Kata-Katani » et « Elite Entreprenariat Jeune ». Le premier consiste à former plus de 200 jeunes conducteurs tricycles professionnels sur toute l’étendue du territoire. Quant au deuxième, son but est de former des aspirants et entrepreneurs.
« Grace à la Jeune Chambre Internationale Bamako Elite, nous avons bénéficié de formation en secourisme, au code de la route, à la citoyenneté. Nous pouvons aujourd’hui sauver des vies de façon urgente avant l’arrivée de la protection civile. Grace à la JCI Bamako Elite, nous pouvons expliquer les panneaux de signalisation partout…. Cela a permis la réduction des accidents de circulation…», témoigne le président de l’association des conducteurs tricycles professionnels, Jean Touré, lors de la conférence de presse du lancement des programmes, tenue vendredi dernier à Majestic palace sis à l’ACI-2000. Pour lui, la JCI Bamako Elite a sans nul doute sa raison d’être, et mérite l’accompagnement de tous. « Franchement, votre formation a porté ses fruits.», a-t-il-reconnu.
Les deux programmes, Kata-Katani et EEJ sont respectivement placés sous le parrainage du ministère des transports et infrastructures et de l’Impact Développement de Bertin Kouakou.
Au nombre des participants à la conférence, on peut noter, Mahamadou Cissé, chargé de mission au ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, Mamadou Sow, directeur national des transports terrestres, maritimes et fluviaux, Kalifa Mounkoro, commandant major de police de la compagnie de circulation routière, le représentant de l’ANASER, Nouhoum Koné.
Tous les représentants des structures présents à la conférence ont réitéré leur disponibilité et appui nécessaire pour l’atteinte de l’objectif.
S’adressant aux autorités, le président Kaba Diop du mandat 2021 de la Jeune Chambre Internationale Bamako Elite explique : « La bonne réalisation de ces projets aura un impact socioéconomique. De plus, elle sera facteur d’apaisement social et agira positivement sur la croissance économique. Elle nécessite alors l’implication des plus hautes autorités, car nous sommes bénévoles.».
Auparavant, le Président Kaba dit « Instant-cadeau » a fait savoir que les engins motorisés communément appelés « Kata-katani » sont aujourd’hui au cœur du transport de personnes et de marchandises. En effet, il a été ressorti dans leurs enquêtes que ces conducteurs seraient à l’origine de plusieurs accidents de route et auteurs de nombreux actes d’incivisme dans la circulation.
Ana Diarra, la coordinatrice « Elite Entreprenariat Jeune » rapporte que ce programme va se dérouler en trois phases, la formation des aspirants et entrepreneurs, le coaching/motoring et la recherche de financement pour les plus assidus.

« Cette année, le programme Kata-Katani s’élargit dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et dans le district de Bamako pour un budget de plus de 32.000.000 de Fcfa. Il s’agit de former 250 conducteurs tricycles en secourisme, le code de la route, la citoyenneté, la gestion d’entreprise…», a précisé Sory Haidara, chargé du programme Katakatani. Ces deux vaillants directeurs travaillent sous le leadership de Aminata Samaké, vice-présidente Affaires et Management du mandat 2021 des Elites.
« L’objectif global est de permettre aux jeunes de sortir du secteur informel. », conclut le président Diop.
D.Keita

Mali-3ème audience publique de la CVJR : Les témoignages sont axés sur les cas de disparitions forcées

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Par croissanceafrique


Au Mali, la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) a tenu le samedi 3 avril 2021 au centre international de conférence de Bamako (CICB) sa 3ème audience publique non judiciaire sous le thème : « Disparitions forcées ». Cette audience a enregistré le passage de 14 témoignages poignants dont 2 collectifs et 9 individuels.


En effet, les deux témoignages collectifs concernaient d’une part le cas Fily Dabo Sissoko, Hamadoun Dicko et Kassoum Touré dont les faits datent de 1962. D’autre part, le cas Abdoul Karim Camara dit Cabral en 1980.


S’agissant du premier cas, les témoignages ont été apportés par Oumar Hamadoun Dicko, fils de Hamadoun Dicko ; El Hadji Boua Kanté Sissoko, fils de fils de Fily Dabo Sissoko ; et Mamadou Touré, fils de Kassoum Touré. Les faits datent de 1962 à 1964 sous le régime de Modibo Keita, premier président du Mali indépendant.
En 1962, le Mali dirigé par Modibo Keita avait choisi comme système politique, le socialisme qui conduisait le régime à créer le franc malien. Face à cette situation, des hommes politiques du Parti de la Solidarité et du Progrès (PSP) et des commerçants se sont opposés. C’est dans ce sens que plusieurs d’entre eux ont été arrêtés, jugés et condamnés à mort par un tribunal populaire puis envoyés à Kidal dont Fily Dabo Sissoko, Hamadoun Dicko et Kassoum Touré. Deux ans après, c’est-à-dire en 1964, ces trois hommes sont morts dans des positions confuses. Selon les témoins, ils auraient été fusillés et jetés dans leur tombe commune creusée par leur plus jeune, Hamadoun Dicko. « Nous avons pardonné en tant que victimes. Nous voulions que ça sert d’exemple. Mais nous n’avons pas oublié », ont-ils avoué. La victime Oumar Hamadoun Dicko demande à l’Etat malien d’organiser un pardon collectif pour la stabilisation du Mali.
Mamadou Bassirou Camara et Farouk Camara, tous frères de l’ancien responsable de l’Union Nationale des Élèves et Étudiants du Mali (UNEEM), Abdoul Karim Camara dit Cabral. En 1980 sous le régime de Général Moussa Traoré, ces deux frères poursuivirent leurs études en France quand Cabral fut arrêté par des agent de sécurité. Selon ses frères, certains membres de la famille furent arrêtés et torturés avant que leur frère ne soit retrouvé par ces agents. « Nous voulons tout simplement savoir où est enterré Cabral sinon nous n’avons besoin de rien », ont-ils ajouté. Dans leurs explications, les noms des anciens présidents Moussa Traoré et Amadou Toumani Touré ont été cités à plusieurs reprises. Ils auraient souhaité que cette audience se fasse en leur présence mais Dieu en a décidé autrement. Puisque ces deux hommes sont tous décédés. La tenue de cette audience non judiciaire a été une occasion pour ces deux frères d’adresser des messages forts à l’endroit des autorités du Mali. Ces messages sont surtout accentués sur les maux qui freinent le développement socioéconomique du Mali notamment la corruption, le népotisme, la mauvaise gouvernance.


Depuis 2015, le mari de Fatoumata Traoré fut enlevé à Niafunké par les éléments du MNLA quand son mari et ses amis étaient partis chercher une nouvelle mariée dans un autre village. Au moment de l’événement, cette dame était enceinte et a accouché 3 jours seulement après la disparition de son mari. Jusqu’aujourd’hui, elle n’a aucune de ses nouvelles. Selon elle, les femmes des autres disparus sont remariées à d’autres hommes. Mais elle, est toujours à l’attende de son mari.

Maintenant elle fait la cuisine pour des patients dans un centre de santé pour subvenir à ses besoins. Donta Ag Sweillance, âgé de 65 ans, est éleveur à Gao. Cet éleveur accuse l’armée malienne d’être l’auteur de la disparition de ses 2 neveux en 2012 à Sevaré. Il s’agit d’un enseignant en poste à Markala et un élève qui ont décidé d’aller passer les congés à Gao. Ayant emprunté le bus à Ségou, à chaque escale, des échanges téléphoniques se passèrent entre eux et les parents à Gao.

Mais arrivés à Sevaré, ces deux hommes furent enlevés par des militaires maliens, selon les explications de la victime Donta Ag Sweillance. Depuis ce jour, les parents sont restés sans nouvelles de ces deux disparus.


A noter que toutes les victimes ont pardonné et prononcé des messages de paix et la réconciliation nationale.
Pour rappel, aux termes de l’article 2 de l’ordonnance N°2014-003/P-RM du 15 janvier 2014, la CVJR a pour mission de « contribuer à l’instauration d’une paix durable à travers la recherche de la vérité, la réconciliation et la consolidation de l’unité nationale et des valeurs démocratiques ».

Notons qu’elle ne rend pas des décisions judiciaires comme les cours et tribunaux.


IB KONE

Mali : Basile Tchakounté conseiller principal près du directeur général du FAGACE à Bamako

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Par Croissanceafrique


Sur invitation du ministre du commerce, de l’industrie et de la promotion des investissements, Harouna Niang, une délégation du Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE) conduite par Basile Tchakounté, conseiller principal près du directeur général du FAGACE, a effectué une visite de 3 jours à Bamako depuis le dimanche 4 avril 2021.

Au cours de cette visite, la délégation a rencontré les acteurs du secteur privé du Mali, les établissements financiers et bancaires, les associations et fédérations des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des visites d’entreprises. Cette invitation a pour objectif de solliciter cette institution d’accompagner le secteur privé afin de booster l’économie malienne et créer des emplois.


A la rencontre avec les acteurs du secteurs privé et les établissements bancaires, le ministre Harouna Niag à l’entame de ses propos a rappelé que l’économie du Mali traverse des moments difficiles à l’instar des autres pays du monde dû aux conséquences de la pandémie du COVID-19.

Ainsi, le Mali a besoin de partenariat pour occuper une meilleure place économique au niveau international. Il a aussi rappelé que 20 milliards de FCFA ont été alloués au fonds de garantie pour le secteur privé (FGSP-SA) par le gouvernement du Mali pour atténuer les conséquences de la COVID-19.


Concernant, l’accompagnement du FAGACE, le ministre a mis un accent particulier sur l’industrialisation et la transformation des produits locaux notamment le karité, la gomme arabique, la manque, la viande pour relever le défi. Il ajoute qu’une vision est en cours pour traduire toute cette réflexion.


Selon le chef de la délégation du FAGACE, Basile Tchakounté, à l’issue de cette visite, il s’agira d’essayer de mutualiser les efforts pour voir dans quelle mesure ils pourront accompagner efficacement les différents projets afin de créer plus d’impact sur l’économie malienne et créer des emplois et bien d’autres.

Pour lui, les PME constituent 80% du développement économique de nos Etats. A cet effet, aider une PME c’est contribuer au développement économique d’un Etat, estime-t-il. De la création du FAGACE à nos jours, 2500 milliards de FCFA ont été mobilisés dans les pays membres.

Selon lui, les interventions de l’intuition ont permis au Mali de mobiliser plus de 54 milliards de FCFA depuis sa création. Il affirme par ailleurs que le Mali a bénéficié plusieurs interventions du FAGACE dans différents secteurs notamment dans les secteurs de l’agro-industrie, de l’industrie, de l’hôtellerie, de télécom, du commerce.
En terme de perspectives, l’accent est mis sur 4 points majeurs.

Il s’agit en premier lieu que le FAGACE soit beaucoup plus proche des porteurs de projet qui nécessite la mise en place d’un bureau d’information et de liaison au Mali.

En deuxième lieu, il sera question de voir dans quelle mesure travailler avec les banques qui n’ont pas encore bénéficié les lignes de garantie du FAGACE. Le troisième point sera le renforcement de la synergie avec les acteurs de l’écosystème. Et en dernier point, de mettre une attention particulière sur les filières de transformation évoquées par le ministre.


Pour rappel, le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique est une institution financière internationale, spécialisée dans la promotion des investissements publics et privés en Afrique. Son siège social est basé à Cotonou au Benin. Le FAGACE comprend 14 pays.

L’institution opère dans les zones économiques de la CEMAC, de l’UEMOA de la Mauritanie et du Rwanda. Il existe, il y a 40 ans.


IB KONE

Au Mali, la production nationale d’anacarde est estimée à 70 000 tonnes par an!

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Par Croissanceafrique

L’information a été donnée par le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pèche lors des Journées dédiées l’anacarde dans la région de Sikasso le vendredi dernier. Ces journées avaient pour thème : «Anacarde, outil d’augmentation de la résilience des communautés face aux impacts du changement climatique».


C’est pourquoi, la pertinence de cette thématique se justifie par le fait que l’anacarde est un produit majeur d’exportation pour notre pays. Elle constitue également une importante source de revenus pour une bonne partie de la population des zones de production. Selon le ministre Malien de l’Agriculture, la production nationale est estimée à plus de 70.000 tonnes par an.

Par ailleurs, la filière occupe plus de 200.000 personnes vivant dans plus de huit régions. Aujourd’hui, 99% de la production des noix d’anacarde sont exportées à l’état brut à destination des pays voisins sans aucune traçabilité, a souligné le président de l’Interprofession anacarde du Mali (Iprofam).

A son tour, le président de l’Iprofam, Ibrahim Togola, affirme que « la filière souffre d’un manque criard de professionnalisation. D’où la nécessité de former et d’accompagner les acteurs afin que l’anacarde devienne un levier de création d’emplois et de richesses sûres en milieu rural, et de promotion du label malien », a-t- il affirmé.

Pour sa part, le ministre en charge de l’Agriculture a ajouté que malgré sa forte production, le Mali ne figure pas parmi les dix pays africains exportateurs de ce produit. Le chef du département a précisé que notre pays transforme moins de 1% de sa production.

La filière anacarde doit resserrer les rangs afin d’améliorer l’apport du produit à l’économie nationale et africaine, a exhorté Mahmoud Ould Mohamed, assurant du soutien du gouvernement.

«Au niveau de mon département, nous sommes engagés à mettre en œuvre un ensemble de programmes ambitieux de développement et de transformation des produits de l’anacarde pour le bien-être du monde rural de notre pays», a-t-il déclaré.

Moussa Koné

Au Togo, la Sunu Bank réalise un bénéfice d’environ 460.000 USD en 2020

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Par Croissanceafrique

Au togo, la Sunu Bank a réalisé un bénéfice de 249,59 millions de F CFA (environ 460.000 USD) au terme de l’exercice clos le 31 décembre 2020, après une perte de 246,7 millions de FCFA enregistrée au terme de l’année 2019, selon Fianancialafrik.

« Sur le marché togolais suite à la reprise des activités de la Banque populaire pour l’épargne et le crédit (BPEC), Sunu Bank a entamé un programme de restructuration axé sur l’assainissement du portefeuille existant. Ce programme visait à mettre la banque à niveau par le renforcement du capital humain, la mise en place de projets informatiques et le lancement de produits digitaux, dont le Whatsapp Banking Services développé par la startup Semoa du jeune togolais Edem Adjamagbo« , rapporte Fianacialafrik.

Par ailleurs, au terme de l’exercice 2020, la banque affiche un total bilan de 132,61 milliards de F CFA, contre 97,22 milliards en 2019. Premier bénéfice de l’institution depuis sa prise de contrôle par Sunu Investment Holding en 2018 .

Notons que l’institution dispose à ce jour d’un capital social de 11,14 milliards de F CFA, contre 20,8 milliards en 2019 (données officielles 2019 de la Commission bancaire) suite à une restructuration du capital opérée entre-temps.

Moussa Koné

Coopération RDC-Chine: 127 millions USD pour un contrat de réhabilitation du port de Kalemie

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Image d'illustration d'Abidjan

Par Croissanceafrique

En République démocratique du Congo (RDC), le port de Kalemie, situé sur la rive ouest du lac Tanganyika, au nord de la province du Katanga va faire sa mue.

Selon plusieurs médias locaux, le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) et China Gezhouba international Engineering ont signé, le jeudi 1er avril à Kinshasa, un contrat de réhabilitation de 127 millions de dollars pour cette infrastructure datant de l’époque coloniale.

A sa prise de parole Patrice Kitebi, directeur général du FPI, « En réhabilitant de ce port, l’objectif est d’augmenter la capacité […] à l’exportation de 1 500 tonnes actuellement à 15 000 tonnes par an en facilitant l’accostage des barges et des navires de gros tonnage », a-t-il  déclaré. Pour lui, ce port devrait booster les échanges économiques entre la RDC et l’Afrique de l’Est. Il va également jouer un rôle essentiel dans le désenclavement de provinces voisines comme le Maniema, le Grand Kasaï, le Nord et Sud-Kivu, le Haut-Lomami, le Lualaba et le Haut-Katanga

Par ailleurs, le marché comprend également la réhabilitation de l’annexe militaire du port et la construction d’un bâtiment administratif pour la direction provinciale du FPI Tanganyika. 

Pour rappel, le port de Kalemie est une propriété de l’Etat congolais gérée par la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC), un centre d’attraction des différentes activités commerciales et d’approvisionnement des produits vivriers dans la région des Grands Lacs.

Daouda Bakary Koné