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Kenya: 2,34 milliards USD du Fonds Monétaire International sous forme d’accords de financement.

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Par croissanceafrique

Au Kenya, le Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé le vendredi 02 avril 2021, de nouveaux accords de financement sur 3 ans pour le Kenya, pour un appui à hauteur de 2,34 milliards USD.

Selon les autorité Kleiniennes ces ressources, qui interviennent dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit du Fonds, serviront notamment à aider le pays d’Afrique orientale à poursuivre sa lutte contre la pandémie de COVID-19 et à remédier à la vulnérabilité de sa dette.

« Le Kenya recevra un décaissement immédiat d’environ 307,5 millions USD, que le pays pourra utiliser pour le soutien budgétaire, qui viendront s’ajouter aux 739 millions USD, déjà reçus en aide d’urgence au titre de la COVID-19, en mai 2020« , rapporte les médias locaux..

Pour sa part Antoinette Sayeh, directrice générale adjointe du FMI, dans un communiqué affirme que  « Le programme soutenu par les accords FEP/FEC avec le Fonds constitue un signal fort de soutien et de confiance. Les autorités kényanes ont fait preuve d’un fort engagement en faveur des réformes budgétaires pendant ce choc mondial sans précédent, et les perspectives à moyen terme du Kenya restent positives. »

Zangouna Koné

Mali: première rentrée politique de l’URD (l’Union pour la République et la Démocratie)!

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Par Croissanceafrique

Au Mali, l’Union pour la république et la démocratie (URD) à travers la Fédération URD de Bamako à tenu ce samedi 03 avril 2021 sa première rentrée politique à Bamako au Palais de la culture Amadou Hampaté Bah. Il s’agit d’une rencontre qui a généré une forte mobilisation des six (06) section URD de Bamako. Cette rentrée politique de l’URD est la première activité politique après le décès de son fondateur, l’honorable Soumaila Cissé.

Dans son discours d’ouverture Samuel Diarra président de la fédération de Bamako affirme que: « cette forte mobilisation dénote de l’état santé de l’URD », dit-il, avant d’exhorter la salle d’observer une minute de silence à la mémoire du feu Soumaila Cissé ». Selon, Samuel Diarra, l’URD doit relever le défis du moment, le parti de la poignet des main doit garder sa suprématie au Mali.

« Nous sommes l’URD, et nous allons faire aboutir les projets et les visions de l’honorable Soumaila Cissé. N’eut été l’arrêt controversé de Manassa Danioko, l’URD allait devenir la première force politique de Bamako, issue des élection législatives passées. Le Peuple l’URD de Bamako vous devez jouez votre partition pour élever la vision du parti », a laissé entendre, Samuel Diarra président de la fédération URD de Bamako.

Pour rappel, l’Union pour la république et la démocratie (URD) est un parti politique malien créé en juin 2003 par des dissidents de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice autour de Soumaïla Cissé, ancien ministre de l’économie et des finances d’Alpha Oumar Konaré.

Daouda Bakary Koné

Mali: une attaque terroriste fait 4 morts dans les rangs de la Minusma à Aguelhok

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Par croissanceafrique

Ce 02 avril 2021 aux alentours de 6h15, les Casques bleus ont vaillamment repoussé une attaque complexe perpétrée par plusieurs terroristes lourdement armés contre le camp de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) à Aguelhok dans le cercle de Tessalit.

Un bilan provisoire fait état de quatre Casques bleus décédés et des blessés. Des hélicoptères ont été dépêchés sur place afin d’évacuer les blessés. Les assaillants ont subi de lourdes pertes notamment plusieurs morts abandonnés sur place.

La MINUSMA salue le courage et la bravoure des Casques bleus et remercie les Forces internationales pour leur soutien aérien. Elle présente ses condoléances au gouvernement, familles et frères d’armes des Soldats de la paix tombés au champ d’honneur et souhaite également un prompt et complet rétablissement aux blessés.

La MINUSMA condamne fermement cette ignoble attaque terroriste, une énième tentative contre le processus de paix et la mise en œuvre de l’Accord par les ennemis de la paix, qui n’entamera en rien sa détermination à poursuivre l’exécution de son Mandat. Elle réitère son engagement continu à protéger les populations et à œuvrer pour la paix.

Daouda Bakary Koné

En RDC, la Banque mondiale approuve un financement de 500 millions USD en faveur du Projet de développement multisectoriel et de résilience urbaine

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Par croissanceafrique

Ce financement alloué par l’Association internationale de développement (IDA) devra servir au renforcement des capacités institutionnelles de gestion urbaine, l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services et l’ouverture des perspectives socio-économiques à la population de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC).

«Kin Elenda contribuera à résoudre les difficultés d’accès aux services de base et à réduire l’exclusion socio-économique dans les zones urbaines. Il s’attaquera aussi aux problèmes d’exposition aux aléas climatiques, qui affectent déjà Kinshasa et sont autant d’obstacles à un développement urbain durable», selon Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, le Burundi, l’Angola et Sao Tomé-et-Principe.

À Kinshasa, plus de deux millions de personnes, dont 51 % de femmes bénéficieront directement de meilleurs services, avec des raccordements à l’eau courante dans les logements, une moindre exposition aux inondations et la création d’espaces verts dans les quartiers des communes de Kisenso, N’Djili, Matete et de Lemba. Le projet, indique-t-on, appuiera également l’amélioration de la planification urbaine et la génération de recettes, participant ainsi au renforcement des services et de la gouvernance. En outre, grâce à des investissements dans l’entretien des infrastructures, des activités d’inclusion sociale et l’élargissement de l’accès à la formation professionnelle, le projet entend accroître le revenu des personnes vulnérables tout en stimulant la croissance et la productivité dans les secteurs prioritaires, selon ses concepteurs.

«Compte tenu des immenses défis auxquels la ville doit faire face, ce projet ouvrira la voie à un engagement à plus long terme de la Banque mondiale à Kinshasa, dans le cadre d’une série d’opérations dont le but est d’améliorer les conditions de vie des 9 millions de pauvres qui y vivent», a déclaré Meskerem Brhane, responsable du pôle Développement urbain, résilience et foncier en Afrique de l’Est et australe à la Banque mondiale.

Au Niger, Mohamed Bazoum investi, une alternance démocratique après 60 ans!

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Mohamed Bazoum du Niger

Par croissanceafrique

Ce vendredi 2 avril, le Niger a réussi sa première alternance démocratique avec la passation de charges entre le président sortant Mahamadou Issoufou et le nouvel élu Bazoum, déclaré vainqueur au deuxième tour de l’élection présidentielle, le 21 février, par la Cour constitutionnelle avec 55,66% des voix contre 44,34% pour son adversaire, l’ancien président Mahamane Ousmane, candidat du Rdr Tchandji.

Attendu par de nombreux observateurs, ce vendredi 2 avril sonne comme un retour aux valeurs de démocratie pour un pays qui a connu quatre coups d’Etat, quatre intermèdes de transitions sans pour autant réussir à bâtir durablement un socle de stabilité jusqu’à l’avènement de Mahamadou Issoufou. Qui a dérogé à la règle en se retirant après deux mandats pour désigner son dauphin, Mohamed Bazoum, comme candidat du Pnds Tarayya.

Né en 1960 dans la région de Diffa – située à l’extrême Est du Niger –, Bazoum s’est imposé dans le cercle de Mahamadou Issouffou avant d’occuper le poste de ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Déjà trempé dans la cause panafricaniste à l’université au Sénégal où il étudie la philosophie, le nouveau président a fait montre de son engagement dans le syndicalisme. Ce qui va précipiter son entrée dans le monde politique où il se fera par la suite remarqué par Mahamadou Issoufou qui le choisit pour conduire le programme qu’il a entamé depuis 2010. D’où son programme Renaissance 3 (consolider les acquis et continuer la reconstruction).

Mali-L’insécurité à Kalaban-coura ACI: Les jeunes du quartier proposent des pistes de solutions!

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Par Croissanceafrique

« L’éclairage du tronçon Kalaban-coro sud extension, constitution d’un réseau de porteurs d’uniforme du quartier, l’installation des vidéo-surveillances et constitution d’un réseau de dénonciation anonyme dans le quartier». Ce sont entre autres les solutions que le collectif des jeunes leaders de la commune 5 propose pour la sécurisation de la zone.
Cette initiative des jeunes du quartier intervient suite aux comportements inhabituels que les habitants ont connus ces derniers temps, cambriolages, viol, vols à mains armées, combats de la rue, attaques à domicile, avec des morts et des blessés graves. Le docteur Abdramane Kodio, le taximan Alassane Coulibaly et le gendarme à la retraite Yaya Koumaré, ont tous perdu la vie suite à des agressions. Une situation qui inquiète les jeunes de la localité réunis en collectif, plus de 70 mouvements et associations.
Ces jeunes ont organisé une conférence de presse, samedi dernier, dans la rue de la pharmacie du regretté Abdramane Kodio, au cours de laquelle ils ont invité les autorités, parents et habitants à s’impliquer davantage à la sécurisation du quartier.
Trois jours après cette sortie médiatique du collectif des jeunes leaders de la commune 5, les autorités communales ont rencontré les jeunes manifestants pour trouver ensemble une solution. A l’issue de cette rencontre, des propositions ont été faites, en présence d’une délégation du Conseil National de la Jeunesse, des notabilités, des confessions religieuses. Une séance de travail sur les thématiques liées à l’insécurité résiduelle avec toutes les couches, la création d’un commissariat aux périphéries aéroportuaires sis à Kalabancoura ACI seront également au centre des préoccupations.
Présents à la conférence, les représentants des familles des victimes, ont apprécié l’initiative du collectif à sa juste valeur. Pour le président du collectif, Moussa Balla Fané, la mutualisation des efforts de la population avec les forces de l’ordre est indispensable pour sécuriser la zone ».
D.Keita

Mali : lancement de la Campagne agricole 2021-2022

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Par croissanceafrique

Au Mali, le Chef de l’Etat, Bah N’Daw, a présidé, ce mardi 30 mars 2021, les travaux de la 11ème session du Conseil Supérieur de l’Agriculture (CSA). Un lancement qui s’est déroulé sur de bonnes promesses.

Cette session qui marque le lancement de la Campagne agricole 2021-2022 et qui a mobilisé dans la salle de banquet du Palais présidentiel l’ensemble des acteurs du monde agricole, était placée sous le signe du slogan : « Exploitons nos potentialités naturelles, garantie d’une agriculture émergente ».

Le Ministre de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche, Mahmoud Ould MOHAMED a exposé le Plan triennal de campagne agricole et évoqué les difficultés rencontrées lors de la campagne agricole 2020. Il a rappelé que son Département inscrit son action dans le cadre de la Loi d’Orientation agricole, la Feuille de route de la Transition sans oublier le contexte sanitaire très marqué par la pandémie du Covid-19.

A propos des menaces diverses sur le patrimoine foncier agricole, le Ministre Ould MOHAMED a décidé d’y mettre fin. Il s’est dit très favorable à la réhabilitation des sols pour booster la productivité, la formation des paysans, et celle des jeunes et les femmes dans le cadre de l’utilisation efficiente des pesticides. Le Ministère de l’Agriculture misera également, pour la campagne 2021-2022, sur une hausse des productions pour le riz, le maïs, le blé, le mil, le sorgho et le fonio.

Le Président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), Sanoussy Bouya SYLLA a plaidé pour l’intervention personnelle du Chef de l’Etat pour dispenser les agriculteurs du paiement de la redevance eau dans les localités où l’agriculture est affectée par l’insécurité. Il a réclamé aussi pour la production animale, végétale et halieutique davantage de subventions de l’Etat.

Le Président de l’APCAM a enfin invité les hautes autorités à soutenir sa faîtière et l’aider à mieux assurer la défense des intérêts du monde rural. « L’APCAM dans son élan de refondation mettra le coton au cœur de sa préoccupation pour redonner au Mali sa place de 1er pays Producteur de l’Afrique », a promis Sylla.

Notons que le Président Bah N’DAW a salué les résultats engrangés à l’issue de la dernière campagne. Ce, « malgré les défis sanitaire et sécuritaire auxquels le pays est confronté ». Et de poursuivre : « Je salue tous les efforts qui ont permis malgré les nombreuses contraintes d’engranger des résultats tangibles ». Le Président de la Transition a rassuré du maintien de la subvention aux profits des producteurs : « Assortie d’une bonne gestion, la subvention peut à coup sûr améliorer la production agricole. J’instruis le Ministère de l’Agriculture de prendre les dispositions afin de rendre les intrants accessibles et à temps ».

Daouda Bakary Koné

Mali: Florence Parly effectue une visite à Bamako en catimini

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Par Croissanceafrique

Au Mali, le Président de la Transition,  Bah N’Daw  a reçu en audience, ce jeudi 1er avril 2021 au Palais de Koulouba, Mme Florence PARLY, Ministre des Armées françaises, accompagnée de ses homologues tchèque et estonien, respectivement Lubomir Metnar  et Kalle Laanet. Il s’agit d’une visite qui s’est déroulée en catimini.

A l’issue des échanges, la ministre Française a  salué les premiers succès opérationnels de la Task Force Takuba qui a été déjà déployée dans les dernières opérations majeures de Barkhane. « Nous avons partagé avec le Président notre détermination  à continuer notre combat contre le terrorisme. Nous sommes venus ensemble pour aller à la rencontre des militaires maliens, français, tchèques, estoniens, suédois, et italiens de la Task Force Takuba, qui est une force intégrée à l’opération Barkhane et composée de forces spéciales européennes et maliennes, entièrement consacrée à l’accompagnement aux combats des unités maliennes », a déclaré Mme Florence Parly à sa sortie d’audience.

A son tour, son homologue tchèque, Lubomir Metnar, affirme que « c’est l’effort conjoint et sychronisé au plan international qui représente le moyen le plus efficace pour combattre le terrorisme ainsi que pour assurer la paix et la stabilité non seulement au Mali, mais aussi dans la région entière ».

Pour sa part,  Kalle Laanet, Ministre estonien de la Défense, a indiqué que son pays est l’un des premiers à rejoindre Barkhane : «  Aujourd’hui nous contribuons à l’entrainement des troupes maliennes au sein de la Task Force Takuba et c’est un honneur de déclarer la capacité opérationnelle de la Task Force Takuba ici à Bamako, nous sommes fiers d’aider les troupes maliennes dans la sécurité du pays », a-t- il indiqué.

A sa sortie d’audience Florence Parly rassurera  que « L’ensemble des forces, la Force Conjointe du G5 Sahel, Takuba, l’EUTM et MINUSMA ont un seul objectif, affaiblir et défaire la menace terroriste qui est portée par Daesh et Al-Qaïda contre nos sociétés. Seule notre unité nous permettra de vaincre le terrorisme et de faire prévaloir la paix et la stabilité au Sahel », a-t-elle assuré.

Daouda Bakary Koné

Huawei, en pleine croissance malgré la crise, poursuit son engagement en Afrique

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Par Croissanceafrique

Alors que le monde entier est actuellement aux prises avec la crise sanitaire, la chaîne d’approvisionnement de Huawei est soumise à de fortes pressions extérieures et sa production ainsi que ses opérations sont confrontées à des défis majeurs. Malgré une année 2020 difficile, l’entreprise peut se targuer d’avoir réussi à générer plus de recettes, comme en atteste le rapport annuel de 2020 publié ce mercredi 31 mars 2021. En effet, les revenus ont connu une croissance de 3,8% en dépit d’un contexte difficile. Le bénéfice net est également en hausse de 3%. L’enterprise business, en hausse de 23%, a dopé les résultats de Huawei sur l’année 2020.

Huawei, leader de l’innovation dans les réseaux haut débit

L’entreprise est un acteur essentiel de la nouvelle norme 5G. Elle est même le plus grand contributeur technique grâce à son expertise en infrastructures de réseaux et à ses investissements massifs et continus en recherche et développement. Par rapport aux troisième et quatrième générations, la 5G se développe à une vitesse sans précédent en termes de construction de réseaux et de développement des utilisateurs. Du point de vue des applications, les nouveaux services promis par la 5G se multiplient et Huawei envisage déjà de connecter les voitures, les usines et l’agriculture, pour un « monde meilleur et plus intelligent ».

L’entreprise est déjà tournée vers l’avenir et prépare les évolutions de la 5G : 5.5G et 6G sont en développement et sont la promesse de nouveaux usages encore à inventer. L’objectif est de travailler conjointement avec les chercheurs et l’industrie, au niveau international, pour définir ensemble les nouvelles normes et contribuer au monde numérique ultraconnecté de demain.

Huawei investit massivement dans la recherche et développement

Suite aux sanctions américaines dont pâtit Huawei à cause de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, l’entreprise a décidé de créer son propre système d’exploitation. Baptisé HarmonyOS, il va permettre à l’entreprise une plus grande indépendance dans la conception de ses produits et dans la synergie de son écosystème. Débuté en 2016, le développement dans les laboratoires de Huawei a donné naissance à la version grand public de HarmonyOS qui sera disponible dès le mois d’avril 2021. 300 millions d’appareils devraient l’utiliser dès cette année, des téléphones mais aussi tout objet qui peut être connecté.

Un autre secteur qui fait parler de lui dernièrement est celui de l’automobile connectée. Huawei n’envisage pas de construire des véhicules, mais l’entreprise peut bénéficier de sa propre expertise en intelligence artificielle, services en ligne et nouvelles énergies pour permettre la création des nouveaux moyens de transport.

Les talents de demain au cœur de la stratégie de Huawei

Pour l’entreprise, la formation est la clé de l’avenir. Huawei participe ainsi à la création d’une nouvelle génération de professionnels du digital, et souhaite également attirer les têtes pensantes d’aujourd’hui. Pour se développer, Huawei compte recruter entre 20 et 30 jeunes talents à travers le monde dès cette année, et dix fois plus l’an prochain. Grâce à ces nouvelles recrues, les équipes de Huawei sont toujours en train de penser le monde de demain, à contre-courant des dynamiques en place.

Cette stratégie est complémentaire aux 8.000 embauches prévues par le groupe, tant au niveau national qu’à l’étranger. Et Huawei sait retenir ses équipes : le constructeur s’est vu récompenser par exemple dans 13 pays africains, par le label Top Employer. Ces certifications attestent de l’engagement continu de Huawei envers ses équipes.

« Huawei a une philosophie de proximité avec les clients en Afrique grâce à 9.000
employés. Nous les formons nous-même. Et en parallèle, nous apprenons à connaître
nos clients. En interne, Huawei a toujours poussé ses dirigeants à poursuivre leur
carrière en Afrique » a souligné Philippe Wang, Vice-Président Exécutif de Huawei Northern Africa.

Après une année marquée par la pandémie, les technologies de l’information et des communications (TIC) sont devenues non seulement un outil essentiel pour vaincre le virus, mais aussi un levier pour la reprise économique. Huawei a réitéré son engagement à travailler avec les opérateurs et les partenaires industriels pour maintenir la stabilité des opérations du réseau, accélérer la transformation numérique et soutenir les efforts visant à accompagner les acteurs publics et privés.

3ème République : Focus sur la voyoucratie !

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Contribution

Les pseudo-démocrates, qui se sont succédés au pouvoir, depuis 1992, ont mis en place des mécanismes d’enrichissement illicite au sein des richesses nationales. Afin d’échapper à la justice, ils ont élaboré des textes qui leur permettent de vivre dans l’impunité la plus totale. Aujourd’hui, ces politiciens en fin de parcours, œuvrent dans les eaux troubles pour faire échouer l’alternance souhaitée par le peuple.

Le Mali, jadis prospère, souffre non pas du manque de ressources, mais du fait des dirigeants qui se sont succédés au pouvoir depuis l’indépendance à nos jours. L’élite politique est responsable de l’irruption d’acteurs tels que les religieux dans le plus profond du débat politique.

Si les dirigeants des deux premières Républiques ont commis des erreurs dans la gestion des affaires publiques, la fibre patriotique et la dignité étaient affichés en plus du souci du respect de l’intérêt général.

La révolution de Mars 1991 a été un tremplin pour ceux qui finiront par être les fossoyeurs de la République. En véritables chercheurs de trésors, ils ont dilapidé tous les acquis de leurs prédécesseurs.

La 3ème République a été celle du règne de plusieurs maux comme :

  • LA SPECULATION FONCIERE
    Les journée de l’Espace d’Interpellation Démocratique (EDI) depuis une décennie l’ont mis à nu à maintes reprises. En effet, l’écrasante majorité des interpellations de l’Etat par la population, concernent les litiges fonciers. Les dossiers du foncier sont suivis par ceux relatifs à la non-exécution des décisions de justice, aux régularisations des situations administratives et au non-respect des engagements contractuels de l’Etat.
    C’est sous la troisième République que la terre a pris une valeur incommensurable. Le phénomène de spéculation foncière s’est développé avec la création de véritables structures spécialisées dans l’expropriation et l’accaparement des terres des pauvres populations. La complicité de ceux qui ont la charge de la gestion du foncier n’est nullement un secret de polichinelle : une véritable escroquerie foncière a vu le jour.
    Aujourd’hui, les conflits fonciers sont la cause des troubles socio-politiques et économiques que connaît le Mali. Pire, ils sont la cause de l’injustice sociale qui met les populations dos à dos. Le vivre-ensemble en a fait les frais à divers endroits du Mali profond.

• JEUX D’INTERETS
Une mutation sociale s’est opérée depuis. Les politiciens qui se doivent arbitrer les conflits entre les opérateurs économiques sont devenus eux-mêmes des opérateurs économiques. Autrement dit juges et parties.
Ceux qui sont ministres ont leurs femmes qui subitement deviennent des expertes en affaires, les micro société voient le jour et engrangent les fonds publics dont ils ont la charge.
On n’oublie pas la multiplication du gré à gré de marchés publics dont l’exécution a été plus qu’en déca des attentes.

• DECLIN DE L’EDUCATION AU DETRIMENT DU PATRIOTISME
L’éducation est la meilleure chose qu’un dirigeant doit offrir à son peuple. Si les cadres des pays limitrophes ont en parti été formés par les enseignants maliens, aujourd’hui, le paradoxe est flagrant : le Mali est devenu la risée des autres États à cause du niveau exécrable de son système éducatif . Sa mauvaise orientation, à cause des choix politiques médiocres et son instrumentalisation par les supposés démocrates, ont tout détruit.
Détruire un pays ne nécessite pas, effectivement, l’utilisation de bombes atomiques, de missiles à longues portées ou autres armes de destruction massive. Il suffit juste d’affaiblir son système éducatif, en encourageant la triche, la fraude et la corruption pour que l’auto-destruction se fasse d’elle-même.
Du coup, des patients meurent aux mains de médecins mal formés et corrompus ; des bâtisses, des autoroutes et des ouvrages d’arts s’effondrent car construits par des architectes et des ingénieurs mal formés ou corrompus. N’oublions pas le système économique du pays qui a vu fondre ses richesses et ses réserves de changes comme de la neige, car entre les mains, d’hommes d’affaires politiciens, d’investisseurs, de fraudeurs et corrompus.
Au fil des ans, la justice est devenue injuste et au service des plus forts : elle a été entre les mains d’hommes de lois, des juges mal formés et corrompus.

Tous les domaines de la société, tous les secteurs de l’Etat sont en ruines car gérés par des politiciens abonnés à la fraude et aux jeux de corruption. Cette élite n’a aucune valeur, ni de repères, de modèles, de grandeur, de dignité, de conscience et surtout … d’exemplarité. Ce qui engendre au finish, l’effondrement de la nation.

• LA DESTRUCTION DE L’ARMEE
L’armée, tout comme l’éducation, constitue un des piliers de l’État. Selon Franck SILVI « un pays sans armée, est un pays sans avenir». Et pourtant, c’est ce que nous voyons aujourd’hui. L’armée malienne était une des plus puissantes de la sous-région, mais sous le règne des politiciens pseudo-démocrates, cette vaillante armée n’est que l’ombre d’elle-même. La crise de 2012 a affiché les failles de l’armée qui se sont accrues au fil du temps.

La première plaie est le mode de recrutement basé sur le népotisme, la corruption voire le favoritisme qui font office de règle. La conséquence d’un tel système de recrutement ne peut que détruire l’ordre hiérarchique et engendrer le désordre au sein de cette institution. De facto, sont remises en cause les règles fondamentales que sont la discipline et l’organisation hiérarchique.
Un pseudo-démocrate ne disait-il pas que le « Mali n’a pas besoin d’une armée de guerre, mais d’une armée humanitaire » et pourtant la guerre n’est-elle pas notre quotidien aujourd’hui ?
Nos soldats sont en train de périr au Centre et au Nord faute de moyens et de formation militaire. Que leurs âmes reposent en paix !
Dans ces conditions, nous sommes obligés de sous-traiter notre sécurité nationale avant d’avoir une armée disciplinée, hiérarchisée et surtout bien équipée.

• LA REGRESSION DE L’ECONOMIE NATIONALE
Dans leur course folle à la recherche de la richesse, les politiciens pseudo-démocrates ont liquidé toutes les sociétés de production du pays. Le Mali qui était une puissance industrielle à l’ère de l’indépendance chèrement acquise, n’a plus rien de concret.

Malgré une aide de l’Etat pour la formation citoyenne, les politiciens pseudo-démocrates ont donc échoué au vu de l’incivisme des militants et la chute des taux de participations aux élections. A cela s’ajoute le désaveu flagrant de la population à l’endroit des acteurs politiques, qui a ouvert la voie à l’émergence d’autres acteurs, plus populaires et populistes que les réels concernés. L’aide aux partis politiques a donc été « inutile » à assez de points et mérite un audit sans précédent au nom de la refondation de l’arène partisane.

En se référant aux rapports du Bureau du Vérificateur Général, on dénombre plus de 100 personnalités milliardaires au Mali, qui restent une menace pour la bonne gouvernance et le respect des textes fondamentaux.

C’est une erreur de penser que la classe politique, tout bord confondu, laisse les coudées franches pour une gestion optimale des affaires d’un Mali financièrement asphyxié et économiquement exsangue. Pourtant, les priorités, en plus de la guerre contre les djihadistes tournent autour de la sécurisation, les questions du développement, le consensus politico-social en plus des réformes institutionnelles.

Les différents régimes, les systèmes politiques et les institutions qu’ils incarnaient étaient mauvais, à la limite nuisibles : il faut en reconstruire un cadre viable et durable. C’est ce qui avait conduit le peuple à aller au Dialogue national Inclusif dont les recommandations restent la boussole de la refondation tant souhaitée par tous.

Par rapport à la durée de la Transition, il convient de noter avec force que les problèmes du Mali sont trop nombreux et complexes pour être aplanis en une courte période. Il ne faut pas espérer accomplir en 18 mois ce que nous n’avons pas pu faire en 60 ans d’indépendance. Cela d’autant plus que la situation présente du pays est infiniment plus désastreuse qu’elle ne l’était au moment de l’indépendance.

La Transition est attendue pour une rupture totale avec ce système oligarchique, de corruption à ciel ouvert et la suspension de toute loi favorisant le vol et l’impunité sous toutes ses formes.

Moussa konate