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Cameroun-Banque mondiale : enjeux autour de 655 milliards de FCFA

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Image de la ville de Douala-cameroun.

Par croissanceafrique

L’état de la coopération passée au scanner à l’occasion des travaux de la revue annuelle conjointe du portefeuille entre le Cameroun et la Banque mondiale. Le faible taux de maturation des projets pourrait faire perdre d’importantes ressources financières au Cameroun.

L’objectif de cette rencontre est de faire le bilan des actions entreprises et de procéder à un nouveau diagnostic des projets du portefeuille en vue de relever le niveau de décaissement ce qui devrait permettre d’améliorer le taux de réalisation des projets. A date, le portefeuille de la Banque mondiale (BM) au Cameroun s’élève à 927 milliards de FCFA, soit 1,664 milliard de dollars couvrant 14 projets actifs.

Ce diagnostic intervient dans un contexte particulier, marqué par la difficulté pour le Cameroun à cause de la faible maturation des projets de procéder au déblocage des fonds dédiés, soit 655 milliards de FCFA, environ 1,175 milliard de dollars menacés de forclusion. En termes de performance, ce taux de décaissement cumulé se situe à 30%, très en deçà de la moyenne. Des engagements en cours s’élèvent à 2,54 millions de dollars pour 20 projets actifs alignés sur les objectifs de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030.

Lors de la précédente revue conjointe du portefeuille en mars 2019, les travaux avaient permis de mettre en exergue plusieurs problèmes transversaux rencontrés dans leur mise en œuvre, notamment le faible niveau de maturité des projets. A ce facteur principal s’ajoutent les retards dans l’élaboration et l’adoption des Plans de travail et de budget annuel (PTBA) ; la faible mobilisation des fonds de contrepartie ; l’absence des critères d’évaluation de la performance des unités de gestion des projets ; le mode d’évaluation non adapté aux situations de pandémie et/ou insécurité ; la crise sécuritaire dans certaines régions du pays abritant plusieurs projets. Suivez la suite à travers ce liens ci-dessous:

https://www.financialafrik.com/2021/03/30/cameroun-banque-mondiale-enjeux-autour-de-655-milliards-de-fcfa/

Rwanda Finance Limited dévoile une nouvelle marque du centre financier International de Kigali

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Nick Barigye RFL Rwanda (photo)

Par croissanceafrique

A Kigali, le Rwanda Finance Limited, l’agence mandatée pour promouvoir le Centre financier, vient de procéder au lancement d’une nouvelle le jeudi 31 mars 2021. Selon Nick Bariye, PDG de Rwanda Finance Centre financier international veut devenir l’un des principaux centres financiers internationaux du continent Africain.

 «Le lancement de notre marque aujourd’hui donne vie à des ambitions audacieuses et marque une étape importante dans le parcours du Centre financier international de Kigali. Nous voulons que KIFC soit une nouvelle destination pour les investissements panafricains. Nous voulons être la juridiction de choix pour consolider efficacement le capital et le déployer efficacement à travers le continent. Nous voulons connecter les investisseurs internationaux avec des opportunités à travers l’Afrique, nous voulons connecter les entrepreneurs africains avec le capital mondial, nous voulons connecter le peuple rwandais avec le monde », a déclaré, Nick Barigye, PDG de Rwanda Finance lors de son discours d’ouverture à Kigali ce jeudi matin

Par ailleurs,  la nouvelle marque qui vient d’être lancée  entend représenter KIFC dans le monde, en mettant en avant son identité authentique et en renforçant son image aux niveaux régional et international. Elle reflète les valeurs du peuple rwandais: une culture d’intégrité et d’innovation, une économie stimulant le développement et l’inclusion, et une infrastructure qui libère la créativité.

C’est pourquoi, il faut dire qu’une marque est une promesse et ce lancement marque un moment charnière dans le parcours de KIFC. Il sous-tend également la mission de KIFC de mettre en relation les investisseurs et les entrepreneurs avec des opportunités à travers l’Afrique et au-delà.

Toutefois, la nouvelle marque reflète la vision de KIFC qui est de construire un avenir radieux pour le Rwanda et pour l’Afrique, en créant des emplois, une éducation et des opportunités professionnelles pour le peuple rwandais et en transformant le paysage de l’investissement à travers le continent.

Pour rappel, le KIFC a déjà attiré un certain nombre d’entreprises, d’investisseurs et de prestataires de services de haut niveau et est déjà membre de l’Alliance mondiale des centres financiers internationaux (WAIFC), ainsi que d’un centre associé dans le Global Financial Centers Index (GFCI).

Daouda Bakary Koné

Le Niger veut-il continuer avec les vieux démons ?

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Par croissanceafrique

A 48 heures de la première transition démocratique et pacifique du pouvoir, plusieurs sources annoncent une attaque, ce mercredi 31 mars, contre le palais présidentiel et une tentative de coup d’État.

Selon les médias locaux, des tirs à l’arme lourde ont en effet retenti tôt ce matin (vers 3h00 heure locale) vers la Présidence et les autres quartiers du centre-ville, avant la maitrise de la situation quelques instants après. La garde présidentielle a repoussé l’attaque et la situation semble être revenue sous contrôle, précise-t-on.

« Ces évènements rappellent le triste épisode de coups d’Etat qu’a connu ce pays du Sahel plusieurs années durant. Le dernier date de 2010 et avait renversé le président Mamadou Tandja avant l’élection, une année plus tard, de l’actuel président Mahamadou Issoufou. Ce dernier, après deux mandats successifs à la tête du Niger, avait choisi de ne pas être candidat à sa propre succession, donnant ainsi une chance à une (première) transition pacifique et démocratique du pouvoir dans un pays régulièrement endeuillé par des attaques jihadistes« , rapporte Finanacialafrik.

Mali: ce rapport des nations unies qui humilie la France, son ambassadeur, et le quai d’Orsay (19 civils tués par une frappe de l’armée Française)

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Par croissanceafrique

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a publié ce mardi 30 mars, le rapport de l’enquête sur les évènements de Bounty du 3 janvier 2021. Un rapport sur lequel la France émet de « nombreuses réserves », réfutant toute bavure.

Il s’agit bel et bien d’un rapport des nations unies qui a sensiblement humilié les responsables français à l’étranger mais aussi humiliant pour les Français de la France à savoir l’ambassadeur défenseur des mensonges de la l’hexagone, le quai d’Orsay et même le ministère Français des armées. Parce que, tout simplement la France a été prise la main dans le sac. L’on se pose la question de savoir comment un Etat normal comme la France peut prétendre de bombarder les populations civiles d’un pays souverain sans inquiétude notoire? une déception totale aux yeux du monde. Désormais l’histoire retiendra que la France à bombardé le peuple Malien à cause leur ressource du sous sol et cela, dans l’optique de diviser pour régner.

Suite aux allégations faisant état de la mort de plusieurs civils suite à une frappe aérienne à proximité du village de Bounty (centre) le 3 janvier 2021, la MINUSMA, à travers sa Division des droits de l’homme et de la protection (DDHP), a déployé une mission spéciale d’établissement des faits du 4 janvier au 20 février, avec l’appui de la Force et le soutien de la police scientifique des Nations Unies et de l’information publique, en vue de faire la lumière sur les informations et allégations reçues.

Selon le rapport de la Minusma publié mardi 30 mars, l’équipe de la mission a effectué ses travaux à Bamako, Mopti, Sévaré, Douentza et Bounty. Dans le cadre de cette enquête spéciale conduite conformément à la méthodologie du Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme, l’équipe a observé des règles strictes de collecte d’information et de témoignages afin de s’assurer non seulement du respect des plus hauts standards en la matière, mais également de la crédibilité, la pertinence et fiabilité des éléments collectés.

« L’équipe a organisé des entretiens présentiels individuels avec au moins 115 personnes et avec au moins 200 personnes lors des réunions groupées, et réalisé plus d’une centaine d’entretiens téléphoniques. Elle a également analysé au moins 150 publications, notamment des communiqués et déclarations officiels, des articles de presse, des déclarations et positions d’autres acteurs et des sources ouvertes ainsi que des photographies et vidéos concernant la frappe de Bounty », souligne le rapport des Nations Unies au Mali.

Le 25 janvier 2021, avec l’appui et la couverture aérienne de la force de la MINUSMA, l’équipe s’est rendue à Bounty et visité le lieu de la frappe aérienne, l’endroit présumé d’enfouissement des dépouilles des personnes tuées par la frappe ainsi que le village.

Au terme de l’enquête, la MINUSMA s’est dite en mesure de confirmer la tenue d’une célébration de mariage qui a rassemblé sur le lieu de la frappe, une centaine de civils parmi lesquels se trouvaient cinq personnes armées, membres présumés de la Katiba Serma. Au moins 22 personnes, dont trois des membres présumés de la Katiba Serma présents sur le lieu du rassemblement, ont été tuées par la frappe de la Force Barkhane survenue le 3 janvier 2021 à Bounty.

Sur les 22 personnes tuées, 19 l’ont été directement par la frappe dont 16 civils tandis que les trois autres civils ont succombé des suites de leurs blessures au cours de leur transfèrement pour des soins d’urgence. Au moins huit autres civils ont été blessés lors de la frappe. Les victimes sont tous des hommes âgés de 23 à 71 ans dont la majorité habitait le village de Bounty.

« Nombreuses réserves »

Et la réaction de la France ne s’est pas faite attendre. Dans un communiqué, le ministère des Armées a réfuté toute bavure et fait part de ses « nombreuses réserves » sur cette enquête des Nations unies. Ajoutant qu’il maintient « avec constance et réaffirment avec force » que « le 3 janvier, les forces armées françaises ont effectué une frappe aérienne ciblant un groupe armé terroriste identifié comme tel » près de Bounti.

Le communiqué du ministère émet par ailleurs « de nombreuses réserves quant à la méthodologie retenue », et « ne peut considérer que ce rapport apporte une quelconque preuve contredisant les faits tels que décrits par les forces armées françaises ».

Daouda Bakary Koné

Bénin: 70 millions d’euros auprès d’un pool de banques internationales emmené par Natixis.

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Premier producteur de coton africain depuis 2018, le Bénin confirme son leadership sur ce marché année après année. En témoigne la récente levée de fonds réussie par la Société pour le Développement du Coton (SODECO), premier égreneur de coton africain avec 17 usines réparties à travers le pays. Cette dernière vient d’obtenir un financement structuré pré-exportation de 70 millions d’euros auprès d’un pool de banques internationales emmené par Natixis.

Pour la campagne 2019-2020, la production nationale de coton graine s’est établie à près de 715 000 tonnes : un volume record qui permet au Bénin de conforter son statut de leader en devançant le Mali, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. A titre de comparaison, la campagne 2018-2019 avait permis la production de 678 000 tonnes, soit une hausse d’environ 5,4% en un an.

Cette augmentation de la production nationale résulte notamment de l’amélioration des facteurs de rendement, d’une organisation opérationnelle efficiente, d’une gestion participative et responsable, ainsi que d’une démarche de reconnaissance et de valorisation des producteurs. Ces derniers ont en effet bénéficié de l’un des prix d’achat du coton graine les plus incitatifs de la région, mais aussi d’intrants de qualité (énergie, engrais, matériel). Suivez la suite avec Financialafrik

En Guinée, la Banque mondiale accorde 100 millions USD en faveur du secteur agricole

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Selon Financialafrik, cet accord de financement qui intervient dans le cadre du projet de développement de l’agriculture commerciale en Guinée (PDACG) et de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), a été paraphé ce lundi 29 mars à Conakry entre le ministre guinéen de l’Economie et des Finances, Mamadi Camara, et le représentant pays de la Banque mondiale, Nestor Coffi. 

« Le PDACG qui permettra de réaliser des infrastructures agricoles et agro-industrielles se déroulera en deux phases de quatre (4) ans chacune et va cibler les zones de Conakry, Boke- Kamsar et sur l’axe Kindia-Conakry. L’enjeu, selon le représentant pays de la Banque mondiale, c’est la diversification de l’économie guinéenne fortement dépendante du secteur minier en passant d’une agriculture de subsistance à une agriculture commerciale destinée à contribuer à la réduction du chômage en zone rurale », précise notre confrère de Financialafrik

Il faut noter que la première phase du projet sera principalement axée sur la résiliation aux chocs futurs et le soutien à la relance du secteur agricole, dont les circuits d’écoulements ont été bloqués avec la crise de la Covid-19 et des restrictions liées à la fermeture des frontières. Le développement des chaînes de valeur, notamment des filières de l’anacarde, du fonio, fruits et légumes et de l’élevage permettra de créer, selon les projections, 24.000 emplois pour les jeunes et les femmes.

Mali : plus de 110 millions USD pour appuyer les chantiers d’infrastructures et les entreprises commerciales

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Par croissanceafrique

Au Mali, la chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM),  a tenu sa première session ordinaire de l’assemblée consulaire de la mandature 2020-2025, le samedi 27 mars 2021 à Bamako. A l’issue des travaux, la chambre a  présenté les ambitions de sa nouvelle mandature 2021-2025 et s’est donnée comme ambition d’injecter la bagatelle de 60 milliards (environ 110 millions USD) dans les projets d’infrastructures courant les prochaines années à venir.

Selon Youssouf Batilly, président de la chambre de commerce et d’industrie du Mali va «Dès notre ré-élection, le 11 mars dernier, nous avons dédié ce mandat au consensus car, il est effectivement le fruit d’un consensus que nous avons prôné afin de créer une réelle synergie au sein du secteur privé. Surtout avec un plan estimé à plus de 60 milliards FCFA, environ (110 millions USD) la chambre de commerce  et d’industrie du Mali  prévoit d’investir essentiellement dans les infrastructures qui soutiennent les activités des entreprises », a-t- il affirmé.

Pour lui, il faut appuyer l’amélioration de l’environnement et le cadre des affaires au Mali, afin de renforcer l’entente entre les acteurs économiques, participer à la promotion des entreprises au Mali et accompagner l’Etat. L’objectif de cette session était est  d’examiner et adopter les documents de base afin de tracer la feuille de route pour la mandature 2021-2025.

Pour sa part, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des investissements Harouna Niang, s’est rejoue par le fait que la chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) a  pu renouveler ces organes dans les délais prescrits et dans un climat de convivialité et de fraternité, malgré le contexte de crise forte pour tous les pays du monde.

Il faut noter que les  60 milliards F CFA, prévoit  essentiellement d’investir  dans les infrastructures qui soutiennent les activités des entreprises et  serviront aussi à  l’aménagement des zones industrielles, la construction de centres de formation, de parcs d’exposition, des sièges dans les nouvelles régions, la réalisation d’un port sec, la modernisation des marchés à Bamako et dans les régions, et la création d’un pôle économique dans la zone aéroportuaire de Bamako.

Daouda Bakary Koné

Mali: Niankoro Yeah Samaké a inauguré sa 40ème école à Karagouan, dans le cercle de Kadiolo

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Par Croissanceafrique 

Au Mali, le directeur exécutif  de la Fondation EMPOWER –Mali Niankoro Yeah Samaké non moins président d’honneur  du Parti pour l’Action Civique  et Patriotique (PACP)  accompagné d’une forte délégation a inauguré le samedi 27 mars 2021, à Karagouan, cercle de Kadiolo  sa  40ème école dans le village de karagouan dans le cercle de Kadiolo, région de Sikasso. Selon Yeah samaké lui-même,  la réalisation de cette infrastructure scolaire  a coûté 38 millions de FCFA  dont une contribution de 6 millions de FCFA du village bénéficiaire.

Il s’agit d’une infrastructure scolaire composée essentiellement de trois salles de classe, une direction, six latrines et trois logements de deux chambres salon pour les enseignants.  Cette importante infrastructure scolaire  est le fruit de  la collaboration entre de la fondation EMPOWER –Mali  et l’association Kadogo Wélé (regarder   par dernier), une association  des ressortissants de Karagouan  établis à Bamako  et d’ailleurs.

Sous le leadership et la clairvoyance   de Yeah Samaké, président d’honneur du Parti Pour l’action civique et Patriotique (PACP) et directeur exécutif de  la fondation  Empower-Mali  est à sa quarantième (40 eme)  école au Mali. Selon lui, c’est la  septième école  dans le cercle de Kadiolo soit 21 salles de classe pour une capacité d’accueil estimée à 1050 élèves pour le cercle.

 

Par ailleurs, ces trois nouvelles  salles   viennent  compléter à six le nombre de  classes de l’école de Karagouan. Elles  viennent  à point nommé, car elles  vont diminuer   la souffrance des élèves, des parents et des autorités politiques et  administratives du FOLONA (cercle de Kadiolo). Elles viennent également  appuyer les efforts de l’Etat  du Mali  en matière de réalisation d’infrastructures scolaires  de qualité.

Par ailleurs, ces joyaux d’infrastructures scolaires  ont été  accueillis avec  joie par   le village Karaguan et autorités communales. Ils ont tous exprimé leur gratitude  à l’endroit de la fondation  Empower-Mali, et plus particulièrement  le président Yeah Samaké.

La nouvelle école construite par Yeah Samaké à Karagouan dans le Kadiolo

 « La  construction des écoles est  une mission des mairies.  Si aujourd’hui  nous  trouvons  un soutien de taille comme Yeah samaké et sa fondation,  cela ne fait que nous réconforter. J’invite la jeunesse de Karagouan à l’entretenir  de ces  infrastructures.», a laissé entendre, le représentant de la Mairie de Kadiolo.

Pour sa part,   le président d’honneur du PACP  affirme que  « c’est toujours un plaisir  pour lui, ainsi que  pour la fondation Empower-Mali et sa formation politique, le PACP, de participer au développement des communautés dans le domaine de l’éducation, la santé et l’agriculture. Toutefois selon Yeah Samaké,  à travers ses actions, le PACP veut montrer aux gens que   la politique ce n’est pas d’abuser des citoyens mais par contre  de les servir  comme le dit le crédo du parti : « Diriger c’est  servir ». « Nous voulons inculquer dans les habitudes de  l’homme politique malien que « diriger c’est servir ». Nous sommes conscients qu’aucun pays ne peut se développer sans les politiques » a-t- il affirmé.

Yeah Samaké expliquant ses projets futuristes aux journalistes dans le Kadiolo Profond (Folona)

En outre, il dira que  les actions de la fondation Empower-Mali ne se limitent pas au sud du Mali, mais qu’elles couvrent l’ensemble des régions du pays même les régions du nord malgré la situation sécuritaire qui rend difficile l’accès à certaines zones.

Notons que le rendez-vous est donné  dans les prochains jours pour le lancement de la construction d’un grand château d’eau pour les femmes de Karagouan.

Daouda Bakary Koné, envoyé spécial

Mali : Bamako a abrité les travaux de la première réunion du comité de pilotage du cadre Intégré renforcé et de l’aide pour le commerce

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Par Croissanceafrique

Au Mali, le ministre malien de l’industrie, du commerce et de la promotion des investissements Harouna Niang a procédé ce lundi 29 mars 2021 à l’ouverture des travaux de la première réunion du comité de pilotage du cadre Intégré renforcé et de l’aide pour le commerce.

La présente session intervient au moment où le Mali amorce sa reconstruction et au sortir de ces différentes crises à la fois, sécuritaires et sanitaires. C’est pourquoi, au nom du gouvernement du Mali,  Harouna Niang, le premier responsable du département de tutelle a salué l’engagement  et l’accompagnement du royaume du Danemark aux coté du Mali, afin de relever les défis du développement à travers entre autres le programme de développement du secteur privé décliné en projet développement  dont le projet inclusif des filières  agricoles qui est en parfaite synergie avec le projet  de la catégorie 2 du cadre intégré renforcé (MALI) sur le développement de la filière Karité (PROFIDEKA) qui vient de démarrer au Mali.

Par ailleurs, la présente réunion  faut-il rappeler, s’inscrivait dans cadre de la réunion statutaire du cadre intégré renforcé. Raison pour laquelle, l’ordre du jour portait sur la présentation des rapports d’activité par projet au titre de l’année 2021, l’examen et l’approbation des projets de plan de travail 2021 du projet de soutien à la durabilité, du projet de renforcement des capacités productives et commerciales de la filières gomme arabique et du projet sur le développement t de la filières karité (PROFIDEKA).

Toutefois, le ministre Niang n’a manqué d’afficher sa satisfaction par rapport à l’approbation de deux (02) projets pour le compte du cadre intégré renforcé notamment « le projet de soutien à la durabilité pour l’intégration du cadre intégré renforcé dans le système gouvernemental, en remplacement du projet de la catégorie (01), et le projet de la catégorie (02) sur le développement de la filière Karité (PROFIDEKA) », dit-il. Il ajoute par la suite que le cadre intégré renforcé du Mali a appuyé la formation de 30 acteurs privés sur les techniques d’élaboration de plan d’affaires, la formation également de 50 acteurs privés dont 30 sur les opportunités et les politiques d’investissement  au Mali.

Concernant le projet de la catégorie deux (02) sur le développement de les filières karité (PROFIDEKA), le cadre intégré renforcé a appuyé la formation de 30 acteurs privés sur les techniques de fabrication de savons et la sensibilisation des acteurs sur la protection de l’arbre à karité, la formation de 30 femmes de la filière karité sur la gestion de la coopérative, marketing et la gestion commerciale, construction d’un centre de traitement au profit de la coopérative  des femmes productrices de beurre de karité de Zantiébougou (COPROKAZAN) dans le cadre de la synergie d’actions avec le programme régional d’appui au développement commerciale inclusif de la filière karité au profit du Benin, du Burkina Faso, du Mali et du Togo.

Notons que dans le cadre de la mise en œuvre du projet de la catégorie deux (02) sur la gomme arabique , les acteurs privés ont été appuyé à travers la formation de 100 femmes sur les activités génératrices des revenus ; la plantation de 100 hectares de gomme arabiques en collaboration avec les structures déconcentrées des eaux et forêts et la construction de quatre (04) magasins  de stockage de gomme arabique

Daouda Bakary KONE

Démocratie et Citoyenneté active en Afrique: les jeunes de l’espace CEDEAO recommandent aux chefs d’Etats un quota de 35% aux postes électifs et nominatifs

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Par Croissanceafrique

En réponse à la complexité de l’implication des jeunes dans le processus démocratique et en vue de faciliter le partage d’expériences et de bonnes pratiques, l’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (ASCAD) a organisé les 26 et 27 mars 2021 à Bamako un cadre d’échange qui a réuni des jeunes des pays membres de l’espace CEDEAO, autour du thème « Contribuer au renforcement de l’exercice démocratique et de la bonne pratique dans les pays membres de la CEDEAO à travers l’engagement civique des jeunes et le partage d’expériences ».

Selon la coordinatrice générale de l’ACAD, Adam Dicko, ce forum est une occasion aux jeunes de partager leurs différentes expériences et créer une dynamique sous régionale de suivi des engagements pris par les États en leur faveur à travers une stratégie de plaidoyer commune des jeunes venant des quinze (15) pays membres de la CEDEAO. Il permettra également aux jeunes de créer un réseau pour maintenir la dynamique et renforcer leurs présences dans la vie de la communauté et au niveau national en matière de démocratie, de bonne gouvernance et de contribution à des élections libres, apaisées, transparentes et régulières dans les pays membres de la communauté, a-t-elle ajouté. Elle estime que des actions de plaidoyer seront entreprises pendant le sommet des chefs d’Etat de la zone pour un meilleur suivi et l’accélération de la mise en œuvre des engagements.

Dans la déclaration finale, à l’issue des travaux, des défis majeurs des jeunes de l’espace CEDEAO ont été mentionnés notamment: l’accès aux instances de prise de décision ; la gestion des crises électorales ; la culture du civisme et de la redevabilité ; la lutte contre la corruption ; l’insertion socio-économique.

Les recommandations à la CEDEAO et aux Chefs d’État :

A la fin des travaux, les jeunes de l’espace CEDEAO recommandent à la CEDEAO et aux chefs d’Etat de : Procéder à la désagrégation des données électorales en tenant compte de la population Jeune ; réviser l’âge légal pour être président de la République à 30 ans ; fixer un quota de 35% de représentation des Jeunes dans les postes électifs et nominatifs ; adopter et/ou actualiser les documents de politique nationale de la Jeunesse conformément aux recommandations de la Charte Africaine de la Jeunesse ; assurer la mise en place de département spécifiquement dédié à la Jeunesse dans l’ensemble des pays membres ; mettre en place un fonds de soutien des initiatives de promotion de la Jeunesse

Des impressions de certains participants

Pour Fatoumata Cheick Tidiane Cissé du Centre d’Assistance et de Promotion des Droits Humains (CAPDH), ce forum est une initiative salutaire de l’ONG AJCAD. Il a permis aux jeunes d’une même communauté d’échanger sur les différentes difficultés auxquelles ils sont confrontés dans les différents pays de la CEDEAO. Elle pense que durant ces 2 jours, les bases d’un nouveau départ pour les jeunes de l’Afrique de l’Ouest ont été posées. Elle invite par ailleurs les participants de ce forum à être les relais dans leurs pays respectifs.

Kambou Ollo Mathias, représentant du Burkina Faso par ailleurs membre du mouvement Balai Citoyen, estime que la tenue de ce forum a permis aux jeunes d’une même communauté qui vivent les mêmes réalités de partager leurs expériences afin d’avoir une Afrique prospère et unie. Il pense que le rôle de tous les mouvements citoyens dans les différents pays est d’amener les populations à prendre en main leur destin sur le plan électoral et à pouvoir donner un sens positif à leur choix électoral. Il espère que cette rencontre sera le creuset pour un réseautage régional africain pour pouvoir promouvoir les valeurs patriotiques et panafricaines.

IB KONE