Construction armature. isolated on white background
Selon Fitch Solutions, elle devrait s’établir à une moyenne de 2 % de 2020 à 2029, contre 3,4 % au cours de la décennie précédente. Les plus grands producteurs seront toujours l’Australie, le Brésil et la Chine.
Selon la firme d’analyse Fitch Solutions, la production mondiale de minerai de fer devrait croître de manière modeste sur les dix prochaines années. Le cabinet prévoit qu’elle passe de 3 milliards de tonnes cette année à 3,7 milliards de tonnes en 2029, avec un taux de croissance moyen de 2 % (contre 3,4 % pour la décennie précédente).
Dans le détail, la croissance modeste devrait être portée par l’extension des mines au Brésil et l’augmentation de la production en Inde. La production brésilienne, de haute qualité et particulièrement prisée par les producteurs d’acier chinois, passera de 416 millions de tonnes cette année à 546 millions de tonnes d’ici 2029.
Selon l’agence, relayée par Mining Weekly, la production en Chine diminuera, car la faiblesse des prix du minerai de fer et le renforcement des réglementations environnementales obligent à arrêter les opérations à coûts élevés. En Australie, où se trouveraient les plus grandes réserves mondiales, la production devrait croître à un taux annuel moyen de 0,7 %, contre 9,2 % de croissance au cours de la décennie précédente.
Pour rappel, si le trio de tête des plus grands producteurs de minerai de fer est formé par l’Australie, le Brésil et la Chine, les leaders en Afrique comprennent l’Afrique du Sud et la Mauritanie alors que la Guinée attend toujours de développer ses ressources.
Après les heures de confusion ayant suivi le putsch et la démission du président malien, le monde entier attendait un visage, un homme à qui relier les évènements de ces derniers jours. L’élu est le colonel Assimi Goita. Jusque-là chef des forces spéciales de l’armée malienne dans le centre du pays, celui qui a dirigé le putsch, qualifié par l’opposition de « victoire du peuple », se trouve néanmoins dans une position particulière. Acclamé à l’intérieur des frontières de son pays et isolé en dehors, alors même que les problèmes sécuritaires, eux, n’ont pas démissionné, Assimi Goita a plus d’un défi à relever.
Etait-ce trop compliqué, trop tôt, ou une responsabilité trop lourde à assumer pour le colonel Assimi Goita ? On ne saurait le dire. Mais, alors que le monde recherche un nom à qui attribuer la direction du putsch du 18 août, le visage de celui qui a annoncé, plus tard, être à la tête de la junte l’ayant mené avait déjà été vu de tous. Lors de l’annonce, dans la nuit du mardi, de la création du comité national pour le salut du peuple (CNSP) ayant poussé le président Ibrahim Boubacar Keïta à la démission, le nouvel homme fort malien était bel et bien présent. Il attendra 24 heures pour se révéler aux Maliens et au monde. « Je me présente : je suis le colonel Assimi Goita, le président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) ». Pour une situation électrique, le ton est simple et détendu.
L’évocation du profond respect dont il est l’objet au sein de l’armée revient souvent.
Finalement, le silence et la rétention d’information semblent avoir été calculés, tout comme la réalisation et la gestion de ce putsch. De quoi annoncer la couleur et jeter un peu plus de lumière sur le profil discret d’Assimi Goita ?
L’antithèse parfaite de Amadou Haya Sanogo
La première chose qui frappe chez Assimi Goita est la forte différence qu’il affiche avec le dernier putschiste ayant Héros au Mali, isolé hors de ses frontières un président malien avant lui : Amadou Haya Sanogo. Là où le meneur présumé (le procès est toujours en cours, Ndlr) du putsch de 2012 semblait peu charismatique, l’actuel homme fort du Mali affiche une aura complètement différente. Il suffit d’écouter les déclarations recueillies sur lui par la plupart des médias couvrant la situation malienne. L’évocation du profond respect dont il est l’objet au sein de l’armée revient souvent. Même son parcours semble être une négation totale des états de services affichés par le capitaine Amadou Haya Sanogo qui, lorsqu’il avait déposé le président Amadou Toumani Touré, n’était plus qu’un professeur d’anglais au prytanée militaire de Kati.
D’après les seules informations disponibles jusque-là, le colonel Assimi Goita a un pedigree différent. Agé d’une quarantaine d’années et issu justement du Prytanée militaire de Kati, où sont formés les meilleurs éléments de l’armée, il est diplômé de l’Ecole interarmes de Koulikoro, située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale. Ayant participé à de nombreuses opérations à l’étranger, il était jusque-là le patron des forces spéciales maliennes basées dans le centre du pays, une région minée depuis 2015 par des violences djihadistes et intercommunautaires. Toutes les personnes interrogées à son sujet le décrivent comme un homme très rigoureux et bien au fait du fonctionnement des mécanismes internationaux.
Toutes les personnes interrogées à son sujet le décrivent comme un homme très rigoureux et bien au fait du fonctionnement des mécanismes internationaux.
Cette information, très importante, vient marquer une autre différence majeure avec Amadou Haya Sanogo. Là où ce dernier annonçait, dans ce qui relevait plus du sketch improvisé, être désormais à la tête du Mali, Assimi Goita, lui, a pris son temps. Il a obligé le président Ibrahim Boubacar Keïta à annoncer lui-même sa démission à la télévision nationale avant que le colonel à l’origine du putsch ne se dévoile au monde.
Un fin stratège, ou tout au moins un homme prévoyant.
A ce propos, les différentes étapes et la succession des évènements laissent penser que le putsch a été préparé de longue date. Pour s’assurer sa réussite, une base d’officiers supérieurs, entourant Assimi Goita lors de chaque apparition, semble avoir été formée avec soin. Le putsch a été beaucoup moins violent que celui de 2012 et l’arrestation du président s’est faite de la manière la moins brusque possible. Ce qui fait du colonel un fin stratège, ou tout au moins un homme prévoyant. Pour le moment, en tout cas, rien ne semble perturber ses plans.
Héros au Mali, isolé hors de ses frontières
Très tôt, l’opposition a accueilli le putsch comme une « victoire du peuple ». Dans cet ordre d’idée, le mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), qui réclame depuis des mois la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta, a annoncé qu’il organiserait une marche pour « rendre hommage à la lutte héroïque du peuple malien ». Pour certains analystes, la junte militaire a collaboré ou a été soutenue par les foules de l’imam Mahmoud Dicko. Pour le moment, rien ne lie le colonel Assimi Goita au M5-RFP. Il faut néanmoins préciser que l’opposition s’est montrée disposée à accompagner la transition aux côtés des militaires. Seulement, là encore, il n’y a rien de très étonnant. La cote de popularité du président déposé était si faible que sa démission a provoqué par endroits des scènes de liesse.
Pour certains analystes, la junte militaire a collaboré ou a été soutenue par les foules de l’imam Mahmoud Dicko. Pour le moment, rien ne lie le colonel Assimi Goita au M5-RFP.
Finalement, à l’intérieur des frontières maliennes, Assimi Goita a l’image d’un héros. Pour le peuple malien, il a rendu possible ce que réclamait la rue depuis de nombreuses semaines, à savoir un départ d’Ibrahim Boubacar Keïta et un changement de régime. Au sein de l’armée également, Assimi Goita bénéficie d’un plébiscite. Ses frères d’armes comptent sur lui pour redonner à l’armée de véritables moyens pour lutter contre la menace terroriste, maintenant que les politiciens détournant les fonds dédiés à cette mission sont écartés.
Ses frères d’armes comptent sur lui pour redonner à l’armée de véritables moyens pour lutter contre la menace terroriste, maintenant que les politiciens détournant les fonds dédiés à cette mission sont écartés.
Seulement, rien n’est jamais aussi simple. Sachant que l’armée qui avait déjà beaucoup de mal à assurer les tâches militaires doit désormais ajouter les fonctions politiques à son agenda, une pression de la menace terroriste pourrait faire souffler un vent de désillusion terrible sur le pays. Ensuite, la défense contre la menace terroriste dépend fortement de l’aide apportée par la communauté internationale. Déjà, cette dernière, malgré les précautions prises par les putschistes pour éviter de provoquer une levée de boucliers, a fortement condamné l’éviction d’un chef d’Etat régulièrement élu.
La CEDEAO a décidé de fermer toutes les frontières terrestres et aériennes avec le Mali.
Les Etats-Unis, l’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA) ont fortement condamné le coup d’Etat et réclamé la libération « immédiate » du président Ibrahim Boubacar Keïta. De son côté, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), récente médiatrice dans la crise malienne, a réagi très fermement. L’organisation a suspendu le Mali de tous ses organes de décision « avec effet immédiat » et décidé de fermer toutes les frontières terrestres et aériennes avec le Mali. Tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali ont également été arrêtés.
Tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali ont également été arrêtés.
La communauté a également « demandé la mise en œuvre immédiate d’un ensemble de sanctions contre tous les putschistes et leurs partenaires et collaborateurs puis dépêché une délégation de haut niveau pour assurer le retour immédiat de l’ordre constitutionnel ». La France, qui dispose de plus de 5000 soldats dans la région, a condamné le coup d’Etat dans un communiqué du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Mike Pompeo, le secrétaire d’Etat américain a déclaré dans un communiqué que « les Etats-Unis condamnaient fermement la mutinerie du 18 août au Mali comme ils condamneraient toute prise du pouvoir par la force ».
L’armée qui avait déjà beaucoup de mal à assurer les tâches militaires doit désormais ajouter les fonctions politiques à son agenda.
A première vue, malgré une maitrise relative du fonctionnement des mécanismes internationaux, Assimi Goita semble bien seul hors des frontières du Mali et ne dispose visiblement d’aucun moyen de permettre à son mouvement d’obtenir une légitimité à la tête du Mali. Peut-être, l’union sacrée entre la junte militaire et l’opposition permettra-t-elle d’adoucir les positions de la communauté internationale. Pour l’opposition malienne, les organisations internationales devraient revoir leurs envies de sanctions envers les putschistes, car c’est essentiellement le peuple qui en pâtirait. « Le M5-RFP invite, à cet effet, la CEDEAO, l’Union africaine et la communauté internationale dans son ensemble à mieux appréhender la situation au Mali en dehors des questions de sanction et à soutenir le peuple malien dans sa quête de paix, de réconciliation nationale, de démocratie véritable et de mieux vivre », peut-on lire dans le premier communiqué rendu public par l’opposition après le putsch. De quoi retirer une épine du pied d’Assimi Goita, assuré au moins du soutien des Maliens.
Moussa Mara est un expert-comptable et un homme d'État malien né le 2 mars 1975 à Bamako. Président du parti Yéléma, créé en juillet 2010, il est candidat a l´élection présidentielle 28 juillet 2013 et obtient 1,5 % des voix au premier tour. Le 5 avril 2014, à 39 ans il est nommé Premier ministre par le président Ibrahim Boubacar Keïta, devenant ainsi le plus jeune Premiers ministres de l'histoire du Mali. Il est le porte-Parole du Cadre d’Echange des Partis et Regroupements Politiques pour une Transition Réussie au Mali
COMMUNIQUE
Le Parti YELEMA, « le Changement » a suivi avec une grande préoccupation les évènements survenus dans notre pays ce Mardi 18 Août 2020.
De manière constante, le Parti YELEMA, « le Changement » a toujours indiqué son opposition à tout changement non constitutionnel de régime. Conformément à cela, il condamne le coup d’Etat perpétré par une partie de la hiérarchie militaire.
Le Parti YELEMA, « le Changement » prend acte de la démission du Président Ibrahim Boubacar KEITA, précédée par la dissolution de l’Assemblée Nationale. Il estime que ces faits ouvrent une perspective de sortie de crise institutionnelle pour le Mali.
Le Parti YELEMA, « le Changement » demande aux autorités du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) de mettre en œuvre dans les meilleurs délais les orientations contenues dans leur discours, afin de mettre en place rapidement un cadre institutionnel pour une transition politique au Mali. Ce cadre devra être inclusif et représentatif des Maliens dans leurs diversités politiques et socio-économiques. Ce qui assurera à la transition des chances de succès vers la refondation du pays réclamée par tous nos compatriotes.
Le Parti YELEMA, « le Changement » souhaite que le partenariat avec la communauté internationale puisse se poursuivre dans les meilleures conditions. A ce titre, la prochaine visite de la délégation de la CEDEAO doit être mise à profit pour définir les contours de celui-ci avec comme objectif principal de mieux accompagner notre pays vers le traitement profond et souverain des maux qui l’assaillent.
Le Parti YELEMA, « le Changement » reste persuadé que la phase délicate de notre histoire que nous traversons, 60 ans après l’indépendance, peut servir de levain au renouveau auquel aspirent les Maliens.
La France et ses partenaires sont engagés au Mali et dans la région pour la sécurité des populations sahéliennes et à la demande des États sahéliens. C’est le sens de la Coalition pour le Sahel qui a été mise en place au sommet de Pau.
La lutte contre les groupes terroristes et la défense de la démocratie et de l’État de droit sont indissociables. En sortir, c’est provoquer l’instabilité et affaiblir notre combat. Ce n’est pas acceptable.
Au Mali, le pouvoir doit être rendu aux civils et des jalons doivent être posés pour le retour à l’ordre constitutionnel. Le Président Keïta, son premier ministre et les membres du gouvernement doivent être libérés sans délai et leur sécurité garantie.
Selon E Macron « La France et l’Union européenne sont aux côtés de la CEDEAO et de l’Union africaine pour trouver une issue à la crise malienne. La paix, la stabilité et la démocratie sont notre priorité« .
« Nous sommes extrêmement attentifs à la sécurité de nos ressortissants au Mali. J’ai demandé en Conseil de défense ce matin de tout mettre en œuvre dans ce sens« , explique E Macron.
Notons que ma France a fait semblant de condamner le coup d’État. Cette parti émane de la rédaction.
Après l’indignation légitime au lendemain de ce qu’il faut appeler par son nom, un coup d’état militaire, les amis du Mali ne doivent pas se perdre en condamnations stériles mais tourner leurs regards vers l’avenir pour proposer une alternance véritable et commencer enfin la reconstruction d’un pays qui a trop souffert depuis 2012.
Le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta est tombé. Comme un fruit pourri. Les officiers qui sont venus l’arrêter à son domicile ne sont que l’expression d’un ras-le-bol généralisé et d’un blocage qui n’avait sans doute plus d’autre issue possible. Le départ d’IBK était devenu inéluctable. En son temps, à de multiples reprises, j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour que la contestation demeure dans le cadre constitutionnel et institutionnel.
Aujourd’hui, on ne peut que regretter et condamner l’intrusion des forces armées dans le jeu démocratique malien, mais on ne peut pas non plus ignorer que le peuple les soutient très massivement. L’intervention des militaires vient mettre un terme à une crise inextricable qui paralysait le pays depuis plus de deux mois et qui a coûté la vie à 23 de nos concitoyens tués par le régime d’IBK.
Le président Keïta sort par la petite porte. Il aurait pu se choisir un autre destin. Pour tous les Maliens, sa présidence a pris fin au terme des journées sanglantes de juillet. Lui, si fin stratège, n’a pas pris la mesure de l’indignation au sein d’un peuple qui a fini de lui tourner le dos devant les images des cadavres de nos frères.
Comme l’adage populaire le dit, souvent le poisson pourrit par la tête. C’est tout un système de corruption et de népotisme que les maliens ont massivement rejeté. Un système qu’incarnaient depuis 2013 IBK et son entourage, mais qui, il faut être honnête, concerne en réalité l’immense majorité des élites politiques, qui se sont servies de notre pays depuis trente ans plutôt que de le servir. C’est contre eux qu’est orientée la colère du peuple.
Présidents, ministres, décideurs de tous poils n’ont jamais cherché à répondre aux angoisses et défis vitaux auxquels sont confrontés chaque jour les Maliens. L’absence de perspectives pour la jeunesse, le poison du chômage de masse, l’échec de l’état à garantir à tous des services publics de base, qu’il s’agisse d’éducation, de santé ou d’infrastructures (routes, électricité, eau potable). Les leaders maliens ont trahi leur peuple !
IBK n’est qu’un énième symptôme de ce mal malien, où la crise sécuritaire puise ses racines et dont elle se nourrit, mais sa gestion clanique du pouvoir, ses tentatives pour miner les acquis démocratiques, et surtout sa gestion calamiteuse du mouvement de contestation qui secoue depuis deux mois le pays font que son départ était sans doute inéluctable.
Bien sûr que le renversement d’un président démocratiquement élu (même si comme de nombreux Maliens j’ai dénoncé de graves irrégularités lors du dernier scrutin présidentiel) est choquant. Bien sûr qu’il s’agit là d’images que nous ne souhaiterions jamais plus voir. C’est condamnable et doit être condamné. Mais l’heure nous impose d’être pragmatique. Le peuple malien a trop souffert !
Depuis qu’il a fait tirer sur son peuple, IBK ne pouvait plus diriger le Mali. Contrairement à ce qu’on peut entendre ces dernières heures dans les médias occidentaux, le risque d’une prise de pouvoir militaire est quasi-inexistant dans le contexte malien. Le coup de force de mardi peut au contraire être le vecteur d’un nouveau départ pour la démocratie malienne, débarrassée de ses embarrassants dinosaures et de leurs réflexes prédateurs.
Les alliés du Mali, nos amis, en Afrique de l’Ouest et dans le monde, ne doivent pas nous tourner le dos face à cette nouvelle épreuve, mais au contraire nous épauler plus que jamais pour vaincre l’hydre terroriste et ramener la stabilité dans notre pays. Mais comme je m’évertue à le dire depuis des années, le retour à la paix n’est pas possible sans espérance et sans renouveau économique et social. Il faut de l’emploi et des perspectives pour tous si on veut remporter la partie contre les terroristes et construire un état pérenne.
Je lance donc un appel à la communauté internationale, dont la présence et l’assistance ont permis de sauver l’essentiel depuis près de huit ans, de persévérer et même d’accélérer dans leurs efforts pour accompagner le Mali dans son cheminement souverain pour restaurer l’état de droit, la stabilité et la sécurité dans l’intégralité de son territoire national.
Les chancelleries du monde entier doivent certes dénoncer le coup de force des soldats de Kati, mais elles doivent surtout tourner leurs regards vers l’avenir. L’avenir du Mali doit appartenir à sa jeunesse qui est aujourd’hui absente des organes de décision. L’alternance indispensable au Mali doit être totale. Au-delà des premiers cercles d’IBK, elle doit concerner tous ceux qui monopolisent et incarnent le pouvoir depuis les années 1990, dont certains sans interruption. Toute autre solution est vouée à l’échec.
Qu’Allah bénisse le Mali et son Peuple.
Aliou DIALLO
Président d’honneur du parti ADP-Maliba
Dans un communiqué signé par le professeur Tiemoko Sangaré de l’Adema-PASJ suite au coup d’état militaire du 18 août 2020, le parti des a abeilles n’a pas manqué de dire que l’Adema-PASJ exprime sa très vive préoccupation face au nouveau tournant de la crise socio-politique qui secoue notre Pays, tournant marqué par un coup d’Etat militaire.
Selon Tiemoko Sangaré « L’Adema-PASJ, respectueux de l’état de droit et de la forme républicaine de l’Etat condamne avec fermeté cette violation flagrante de la Constitution du 25 février 1992 et les engagements communautaires du Mali », dit-il.
Aussi, l’Adema-PASJ exige-t-il le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et exhorte l’institution militaire à demeurer résolument au service des autorités civiles démocratiquement élues.
Pour l’Adema-PASJ, la seule voie de sortie de crise est et reste le dialogue et la concertation entre acteurs. C’est pourquoi le parti n’a cessé de lancer un appel pressant à tous les acteurs politiques et sociaux pour s’unir autour d’un accord politique et social de la sortie de crise, dans le respect de la loi fondamentale.
« A l’Adema-PASJ, nous sommes convaincus que seul un pouvoir démocratiquement élu, puisant sa force et son autorité dans la légitimité de la souveraineté populaire, est à même de garantir l’unité nationale, de rétablir la securité sur l’ensemble du territoire, et de relever les défis multiformes auxquels notre pays fait face » a-t-il affirmé le président du comité exécutif de l’Adema-PASJ.
Par ailleurs, l’Adema-PASJ exige l’arrêt immédiat des actes de vandalisme et la libération sans délai de toutes les personnalités civiles et militaires arrêtées.
L’Adema-PASJ remercie vivement la communauté internationale, la CEDEAO, l’Union Africaine et l’ONU, ainsi que les pays amis du Mali de leurs efforts inlassables en faveur d’une sortie de la crise dans le respect des dispositions constitutionnelles.
L’Adema-PASJ présente ses condoléances les plus attristées aux parents de toutes les victimes en lien avec la crise que traverse notre Pays et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Aperçu du Pr salikou Sanogo en boubou blanc. Il déplore les propos désobligeants tenus par certaines personnalités qui, d’ailleurs, ont fait l’objet sur la base de « simples insinuations et de procès d’intention en lien avec ce sujet».
Dans une déclaration signée par le professeur Salikou Sanogo non moins vice président de l’URD sur la situation sociopolitique du Mali, le bureau polotique nationale du parti URD affirme qu’elle a suivi avec regret la mutinerie du 18 août 2020 qui n’est que la conséquence de la gestion chaotique du pays par le Président Ibrahim Boubacar Keïta et son régime, mutinerie qui a conduit à sa démission de toutes ses fonctions, de celle de son gouvernement ainsi que de la dissolution de l’Assemblée Nationale.
L’URD prend acte de ladite démission et de toutes ses conséquences politiques et institutionnelles.
« Meurtrie l’URD n’a de cesse déploré les nombreuses victimes civiles et militaires qui tombent quotidiennement dans les régions du centre et du nord de notre pays », a déclaré le vice président du parti de l’honorable Soumaïla CISSE.
Le parti affirme qu’il est conscient que la crise multidimensionnelle que traverse notre pays a mis en péril l’unité nationale et l’intégrité territoriale, fragilisé nos institutions, et plongé les populations dans l’insécurité et la précarité.
« L’URD a toujours rappelé sa vive consternation face à l’instauration d’un régime autocratique, arbitraire, répressif, attentatoire aux droits de l’Homme et aux libertés publiques : enlèvements, arrestations et détentions extrajudiciaires, tortures et traitements cruels et dégradants, chantages avilissants et menaces immorales »
Le parti déplore que Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta n’ait pas prêté une oreille attentive aux revendications légitimes du Peuple malien.
L’URD rappelle que ses militants et sympathisants doivent, en tout lieu et à tout moment, rester mobilisés pour la libération de son Président, l’honorable Soumaïla Cissé.
L’URD à ce titre invite les membres du Comité National du salut du Peuple à faire du dossier de la libération de l’honorable Soumaïla Cissé une priorité.
L’URD rappelle au CNSP que les attentes du peuple malien sont au cœur de notre engagement politique.
L’URD exprime sa disponibilité à œuvrer pour la mise en place d’institutions fortes susceptibles de mettre notre pays sur le chemin du développement et du progrès. Notons qu’en 2012 la même URD avait pris acte également face au courant commis par Amadou Aya Sanogo et ses collègues.
Le président chinois Xi Jinping a effectué une visite dans l’est de la Chine, après que plusieurs jours de pluies torrentielles ont causé de nombreux dégâts dans plusieurs parties du pays.
M. Xi s’est rendu mardi dans la province de l’Anhui pour y inspecter les dernières mesures de contrôle des inondations. Il a aussi inspecté les efforts de secours aux catastrophes en cours dans les districts locaux. À cause des lourdes précipitations continues, les fleuves et lacs de l’Anhui ont dépassé les niveaux d’alerte, déclenchant une réponse d’urgence.
Le porte-parole du comité national du salut du peuple (CNSP), en point de presse demande aux populations de vaguer à leurs activités et aux fonctionnaires de reprendre le travail dès demain jeudi. Par ailleurs, il a démenti l’information selon laquelle, il y aurait des morts suite aux événements d’hier. « Zero mort et zéro blessé » a affirmé Wagué.
Après le point de presse le CNSP a rencontré les différents secrétaires généraux
A sa sortie de cette rencontre avec les secrétaires, le colonel Assimi Goïta, expliquera sur notre micro rendu la raison de cette rencontre ‹‹ il a été de mon devoir de rencontrer les différents secrétaires généraux, les assurer par rapport à la facilité du travail au service de l’État››, a-t-il expliqué. Poursuit-il ‹‹ Suite à l’événement d’hier qui a abouti le changement de pouvoir. Ainsi donc, c’est à notre devoir de donner notre position aux différents secrétaires généraux pour qu’ils puissent continuer le travail››, a-t-il dit.
C’était au ministère de la défense.
Hamadoun Alphagalo