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Cameroun : le Philippin ICTSI signe son contrat de concession pour la gestion du terminal polyvalent du port de Kribi

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La Kribi Multipurpose Terminal (KMT), filiale camerounaise du Philippin International Container Terminal Services Inc. (ICTSI) et le Port autonome de Kribi (PAK) ont signé, le 27 juillet, le contrat de concession pour le développement, l’exploitation et l’entretien du terminal polyvalent du port de Kribi, située au sud du Cameroun.

« Cette étape est l’aboutissement du processus d’appel d’offres international lancé début 2019, par lequel KMT, filiale de ICTSI, s’est distinguée par une offre remarquablement convaincante et durable en matière d’investissement et de diversification potentielle du trafic. Le PAK accueille chaleureusement ce nouvel opérateur dans la communauté portuaire », se félicite l’autorité portuaire.

Cette signature intervient plus d’un mois après que la présidence de la République a donné son quitus. En effet, dans une correspondance signée le 4 juin 2020, Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général à la présidence de la République, agissant sur « très hautes instructions » du président Paul Biya, a donné l’autorisation au directeur général du PAK, Patrice Melom, de « signer le contrat de concession, pour l’exploitation du terminal polyvalent du Port autonome de Kribi » avec ICTSI. 

Le Philippin a obtenu une concession de 25 ans. Le volet financier (investissements et redevances à verser à l’État), lui, n’est pas encore dévoilé. En attendant la prise de service d’ICTSI, Kribi Port Multi Operators (KPMO), regroupant neuf opérateurs camerounais (transitaires, manutentionnaires, agents maritimes), exploite le terminal polyvalent en mode régie, et ce, jusqu’à la fin de cette année 2020.

Le terminal polyvalent du port de Kribi, dont la fonction est d’accueillir des marchandises non-conteneurisées, a une capacité nominale d’hébergement de 1,2 million de tonnes de produits par an.

Sylvain Andzongo

Bénin: le port de Cotonou introduit de nouvelles redevances pour la lutte contre la piraterie maritime

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Au Benin, le mouillage dans les eaux du port autonome de Cotonou (PAC) engendrera désormais des coûts supplémentaires. C’est à la faveur de l’introduction de nouvelles redevances dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime.

La sécurisation des côtes béninoises a un coût et l’Etat veut faire participer les principaux acteurs portuaires. Le 28 juillet 2020, le directeur général du port autonome de Cotonou, Joris Albert Thys (photo), a pris une note circulaire portant instauration de redevances relatives à la lutte contre la piraterie maritime, conformément à un récent arrêté ministériel en date du 13 juillet.

Selon ladite circulaire adressée aux agents maritimes et aux consignataires, le montant des nouvelles redevances varie, selon qu’il s’agit de navires ayant à bord leur propre équipe armée de protection embarquée (EAPE) ou de navires n’en ayant pas.

Dans le second cas par exemple, des éléments des forces armées béninoises seront mis à leur disposition contre paiement d’une somme de 350 000 FCFA pour les bateaux de moins de 100 m, et de 450 000 FCFA pour les navires de plus de 100 m. Au départ du quai ou de la rade, l’escorte par la garde armée sera également facturée à hauteur de 360 000 FCFA.

« Ces nouvelles redevances comme toute redevance sur escale doivent être payée avant l’accostage des navires. Elles sont prises en compte dans les avances sur compte d’escale à payer par les consignataires », précise le PAC.

En janvier 2020, la plateforme avait déjà pris 10 mesures en vue de renforcer la protection des navires en rade contre les actes de piraterie. Mais jusqu’ici, celles-ci n’ont pas été de nature à décourager les pirates qui continuent de sévir. Tout récemment le 17 juillet, le pétrolier MT Curacao Trader a été arraisonné au large des côtes béninoises et treize marins russes et ukrainiens ont été kidnappés. C’est le 8e incident du genre depuis le début de l’année 2020.

Romuald Ngueyap

Mali: Trois nouveaux Inspecteurs de Sécurité Sociale revenant de formation, reçus par la Directrice Générale de la CMSS.

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Par croissanceafrique

Dr Amadou Abdoulaye Diallo, Directeur des risques professionnels et du contrôle médical de l’AMO, Monsieur Ténéma Samane, Conseiller Technique et Monsieur Soumaïla Traoré, Chef de Division recouvrement de la Direction régionale de la CMSS Kayes nous reviennent après six mois de spécialisation au Cycle dEtudes Supérieurs de Gestion des Organismes Sociaux ( CESGOS) de l’école Nationale Sécurité Sociale de Saint Etienne en France (EN3S). « Nos inspecteurs de Sécurité Sociale ont ainsi suivi cette période de formation et d’échanges professionnels réciproquement avantageux avec leurs homologues Mauritaniens, Togolais, Congolais des deux rives, haïtiens et colombiens au titre de la 26ème promotion de l’EN3S », dit-il.

Les trois agents

Au terme de la formation, ils ont chacun, présenté et soutenu un Mémoire sur les thèmes ci-après : « la gestion des risques professionnels et stratégie de prévention » par le Dr Amadou A Diallo ; « l’amélioration de l’offre du service des assurés au niveau de la CMSS » par Monsieur Ténéma Samaké et « l’optimisation du recouvrement des cotisations sociales par l’amélioration du système de suivi et contrôle » par Monsieur Soumaïla Traoré. Ces travaux ont été distingués et couronnés par les Honneurs du Jury.

Ces trois thèmes qui sont d’une actualité évidente dans le fonctionnement quotidien de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, vont sans aucun doute, contribuer à l’amélioration des performances de chacun des services concernés. Aussi, la Directrice générale de la CMSS, Mme Diéminatou Sangaré, félicite les trois cadres pour la qualité de leurs recherches de haut niveau , le sérieux et la détermination dont ils ont fait preuve durant les six mois de formation qui ont coïncidé malheureusement avec la période de la pandémie de la COVID 19.

Et la Directrice de poursuivre, « toute la CMSS est fière de vous et vous encourage à maintenir le cap pour les tâches qui vous attendent car, des défis restent nombreux ». Dr Amadou Abdoulaye Diallo, au nom de ses Collègues inspecteurs de Sécurité Sociale a remercié la Directrice Générale pour les mots chaleureux à leur endroit et a réitéré leur engagement à donner le meilleur d’eux au service de la CMSS. « Nous revenons outillés et prêts à partager les expériences acquises au cours de la formation », dit- il.

Fatoumata Mah Thiam KONE, chargée de Com/CMSS.

Tunisie : le Fonds monétaire arabe accorde un prêt de 98 millions $ pour la réforme des secteurs financier et bancaire

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Le Fonds monétaire arabe a accordé un prêt d’environ 98 millions $ à la Tunisie afin de soutenir son programme de réformes dans les domaines financier et bancaireface à la conjoncture actuelle. Le financement fait suite à un prêt automatique de 59 millions $ accordé au pays en mai 2020.

Le Fonds monétaire arabe (FMA) a annoncé à travers un communiqué avoir accordé un prêt en faveur de la Tunisie, d’un montant de 23,968 millions de dinars comptables arabes, soit l’équivalent d’environ 98 millions $. Il vise à soutenir le « programme de réforme dans le domaine financier et le secteur bancaire » de la Tunisie, « face à la conjoncture actuelle ».

La signature de l’accord de prêt qui intervient dans le cadre de la facilité d’ajustement structurel a eu lieu le 29 mai 2020 entre le gouverneur et président du directoire de la Banque centrale de Tunisie, Dr Marouane El Abassi, et le président-directeur général du FMA, Dr Abdulrahman A. Al Hamidy.

Selon l’institution, ce financement fait suite à un prêt automatique d’un montant d’environ 59 millions $ accordé à la Tunisie au mois de mai 2020, « afin de soutenir la situation financière extérieure du pays et de répondre aux besoins d’urgence ».

Borgia Kobri

La BAD affecte 98 millions de dollars pour appuyer la lutte du Rwanda contre le Covid-19

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Akinwumi Adesina, né le 6 février 1960 au Nigéria, est un homme politique nigérian. Il est ministre de l'Agriculture et du Développement rural pour le Nigeria de 2011 à 2015, avant d'être nommé président de la Banque africaine de développement le 28 mai 2015

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, jeudi 23 juillet, à Abidjan, un prêt concessionnel de 97,675 millions de dollars au Rwanda destiné à renforcer son budget national afin d’aider le pays à atténuer les effets de la pandémie de Covid-19.

Le financement est un prêt du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement. Les ressources sont issues de la Facilité de réponse rapide contre le Covid-19 (CRF), un mécanisme de financement doté de 10 milliards de dollars américains mis en place par la Banque pour aider ses pays membres régionaux et le secteur privé à faire face spécifiquement à la pandémie et à ses conséquences sociales et économiques.

Le Rwanda a mis en place une riposte rapide et décisive afin de contrer les effets de la pandémie, notamment par la distanciation physique, la suspension des voyages nationaux et internationaux, le travail à distance et, le 21 mars, le confinement total du pays. Toutefois, depuis le 4 mai 2020, le gouvernement a partiellement rouvert le pays. 

Dans le cadre du programme d’appui budgétaire à la réponse à la crise du Covid-19, le gouvernement rwandais utilisera ce financement pour renforcer le système de santé afin de contenir la propagation du coronavirus, préserver la résilience économique et atténuer l’impact de la pandémie sur les couches vulnérables de la population. 

Les mesures prises dans le secteur de la santé comportent notamment le renforcement des capacités de surveillance, de prévention et de contrôle des infections, ce qui permettra aux autorités sanitaires de mieux surveiller, suivre et identifier les points chauds, d’améliorer les capacités des laboratoires à procéder aux tests de dépistage et de traiter les personnes gravement malades. Ces mesures concernent par ailleurs la communication des risques et l’engagement communautaire à l’égard de la maladie.

Le gouvernement s’emploiera à renforcer également la résilience économique par l’apurement des arriérés dus aux fournisseurs nationaux, ce qui permettra au secteur privé de continuer à investir, payer des impôts et rembourser les prêts. Par le biais d’un Fonds de relance économique (FRE), le gouvernement soutiendra les entreprises durement touchées, maintiendra l’emploi et favorisera la production nationale d’équipements médicaux, de masques, de gants et de désinfectants.

Les mesures de confinement prises par les autorités pour faire face au Covid-19, conjuguées à la baisse de la demande globale et aux perturbations des chaînes d’approvisionnement à l’échelle mondiale, ont eu des répercussions majeures sur les secteurs de l’hôtellerie, de l’éducation, des services, de l’agriculture et du commerce. Cela a entraîné des pertes de revenus et d’emplois, en particulier ceux liés aux travailleurs occasionnels, au secteur informel, y compris dans les micros, petites et moyennes entreprises, mais également pour les travailleurs mis à pied dans l’économie formelle. Cette perte de revenu menace d’aggraver la paupérisation des ménages, en particulier ceux qui vivaient à la marge de la pauvreté avant la pandémie.

Pour y faire face, le gouvernement a mis en place un programme de relance économique qui étendra les programmes de protection sociale et de soins de santé existants à ces segments vulnérables de la population.

« Nous sommes heureux de soutenir le gouvernement rwandais à travers cette opération budgétaire de réponse à la crise, qui soutiendra les efforts qu’il déploie pour contenir l’impact du Covid-19 sur la population du Rwanda et sur les ressources budgétaires du gouvernement », a déclaré Nnenna Nwabufo, directrice générale par intérim de la Banque pour l’Afrique de l’Est. « Nous sommes convaincus que le gouvernement exécutera les programmes prévus avec une grande efficacité et diligence », a-t-elle ajouté. 

Dans le pire des scénarios, le PIB réel du Rwanda devrait se contracter en 2020 de 2 %. En outre, comme 90 % de la main-d’œuvre est employée dans le secteur privé, principalement dans les petites entreprises et les entreprises informelles, les mesures de fermeture devraient entraîner une hausse marquée du chômage.

Le programme d’appui budgétaire proposé est conforme au Plan national de préparation et d’intervention ainsi qu’au Plan de relance économique du gouvernement du Rwanda. Il cadre également avec la Stratégie décennale du Groupe de la Banque africaine de développement et l’un des cinq domaines prioritaires de la Banque, les « High5 » notamment « Améliorer la qualité de vie de la population africaine ».

27754 in GestionPublique Maroc Pose de la premire pierre du nouveau terminal de laroport Rabat Sal financ par la BAD hauteur de 75 millions deuros

La BAD a accordé 60 millions d’euros au Bénin, au Togo et à la Guinée pour lutter contre la pandémie du Covid-19

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La BAD, dont le siège est à Abidjan (Côte d'Ivoire), a été fondée en 1964. Le groupe comprend trois entités : la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement, créé en 1972, et le Fonds spécial du Nigéria, créé en 1976.

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a accordé, vendredi 24 juillet, à Abidjan, une aide de 60,32 millions d’euros (49,1 millions d’unités de compte) au Bénin, au Togo et à la Guinée destinée au financement du Programme multi-pays d’appui à la réponse à la pandémie de Covid-19 (PARCovid-19).

Ces financements sous forme d’appui budgétaire en réponse à la crise du Covid-19 (ABRC), constituent des prêts et des dons et sont tirés des ressources du Fonds africain de développement (FAD), le guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement et de la Facilité d’appui à la transition (FAT-Pilier I), un mécanisme de financement de la Banque destiné aux pays fragiles et en transition.

 « La propagation du coronavirus fait peser de larges menaces sur la poursuite des activités économiques, la croissance économique des pays mais aussi les recettes des Etats au moment où ils doivent faire face à des besoins pressants notamment en termes de riposte sanitaire. Ces appuis viennent donc renforcer la capacité de réaction des pays contre le Covid-19 et devraient aider à rendre les pays plus résilients face aux urgences de santé publique et à combler le déficit en ressources budgétaires des Etats afin de faire face aux besoins sociaux de base et du secteur productif » souligne Marie Laure Akin Olugbade, directrice générale pour l’Afrique de l’Ouest de la Banque.

Dans les 60,32 millions d’euros, le Bénin recevra un prêt FAD de 6,28 millions d’euros (5,1 millions d’UC). Le Togo bénéficiera de 24,64 millions d’euros (20 millions d’UC) dont un prêt FAD de 7,34 millions d’euros (5,96 millions d’UC) et un don FAD de 6,17 millions d’euros (5,01 millions d’UC) à quoi s’ajouteront 11,12 millions d’euros (9,03 millions d’UC) de prêt du FAT (pilier I). La Guinée percevra quant à elle, 29,48 millions d’euros (24 millions d’UC) composés d’un prêt FAD de 11,42 millions d’euros (9,30 millions d’UC) et un don FAD de 3,68 millions d’euros (3 millions d’UC) en plus d’un prêt FAT de 14,37 millions d’euros (11,70 millions d’UC).

Le PARCovid-19 vise à apporter une réponse d’urgence à la crise sanitaire et socioéconomique induite par la pandémie de Covid-19 dans ces trois pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, qui présentent beaucoup de similitudes. Leurs systèmes de santé sont en effet faibles et leurs économies très peu industrialisées et fortement dépendantes des revenus des matières premières, restent dominées par l’agriculture. Leurs plans respectifs de riposte au Covid-19 sont par conséquent, similaires et ont pour principaux objectifs d’endiguer la propagation de la pandémie et de renforcer les filets de sécurité sociale ainsi que la résilience du secteur productif.

Les mesures soutenues par le Programme seront mises en œuvre sur la période 2020-2021 et contribueront au renforcement de la capacité de dépistage, à l’amélioration de la couverture nationale en structures d’isolation des malades ; et à l’atténuation des effets socioéconomiques de la crise sanitaire.

Le programme est structuré autour de deux composantes complémentaires. La première

composante liée à l’appui à la stratégie nationale de riposte sanitaire au Covid-19 vise à renforcer les capacités nationales de dépistage en vue de détecter précocement le maximum de cas et de prendre les mesures requises pour juguler la propagation, d’une part, et à renforcer les capacités de prise en charge des malades sur le plan national, d’autre part. Cette composante soutiendra également les mesures de renforcement de la gouvernance institutionnelle et financière de la gestion de la crise. La deuxième composante portant sur l’atténuation des effets socioéconomiques du Covid-19 permettra de mettre en place des mécanismes de maintien du pouvoir d’achat et de la sécurité alimentaire des plus vulnérables d’une part, et à soutenir la résilience du secteur privé à la crise, d’autre part.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, au 21 juillet, le Bénin comptait 1 690 cas confirmés de Covid-19 dont 893 personnes guéries et 34 décès, la Guinée totalisait 6 625 cas confirmés dont 5 771 personnes guéries et 41 décès et le Togo 790 cas confirmés dont 560 personnes rétablies et 15 décès.

La Banque africaine de développement est fortement engagée aux côtés de ses États membres régionaux face à la pandémie. En avril, la Banque a mis en place une Facilité de réponse rapide contre le Covid-19 (CRF) dotée de 10 milliards de dollars américains destinés à aider ses pays membres régionaux et le secteur privé à faire face à la pandémie et à ses conséquences sociales et économiques. Elle avait déjà, en mars, apporté une aide d’urgence de deux millions de dollars américains à l’OMS-Afro, le Bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la santé pour aider 41 pays membres régionaux à faire face à la pandémie.

bad

La BAD affecte 98 millions de dollars pour appuyer la lutte du Rwanda contre le Covid-19

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La BAD, dont le siège est à Abidjan (Côte d'Ivoire), a été fondée en 1964. Le groupe comprend trois entités : la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement, créé en 1972, et le Fonds spécial du Nigéria, créé en 1976.

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, jeudi 23 juillet, à Abidjan, un prêt concessionnel de 97,675 millions de dollars au Rwanda destiné à renforcer son budget national afin d’aider le pays à atténuer les effets de la pandémie de Covid-19.

Le financement est un prêt du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement. Les ressources sont issues de la Facilité de réponse rapide contre le Covid-19 (CRF), un mécanisme de financement doté de 10 milliards de dollars américains mis en place par la Banque pour aider ses pays membres régionaux et le secteur privé à faire face spécifiquement à la pandémie et à ses conséquences sociales et économiques.

Le Rwanda a mis en place une riposte rapide et décisive afin de contrer les effets de la pandémie, notamment par la distanciation physique, la suspension des voyages nationaux et internationaux, le travail à distance et, le 21 mars, le confinement total du pays. Toutefois, depuis le 4 mai 2020, le gouvernement a partiellement rouvert le pays. 

Dans le cadre du programme d’appui budgétaire à la réponse à la crise du Covid-19, le gouvernement rwandais utilisera ce financement pour renforcer le système de santé afin de contenir la propagation du coronavirus, préserver la résilience économique et atténuer l’impact de la pandémie sur les couches vulnérables de la population. 

Les mesures prises dans le secteur de la santé comportent notamment le renforcement des capacités de surveillance, de prévention et de contrôle des infections, ce qui permettra aux autorités sanitaires de mieux surveiller, suivre et identifier les points chauds, d’améliorer les capacités des laboratoires à procéder aux tests de dépistage et de traiter les personnes gravement malades. Ces mesures concernent par ailleurs la communication des risques et l’engagement communautaire à l’égard de la maladie.

Le gouvernement s’emploiera à renforcer également la résilience économique par l’apurement des arriérés dus aux fournisseurs nationaux, ce qui permettra au secteur privé de continuer à investir, payer des impôts et rembourser les prêts. Par le biais d’un Fonds de relance économique (FRE), le gouvernement soutiendra les entreprises durement touchées, maintiendra l’emploi et favorisera la production nationale d’équipements médicaux, de masques, de gants et de désinfectants.

Les mesures de confinement prises par les autorités pour faire face au Covid-19, conjuguées à la baisse de la demande globale et aux perturbations des chaînes d’approvisionnement à l’échelle mondiale, ont eu des répercussions majeures sur les secteurs de l’hôtellerie, de l’éducation, des services, de l’agriculture et du commerce. Cela a entraîné des pertes de revenus et d’emplois, en particulier ceux liés aux travailleurs occasionnels, au secteur informel, y compris dans les micros, petites et moyennes entreprises, mais également pour les travailleurs mis à pied dans l’économie formelle. Cette perte de revenu menace d’aggraver la paupérisation des ménages, en particulier ceux qui vivaient à la marge de la pauvreté avant la pandémie.

Pour y faire face, le gouvernement a mis en place un programme de relance économique qui étendra les programmes de protection sociale et de soins de santé existants à ces segments vulnérables de la population.

« Nous sommes heureux de soutenir le gouvernement rwandais à travers cette opération budgétaire de réponse à la crise, qui soutiendra les efforts qu’il déploie pour contenir l’impact du Covid-19 sur la population du Rwanda et sur les ressources budgétaires du gouvernement », a déclaré Nnenna Nwabufo, directrice générale par intérim de la Banque pour l’Afrique de l’Est. « Nous sommes convaincus que le gouvernement exécutera les programmes prévus avec une grande efficacité et diligence », a-t-elle ajouté. 

Dans le pire des scénarios, le PIB réel du Rwanda devrait se contracter en 2020 de 2 %. En outre, comme 90 % de la main-d’œuvre est employée dans le secteur privé, principalement dans les petites entreprises et les entreprises informelles, les mesures de fermeture devraient entraîner une hausse marquée du chômage.

Le programme d’appui budgétaire proposé est conforme au Plan national de préparation et d’intervention ainsi qu’au Plan de relance économique du gouvernement du Rwanda. Il cadre également avec la Stratégie décennale du Groupe de la Banque africaine de développement et l’un des cinq domaines prioritaires de la Banque, les « High5 » notamment « Améliorer la qualité de vie de la population africaine ».

Le Ghana va consacrer 119 millions $ à la construction d’un système de drainage et d’égout dans le Grand Accra

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Le Parlement ghanéen a approuvé un accord de prêt de financement de 119 millions $ obtenu par le gouvernement auprès de la Standard Chartered Bank. Les fonds serviront à mettre en œuvre un système de drainage efficace pour lutter contre les inondations dans la région du Grand Accra.   

Le Ghana bénéficiera d’un financement de 119 millions $ de la part de ses partenaires financiers pour mettre en place des projets d’assainissement dans la capitale Accra. L’accord de financement a été approuvé la semaine dernière par le Parlement, a-t-on appris de plusieurs médias locaux.

Le nouveau montant servira à financer la conception et la construction d’un système de drainage et d’un système d’égout auxiliaire à Nima, une ville située dans la région du Grand Accra. L’ouvrage vise à atténuer les inondations récurrentes dans la région en améliorant l’accès aux services de collecte des déchets solides et de gestion du drainage qui sont actuellement insuffisants.

« Chaque année, des sommes importantes sont débloquées pour que nous puissions faire du curage et du revêtement en béton, et ce que j’appellerais des palliatifs ne résolvent pas les problèmes. Les drains souterrains sont la solution », a à cet effet commenté Samuel Atta Akyea (photo), ministre des Travaux et du Logement. Et d’ajouter : « nous aurons pour la première fois de véritables systèmes de drainage souterrains d’eaux usées pour créer un environnement propre ».

Notons que le nouveau financement est constitué d’un accord de facilité de prêt entre le gouvernement du Ghana et la Standard Chartered Bank à hauteur de 107 millions $, soutenu par Eksport Kredit Fonden (EKF) et d’une facilité commerciale à hauteur de 12 millions $.

Moutiou Adjibi Nourou

Libye : le GNA accuse la Russie d’avoir acheminé récemment des « mercenaires » et du matériel au maréchal Haftar

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Le GNA en Libye a accusé dimanche 2 août la Russie d’avoir acheminé des « mercenaires » et du matériel militaire aux troupes du maréchal Khalifa Haftar via un pont aérien. En face, l’ANL accuse la Turquie d’en faire autant, transformant progressivement le pays en une vaste poudrière.

Le Gouvernement d’union nationale (GNA) en Libye a accusé dimanche 2 août la Russie d’avoir acheminé récemment des « mercenaires » et du matériel militaire aux troupes de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, via un pont aérien entre la Syrie et plusieurs villes du pays.

« L’appui de la Russie à ce rebelle et à ses forces [en référence à Haftar et au LNA] se poursuit, et nous avons observé samedi, l’arrivée de 5 avions-cargo militaires russes chargés de matériel et d’équipements à Syrte (nord) et à Al-Jofra (centre) », a déclaré le général Abdul Hadi Dara, porte-parole de la salle des opérations du GNA pour la libération de Syrte et Al-Jofra, relayé par la chaîne satellitaire privée libyenne Febrayer.

Ajoutant avoir « également observé samedi, l’arrivée de deux vols russes à l’aéroport de Benghazi en provenance de Syrie ainsi que deux autres vols russes à l’aéroport international d’Al-Abraq (côte est du pays), vendredi […] Tous ces avions-cargo russes transportaient des mercenaires et du matériel vers la région orientale et le territoire libyen ».

De son côté, l’ANL a déclaré le 25 juillet que des mercenaires syriens transportés par la Turquie étaient transformés en force de police par le ministère de l’Intérieur affilié au Gouvernement d’accord national (GNA) basé à Tripoli.

Début juillet, le porte-parole de l’ANL, Ahmed al-Mesmari, a soutenu que la Turquie avait transporté en Libye 25 000 mercenaires. Il s’agit notamment de 17 000 militants syriens, 2500 Tunisiens qui ont combattu dans les rangs de l’Etat islamique (EI) à Idlib et Alep, et d’autres nationalités, dont des Soudanais.

La Turquie a également envoyé 2500 à 3000 officiers et experts militaires pour co-commander les salles d’opération des troupes du GNA et piloter des drones depuis la base aérienne Mitiga de Tripoli. Pour le comité du Conseil de sécurité de l’ONU sur la Libye, le pays est en train de devenir un grand marché d’armes à la suite des violations de l’embargo.

Appuyé par la Turquie, le GNA semble malgré tout décidé à reprendre les villes de Syrte et Al-Jofra aux mains de l’ANL. Une tentative que le président égyptien, Abdel Fatah al-Sissi, a qualifiée de « ligne rouge » à ne pas franchir.

Borgia Kobri

Mali: les travailleurs de l’hôtel KIMPESKY en sit-in ce lundi matin, « le group tunisien granada viole le droit de travail »

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La société tunisienne du nom de Granada, puisqu’il s’agit, d’elle. A peine installer il y’a six (6) mois, la gestion de l’hôtel LAICO (KIMPESKY) situé en plein cœur de la capitale malienne, soulève des insuffisances notoires. Il s’agit entre autres de l’amateurisme, du népotisme, du favoritisme, de la boulimie, et même des désordres organisés, mais aussi l’ignorance des règles d’art, insouciance, méconnaissance de déontologie etc. voici les maîtres mots qui caractérisent les gestionnaires actuels de l’hôtel de l’Amitié de Bamako.

Tout à commencer le 1er mars 2020 date de son acquisition de la gestion, au 1er avril 2020, le groupe Granada, une Société Tunisienne spécialisée dans le cosmétique que dans l’hôtellerie, n’a aligné que de frasques sur son parcours. La dernière en date et celle qui aura fait déborder le vase est la mise en chômage dit technique de plus 5 mois oui 5 mois puisque nous sommes à 6 mois d’ailleurs de 69 travailleurs sur 80 employés.

C’est le 1er mars soit 5 mois et demi jour pour jour après la prise d’affaires de ces Tunisiens qui se sont très vite révélés des bourreaux des infortunés Maliens déversés comme des malpropres dans la rue sans la moindre issue à l’horizon. Joint par croissanceafrique le Secrétaire aux revendications de l’hôtel KIMPESKY n’a pas mâché ses mots. Les Tunisiens nous menacent de licenciement, pour nous çà c’est une violation de l’article l-35. Le comble c’est qu’ils ne nous disent même pas la date à laquelle nous devons reprendre le travail. Nous avons perdu nos droits tels que AMo, INPS et autres indemnisations » a expliqué Zoumana BOUARE.

Les 69 victimes et leurs collègues qui viennent de subir ce triste sort, Granada justifie sa décision par la situation drastique que la pandémie du coronavirus impose au monde entier. « C’est faux on est devant les tribunaux depuis le mois de mai 2016 nos prélèvements de l’AMO sont coupés L’INPS se trouve dans les mêmes conditions que l’AMO avec une valeur de 415 000 000 de F CFA, tous les frais d’allocations sont coupés. Nous ne percevons pas nos droits » a rétorqué.

Les plaignants sont dûr comme fer que la thèse du coronavirus avancée par la direction pour expliquer son forfait est un alibi servant à voiler les véritables intentions hégémoniques des Tunisiens. Cette vision des choses semble plausible parce qu’elle confirme dans une certaine mesure les résultats de nos investigations.

« Il nous est revenu des arcanes de Granada que la société, une fois avoir réussi à s’adjuger les commandes de l’hôtel ; un domaine auquel elle ne s’y connaît pas forcément, entend faire venir de la Tunisie des travailleurs pour le remplacement de la majeure partie du personnel existant. D’où la compression qui ne dit pas son nom de ces employés maliens », explique une autre source concordante.

La condamnation de certains éclairages dans un hôtel 5 étoiles sous le prétexte que ces éclairages ne servent pas à grand-chose, témoigne plus de l’amateurisme que du professionnalisme dans le domaine de l’hôtellerie. C’est ce désordre organisé mis en place ces derniers temps par la direction Granada qui a poussé certains cadres à rendre le tablier. Tel est le cas notamment des directeurs techniques, du directeur de la restauration et du chef cuisinier qui n’ont désormais d’yeux que pour pleurer de loin l’occupation de leur poste par des Tunisiens aux aguets.

« Nous demandons que nos droits soient restitués. Nous n’acceptons pas la discrimination entre les employés d’une même structure hôtelière. Ils nous parlent d’une fameuse liste demain matin et celui qui ne voit pas son nom dedans, n’aura accès à l’hôtel kimpesky (branche de laïco) », dit-il

Notons que depuis le début du covid-19, l’hôtel kimpesky avait procédé à l’ouverture de la piscine dudit établissement hôtelier pour se faire un chiffre d’affaire avoisinant de 800 000 FCFA par jour et cela, durant plus de 5 mois.

Daouda Bakary KONÉ