Ce lundi soir, le président Xi Jinping a prononcé un discours à Beijing lors de la cérémonie d’ouverture de la 73e Assemblée mondiale de la santé (AMS) par liaison vidéo.
Le président Xi a indiqué que l’humanité vit aujourd’hui l’urgence mondiale de santé publique la plus grave depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Survenu avec une grande soudaineté, le COVID-19 a touché plus de 210 pays et régions du monde et affecte plus de sept milliards de personnes. Et plus de 300 000 personnes en sont malheureusement décédées. À cette occasion, il tient à exprimer ses condoléances pour les victimes du COVID-19 et ses sentiments de sympathie à leurs familles.
Il a indiqué que l’histoire de la civilisation humaine est aussi celle de la lutte contre les maladies et les catastrophes. Le virus ne connaît ni frontières ni ethnies. Face à la propagation rapide du COVID-19, la communauté internationale n’a pas reculé, et les peuples du monde ont lutté avec courage et fait preuve d’entraide et de solidarité, montrant le meilleur de l’humanité et rassemblant une force extraordinaire contre la maladie.
Selon lui, grâce à des efforts ardus et au prix de grands sacrifices, la Chine a résolument inversé la situation et préservé la vie et la santé du peuple. Dans un esprit ouvert, transparent et responsable, elle a communiqué sans tarder les informations liées à la maladie à l’OMS et aux pays concernés, publié aussi vite que possible les informations notamment sur la séquence génétique du virus, partagé sans réserve avec les différentes parties ses expériences en matière de contrôle et de traitement, et apporté, au mieux de ses capacités, d’importants soutiens et aides aux pays qui en avaient besoin.
Le COVID-19 continue de se propager et appelle des efforts constants. À cet égard, il a fait des propositions suivantes :
— Nous devons tout mettre en œuvre pour endiguer la maladie de COVID-19 ;
— Nous devons faire valoir le rôle leader de l’Organisation mondiale de la Santé ;
— Nous devons accroître le soutien aux pays africains ;
— Nous devons renforcer la gouvernance mondiale de la santé publique ;
— Nous devons promouvoir la reprise du développement économique et social ;
— Nous devons renforcer la coopération internationale.
Pour promouvoir la coopération internationale contre le COVID-19, le président Xi a également annoncé cinq mesures:
- La Chine accordera d’ici deux ans une aide de deux milliards de dollars US pour soutenir les pays touchés, notamment les pays en développement, dans leur lutte contre le COVID-19 et la reprise de leur développement économique et social.
- La Chine créera, en collaboration avec les Nations Unies, un dépôt et hub de réponse humanitaire globale pour assurer les chaînes d’approvisionnement en matériel destiné à la lutte contre les épidémies, et mettra en place des corridors verts de transport et de dédouanement.
- La Chine mettra en place un mécanisme de coopération entre des hôpitaux chinois et 30 hôpitaux africains et accélérera la construction du siège du CDC africain, pour accompagner l’Afrique dans le renforcement de ses capacités de prévention et de contrôle des maladies.
- Quand le développement et le déploiement d’un vaccin contre le COVID-19 seront disponibles en Chine, ce sera un bien public mondial. Il s’agira de la contribution chinoise à l’accessibilité et l’abordabilité du vaccin dans les pays en développement.
- La Chine œuvrera avec les autres membres du G20 à concrétiser l’initiative sur la suspension du service de la dette pour les pays les plus pauvres, et travaillera avec la communauté internationale pour accroître le soutien aux pays durement touchés et soumis à une forte pression, en vue de les aider à surmonter les difficultés actuelles.
Emmanuel Macron et Angela Merkel ont proposé ce lundi un plan de relance d’Europe à hauteur de 500 milliards d’euros face à l’impact économique du coronavirus, qui plonge le continent dans une récession d’ampleur historique. Un plan de sortie incertaine?
« Pour soutenir une reprise durable qui rétablisse et renforce la croissance dans l’UE, l’Allemagne et la France soutiennent la création d’un Fonds de relance ambitieux, temporaire et ciblé » dans le cadre du prochain budget de l’UE » doté « de 500 milliards d’euros », souligne une
Berlin, qui était vent debout fin mars contre tout ce qui, d’une manière ou d’une autre, revient à mutualiser la dette des Européens, est aujourd’hui d’accord pour s’engager dans cette voie. Après avoir exclu toute levée de dette commune, lors du conseil des chefs d’Etat et de gouvernement le 26 mars, Angela Merkel avait envoyé des signaux montrant qu’elle avait évolué ces derniers temps.
Pour autant, répétait-on à Berlin, pas question que cet argent soit transféré : il devra être remboursé par les pays qui en bénéficieront. Voilà que la chancelière allemande est désormais d’accord pour qu’il vienne abonder le budget européen et soit redistribué, selon des critères liés à la sévérité de la crise et qui restent à définir. Il faudra bien rembourser l’emprunt – là aussi selon des conditions que l’on ne connaît pas à ce jour –, mais cela se fera au niveau de l’Union européenne, et non pas en fonction de ce que les uns et les autres auront touché.
« Après des semaines de discussions entre leurs équipes et de nombreuses visioconférences, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont présenté, lors d’une conférence de presse commune lundi 18 mai dans l’après-midi, l’accord auquel ils sont parvenus sur un plan de relance européen. Celui-ci prévoit que la Commission s’endette à hauteur de 500 milliards d’euros et transfère cet argent aux Etats, régions et secteurs qui ont été le plus abîmés par la pandémie due au coronavirus. » selon nos confères de journal le MONDE
« Notre réponse à la crise actuelle et aux futures crises sanitaires doit s’appuyer sur une nouvelle approche européenne reposant sur la souveraineté sanitaire stratégique« , peut-on lire dans la déclaration commune.
Notons que Paris et Berlin proposent notamment de développer des stocks stratégiques communs de produits pharmaceutiques et médicaux. Le couple franco-allemand souhaite aussi mettre en place une « task-force » de l’UE chargée de la santé au sein du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Il veut, par ailleurs, augmenter les capacités européennes de recherche et développement dans le domaine des vaccins et des traitements.
En dépit des investissements réalisés ces dernières années en Côte
d’Ivoire, la croissance de la demande reste toujours supérieure à celle
de l’offre. En 2019, la production nette d’électricité en Côte d’Ivoire
s’est raffermie de 6,9%, passant de 9 835.3 GWT à 10 514,4 GWT,
provenant essentiellement de la production de source hydraulique
(+17,6%) contre (+2,4%) pour la production de source thermique.
Pendant ce temps, la consommation intérieure a progressé de 9,6% passant de 6893.5 GWT à 7554 GWT portée par une bonne dynamique sur les deux segments (Basse tension et Moyenne-Haute tension). Les exportations ont suivi la même dynamique avec une hausse de 9,3%. Au final, les ventes du secteur ont progressé de 9,5% passant de 7971.6 GWT à 8732.7 GWT. suivez la suite de l’article à travers ce liens ci-dessous:
Le major Total annonce l’annulation de son projet d’acquisition des
actifs d’Occidental Petroleum au Ghana. Dans son communiqué du lundi 18
mai, la compagnie rappelle que l’accord portait sur un montant de 8,8
milliards de dollars conclu entre Total et Occidental sur les actifs
d’Anadarko au Mozambique, au Ghana, en Algérie et en Afrique du Sud.
En août 2019, Total et Occidental ont signé un Purchase and Sale Agreement (SPA) en vue de l’acquisition des actifs africains d’Anadarko. Dans le cadre de ce contrat, Total et Occidental ont finalisé l’acquisition par Total des actifs au Mozambique et en Afrique du Sud. Le SPA prévoyait que la cession des actifs du Ghana soit conditionnée à la réalisation de la cession des actifs algériens. Occidental a informé Total que, dans le cadre d’un accord avec les autorités algériennes sur le transfert des intérêts d‘Anadarko à Occidental, Occidental ne serait pas en mesure de céder ses intérêts en Algérie. Compte tenu de l’environnement extraordinaire auquel le Groupe fait face, et du caractère non-opéré des intérêts de Occidental au Ghana, Total a décidé de ne pas poursuivre la réalisation de l’acquisition des actifs au Ghana et ainsi de préserver les marges de manœuvre financières du Groupe. suivez la suite de l’article à travers ce liens ci-dessous:
Le Groupe COFINA est heureux d’annoncer la récente conclusion d’un
partenariat avec la Société néerlandaise de financement du développement
(FMO), d’un montant total de 12,5 millions d’euros. Ce montant est
dédié au financement des clients des filiales de Cofina au Sénégal (7,5
millions d’euros) et en Côte d’Ivoire (5 millions d’euros).
Ce partenariat permet au Groupe COFINA de renforcer son
positionnement dans la mésofinance africaine et ainsi de continuer à
faciliter l’accès aux crédits à de très nombreuses PME. Ce financement
s’accompagne d’une offre d’assistance technique sur un domaine de la
plus haute importance : le renforcement de la gouvernance d’entreprise,
mais également le renforcement du système de gestion des risques.
D’autre part, FMO accentue par cette collaboration sa présence parmi les
institutions financières d’Afrique francophone. Le fonds
d’investissement MASSIF– géré par FMO – qui est à l’origine de
ce partenariat réitère ainsi sa mission de soutien en faveur de
l’inclusion financière dans les pays en développement.
En cette période de forte incertitude liée au Covid-19, cette
collaboration souligne la confiance que les partenaires du Groupe COFINA
lui accordent, notamment de la part d’une institution financière
internationale de premier plancomme FMO.
Huib-Jan de Ruijter, Directeur des institutions financières à FMO, déclare : « Nous
sommes fiers de soutenir COFINA, l’un des rares groupes de mésofinance
africains qui est né sur le continent et se développe pour soutenir ses
populations. D’abord au Sénégal mais aussi en Côte d’Ivoire. Ces
transactions s’inscrivent parfaitement dans l’approche de FMO visant à
établir des relations solides avec les groupes d’Institutions de
microfinance en Afrique francophone. COFINA a montré une forte volonté
de se développer et comprend comment l’inclusion financière peut avoir
un impact réel. Nous nous réjouissons de notre collaboration ».
Hervé Serge NDAKPRI, Directeur Finances chez COFINA, souligne : « Nous
nous réjouissons de la signature de ce partenariat avec FMO. Ce
financement va nous permettre de renforcer notre rôle d’Institution de
mésofinance au Sénégal et en Côte d’Ivoire au service de l’inclusion
financière. C’est également une marque de confiance d’un partenaire
financier international de premier plan, qui reconnait par ce
financement important, la solidité du Groupe COFINA et l’impact que nous
avons au quotidien sur les entrepreneurs, TPE et PME. Nous travaillons
déjà aux prochaines étapes de notre collaboration ».
A propos de COFINA
Fondé en 2013, le Groupe COFINA est la première institution
financière africaine dédiée à la mésofinance, le « chaînon manquant »
entre la microfinance et la banque traditionnelle qui offre la
possibilité pour les PME africaines (90 % des sociétés privées du
continent) d’accéder plus facilement au crédit. Présent dans sept pays
d’Afrique (Burkina Faso, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée
Conakry, Mali, Sénégal) et avec un bureau de représentation à Paris
dédié à la diaspora, COFINA a déjà financé plus de 85 000 projets
d’entreprise dont 48% portés par des femmes entrepreneures. COFINA a su
s’imposer ces dernières années comme la référence en matière de
financement des petites et moyennes entreprises en Afrique de l’Ouest et
Centrale. COFINA s’est donné pour défi de réduire la fracture
financière dont est victime une importante partie de la nouvelle classe
moyenne africaine. Fort de plus de 1 300 collaborateurs, COFINA gère un
portefeuille de plus de 175 000 clients et 85 000 projets d’entreprise
financés, répartis sur ses sept pays. Au 31 Décembre 2019, l’institution
affiche un total bilan de 212 milliards de francs CFA.
A propos de FMO
FMO est la banque néerlandaise de développement qui promeut la
croissance durable du secteur privé dans les pays en développement, en
investissant dans des projets ambitieux. FMO estime qu’un secteur privé
fort est la clé du développement économique et social, et a fait ses
preuves depuis près de 50 ans en matière d’autonomisation des individus
afin qu’ils puissent mettre à profit leurs compétences et améliorer leur
qualité de vie. FMO se concentre sur trois secteurs qui ont un fort
impact sur le développement : les institutions financières, l’énergie et
l’agro-industrie, l’alimentation et l’eau. Avec un portefeuille de 9,7
milliards d’euros, FMO, qui couvre plus de 85 pays, est l’une des plus
grandes banques bilatérales de développement du secteur privé à
l’échelle mondiale
C’était le 18 mai 1980, à 8 h 32, heure locale. Un tremblement de terre de magnitude 5,1 sur l’échelle de Richter secoue la face nord du mont Saint Helens, un stratovolcan actif situé dans l’État de Washington aux États-Unis, quelque part entre Seattle et Portland. Le flanc du volcan cède. Près de 3 km3 de roche s’en détachent en un impressionnant glissement de terrain qui progresse à 250 km/h. Il recouvre tout sur son passage d’une couche de gravats allant par endroits jusqu’à 150 mètres d’épaisseur.
Dans le même temps, le magma jusqu’alors emprisonné explose. La quantité d’énergie dégagée est colossale : l’équivalent de 100 bombes atomiques ! La déflagration est entendue jusqu’en Californie, à environ 300 km de là. Le souffle est dévastateur. Le sol est littéralement arraché. Des millions d’arbres et de poissons, des dizaines de milliers d’oiseaux et des milliers de grands animaux sont déchiquetés. Sur une surface de 600 km2 !
En moins de 15 minutes, des cendres et des gaz s’élèvent jusqu’à plus de 20 km de haut. Un incroyable nuage qui se déplace à plus de 500 km/h. La chaleur extrême qui se dégage fait fondre la neige. Des boues déferlent alors sur les vallées environnantes. Routes, ponts, maisons sont détruits par ce que les spécialistes appellent un lahar aux allures de tsunami.
Pendant les heures qui suivent, la région est plongée dans la pénombre. Et d’autres explosions retentissent. Au total, l’énergie libérée est évaluée à l’équivalent de 2.500 bombes atomiques ! Des cendres tombent sur plus de 55.000 km2 — soit environ la superficie de la région Grand Est. Dans les deux semaines qui suivront, elles feront le tour de la Terre.
L’événement aura fait perdre 400 mètres de haut au mont Saint Helens et aura remplacé son sommet par un cratère de 2 km sur 3,5. Et le bilan est lourd : deux milliards de dollars de dégâts et surtout, 57 morts. Parmi lesquels un photojournaliste, Reid Blackburn, qui aura laissé en héritage, des photos inédites du cataclysme.
L’histoire de cette éruption avait commencé dès le mois de mars. Alors qu’un tremblement de terre secouait le mont Saint Helens. Un séisme de magnitude 4,2. Suivi de plusieurs autres, peu profonds. La situation avait mis les géologues et volcanologues de l’U.S. Geological Survey (USGS) en alerte. Car ce type d’événements trahit souvent la poussée d’un magma qui tente de se frayer un chemin vers la surface. Au travers d’une éruption verticale et d’ampleur limitée ou d’une éruption latérale et plus dévastatrice ? Personne n’était alors à même de le dire.
S’en était d’ailleurs suivie une série d’éruptions gazeuses et magmato-phréatiques. Le résultat d’une rencontre entre le magma et l’eau ou les sols enneigés. L’état d’urgence avait alors été déclaré et les experts avaient afflué. Les tremblements de terre s’étaient poursuivis. Mais les émissions de gaz restaient constantes. Pas de quoi, selon les connaissances du moment, indiquer l’imminence d’une éruption.
Pourtant, plusieurs semaines plus tard, le mont Saint Helens s’était déformé. Une bosse sur le flanc nord. Un dôme qui s’élevait de deux mètres par jour. Et des séismes toujours présents, et même plus intenses. Les autorités avaient alors décidé d’évacuer la zone. Avant que le volcan semble se calmer. C’était le 14 mai. Quatre jours seulement avant l’éruption volcanique cataclysmique qu’on lui connait !
Si certains imaginent qu’avec les outils et les connaissances actuelles, les volcanologues auraient pu prédire cette éruption, la vérité, c’est que c’est elle qui a permis à cette science de grandement progresser. Car jamais éruption n’avait été étudiée d’aussi près. Un volcan accessible. Des images nombreuses. Des débris à portée de main. Et un intérêt relancé pour les éruptions explosives de ce type dans diverses disciplines telles que la géologie, la sismologie, la géophysique ou encore l’hydrologie.
L’éruption du mont mont Saint Helens a aussi conduit à une nouvelle ère dans la surveillance des volcans. Tremblements de terre, déformations ou émissions de gaz ont livré leurs secrets. Des modèles peuvent désormais aider les chercheurs à prévoir les éruptions dans le monde entier. Et des instruments, aussi bien à flanc de volcans que dans l’espace, sont à l’affût de la moindre évolution. Des instruments qui signalent, par exemple, des déformations à l’échelle du centimètre, en continu et en temps réel.POUR EN SAVOIR PLUS
Il y a 30 ans, le Mont St Helens explosait
En 1980, survenait dans l’ouest des Etats-Unis l’une des éruptions les plus violentes de ces derniers millénaires. Le Mont St Helens était en activité depuis quelques semaines lorsque, le 18 mai 1980 au matin, toute la partie sommitale explosa, changeant l’aspect du volcan et de la région pour les années à venir…
Article de Cassian Pirard paru le 20/05/2010
A gauche, le versant sud du Mont St Helens durant la phase paroxysmale, après l’éruption du 18 mai 1980. A droite, la forêt de North Fork Toutle, dévastée, le 22 août 1980. Crédit USGS/Cascades Volcano Observatory
Printemps 1980. Voilà quelques semaines que le Mont St Helens, volcan situé à 150 kilomètres de Seattle, montre les signes d’une activité magmatique en profondeur alors que le massif montagneux de la chaîne des Cascades, produit de la collision entre la plaque Pacifique et le continent nord-américain, était endormi depuis 1842. L’augmentation croissante des tremblements de terre secouant cette région de l’Etat de Washington pousse l’USGS (Service géologique américain) à mettre la montagne sous surveillance permanente dans l’attente d’une éruption, mettant fin à une phase de 150 ans d’inactivité.
Le 27 mars puis le 29 mars, une série d’éruptions phréato-magmatiques (éruptions de vapeur chauffées par le magma) et gazeuses sont visibles au sommet du cratère. Cinq jours plus tard, devant des signes de plus en plus alarmants d’une imminente éruption majeure, le gouverneur de la région déclare l’état d’urgence. La zone entourant le volcan sera quelques semaines plus tard totalement interdite à la population.
A gauche, l’éruption phréatique du Mont St Helens, le 27 mars 1980. A droite, le dôme cryptomagmatique au mois d’avril (cliquer sur l’image pour l’agrandir). Les signes annonciateurs d’une éruption majeure et imminente sont réunis. L’état d’urgence a été décrété et les habitants ont quitté la région. Crédit : USGS / Cascades Volcano Observatory
Durant les semaines qui suivent, malgré l’absence d’éruptions, la forme du volcan se modifie et une énorme bosse de lave solidifiée grossit de deux mètres par jour sur le flanc nord de l’édifice. Un mois plus tard, ce dôme adventif s’élève à plus de 120 mètres de hauteur et remplit une bonne partie d’un ancien cratère formé 350 ans plus tôt. Au début de ce mois de mai, une activité volcanique mineure reprend sur le pourtour du dôme de lave, attirant les touristes dans la région. Cette activité cessant le 16 mai, la plupart de ces visiteurs non scientifiques quittent la région.
Le 18 mai à 7 heures du matin, le géologue David A. Johnston transmet les données télémétriques sur l’état du volcan. Celui-ci semble en activité normale, les émissions de dioxyde de soufre, la température et la croissance du dôme, qui atteint maintenant 150 mètres de haut, ne montrent rien d’anormal.
Des roches lancées à 250 km/h
A 8 heures 32 minutes et 17 secondes, un tremblement de terre de magnitude 5,1 sur l’échelle de Richter se déclenche sous la pente nord du volcan, entraînant l’un des plus gros glissements de terrain jamais enregistrés par l’Humanité. La masse de roches mise en mouvement se déplace à 250 km/h sur des distances de plus de 20 kilomètres, recouvrant des vallées entières de plus 200 mètres de gravats en moyenne. L’événement sera pris en photos par des touristes de la région qui seront sauvés par la topographie des lieux.
Le Mont St Helens avant et après l’éruption du 18 mai 1980, vu du Johnston Ridge (cliquer sur l’image pour l’agrandir). La montagne a perdu 400 mètres de hauteur et la forêt 600 kilomètres carrés. Crédit USGS/Cascades Volcano Observatory
Le départ du dôme de lave qui recouvrait le volcan lors du glissement de terrain a produit le même effet que le bouchon d’une bouteille de champagne. Le magma contenu à l’intérieur du volcan, qui poussait progressivement la lave solidifiée vers l’extérieur, est maintenant libre d’être entièrement expulsé. Quelques secondes après l’effondrement du dôme sur les flancs de la montagne, toute la partie supérieure du volcan est transformée en un nuage pyroclastique de plusieurs centaines de degrés qui dévale les pentes du volcan à des vitesses vertigineuses.
L’effet de l’explosion du volcan est gigantesque et la région sera complètement dévastée dans les 30 kilomètres aux alentours. David A. Johnston, ainsi que 57 autres personnes présentes dans cette zone, ne survivront pas à l’arrivée du nuage pyroclastique, déplaçant gaz et cendres à des vitesses proches de celle du son. La forêt sera également anéantie, ce qui conduira à des paysages similaires à ceux de Toungouska en Sibérie. L’explosion de 0,2 kilomètre cube de lave sera entendue à des centaines de kilomètres de là, en Californie et en Colombie-Britannique.
Dave Johnston (1949-1980) utilisant un équipement de détection de gaz le 4 avril 1980. Le Johnston Ridge, site principal d’observation du Mt St Helens, fut nommé en mémoire du géologue, disparu lors de l’éruption alors qu’il était en train de l’étudier (cliquer sur l’image pour l’agrandir). Crédit USGS
Pendant les dix heures qui vont suivre, une série de nuages pyroclastiques mineurs vont accompagner la formation d’une colonne de cendres qui s’élève dans la stratosphère. Plus de 1,3 kilomètre cube de poussières volcaniques seront rejetées dans l’atmosphère et les retombées locales affecteront tout le nord-ouest des Etats-Unis. A 5 h 30 dans l’après-midi, l’éruption paroxysmale du St Helens touche à sa fin, la colonne commençant à s’effondrer sur elle-même. Il faudra néanmoins attendre plusieurs jours avant que la situation ne soit stabilisée dans la région, touchée par d’importants lahars (coulées de boues), des coupures de courants et la mise hors d’usage des principaux moyens de transport.
Dans les mois et les années qui ont suivis, le Mont St Helens a connu de nouveaux épisodes de formations de dômes de laves dacitiques. Heureusement, la pression accumulée ne sera jamais comparable à celle atteinte durant cette journée du 18 mai 1980. Le volcan n’a provoqué depuis que des éruptions mineures ou intermédiaires.Cela vous intéressera aussi
Interview : les trois plus grandes éruptions volcaniques de l’HistoireLes volcanologues sont sans cesse confrontés à des éruptions volcaniques. Néanmoins, certaines sont particulièrement brutales ou intenses. Futura-Sciences a rencontré Jacques-Marie Bardintzeff, docteur en volcanologie, pour savoir quelles sont les trois plus grandes éruptions volcaniques connues.
La Guinée équatoriale entend exploiter pleinement son potentiel minéral, en particulier dans la région de Rio Muni
MALABO,
Guinée Equatoriale, 18 mai 2020/ — Les récents développements de
l’industrie minière de Guinée équatoriale sont extrêmement positifs et
doivent être salués et applaudis. Alors que la demande de minéraux clés
tels que le lithium, le graphite, le cobalt, l’aluminium, le cuivre et
le nickel devrait augmenter et que les prix de l’or atteignent des
niveaux record, la Guinée équatoriale a une occasion unique de puiser
dans une industrie qui a fait ses preuves à travers le continent.
L’année
dernière, le ministère des Mines et des Hydrocarbures (MMH) a organisé
le premier appel d’offres minier du pays, EG Ronda 2019. Il a suscité
l’intérêt de plusieurs investisseurs et a été suivi par l’adoption d’un
nouveau règlement minier plus tôt ce mois-ci, et la signature de cinq
contrats d’exploration et de prospection annoncés aujourd’hui. Ce
faisant, la Guinée équatoriale entend exploiter pleinement son potentiel
minéral, en particulier dans la région de Rio Muni, qui est très
prometteuse en minéraux tels que l’or, les diamants, les métaux communs,
le minerai de fer et la bauxite.
Dans toute l’Afrique
subsaharienne, l’exploitation minière génère des milliards de dollars de
revenus pour les coffres de l’État et soutient des milliers d’emplois,
de l’Ouest à l’Afrique australe. Pour un pays comme la Guinée
équatoriale, l’un des principaux producteurs de pétrole et de gaz
d’Afrique et dont l’économie dépend fortement des hydrocarbures, la
volonté politique derrière l’exploitation minière est une décision très
positive.
« La Guinée équatoriale prend au sérieux le
développement de son industrie minière, et nous applaudissons cette
décision », a déclaré Leoncio Amada Nze, président pour la CEMAC à la
Chambre africaine de l’énergie. « Le pays possède un énorme potentiel
minéral, et le développement d’une chaîne de valeur pour l’exploitation
minière, des services jusqu’à la transformation, pourrait générer des
milliers d’emplois pour les Équato-guinéens, créer de nouvelles
entreprises locales associées et de nouveaux centres économiques
rapprochant les activités commerciales des zones rurales ainsi que
d’autres effets d’entraînement positifs », a-t-il ajouté.
Les
mesures prises par la Guinée équatoriale pour développer une industrie
minière locale s’alignent notamment sur la politique de diversification
économique nationale, élaborée par le gouvernement à la suite de sa
Deuxième conférence économique. Dans le cadre de l’Année de
l’investissement 2020 en cours, par exemple, le MMH promeut des projets
clés dans l’industrie minière et minérale, notamment une zone minière
industrielle avec une raffinerie d’or.
Shenzhen, Chine le 18 mai 2020 – Huawei s’oppose catégoriquement aux
modifications apportées par le ministère américain du commerce à la règle sur
les produits étrangers directs, modifications qui visent spécifiquement
Huawei.
Le gouvernement américain a ajouté Huawei à la liste des entités le 16
mai 2019 sans justification. Depuis cette date, et malgré le fait qu’un certain
nombre d’éléments industriels et technologiques clés aient été rendus
indisponibles, nous sommes restés fidèles à notre engagement de respecter
toutes les règles et réglementations du gouvernement américain. Dans le même
temps, nous avons rempli nos obligations contractuelles envers nos clients et
nos fournisseurs, et nous avons survécu et progressé contre toute attente.
Néanmoins, dans sa poursuite acharnée pour resserrer sa mainmise sur
notre entreprise, le gouvernement américain a décidé d’aller de l’avant et
d’ignorer complètement les préoccupations de nombreuses entreprises et
associations industrielles. Cette décision est arbitraire et pernicieuse, et
menace de saper toute l’industrie dans le monde entier. Cette nouvelle règle
aura un impact sur l’expansion, la maintenance et l’exploitation continue de
réseaux d’une valeur de centaines de milliards de dollars que nous avons
déployés dans plus de 170 pays.
Elle aura également un impact sur les services de communication pour les
plus de 3 milliards de personnes qui utilisent les produits et services de
Huawei dans le monde. Pour s’attaquer à une entreprise leader d’un autre pays,
le gouvernement américain a délibérément tourné le dos aux intérêts des clients
et des consommateurs de Huawei. Cela va à l’encontre de l’affirmation du
gouvernement américain selon laquelle il est motivé par la sécurité des
réseaux.
Cette décision du gouvernement américain ne concerne pas seulement
Huawei. Elle aura de graves répercussions sur un grand nombre d’industries mondiales.
À long terme, elle portera atteinte à la confiance et à la collaboration au
sein de l’industrie mondiale des semi-conducteurs dont dépendent de nombreuses
industries, ce qui augmentera les conflits et les pertes au sein de ces
industries.
Les États-Unis s’appuient sur leur force technologique pour écraser les
entreprises situées hors de leurs frontières. Cela ne fera que saper la
confiance des entreprises internationales dans la technologie et les chaînes
d’approvisionnement américaines. En fin de compte, cela portera préjudice aux
intérêts américains.
Huawei entreprend un examen complet de cette nouvelle règle. Nous pensons
que nos activités en seront inévitablement affectées. Nous ferons tout notre
possible pour trouver une solution. Nous espérons que nos clients et
fournisseurs continueront à nous soutenir et à minimiser l’impact de cette
règle discriminatoire.
Cinq
contrats miniers ont été signés au total avec trois sociétés
différentes et font suite à la conclusion du premier appel d’offres
minier du pays l’année dernière, EG Ronda 2019
MALABO,
Guinée Equatoriale, 18 mai 2020/ — Le ministère des Mines et des
Hydrocarbures a signé les tout premiers contrats miniers de l’histoire
du pays. Cinq contrats miniers ont été signés au total avec trois
sociétés différentes et font suite à la conclusion du premier appel
d’offres minier du pays l’année dernière, EG Ronda 2019.
Les
accords comprennent un contrat d’exploration aurifère dans le bloc (I)
avec Manhattan Mining Investment Co; trois contrats de prospection avec
Blue Magnolia Ltd dans le bloc (B) pour la bauxite et les métaux
précieux, le bloc (K) pour l’or et le bloc (H) pour l’or, l’uranium, le
fer, la bauxite, les métaux de base et les minéraux des terres rares; et
enfin un contrat de prospection avec Shefagold dans les blocs (N) et
(O) pour le platine, le palladium, l’argent, le chrome, le cuivre, le
magnésium, le phosphore, le minerai de fer et les minéraux associés.
«
Le secteur minier est un contributeur clé à la croissance économique et
à la création d’emplois en Afrique de l’Ouest et en Afrique australe,
et nous croyons vraiment qu’il est temps que la Guinée équatoriale entre
dans la course et commence à développer son potentiel minéral », a
déclaré H.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des
Hydrocarbures. « Le développement de cette industrie est au cœur du
programme de diversification économique du gouvernement et devrait créer
des milliers d’emplois à l’avenir », a-t-il ajouté.
Plus tôt ce
mois-ci, le ministère des Mines et des Hydrocarbures (MMH) avait publié
un nouveau cadre réglementaire pour les opérations minières dans le
pays. Le nouveau règlement s’applique à toutes les activités
d’exploration et d’exploitation des sociétés étrangères et locales qui
souhaitent opérer en République de Guinée équatoriale. Les nouveaux
contracteurs miniers devraient commencer les activités d’exploration au
plus tôt dans la région de Rio Muni, qui est très prometteuse dans les
minéraux tels que l’or, les diamants, les métaux communs, le minerai de
fer et la bauxite.
Cette décision s’aligne notamment sur la
politique de diversification économique de la Guinée équatoriale
élaborée par le gouvernement à la suite de sa Deuxième conférence
économique nationale et fait suite à l’approbation réussie de la loi sur
les mines par le Parlement national bicaméral. Étant donné la forte
dépendance de la Guinée équatoriale à l’égard des hydrocarbures pour
soutenir son économie, les mines et les minéraux sont considérés comme
un secteur clé pour diversifier la production nationale, accroître la
génération de revenus et créer des emplois. Dans le cadre de l’Année de
l’investissement de 2020 en cours, par exemple, le MMH promeut des
projets clés dans l’industrie minière et minérale, notamment une zone
minière industrielle avec une raffinerie d’or.
L’application
Smart Delivery permet à chaque client de passer commande en fonction du
stock disponible et choisir sa date et son lieu de livraison
ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 18 mai 2020/ — Digital Afrique Telecom (DAT) (www.DigitalAfriqueTelecom.com) a annoncé le lancement de l’application Smart Delivery pour permettre aux entreprises de simplifier leur processus de commandes et de livraisons.
L’application Smart Delivery permet à chaque client de passer commande en fonction du stock disponible et choisir sa date et son lieu de livraison. De plus, on peut contrôler le statut de sa commande en temps réel.
DAT simplifie la vie des clients et des entreprises. Une entreprise peut désormais gagner du temps et de l’argent à travers cette application innovante quand il s’agit de générer plus de revenus avec un service de livraison.
Simplice Anoh, fondateur et Directeur général de DAT, précise : « L’application Smart Delivery réunit les clients et les entreprises autour d’une expérience complètement nouvelle du service de livraison. Les consommateurs peuvent attendre en sécurité à la maison en cette période difficile et recevoir leur commande pendant que les entreprises maintiennent leurs objectifs de vente ».
Smart Delivery est aussi équipé pour la gestion des livreurs, permettant en temps réel de savoir qui délivre quoi et de calculer le stock en fonction des commandes livrées à la fin de la journée. Le livreur peut également informer le client du statut de sa livraison via l’application et l’appeler si nécessaire.
Pour faire la différence, DAT a connecté son application innovante a un chatbot de whatsapp ou les clients peuvent commander en suivant les instructions du compte whatsapp automatisé. Un code QR est généré à la fin de la commande et intégré automatiquement à l’application pour déclencher la commande.
L’application Smart delivery permet à chaque entreprise de suivre en temps réel via le back office les commandes, les stocks et plus spécialement les ventes réalisées par l’activité de livraison.
Simplice Anoh a ajouté : « Les entreprises de service qui bénéficient de l’application Smart delivery vont pouvoir satisfaire leurs clients en particulier pendant cette période difficile ou chaque nouvelle source de revenu est bienvenue ». Michael Yapo Directeur Marketing et Communication michael.yapo@groupedigital.com
About Digital Afrique Telecom : Présent dans plus de 20 pays d’Afrique, Digital Afrique Telecom (www.DigitalAfriqueTelecom.com) est un leader panafricain de l’industrie, spécialisé dans le développement, l’agrégation, l’hébergement et la vente de solutions mobiles et fintech telle que Smart Ticketing. En collaboration avec des acteurs majeurs de l’industrie, tels que Airtel, MTN, Etisalat et Orange, Digital Afrique Telecom s’adresse à un marché de 110 millions d’abonnés mobiles et a accès à plus de 40 opérateurs mobiles en Afrique. Sa présence locale et son excellente connaissance des besoins locaux sur chaque marché sont de précieux atouts. Jouant le rôle d’accélérateur du changement, DAT fournit des services de technologie, fiables et sur mesure à divers secteurs tels que la santé, l’éducation et les services financiers.