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Marché financier UMOA : Engouement renouvelé des investisseurs pour la signature du Burkina

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La signature du Burkina au niveau du marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) suscite toujours un engouement des investisseurs qui, en l’espace d’une semaine ont à nouveau sursouscrit aux bons assimilables du trésor (BAT) à 364 jours et obligations assimilables du trésor à 5 ans organisée le 16 avril 2020 par la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Burkina en partenariat avec l’Agence UMOA-Titres.

Le 8 avril 2020 en effet, le trésor public burkinabé avait organisé une émission similaire qui avait enregistré une forte soumission des investisseurs à hauteur de 342,78% (102,834 milliards de FCFA) pour un besoin de 30 milliards de FCFA.

Ces mêmes investisseurs ont récidivé au terme de l’opération sous revue. Recherchant 35 milliards de FCFA, le trésor public du Burkina s’est proposé 142,459 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 407,03%.

Le but de l’opération est d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat du Burkina. Au titre du deuxième trimestre 2020, les autorités gouvernementales burkinabés projettent l’émission de 160 milliards de FCFA  de titres publics à raison de 105 milliards sous forme de BAT et 55 milliards sous forme d’OAT.

Sur le montant des soumissions globales, l’émetteur a retenu 38,500 milliards de FCFA et rejeté les 103,959 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 27,03%.

L’émetteur s’est engagé à rembourser les BAT le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 15 avril 2021. Par contre, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Pour ce qui est des OAT à 5 ans, le trésor public burkinabé entend les rembourser le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 17 avril 2025. Le paiement des intérêts se fera, pour sa part, à un taux  de 6,25% l’an dès la première année.

Covid-19 : le FMI décide d’octroyer 365 millions USD à la RDC

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Le Fonds monétaire international (FMI) a décidé d’octroyer 365 millions USD à  la République démocratique du Congo à titre de soutien urgent à la lutte contre le Coronavirus, principalement.
Le Conseil d’administration du FMI pourrait  discuter, dès le 22 avril 2020, l’octroi d’une autre facilité de crédit rapide à la RDC.
La RDC avait reçu le même montant du FMI en décembre 2019 pour renforcer les réserves de change de la Banque centrale, qui étaient tombées à des niveaux critiques.

Selon le FMI,  l’économie de la RDC se contracterait de 2,2% en 2020, contre une estimation de 3,9% en octobre.  “Les effets du ralentissement économique mondial pourraient entraîner une hausse de l’inflation à 11%, au lieu de 5% prévu précédemment”, a-t-il annoncé récemment.
En fait, la RDC éprouve d’énormes difficultés pour  trouver de l’argent pour lutter contre les trois épidémies différentes que sont le choléra, Ebola et, depuis de le 10 mars 2020, le Coronavirus.

“Le ralentissement économique mondial, causé par la pandémie de COVID-19, est le dernier coup porté à la RDC, qui dépend des expéditions de minéraux vers la Chine pour la plupart de ses revenus d’exportation. Depuis 2018, le Congo lutte également contre une épidémie d’Ebola tenace qui a tué plus de 2260 personnes et une épidémie de rougeole qui a fait plus de 6000 morts”, note  Bloomberg Africa.

Pour cela, le FMI a annoncé, lundi 13 avril 2020, qu’il va  reporter le paiement du service de la dette de la RDC au Fonds pour six mois, économisant environ 20,4 millions USD au pays. “L’allègement de la dette pourrait être prolongé à deux ans si l’impact économique du virus se maintient”, a-t-il indiqué.
“Jusqu’au 3 avril, les réserves n’étaient que de 693 millions de dollars, soit environ deux semaines d’importations,” selon la Banque centrale de la RDC.
La RDC est au milieu d’un programme de suivi des effectifs de six mois avec le FMI alors qu’elle se prépare à la possibilité d’un nouveau programme de prêt officiel.

Le FMI a interrompu son dernier programme avec la RD Congo en 2012 en raison de problèmes de corruption.
Jusqu’au mardi 14 avril 2020, la RDC a enregistré 254 cas de COVID-19 et 21 décès depuis le 10 mars 2020, presque tous dans la capitale, Kinshasa.
Dans l’est du pays, trois autres cas de virus Ebola ont été découverts le week-end, après plus de 50 jours sans cas, selon l’Organisation mondiale de la santé.

“L’épidémie de rougeole au Congo a infecté plus de 300 000 personnes depuis 2019. La malnutrition généralisée et les faibles taux de vaccination ont rendu le virus particulièrement mortel”, selon l’OMS.
La RD Congo est la plus grande source de cobalt au monde et le plus grand producteur de cuivre en Afrique.
“Les prix des deux métaux ont considérablement baissé depuis le début de l’année, le cuivre ayant baissé de 18% par rapport à son sommet du 14 janvier,” indique Bloomberg Africa. 

Covid-19: le Mali reçoit une nouvelle aide urgente du gouvernement chinois

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C’est ce vendredi matin que l’Ambassadeur de chine au Mali SE ZHU LIYING a annoncé l’arrivée à Bamako de l’aide urgente du gouvernement chinois pour combattre le covid- 19. Cérémonie en présence du Ministre de la santé. Illustration concrète de la solidarité et de l’amitié traditionnelles sino-africaines qui ont su passer les épreuves du temps« , a t il annoncé.

Le Gouvernement de la République Populaire de Chine vient de mettre à la disposition du Mali de matériels médicaux pour prévenir et lutter contre le Covid-19.Ces équipements ont été réceptionnés, ce vendredi 17 avril, à l’Aéroport International, Président Modibo KEITA, Senou parle Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala SIDIBE, l’Ambassadeur de Chine au Mali S.E.M. Zhu LIYING et l’Ambassadeur Mahmoud Mohamed ARBY, Directeur Asie- Océanie au MAECI. Ce geste de la Chine à l’endroit du Mali témoigne de la solidarité et de l’amitié qui existent entre les deux pays.

Reportage photo

on voit le diplomate zhu liyint en costume et le ministre Michel Sidibé en boubou blanc
 

le diplomate chine en costume en compagnie du ministre malien en boubou blan échangeant les docs
SE ZHU LIYING en interview avec l’ORTM, la chaine d’Etat

les aides sur un engin roulant couverte par le drapeau chinois

Covid-19: la (BID) apporte une aide d’urgence sociale de 22,5 millions de dollars pour lutter contre la pandemie.

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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou CISSE, a eu une vidéoconférence avec le Président de la Banque Islamique de Développement Dr Bandar Hajjar sur le plan de riposte nationale contre le COVID 19. C’etait ce  jeudi 16 avril 2020. 

Lors de cet échange, le Premier ministre a fait le point de l’évolution de la pandémie au Mali. Outre les efforts sanitaires, il a évoqué les mesures nécessaires pour atténuer les effets sociaux et économiques de la pandémie. 

Le Président de la BID a exprimé sa solidarité à l’endroit du Mali et a confirmé la disponibilité de son institution à accompagner notre pays pour relever les défis liés au COVID 19. Dans ce cadre, il a annoncé l’avis favorable de son organisation pour l’aide d’urgence au Mali dans le cadre du soutien au Plan de riposte COVID19 pour un montant de 22,5 millions de dollars. 

Les deux personnalités ont également évoqué la possibilité de mobiliser la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), pour soutenir le Secteur Privé malien ainsi que les actions visant à assurer la sécurité alimentaire et l’approvisionnement correct du pays en denrées de premières nécessités.

Notons qu’à  ce jour, le nombre de cas positifs enregistrés est de 171 dont 13 deccès pour un total de 37 patints gueris du covid-19. 


Daouda Bakary KONE

COVID -19 : ces 4 pays africains qui connaîtront la croissance en 2020 (FMI)

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par Ibrahim DIA/Financialafrik

Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué que 4 pays africains pourraient connaitre la croissance en 2020 malgré le contexte de ralentissement économique due aux effets négatifs du coronavirus (Covid-19). Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de l’Ethiopie et de l’Ouganda. Dans son rapport sur l’économie africaine, publié mercredi 15 avril, l’institution a souligné que cette situation est due essentiellement à une croissance tirée par le secteur primaire (agriculture) dans ces pays.

Néanmoins, tempère l’organisation multilatérale signale, ces économies africaines n’échapperont pas à la récession du continent, avec un recul du PIB de 1,6 % en 2020. Commentant le document, le directeur du département Afrique du FMI, l’Ethiopien Abebe Aemro Selassie, a précisé : «cette résistance des économies de pays cités n’est que relative, aucun d’entre eux n’échappera à la récession».

En temps normal, ces quatre pays auraient affiché des taux de croissance aux alentours de 8% pour un ratio ne prenant pas en compte la croissance de la population. Par exemple, le recul économique de 1,6% prévu pour toute l’Afrique subsaharienne se traduira, si on le combine à l’évolution démographique, par une chute de revenu de 4 % pour chaque habitant.

Télétravail: la face “cachée” d’une alternance incontournable

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Alioune CAMARA est fondateur et Directeur Général du cabinet ENDELEO CONSULTING, spécialisé dans le conseil en RH aux entreprises, privées comme publiques, créé à Londres et Abidjan. Depuis 2012, il accompagne ses clients dans la mise en place et le renforcement de leur environnement RH et de leur capital humain. ENDELEO CONSULTING conseille les organisations dans l’alignement de leurs processus, outils et procédures de gestion RH internes à leur stratégie.

Par Alioune Camara 

Dès janvier 2020, on pouvait voir des vidéos sur la toile et les réseaux sociaux qui sonnaient comme des alertes sur ce qui s’avérera être une crise sanitaire mondiale majeure décimant des milliers de vies dans plusieurs pays. La pandémie Coronavirus (ou COVID 19) est devenue, en un rien de temps, l’ennemi à abattre.

Dans ce combat d’envergure internationale, l’Afrique n’est pas en reste et s’organise. A l’exemple, des décisions aux multiples conséquences prises par le Président de la République du Sénégal, Macky SALL, et son homologue ivoirien, Alassane OUATTARA, qui ont dû déclarer l’état d’urgence sur l’ensemble de leur territoire national.

A découlé de ces décisions, le confinement souvent partiel de la population exhortant ainsi tous les acteurs économiques, publics comme privés, à revoir leurs systèmes organisationnels où le télétravail est devenu la norme, de gré ou de force, et non l’exception, comme à l’accoutumée.

En effet, les circonstances que nous vivons aujourd’hui avec la propagation de la pandémie, encore inimaginables il y a quelques mois, représentent pour les entreprises un défi de taille qui menace leur survie économique; certaines ayant même été contraintes de fermer boutique.

En cette période de grande incertitude, le travail à distance constitue une excellente opportunité à la fois de résilience et de valorisation de la dimension humaine de la relation professionnelle à condition de redéfinir le contrat de confiance entre le manager et ses collaborateurs. S’il est vrai que le manager doit faire preuve de certaines qualités sur le lieu de travail, ces qualités sont décuplées lorsqu’elles doivent être appréhendées sous l’angle de la distance où l’implicite doit faire place à l’explicite. A l’instar de la théorie de la relativité d’Albert Einstein, E=mc2, dans le cadre du travail à distance, l’équation s’écrirait plutôt E=C3 où E serait le travail d’équipe à distance et C3 le cumul d’une communication structurée, d’un charisme avéré et d’une confiance incontestée.

Le premier pré-requis d’un travail en équipe de qualité est la confiance. Si elle est bien appréhendée dans un environnement de travail ordinaire, la confiance dans le contexte du télétravail revêt une série de caractéristiques qui requièrent une toute autre approche.

Le Centre de Leadership Créatif, centre américain expert des questions de leadership, nous invite à considérer deux types de confiance envers le manager, celle basée sur son expertise et celle basée sur ses qualités intrinsèques d’individu, chacune étant composée de deux éléments:

  • la confiance expertise:
    • la crédibilité: elle recouvre l’expertise, la capacité d’analyse et de résolution de problème qui s’exprime par les mots;
    • la fiabilité: elle recouvre le comportement cohérent et stable, la maturité professionnelle et la capacité de faire et s’exprime à travers les actions, le degré d’engagement;
  • la confiance interpersonnelle:
    • la sécurité: il s’agit ici du sentiment de sécurité que l’on crée notamment à travers l’em- pathie, la capacité à parler de sujets délicats;
    • le focus: il s’agit ici de la capacité à se focaliser sur soi-même ou sur les autres.

Sur ce postulat, un manager ou un collaborateur crédible, fiable, avec de grandes qualités interpersonnelles mais une tendance à se focaliser sur lui-même bénéficierait d’un faible capital confiance auprès des autres.

Pour établir cette confiance quant à l’expertise, les professeures Larson et Makarius, dans un article de la Harvard Business Review, suggèrent la réunion de trois critères:

  • l’expérience: parce que l’expertise peut n’être que théorique, il est important de partager avec votre équipe l’expérience que vous avez accumulée au gré des années en lui faisant bénéficier de cas très concrets sur

lesquels vous avez eu à travailler et qui lui permettra d’identifier l’ensemble des compétences à votre escarcelle;

  • la rapidité: prendre l’initiative de finaliser des tâches le plus rapidement possible et informer les autres de l’état d’avancement;
  • la réactivité: se montrer réactif dans les réponses aux courriels car, à distance, disponibilité et réactivité sont clé pour des relations de confiance de qualité.

En second lieu, un charisme avéré doit sous-tendre la confiance. Selon Aristote, le charisme est l’alchimie d’un triptyque entre la logique, l’éthique et l’empathie et c’est exactement ce qu’il convient de développer en télétravail. Mon expérience des entreprises en Afrique subsaharienne m’a montré qu’il existe une confusion assez profonde entre l’autorité liée à la fonction et le charisme. Pour y palier, trois pistes:

  • savoir partager la vision: en usant des techniques de langage efficaces pour communiquer clairement son message telles la métaphore, le story telling, le contraste, les questions rhétoriques…;
  • définir des objectifs clairs: au-delà de leur clarté, les objectifs fixés à l’équipe doivent être suffisamment ambitieux et réalistes et également l’occasion de montrer vos valeurs, que ce en quoi vous croyez dépasse votre propre personne;
  • valoriser la communication non-verbale: soigner la fluidité du discours, l’éloquence en supprimant les hésitations et les répétitions, en jouant astucieusement avec ses intonations, ses pauses et même sa gestuelle.

Troisième élément d’un travail d’équipe efficient, et dont l’importance est accrue à distance, une communication structurée en trois temps à travers des réunions pertinentes.

En amont, le déroulé de la réunion doit être clair (points à aborder, la raison et le temps imparti pour chaque point, apport attendu de chaque participant…).

Pendant la réunion, comme confirmé par plusieurs études, il convient, autant que faire se peut, d’en limiter le temps et le nombre de participants et d’en définir les règles (s’annoncer, être concis, précis). S’assurer constamment que tous les participants bénéficient du même degré d’information est aussi une donnée à prendre en compte.

La clôture de la réunion doit permettre de s’assurer de l’alignement entre les processus, les personnes et les résultats en questionnant la manière dont l’équipe a travaillé pour atteindre les objectifs de la réunion, en incitant aux échanges entre participants quant à leur feedback sur des faits saillants, des préoccupations ou des problèmes non résolus et enfin en vérifiant que les résultats escomptés ont bel et bien été atteints. Plus que jamais, à l’aube d’un probable changement de fond de nos habitudes de travail, les circonstances de la vie nous invite à mieux exprimer et exploiter nos soft skills, ces compétences dites douces souvent négligées mais qui, dans un monde de plus en plus dématérialisé, constituent des éléments clé de différentiation entre collègues, entre entreprises.

Covid-19 au Mali: 101 employés de l’hôtel de l’amitié en chômage technique (societé GRANADA accusée)

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Pour éviter la propagation de la pandémie du COVID-19, plusieurs organisations publiques et privées à travers le monde ont dû apporter du changement dans leur calendrier de travail. Si certaines ont eu comme solution la réduction du temps de travail de leurs employés, d’autres ont simplement décidé de mettre certains de leurs travailleurs en chômage technique sans salaire. Au Mali, depuis le premier avril 2020, 101 employés de l’hôtel de l’amitié de Bamako sont au chômage sans salaire. Cette décision a été prise par l’administration de l’hôtel de l’amitié actuellement géré par une société tunisienne « GRANADA » depuis le 1er mars 2020. Ce qui crée le doute au sein des employés.


En effet, plusieurs employés que nous avons rencontrés à la bourse du travail sont d’accord avec la décision de l’administration mettant en chômage technique certains employés de l’hôtel, vu la situation actuelle dans le monde. Pour eux le problème est du fait qu’ils ne percevront pas de salaire pendant cette période, étant donné qu’il s’agit des pères et mères de famille. Pire encore, la date de leur retour au travail n’a pas été indiquée dans la décision mettant au chômage les 101 employés depuis le 1er avril par l’administration de l’hôtel.

Ils jugent anormal cette décision. Selon d’autres, cette décision serait synonyme de licenciement sans dire son nom. A savoir que certains employés y travaillent pendant plus de 10 ans et bénéficient des contrats à durée indéterminée (CDI).
Au cours de notre entretien avec des employés, ils nous ont fait savoir qu’avant cette douloureuse situation, plusieurs droits des employés ont été violés par les dirigeants de l’hôtel de l’amitié. Dans la fonction publique tout comme dans le privé, le changement de grade ou de catégorie d’un employé est synonyme d’augmentation salariale. Mais depuis un certain temps c’est le contraire chez les travailleurs de l’hôtel de l’amitié. Et pourtant le Mali est un pays de droit ont ajouté ces employés.


Toujours au cours de notre entretien, les employés nous ont montré que ce problème n’a pas commencé en cette période de la pandémie du COVID-19. Ils affirment que depuis l’arrivée des nouveaux dirigeants en mars 2020, les employés sont sur le qui-vive. Depuis leur arrivée une trentaine de travailleurs journaliers de l’hôtel ont été licenciés. Cette période serait une occasion pour les nouveaux locataires de l’hôtel de se débarrasser d’autres employés ont martelé certains employés interrogés. Pour trouver une solution à cette situation, ces employés affirment d’avoir adressé des lettres à plusieurs autorités compétentes du Mali.


IB KONE

Cameroun: Paul BIYA réapparaît sans masque aux côtés de l’ambassadeur de France

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Une brève apparition pour faire taire la rumeur. Le président camerounais Paul Biya est apparu aujourd’hui, sans masque de protection, aux côtés de l’ambassadeur de France, Christophe Guilhou. Avant cette photo relayée par les réseaux sociaux, la dernière apparition du locataire du Palais d’Etoudi remontait au 11 mars, aux côtés d’un autre ambassadeur, celui des Etats Unis en l’occurrence. Au menu de ces échanges avec l’ambassadeur français, Paul Biya évoque la pandémie du coronavirus en France et dans le monde.

https://twitter.com/PR_Paul_BIYA/status/1250783971060994048?s=19

Réapparu après plus de 35 jours, le président camerounais a pris deux importants décrets portant libération d’un certain nombre de remises et de commutations de peines de prisonniers et la nomination de Joseph Owona, un ancien ministre, au conseil constitutionnel

La nouvelle guerre sanitaire ou Covid19 : entre réalité, incapacité, négligence, responsabilité et action commune.

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Aujourd’hui comme jamais le monde semble étouffé par le cours des évènements. Une nouvelle guerre, autre que la traditionnelle qui se matérialise ou se manifeste par la puissance des armes, vient de faire surface et l’humanité branle dans tous les sens sans solution aucune pour contenir ce « monstre mondial » appelé coronavirus. Chaque continent se hâte à chercher des mesures pour endiguer ce mal qui fait déjà bon train partout sans distinction aucune de pays.


L’espèce humaine, de secondes en secondes, de minutes en minutes, d’heures en heures, de jours en jours et déjà des mois durant, se réduit en nombre inimaginable. Les grandes puissances du monde semblent ne plus avoir de puissance face à cette ravageuse pandémie. Les autres pays appelés « pays faibles » tous sous le coche, ne savent plus à quel saint se vouer étant donné qu’ils sont connus d’être des pays à « économie dépendante ». Pour des pays où le budget peine à atteindre les deux milles milliards (devise selon les pays), l’espoir se trouve être mince qu’une aiguille. Plus question de plus riches, de plus pauvres, de plus forts ou même de plus faibles car tous sont désormais traqués par un même mal et qui ne fait visiblement pas de cadeau. Le monde enregistre, journalièrement des milliers de morts, de cas positifs causés par l’ennemi commun(covid19) et qui est dévoué dans sa démarche de destruction massive.
La lutte contre cette violente maladie au coronavirus diffère de pays en pays. Cette différence de plan de riposte des pays est centrée sur la capacité économique de chacun d’entre eux et pas uniquement cet aspect car il se trouve entouré par des comportements sociétaux de tous niveaux. Certes l’argent a une impérieuse place dans la gestion de nombre des phénomènes mondiaux mais pour autant ce rôle que joue l’argent est sans nul doute garanti par les comportements sociétaux qui raffinent le tout.
En Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique et dans tout le reste du monde, les autorités font tout pour freiner la pandémie avec des plans de solidarité, des plans de riposte médical, des plans de limitations de la propagation de la maladie ou confinement, des plans d’assurance de la continuité des activités fondamentales de la vie humaine, tout pour sauver l’humanité une fois de plus. Il faut le dire très ouvertement, l’organisation et le fonctionnement des sociétés font que ces « politiques de sauvetages » n’ont pas un effet uniforme et universel. Pour ce faire, l’exemple africain intervient. En effet, en Afrique les réalités sont autres car la société étant majoritairement « indigène », pour qui le gain du pain quotidien est une victoire héroïque. Les mesures comme le confinement, le télétravail, le respect strict des mesures barrières sont pour l’heure très difficiles pour être rigoureusement appliquées.
Nous voulons être tous narrateurs de cette mauvaise situation que le monde subit actuellement, pour alors être des survivants, il faudrait sans doute se rendre à l’évidence. Le monde entier doit faire appel à son sens de descendants d’Adam et Eve pour enfin de laisser de cotés nos différences raciales, ethniques, historiques, géographiques et même mettre nos intérêts stratégiques en pause pour sauver le monde tout en étant uni. Connaissant la force de frappe de ce virus, il ne sert plus à rien de faire une lutte individuelle car seul on est faible mais ensemble, nous aurons le bénéfice de la force du nombre et nous réussirons à vaincre le mal que sème le coronavirus. L’union des pays du monde devient alors une clef pour que l’humanité sorte de ce chao car il serait injuste qu’une partie de la population mondiale disparaisse et que l’autre partie festoie après la pandémie du Covid19. Il relève à présent de la responsabilité de nos différents dirigeants de joindre leurs politiques, faire du coronavirus l’ennemi commun afin de casser les ailes de cette maladie et mettre fin à ce théâtre morbide que connait le monde. Aussi, les initiatives individuelles venant des personnes à grands moyens pour soutenir soit les Etats dans leurs programmes de lutte contre le covid19, soit plus directement les populations nécessiteuses. Ces actions sont très salvatrices car cette affaire en lien avec la propagation de la maladie au coronavirus, aucune aide ne serait de trop pour combattre cette maladie.
Malgré le grand ravage que fait le virus, des sociétés sembles négligées ou ne même pas croire en son existence parmi nous, au sein de nos familles, dans nos quartiers, dans nos petites et grandes villes. Ces populations ne voient peut-être pas la publication de ses malheureux chiffres, ces regrettées personnes qui partent sans protocole funèbre. D’autres arrivent même à dire que cette maladie épargne des races, où en sommes-nous actuellement ? il faudrait cesser de négliger ou d’ignorer à dessein l’existence de cette maladie dont la contagion se compare à la vitesse du vent. Nous devons clairement voir les choses en face et faire tout pour que le coronavirus n’ait pas raison sur le commun des mortels.


Pour contenir le mal du coronavirus, il faudrait que les vertus tels le partage, la responsabilité, l’entraide, l’humanisme, la patience reviennent dans tous les quatre coins du monde. L’humanité est plus forte que cette maladie et pour la repousser hors de nos cadres de vie, nous devons croire à l’intelligence collective pour la recherche des solutions efficaces et qui peuvent servir à tous. Nous devons sans relâche soutenir nos scientifiques, nos personnels soignants déjà sur le terrain de la lutte contre le covid19, nos forces de l’ordre et autres corps impliqués pour leurs sacrifices, leur dévouement. Le monde s’en sortira certainement.

Mali : Le trésor lève 26,113 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UMOA

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La direction générales du Trésor et de la comptabilité publique est chargée de : l’exécution des opérations du budget de l’État, des Collectivités Territoriales et des Établissements publics à l’exception des opérations dont l’exécution a été expressément confiée à d’autres structures ...

Le trésor public du Mali a levé  le 15 avril 2020 un montant de 26,113 milliards de FCFA (39,169 millions d’euros) au terme de son émission simultanée d’adjudication d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 3 et 5 ans sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA), organisée en partenariat avec l’Agence UMOA-Titres.

Le montant global mis en adjudication était de 25 milliards de FCFA. A l’issue de l’opération, l’agence UMOA-Titres a répertorié 27,123 milliards de FCFA de soumissions globales provenant des investisseurs. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 108,49%.

Sur le montant des soumissions, l’émetteur en a retenu 26,113 milliards de FCFA et rejeté le reste, soit un taux d’absorption de 96,28%. Le but de cette levée de fonds sur le marché financier de l’UMOA est d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat du Mali.

Les trois plus grosses soumissions retenues par l’émetteur proviennent par ordre d’importance du Mali (8,300 milliards), du Burkina (6,150 milliards) et de la Côte d’Ivoire (5,300 milliards).

Le remboursement des OAT à 3 ans se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 16 avril 2023. Le paiement des intérêts se fera, quant à lui, à un taux d’intérêt de 6,10% l’an dès la première année.

Quant aux OAT à 5 ans, leur remboursement se fera également le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 16 avril 2025 tandis que le paiement des intérêts s’effectuera à un taux  de 6,25% l’an dès la première année.