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Mali: L’URD se renforce à Goundam

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Le parti de la poignée des mains, URD (Union pour la République et la Démocratie) était en apothéose, hier lundi, à Douekiré (commune rurale du cercle de Goundam à 50km). Il a enregistré des adhésions de « taille » renforçant ainsi sa position sur l’échiquier politique de la commune à cette veille des législatives prévues au mois de mars. Une forte délégation conduite par le secrétaire général de la Section URD de Goundam, M. Mohamed Ould Fall avec son colestier Mohamed Elmaouloud Ag Hamada (candidats aux législatives) ainsi plusieurs cadres politiques de la section s’est rendue à Douekiré pour magnifier ces « adhésions massives, inédites pour le parti à la veille des législatives ». La délégation de la Section a pavoisé sa fierté et salué la sérénité et le militantisme de la sous section URD de Douekiré.
Quelques clichés de la rencontreces.

Mali: le maire Adama Sangaré reste en prison, suite au pourvoi en cassation formulé par le Procureur général de la Cour d’appel de Bamako

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Annoncé en liberté provisoire, le maire du District de Bamako, Adama Sangaré, selon de sources judiciaires, reste finalement en prison. Cela, suite au pourvoi en cassation formulé par le Procureur général de la Cour d’appel de Bamako, Idrissa Arizo Maïga, contre la décision de mise en liberté provisoire de la Chambre d’accusation de ladite cour.

Emprisonné depuis le 22 octobre 2019, Adama Sangaré avait bénéficié de la liberté provisoire accordée par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako dans la matinée de ce mardi 11 février. Patatras, en fin d’après midi, on apprend qu’il reste en prison, suite au pourvoi en cassation du Procureur général de la Cour d’appel de Bamako. Ce qui signifie que le Procureur général de la Cour d’appel n’est pas d’accord avec la décision de mise en liberté provisoire. L’affaire sera désormais portée devant la Chambre criminelle de la Cour Suprême du Mali. C’est cette instance qui va départager les deux parties. Suivez le liens ci-dessous pour lire la suite de l’article:

https://zaharainfos.com/

Application stricte de L’APG (Mali): pourquoi le ministre Thiam devrait partir

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Après la rupture consommée avec l’Alliance démocratique pour la paix–Maliba (ADP-Maliba), suite à des démêlés politico-judiciaires, le ministre Amadou THIAM a porté hier sur les fonts baptismaux les Forces Démocratiques pour la Prospérité-Mali Kura (FDP-Mali Kura), un Parti politique dont il assure la présidence. De quoi relancer de plus belle la polémique quant aux violations répétées de l’Accord politique de gouvernance, en ce qui le concerne, devant le pousser hors du Gouvernement.

décidant de créer sa propre formation politique, le ministre chargé des Réformes institutionnelles et des Relations avec la Société civile, Amadou THIAM, ne sort pas des sentiers battus ; bien au contraire, il s’inscrit dans une vieille tradition politique bien de chez nous. Il n’aura alors fait qu’emboîter le pas à ses illustres devanciers, dont un ‘’ministre citoyen’’, en renonçant à son mandat parlementaire pour un strapontin dans le Gouvernement. Son choix peut être diversement interprété du point de vue de la morale et de l’éthique politique. Mais, qu’on ne perde pas de vue que c’est celui qui est sans péché qui doit lui jeter la première pierre sur ce point précis.

Par contre, il est clair que le ministre THIAM, ancien Président de l’ADP-Maliba, est en délicatesse avec les termes de l’Accord politique de gouvernance (APG).

D’abord, par rapport à la qualité avec laquelle il a signé l’APG. L’article 1er dudit Accord stipule : ‘’le Premier ministre choisira, sur proposition de leurs partis, regroupements politiques, associations ou mouvements des personnalités qui formeront le prochain Gouvernement sous sa direction’’. Théoriquement Amadou THIAM a signé l’APG en tant que Président de l’ADP-Maliba, parce que ne sont contractants que les personnalités issues de ‘’regroupements politiques, associations ou mouvements. Mais problème : l’ADP-Maliba ne se reconnaît pas en celui qui est censé avoir été nommé membre du Gouvernement de large ouverture sur sa proposition. Et s’il n’est pas le représentant de l’ADP-Maliba, alors se pose la question de sa légitimité au sein du Gouvernement. Cela représenterait la première violation de l’Accord politique de gouvernance et devrait conduire à son éviction du Gouvernement. Ainsi, dès lors que l’ADP a dit ne pas se reconnaître en Amadou THIAM comme son représentant au sein du Gouvernement, il aurait dû être remercié et remplacé par une autre personnalité proposée par le Parti en question.

Ensuite, le ministre THIAM est rattrapé par l’article 4 de l’APG. Mais pas par rapport au premier paragraphe qui stipule : ‘’un ministre qui démissionne de son parti, de son regroupement politique ou de l’entité qui l’a proposé, perd automatiquement son portefeuille. Il sera pourvu à son remplacement suivant la même procédure qui a abouti à sa nomination’’. Les péripéties qui ont conduit au clash avec l’ADP-Maliba attestent que le Président THIAM n’a pas démissionné ; mais qu’il a été chassé de son parti contre lequel il a perdu un procès.

Par contre, il y a une autre disposition du même article 4 de l’Accord de politique de gouvernance qui milite en faveur de son départ du Gouvernement : ‘’un Parti, un regroupement politique ou toute autre entité représentée au sein du Gouvernement ne peut obliger son préposé à démissionner ou le remplacer selon son bon vouloir. Si le préposé venait à violer les textes et règlements de son parti ou de son regroupement politique ou associatif et que la sanction encourue est l’exclusion, il sera pourvu à son remplacement suivant la même procédure qui a conduit à sa nomination’’. Dans ce cas de figure, tous les ingrédients sont réunis. Étant exclu du Parti, après avoir perdu son procès contre lui, le constat est d’évidence qu’il ne le représente plus (s’il l’avait déjà représenté d’ailleurs). Il doit par conséquent être remplacé au Gouvernement suivant la procédure prévue par l’article 1er de l’Accord politique de gouvernance : ‘’le Premier ministre choisira, sur proposition de leurs partis, regroupements politiques, associations ou mouvements des personnalités qui formeront le prochain Gouvernement sous sa direction’’.

On se rappelle que des voix s’étaient élevées pour réclamer le départ du ministre THIAM du Gouvernement en raison de la violation d’une disposition de l’article 4 de l’APG. Mais la question d’une extrême sensibilité a été soigneusement éludée par ceux-là mêmes qui auraient dû la trancher. Avec la création de son Parti, les Forces Démocratiques pour la Prospérité-Mali Kura (FDP-Mali Kura), le débat occulté revient avec fracas au-devant de l’actualité. Et cette fois-ci, il va falloir sortir du bois et assumer ses responsabilités. À moins que le ministre THIAM ne s’assume et jette l’éponge. Ce qui devrait considérablement faciliter la tâche à ses employeurs ; mais la culture de la démocratie n’est pas la denrée la mieux partagée sous nos cieux.

In fine, le ministre THIAM n’est pas en faute par rapport à la création d’un parti politique en tant que tel, mais par rapport à des violations répétées de l’Accord politique de gouvernance.

PAR BERTIN DAKOUO

info-matin

Les dirigeants soudanais ont accepté de livrer l’ancien président Omar el-Béchir à la Cour pénale internationale (CPI)

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Les dirigeants soudanais ont accepté de livrer l’ancien président Omar el-Béchir à la Cour pénale internationale (CPI) pour répondre aux accusations de génocide et de crimes de guerre.

Cet engagement a été pris lors des pourparlers de paix entre le gouvernement soudanais et les groupes rebelles de la région du Darfour.

Cette décision ouvre la voie à l’envoi de l’ex-président Omar el-Bachir à La Haye pour y être inculpé.

Lire aussi :

Il est accusé de génocide et de crimes de guerre dans le conflit qui a éclaté au Darfour en 2003 et qui a fait environ 300 000 morts.

« La justice ne peut être rendue si nous ne guérissons pas les blessures », a déclaré Mohammed Hassan Eltaish, porte-parole du gouvernement soudanais.

« Nous avons convenu que tous ceux qui ont fait l’objet de mandats d’arrêt seront traduits devant la CPI. Je le dis très clairement », a-t-il ajouté.

Image captionOmar el-Bachir (à gauche) a été condamné pour corruption en décembre

Bachir qui a refusé de reconnaître l’autorité de la Cour lorsqu’il a été accusé de crimes dans la région en 2009, a été évincé de la présidence en avril de l’année dernière.

Il est arrivé au pouvoir lors d’un coup d’État militaire en 1989 et a dirigé le Soudan d’une main de fer.

Les procureurs de la CPI à La Haye ont demandé qu’il soit jugé pour les meurtres commis au Darfour et ont émis un mandat d’arrêt contre Bachir pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

L’ONU affirme qu’en plus des personnes tuées lors des combats entre les groupes armés locaux et les forces de Bachir et les milices soutenues par le gouvernement – comme les tristement célèbres Janjaweed – environ 2,5 millions de personnes ont été déplacées pendant la guerre.

Lire aussi :

En décembre, Bachir a été condamné à deux ans de prison dans un centre de réforme sociale pour corruption.

Selon la loi soudanaise, les personnes âgées de plus de 70 ans ne peuvent pas purger de peines de prison. Bachir a maintenant 76 ans.

Les procureurs au Soudan l’ont également accusé d’avoir tué des manifestants lors des événements qui ont conduit à son éviction.

Regarder :

L'Afrique du Sud a manqué à ses devoirs en n'arrêtant pas le président Omar el-Béchir.
Video captionL’Afrique du Sud a manqué à ses devoirs en n’arrêtant pas le président Omar el-Béchir.

Mali: Choguel Kokalla Maïga, au sujet de l’armée à Kidal: « nous constatons que ce bataillon de l’Armée dite reconstituée a été composée conformément aux closes secrètes convenues entre IBK et les dirigeants des Mouvements séparatistes ».

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La réaction sur le déploiement de l’Armée dite reconstituée à Kidal ( qui a débuté ce jour 10 février 2020). Choguel Kokalla tape du point sur les i. Lisez sa declaration

1-Nous constatons que ce bataillon de l’Armée dite reconstituée a été composée conformément aux closes secrètes convenues entre IBK et les dirigeants des Mouvements séparatistes, le 20 juin 2015, afin que ces derniers acceptent de parapher l’Accord d’Alger ( APR ) préalablement signé à Bamako le 15 mai 2015 , et qu’ils avaient refusé catégoriquement de parapher ce jour . Ces closes secrètes sont demeurées confidentielles pour le peuple malien ( et même pour les autres membres du gouvernement dont j’ai fait partie entre 2015 et 2016) pendant près de 5 ans. Elles n’ont été rendues publiques, officialisées et formalisées que pour être mises en œuvre et ce, à la faveur de la dernière session du CSA tenue le 19 janvier 2020.

2- Par ailleurs, il reste des questions de fond que le peuple malien tout entier est en droit de se poser et qui nécessitent des réponses claires et précises pour donner un minimum de crédibilité à ce qui ressemble plus à une opération politique de vassalisation prononcée de l’Etat malien, et qui dans les faits prépare ( dans quelques années ) la mise en place, méthodique et par étapes, des outils et instruments militaires, institutionnels et politiques pour rendre irréversible et inéluctable sa partition programmée. Ces questions sont les suivantes :

  • Quelles leçons ont été tirées des intégrations massives, hasardeuses et sans discernement d’anciens rebelles dans les FAMa au cours des années 1990 et 2000, suivies quelques années plus tard de désertions massives au profit des ennemis du Mali ? C’est le lieu et le moment de rappeler qu’entre 1992 et 2011, les Gouvernements du Mali, au nom de la paix et de la Réconciliation, tout comme aujourd’hui, avaient naïvement intégré plus de

2500 anciens rebelles dans notre Armée qui comptait alors environs 7500 à 8000 hommes. Résultat ? L’indiscipline et l’insubordination, les désertions et retour à répétition sans conséquence pour leurs auteurs, ont gangrené, déstructuré et démoraliser nos Forces de Défense et de Sécurité. Pire, à chaque fois que des groupuscules d’individus ont pris les armes contre l’Etat malien (en 2006, 2012 et 2014) plus des 80% des intégrés ont déserté pour rejoindre avec armes, bagages et secrets militaires, les ennemis du Mali. Ils se sont alors ralliés aux ennemis du Mali pour trahir et faire assassiner leurs compagnons d’armes d’hier des FAMa ; ce fut le cas à Kidal en 2006, à Aguelhok en 2012 et à Kidal en 2014. Quelles dispositions ont été prises pour prévenir à jamais la répétition de telles situations dramatiques ? Quelles garanties ont été données dans ce sens par les dirigeants des Mouvements séparatistes ? Quelles garanties ont été données par l’ONU, mais aussi par les Gouvernements des États parrains du processus comme l’Algérie et la France, dont on sait très bien qu’ils n’auraient jamais accepté une telle situation dans leurs propres pays ? Je voudrais à ce stade remercier et féliciter singulièrement Gamou et Ould Meïdou et les hommes qui leurs sont restés fidèles, pour avoir respecté leur serment d’allégeance et de fidélité à leur pays, à leur patrie , le Mali.

• Le contingent de l’Armée dite reconstituée ne va-t-il pas être, comme par le passé, cantonné dans une clôture ou dans un camp à Kidal-ville, interdisant du coup aux soldats de faire des patrouilles militaires dans la ville de Kidal et ses alentours ? Et pourquoi pas des patrouilles de longue portée dans toute la Région dans le cadre de la lutte contre le terrorisme? Si le contingent de l’Armée dite reconstituée doit être simplement cantonné dans la ville de Kidal, l’opération n’aura été qu’une action politique symbolique pour servir la communication et la propagande du Gouvernement et des Mouvements séparatistes, mais surtout pour donner au peuple malien l’illusion de l’exercice de l’autorité de l’Etat dans toutes les Régions et donc sur la totalité du territoire national, permettant ainsi de préparer les esprits à accepter voire imposer la RÉVISION CONSTITUTIONNELLE rejetée par les Maliens.

• Quelles garanties ou assurances ont été données aux éléments FAMa et de la Plateforme qu’en cas d’une nouvelle rébellion ou d’une détérioration imprévue de la situation, les éléments issus des Groupes séparatistes ne vont pas de nouveau, comme par le passé, se rallier ou faire appel à leurs alliés et amis des Mouvements terroristes, comme à Aguelhok en 2012 ou à Kidal en 2014 et 2019. Dans ces trois cas, les soldats restés fidèles à la République du Mali ( y compris nos frères arabes et touaregs auxquels je rend hommage) ont été sauvagement assassinés ( plus de 80 à Aguelhok en 2012, plus 150 à Kidal en 2014, plusieurs dans le courant de l’année 2019)

3- En attendant que les questions et préoccupations que je viens d’énumérer aient des réponses, en attendant la levée des différentes hypothèques sur la paix au Mali, les Maliens ont le droit voire le devoir patriotique de demeurer prudents, vigilants et circonspects. Évitons d’être gagnés par le syndrome de l’optimisme béat. Dans quelques mois voire quelques années nous pourrions donner une appréciation plus objective de la démarche actuelle des Autorités sur la mise en place de ce qui est appelé pompeusement et avec emphase « Nouvelle Armée Reconstituée ».

Bamako, le 11 février 2020

Chooguel K Maiga, Président du MPR

Source: croissanceafrique.com

Mali: Bamako a abrité la céremonie d’ouverture des travaux de l’atélier de formation des Magistrats sur le Management des juridicitions

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Cette rencontre judiciaire s’est tenue en présence de Mr WAFI OUGADEYE, Procureur Général de la cour suprême du Mali, Mr HAMEYE FOUNE, Conseil cour suprême du Mali, Mr HAMIDOU YOUNOUSSA MAIGA, Ancien Ministre de la justice et Dr TOUBAYE KONE, Directeur Général de l’INFJ M-DD.

S’est tenu la céremonie d’ouverture des travaux de l’atélier de formation des Magistrats sur le Management des juridicitions, ce lundi 10 février 2020 à l’institut de formation judiciaire Maitre Demba Diallo. Durant trois jours les professionnels, chefs de juridiction et de parquet échangeront sur ces questions.

L’objectif c’était d’ameliorer le fonctionnement des juridictions et des parquets dans le contexte d’appui au processus de consolodation de l’Etat de droit dans notre pays.
En effet, il s’agit de veiller à une meilleure répartition des tâches et une meilleure circulation de l’information entre les différentés acteurs judiciaires managers, ainsi redynamiser le fonctionnement de nos juridictions.

Sur les échangers, il sera question sur les thémes juridiction civile, juiridiction pénale animée par Mr HAMEYE FOUNE, Magistrat, conseil, Mr WAFI, procureur général de la cour suprême du Mali. Un film de média part sur la corruption sera projecter et suivera l’ecouter des experts, des Magistrats, des policiers sur leurs expériences et les moyens à mobiliser dans la lutte contre la corruption. Un panel de d’échanges et adoption du rapport prendra la fin de l’atelier.

URGENT: le maire de Bamako payerait 120 millions de F CFA pour obtenir sa liberté provisoire

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Il s’agit de la libération du maire de Bamako, M.Adama Sangaré, Adama Sangaré, avait été placé en garde à vue par  le Pôle économique de Bamako, suite à une dénonciation faite par un responsable de la société Energie du Mali (EDM-SA). Il vient d’obtenir la liberté provisoire suite au paiement d’une causion de plus de 120 millions de F CFA. Ce n’est pas tout, une deuxième caussion aurait été payé par ce même maire. Une autre bagatelle de 60 millions de nos francs. Ce qui fait 180 millions de F CFA, juste pour la simple obtention de liberté provisoire.

Ce mardi 11 février Adama Sangaré, Maire du district de Bamako doit rentrer chez lui à la maison suite à une caution de 120 millions de FCFA.

Selon une source concordante, « il ne s’agirait pas seulement 120 millions de F CFA , mais, il aurait payé 60 millions de FCFA pour la deuxième affaire ce qui fait 180 millions de F CFA de caution payés« , dit-elle.

Notons que le maire Adama Sangaré, avait été placé en garde à vue par  le Pôle économique de Bamako, suite à une dénonciation faite par un responsable de la société Energie du Mali (EDM-SA), sur l’exécution des travaux d’embellissement  de la ville de Bamako à l’occasion des festivités du cinquantenaire de notre pays.

Zangouna KONÉ

Source: croissanceafrique.com

Interview exclusif: Mahmoud DICKO: « J’aimerai dire que les relations entre mon frère Soumeylou et moi n’ont jamais été tendues ».

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INTERVIEW EXCLUSIF MAHMOUD DICKO
par Aliou Badara DIARRA, L’ENQUÊTEUR

Dix mois après son départ de la tête du Haut conseil islamique du Mali, le leader religieux le plus charismatique et le plus populaire du pays, l’Imam Mahamoud Dicko brise le silence en prenant le taureau par les cornes. Dans cette interview qu’il nous a accordée, Mahmoud Dicko évoque ses relations avec l’ancien Premier ministre Boubèye Maïga, le Premier ministre Boubou Cissé et avec les animateurs de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahamoud Dicko (CMAS). L’ancien président du Haut Conseil Islamique se prononce aussi sur les missions du Haut Représentant du chef de l’Etat pour les régions du Centre, Dioncounda Traoré mais aussi sur ses propres ambitions politiques.

☆Salam Imam Dicko. Comment occupez-vous vos journées après votre départ de la tête du Haut conseil islamique du Mali ?
Mes journées sont malheureusement encore toujours chargées. J’ai souhaité vraiment me libérer et vider aussi ma tête. Etre vraiment tranquille et prendre mes livres et les lire. Mais je n’y arrive pas. J’ai beaucoup de visites. Je reçois beaucoup de gens, de jour comme de nuit. Si je ne suis pas à la mosquée, je suis en train de recevoir des gens. De temps à temps, je vais au siège de la CMAS où je reçois des gens pour un peu dégager mon domicile. Mes journées sont toujours assez chargées.

☆Vos relations avec le Premier Ministre Soumeylou Boubeye Maïga étaient particulièrement tendues. Vous aviez exigé et obtenu sa démission. Entre autres points de discorde entre vous, un projet de manuel scolaire par le truchement duquel le gouvernement aurait tenté d’introduire l’homosexualité à l’école. Depuis, vous que certains voyaient comme l’opposant le plus redoutable du régime, vous êtes muré dans une sorte de mutisme. Pourquoi ?
J’aimerai dire que les relations entre mon frère Soumeylou et moi n’ont jamais été tendues. Soumeylou est un frère avec lequel j’ai eu des relations très cordiales. Nous avons beaucoup d’estime réciproque. Il n’y a jamais eu de problème entre nous. Ma position de Président du Haut Conseil Islamique m’a certainement obligé à avoir une position par rapport à l’introduction d’un manuel scolaire relatif à l’ « Education sexuelle complète » dans notre système éducatif. Sur cela,nous avons eu des réserves. Nous les avons exprimées. Donc, dans la démarche, on ne s’était pas compris le département en charge de l’éducation à l’époque et moi. C’est par ce truchement peut être qu’on a été opposés. Sinon, personnellement entre Soumeylou et moi, il n’y a jamais eu une situation conflictuelle. C’est toujours la cordialité et la convivialité entre nous. Même si demain on se rencontre, c’est la même chose. Nous allons quitter ces choses-là, nous resterons frères. Moi, je ne suis plus Président du Haut Conseil Islamique, lui n’est plus Premier ministre. Ces postes sont conjoncturels (sic) mais nos relations sont humaines et éternelles.

Mali: Mme TRAORÉ Seynabou Diop a accompli un travail pharaonique dans le Bélédougou (Koulikoro)

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Réalisée par Aliou Badara Diarra

Le département des Infrastructures et de l’Equipement dirigé par Mme la ministre Seynabou Diop a accompli un travail pharaonique dans le Bélédougou.

Conformément aux visions du Président de la République, IBK, Madame le Ministre des infrastructures et de l’Equipement, Traoré Seynabou Diop en compagnie de ses proches collaborateurs, a supervisé les activités du Projet d’amélioration de l’accessibilité rurale (PAAR) dans le cercle de Kati, dans la région de Koulikoro. C’était le samedi 8 février 2020. Au cours de cette visite de chantier, elle a procédé à la remise officielle des clés des infrastructures dont les travaux sont terminés. L’objectif de ce projet est d’améliorer et de pérenniser l’accès routier des communautés paysannes aux marchés et aux services de base dans la zone d’intervention du projet, pour une enveloppe financière d’environ 6 milliards pour la région de Koulikoro. Cette première visite a concerné 93 kilomètres de piste rurale allant de Kati Drale à Bassabougou.

Dans le Bélédougou, le gouvernement avec l’appui financier de la Banque Mondiale réalise un travail pharaonique. Le samedi dernier, Mme le ministre Seynabou Diop a effectué une tournée dans les zones d’interventions du projet PAAR, notamment dans les régions de Koulikoro et de Sikasso. Cette visite de supervisons des chantiers avait pour objectif de constater de visu les réalisations des chantiers en cours et échanger directement avec les bénéficiaires pour insuffler une bonne dynamique à la mise en œuvre du projet. Pour l’étape du cercle de Kati, en plus des autorités locales de la 2ème région administrative du pays, Mme Traoré était accompagnée par M. Koffi Nouve, manager des Opérations de la Représentation de la Banque Mondiale au Mali, de M. Pierre Bonneau, Chargé des programmes Infrastructures de la Banque Mondiale, de M. Tiémoko Yoro Koné, Coordinateur de l’Unité nationale de coordination du dit projet et les membres de son cabinet et services techniques.
Après l’accueil de la délégation ministérielle par les autorités administratives du cercle de Kati, cette visite a commencé sur le tronçon de Kati Drale, en passant par la visite d’une école où trois salles de classes ont été réalisées dans le cadre du projet PAAR, dans le village Fanafiécoro dans la commune de Kambila en présence du maire de ladite commune Georges Kané qui a beaucoup salué cette donation qui va permettre d’accueillir beaucoup d’élèves et décongestionner les salles de classes dont les enfants sont en surnombre. « C’est une demande du village que le projet PAAR a réalisé pour nous’’ nous confie le maire Kané. Après cette étape, Mme le ministre et sa délégation ont entamé la visite le long de la piste rurale de Kati Drale en passant par la commune de Torodo, Faladié et de la bretelle Zéala-Bassabougou-Faladié. Au cours du trajet, la délégation a visité les Hangars construits au marché de Kalifabougou et le chantier des salles de classes en cours de construction, ainsi que le centre de santé rénové de Niamana et la clôture de l’école fondamentale de Bassabougou et du périmètre maraicher des femmes de Zéala. Toutes ces infrastructures ont été réalisées ou rénovées avec l’appui financier de la Banque Mondiale. Après la visite des équipements, Mme Seynabou Diop a procédé dans l’après-midi dans le village de Kalifabougou à la remise officielle des clés des salles de classes aux bénéficiaires à travers une cérémonie organisée à cet effet. Ainsi le maire de la commune de Guihoyo dont trois villages ont bénéficié de classes, a reçu ses clés de la main du Représentant de la Banque Mondiale
« Le projet a été réalisé en 10 mois, chose rare. »

Avec Daban et Faladié, quatre villages ont bénéficié de la générosité du projet dont la clé a été remise au maire par Mme le ministre Zeynabou Diop et les clés des communes de Kalifabougou, Diago et Kambila avec cinq villages bénéficiaires, ont été remises par le président du Conseil Régional, M. Zalé.
« Je peux considérer aujourd’hui que je suis un ministre heureux. Parce que quand nous commençons les travaux, nous sommes inquiets, inquiets de ne pas les voir finir. Mais quand nous voyons les travaux finis, nous ne pouvons qu’être heureux. » Le projet dont nous venons de finir la première phase pour l’amélioration de l’accessibilité rurale, est un projet qui a été initié grâce à la vision du président de la République, son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta et sur instruction claire du Premier ministre, Dr Boubou Cissé, de le réaliser avec le partenariat de la Banque Mondiale. Le projet a été réalisé à peine 10 mois de son démarrage, chose rare. Vous venez d’entendre que les populations sont très satisfaites de la réalisation de ces projets. » ; a confié Mme le ministre à la presse.
Un geste salué à juste titre par le président du Conseil Régional de Koulikoro, qui a remercié le gouvernement et la Banque mondiale pour la dotation de sa localité en infrastructures et équipements de qualité. Tout en formulant d’autres doléances pour les zones qui n’ont pas été prises en compte dans la première phase du projet.

Les bénéficiaires par la voix du maire de Kalifabougou ont tout simplement remercié le gouvernement et ses partenaires, tout en les rassurant de faire bon usage des équipements réceptionnés mais par ailleurs, ils ont rappelé à la délégation du ministre de veiller à l’entretien périodique de la piste rurale qui est d’une importance capitale pour le désenclavement de la localité de Bélédougou et une source de revenus pour les populations de ladite localité. La ministre a pris bonne note des doléances formulées par les bénéficiaires et a promis de les remonter à qui de droit.

A noter que Le gouvernement du Mali a initié le Projet d’Amélioration de l’Accessibilité Rurale (PAAR), avec l’appui de la Banque Mondiale pour un montant total de 45. 281. 248. 000 F CFA dont 3. 300. 000. 000 F CFA de contrepartie nationale.

L’objectif de développement du projet est d’améliorer et de pérenniser l’accès routier des communautés paysannes aux marchés et aux services de base dans la zone d’intervention du projet, par l’aménagement et la maintenance de 1 700 km de pistes rurales.


En ce qui concerne la région de Koulikoro, la première phase du projet s’est achevée et a porté sur l’aménagement de 204 km de pistes rurales dans les cercles de Kati, Kolokani et Kangaba. Il s’agit des pistes : Kati drale-Torodo–Faladié – Daban – Marakadougou – Siracoro–Rivière Bla et bretelle Zeala–Bassabougou – Faladié longues de 93,33 Km ;
La deuxième partie concerne la Rivière Bla – Fassa – Tentelma – Sido – Kolokani et la bretelle Fassa – Guihoyo-Tentelma distante de 55,19 Km et la troisième Kangaba – Karan – Nougani et la bretelle Tobrila – Djoungoula avec une longueur de 55,6 Km.
En plus des pistes aménagées, 36 aménagements connexes ont été réalisés dans les villages traversés dans la région de Koulikoro. Ils se composent de :
33 salles de classe équipées, 06 points d’eau (forages équipés de PMH), 01 centre de santé réhabilité, 05 périmètres maraichers, 2 marchés fournis en hangars et de blocs de toilettes, 02 magasins de stockage et 08 clôtures d’école et de CSCOM.


ABD, Envoyé spécial source L’ENQUÊTEUR

Mali: H.Moussa DIARRA:  » Notre partenariat avec la France doit être franc, sincère, sinon, il serait mieux que nous tendons la main à d’autre partenaire ».

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L’honorable Moussa Diarra : Rien n’exclut ma participation aux élections. La permanence des élus de la commune IV du District de Bamako a servi de lieu le vendredi 8 février le lancement officiel des activités du mouvement de soutien à l’honorable Moussa Diarra. Ils étaient nombreux les adeptes aux idéaux de l’honorable Moussa Diarra, venus de toutes les communes de Bamako et environs à prendre part à ce lancement. Ce mouvement est créé suite à certaines interventions de l’honorable Diarra à l’Assemblée Nationale qui ont été saluées par les uns et les autres. L’objectif de ce mouvement est de promouvoir la paix, la stabilité et la cohésion sociale au Mali. Les initiateurs de ce mouvement comptent l’installer sur toute l’étendue du Mali. Dans une interview accordée à la presse, le député Moussa Diarra parle de ses relations avec sa formation politique, le Rassemblement Pour le Mali (RPM), et de sa position face à la politique française au Mali.

Croissanceafrique.com: Quelle est votre relations aujourd’hui avec le parti RPM ?


Moussa Diarra: Toujours j’ai des bonnes relations avec mon parti, le RPM, jusqu’à preuve de contraire, je n’ai pas démissionné du RPM. Il s’est trouvé aujourd’hui peut-être que le parti à d’autres objectifs pour ces législatives. Mais cela n’empêche pas Moussa en tant que citoyen lambda de voir s’il peut être candidat ou pas. Maintenant c’est aux militants de ce nouveau mouvement de décider si Moussa doit être candidat ou pas. Mais bien avant le lancement de ce mouvement, j’avais fait des déclarations pour dire que je serai candidat à ma propre succession. Cette décision je l’ai prise de façon unilatérale.


Croissanceafrique.com: Êtes-vous prêt pour une alliance avec d’autres parti ou mouvements ?

Moussa Diarra: Cela n’est pas exclu, comme je vous l’ai dit nous sommes dans les négociations. D’ici la date limite du dépôt des dossiers de candidature, nous allons voir si nous pouvons aller sur la liste d’un parti politique ou si nous irons sur une liste indépendante. Pour le moment rien n’est exclu. Peut-être au niveau du RPM les choses ne sont pas encore finies. Mais je pense que d’ici là les choses finiront parceque ce sont des décisions qui ont été prises antérieurement. Mais rien n’exclut ma participation aux élections. Je donne la latitude au mouvement qui vient de voir le jour d’en prendre la responsabilité et je serai derrière eux.


Croissanceafrique.com: Pouvez-vous nous parler de l’histoire du visas avec la France ?

Moussa Diarra: Cette histoire, certains l’ont diabolisée. Moi à mon humble avis, ce n’est pas la fin du monde. J’ai fait plus de quarante ans sans mettre mon pied en France. Ce qui est aberrant dans cette histoire, est que aujourd’hui la diplomatie malienne est en phase d’être une diplomatie à terre. Ce n’est pas la personne de Moussa Diarra à qui le visas a été refusé mais à un diplomate malien. Il faut prendre le problème dans ce sens. Dans les textes, le député est libre de ses opinions et il ne doit pas être réprimé pour ça. Si ce que je dis aujourd’hui ne plaît pas à la France, je pense que eux chez eux ils disent des choses plus graves que ce que j’ai dit. Me refuser le visas ne me dit absolument rien. Même si on me donne le visas aujourd’hui je sais quel pays est la France. Je sais de quoi ils sont capables. Le refus du visas témoigne mes propos sur la politique de la France au Mali. Sinon si réellement ce que j’ai dit n’est pas vrai pourquoi me refuser le visas. Je le dis et je le répète, je ne suis pas contre les français parceque j’ai beaucoup de compatriotes qui vivent en France. Mais nous sommes aujourd’hui contre la politique française au Mali. Même s’ils répètent encore, je dirai des choses encore plus graves. Ce ne sont pas des intimidations ni des menaces qui peuvent me dérouter du chemin que j’ai emprunté. Moi c’est des principes. Nous avons des accords avec la France et nous tenons à les respecter. Sinon nous n’avons pas demandé autre chose. La France étant une puissance mondiale présente sur notre territoire, comment comprendre encore des atrocités commises. Si ta présence est égale à ton absence, il vaut mieux que tu partes. Notre partenariat aujourd’hui avec la France doit être franc, sincère, sinon il serait mieux que nous tendons la main à d’autre partenaire.
IB KONE