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Énergie renouvelable : Une centrale solaire hybride en construction à Ndjolé

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*** Local Caption *** Centrale solaire de NdjolÈ.

A Ndjolé dans la province du Moyen-Ogooué, une centrale solaire hybride est en cours de construction. Première du genre au Gabon, et faisant partie d’un projet portant sur la construction de huit centrales solaires hybrides, elle devrait être inaugurée en mars 2020

Le Gabon souhaite baisser les émissions de CO2 et se défaire des centrales thermiques encore en activités à l’intérieur du pays. Dans ce cadre, un contrat a été signé avec Ausar Energy, pour la construction de huit centrales solaires dans les provinces du Moyen-Ogooué, l’Ogooué Ivindo et le Woleu-Ntem, notamment les villes de Ndjolé, Minvoul, Ovan, Makokou, Mekambo, Bitam et Medouneu, pour un coût global de 4 milliards de francs CFA.

Sur le site de Ndjolé, dans la province du Moyen-Ogooué, les travaux ont officiellement été lancés le 30 janvier. «Le projet de la centrale solaire hybride de Ndjolé constitue la première application de la technologie fuel save au Gabon. Elle regroupe 1440 panneaux solaires, de technologie polycristalline et de puissance unitaire de 275 WC, installés au millimètre près sur la base d’un plan GPS. Elle repose sur des pieux battus en acier galvanisé, d’une hauteur variant entre 2m et 3,5m», a déclaré Franck Tannery, président d’Ausar Energy.

«La Caisse des dépôts et consignations (CDC) est propriétaire de la centrale, et en assure le financement. Elle a conclu un contrat de location-vente de 15 ans, de la centrale solaire avec la SEEG (Société d’énergie et d’eau du Gabon), qui assurera l’exploitation et la maintenance», a déclaré Edgard Moukoumbi, directeur de l’énergie à la CDC. Selon Franck Tannery, les panneaux photovoltaïques de cette centrale seront reliés à 3 onduleurs de 100kw. L’énergie solaire gérée, sera transportée au poste de transformation via une ligne moyenne tension, et acheminée sur 500m, grâce à 7 poteaux érigés par Ausar Energy au réseau SEEG.

«La communication entre le contrôleur photovoltaïque et les quatre contrôleurs des groupes électrogènes se fait directement au niveau de la centrale thermique. La communication entre les deux centrales, pour permettre une alimentation continue se fait par l’installation d’une fibre optique sur 3,5 km, entre la centrale solaire et la centrale thermique de la SEEG», a-t-il expliqué.

Construite pour durer 25 ans, comme celle des autres villes, l’avantage de la centrale de Ndjolé, a indiqué Franck Tannery «c’est d’arrêter les nuisances sonores créées par la centrale thermique». «Lorsque vous êtes au marché de Ndjolé, vous écoutez le bruit que fait cette centrale, et qui met en mal la quiétude des populations», a-t-il commenté.

Son inauguration est prévue pour fin mars 2020 et «l’objectif premier», a assuré Franck Tannery, «est d’ordre économique». «Il consiste à baisser le coût du kilowattheure. Il faut dire que son prix est beaucoup plus faible, comparativement à celui du KW thermique. Aujourd’hui, tout KW vendu par la SEEG dans les centres isolés comme Ndjolé est une perte considérable. Le coût de production est supérieur au prix de vente. L’idée de cette centrale solaire hybride est de perdre moins d’argent», a-t-il expliqué.

PREVENTION CORONAVIRUS: Vigilance Accrue À L’aéroport De Bamako

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Dans le cadre de la prévention du Coronavirus, les agents de santé ont effectué, le lundi 3 février 2020, un contrôle sanitaire sur les passagers des vols Ethiopian Airlines (14h30) et Air Algérie (20h) à l’Aéroport international Modibo Keita de Bamako.

Les passagers des deux vols ont été soumis aux contrôles de température et à un interrogatoire plus poussé pour les passagers en provenance de la Chine. A bord du vol Ethiopian, il y avait 94 passagers à destination de Bamako dont une trentaine en provenance de la Chine.
Air Algérie avait 94 passagers à destination de Bamako dont 7 étudiants maliens en provenance de la Chine .
Les 7 étudiants et leurs bagages ont été décontaminés. Ils ont été soumis à un interrogatoire poussé qui a révélé que les 7 étudiants venaient de différentes universités de la ville de Pékin et qu’ils avaient été soumis à un confinement in situ avec interdiction de sortie depuis le 20 janvier 2020. Ils n’ont fait aucun déplacement pouvant les mettre en contact avec le coronavirus. Ils étaient tous en masques à leur descente d’avion. Tous les bagages des passagers à bord des deux vols ont été décontaminés. A l’issue du contrôle sanitaire aucun cas suspect de Coronavirus n’a été détecté parmi les passagers des deux vols. Lisez la suite sur le liens ci-dessous:

http://phenixinfo.net/prevention-coronavirus-vigilance-accrue-a-laeroport-de-bamako/

Mali/CENOU : Des félicitations appuyées du ministre Famanta au DG Ousmane Dembélé

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Par croissanceafrique.com

C’est du moins l’annonce forte faite lors de la 19ème session ordinaire du conseil d’administration du Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU), tenue le jeudi 30 janvier 2020, à son siège à Kabala sous la houlette du Professeur Drissa Diakité, Secrétaire général du Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, en présence du directeur général du CENOU, Colonel major, Ousmane Dembélé et de plusieurs administrateurs. Les travaux ont porté essentiellement sur l’évaluation et l’adoption du rapport financier 2019 et l’adoption du projet de Budget 2020 sans oublier les activités phares menées en 2019.


Le Centre National des Œuvres Universitaires est un établissement public à caractère administratif (EPA) de la république du Mali. Le Centre national des œuvres universitaires a été créé par l’ordonnance no 01-051/P-RM du 25 septembre 2001, modifiée par la loi no 06-037/AN-RM du 11 août 2006. Il a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants à travers la gestion des bourses, trousseaux, du logement, du transport, la restauration, les activités sportives et de loisirs, les allocations de vacances et une prise en charge sanitaire en offrant les premiers soins.
Pour une année universitaire réussie en 2019 et la transparence dans la gestion, l’équipe du colonel major Ousmane Dembélé a fait un travail d’Hercule. Pour l’atteinte des objectifs et pour rendre sa structure la plus informatisée du pays, des grandes réalisations ont été conduites : la bancarisation à 100% de la bourse des étudiants avec un circuit bien informatisé et sécurisé et la réduction du temps de traitement des allocations financières des étudiants ; l’amélioration des conditions d’hébergement, de restauration et de transport des étudiants avec l’acquisition de nouveaux bus dotés de la technologie embarquée ; la sécurisation des résidences universitaires ; la prise en charge sociale et sanitaire des étudiants ; la participation aux activités sportives et culturelles ; les missions d’échanges d’expériences dans d’autres pays de la sous-région et ailleurs; le renforcement du Système Intégré de Gestion des Œuvres Universitaires (SIGOU).

Au titre des réalisations pour l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants, le représentant du ministre, le Pr. Drissa Diakité a indiqué que de gros efforts ont été déployés par la direction du CENOU durant l’année 2019. A titre d’illustration, il a cité les principales activités réalisées à savoir : les missions d’échanges d’expériences sur le système de dépôt des demandes de bourse en ligne et la gestion de la bancarisation avec les Centres des Œuvres Universitaires du Sénégal et du Togo du 17 au 23 mars 2019; l’organisation de sessions de formation pour certains agents du CENOU ; la participation à des activités culturelles en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso (Avril-Mai 2019); la conclusion de deux contrats de bail d’immeubles dans le cadre du renforcement des capacités d’accueil des résidences universitaires de Bamako et de Ségou ; le traitement des allocations financières des étudiants ; l’organisation des patrouilles périodiques et des fouilles dans les résidences universitaires; la subvention à hauteur de 40% du prix du plat dans les cantines universitaires; la gratuité des consultations, des soins et des médicaments dans les centres de santé universitaire; l’ouverture du Centre de Santé de la Cité Universitaire de Ségou; la disponibilité du wifi et de téléviseurs écran géant dans les résidences universitaires; la mise à disposition de matériels d’orchestre au campus universitaire de Ségou ; la réhabilitation des infrastructures sportives à Bamako, Katibougou et Ségou ; la construction du mur de clôture et réhabilitation de bâtiments à l’IPR/IFRA ; le renforcement du Système Intégré de Gestion des Œuvres Universitaires (SIGOU); la distribution de 30 000 guides CENOU aux étudiants et autres usagers; l’acquisition de la fréquence radio campus F.M ; l’instauration de la carte d’abonnement au transport ; l’opérationnalisation du portail de dépôt des demandes de bourses en ligne entre autres.
« Au nom du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, et au mien propre, j’adresse mes très vives et chaleureuses félicitations à la Direction et au personnel du CENOU. Je voudrais vous assurer Monsieur le Directeur de l’appui et de l’accompagnement des membres du Conseil dans l’accomplissement de vos missions », a conclu Pr. Diakité.
Très requinqué, le directeur Général du CENOU, le Colonel Major Ousmane Dembélé a annoncé aux participants que le projet de budget 2020 de sa structure s’élève à 22 milliards de FCFA. Il a indiqué qu’en dépit des difficultés financières rencontrées, le centre a fait d’énormes progrès au cours de l’année écoulée en termes de réalisations. Il a donc invité les plus hautes autorités à prendre des mesures précises pour la cessation des grèves interminables qui bouleversent l’année scolaire et cause des difficultés au niveau des allocations financières. En terminant, il a rassuré les administrateurs que « de nouvelles perspectives ont été engagées pour l’année 2020, notamment la consolidation des acquis au niveau de l’hébergement des étudiants, l’amélioration de la qualité et de la capacité d’accueil des infrastructures».
A noter qu’au cours de cette session ordinaire les administrateurs se sont penchés sur l’adoption du procès-verbal de la 18ème session ordinaire du Conseil d’Administration du CENOU, l’état d’exécution des recommandations ; l’évaluation et l’adoption du rapport annuel d’activités au titre de l’année 2019 ; l’examen et l’adoption du programme d’activités 2020 ; l’évaluation et l’adoption du rapport financier 2019 et l’adoption du projet de Budget 2020 et les questions diverses.
Habi Kaba Diakité

Par Source: l’Enqueteur

Élections législatives 2020: Le parti RPM dévoile le visage de ses trois candidats sur une liste en commune V

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Zangouna Koné

La conférence de section RPM en commune v du district de Bamako vient de retenir trois personnes comme candidats pour l’élection législative de 2020 .

Comme annoncer, l’honorable Moussa Timbiné, Bagayoko dit jeune premier et madame safiatou samaké sous réserve de laisser une place en cas d’alliance EPM.

En commune v du district de Bamako, le parti au pouvoir ne fera pas de cadeau envers leurs adversaires politiques (URD, ADEMA-PASJ, etc). Aujourd’hui, l’honorable Moussa Timbiné est consideré comme le favori dans cette zone issue de la capitale Malienne.

Mali: Youssouf N’DOUR annoncé à Bamako, le 21 Février prochain, pour un concert géant en live

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Il s’agit d’un concert live qui se tiendra au Mali le 21 fevrier prochain au statde Omnisport Modibo Keita de Bamako. Selon les organisateurs, l’artiste international Youssouf N’DOUR en collaboration avec le SUPER ETOILE de Dakar sont attendus à Bamako ce mois-ci. Aux dires des sources concordantes, plusieurs artistes musiciens maliens seront de la partie dont IBA ONE et DR KEB, tous Résidants à Bamako.

Youssou Madjiguène N’Dour, né le 1ᵉʳ octobre 1959 à Dakar, est un auteur-compositeur-interprète, musicien et homme politique sénégalais. « Roi du mbalax » au Sénégal, chanteur africain à la renommée internationale, il est également patron de presse à partir de 2003 et de la fondation du groupe Futurs Médias. 

Affiche pour le concert le 21 fevrier prochain.

Historique de Youssou N’DOUR

Il commence adolescent à chanter dans les fêtes de famille en quittant l’école sans aller au lycée. Il commence sa carrière à l’âge de dix-neuf ans avec le groupe Étoile de Dakar. Le producteur sénégalais Ibrahima Sylla enregistre le premier album avec le groupe au Studio Golden Baobab. Youssou N’Dour acquiert une notoriété au Sénégal et décide en 1979, de fonder son propre orchestre le Super Etoile de Dakar.

Il a travaillé avec des artistes de renommée internationale comme Peter GabrielPaul SimonManu DibangoAlan Stivell.

L’une des chansons les plus célèbres de Youssou N’Dour est 7 Seconds en duo avec la chanteuse Neneh Cherry. Le clip, tourné à New York, a été réalisé par Stéphane Sednaoui. En 1998, il compose l’hymne pour la phase finale de la Coupe du monde de football de 1998La Cour des grands, qu’il chante avec Axelle Red. En 2008, il travaille aussi avec l’artiste congolais Koffi Olomidé dans l’album Bord Ezanga Kombo ; il interprète la chanson Festival avec Koffi Olomidé et Cindy Le Cœur.

Il est le compositeur de la musique du film d’animation Kirikou et la Sorcière réalisé par Michel Ocelot (1997).

Il joue également dans le film Amazing Grace (2006) à travers le personnage d’Olaudah Equiano et joue son propre rôle dans le documentaire Retour à Gorée (2007) évoquant l’histoire de la traite négrière et son héritage musical à travers le jazz et le gospel.

Il a également chanté en duo avec la diva libanaise Majida El Roumi la chanson Biladi Ana, sortie dans l’album Ghazal (2012) de cette dernière. En 2013, il décroche le Polar Music Prize, en Suède.

L’artiste engagé

Chanteur engagé, Youssou N’Dour a organisé en 1985 un concert pour la libération de Nelson Mandela au Stade de l’Amitié de Dakar. Il a également organisé plusieurs concerts au profit de l’organisation humanitaire Amnesty InternationalAmbassadeur de bonne volonté pour l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et pour l’UNICEF, il a également été choisi en tant qu’ambassadeur au Bureau international du travail.

La Fondation Youssou Ndour naît en l’an 2000 avec l’objectif d’œuvrer en faveur du développement durable et du droit des enfants, et de lutter contre le paludisme.

En 2004, Youssou N’Dour a participé au disque Agir Réagir en faveur des sinistrés du Séisme qui a secoué la région d’Al Hoceïma, au Maroc le 24 février 2004.

©Youri Lenquette. France. Paris. 12/2009. Youssou N’Dour. session pochette en studio. Star de la musique africaine .Chanteur griot inventeur du m’balax.

En 2007, avec d’autres artistes engagés, il participe à la réalisation de Make some noises qui est une reprise du célèbre album de John LennonImagine. Cet album est le symbole d’une grande mobilisation pour le dénouement de la crise au Darfour. Dans cette version originale d’Imagine, Youssou N’Dour interprète Jealous Guy.

Zangouna Koné

Source: croissanceafrique.com

Mali : le Dubaïote AMEA Power décroche la construction d’une centrale solaire de 50 Mwc

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La Commission européenne a annoncé samedi qu'un accord avait été trouvé dans le contentieux qui opposait l'Union européenne à la Chine sur la vente de panneaux solaires chinois à l'Europe. Après six semaines de négociations, un prix plancher a été fixé pour ces exportations chinoises dont le montant a atteint 21 milliards d'euros l'an passé. /Photo prise le 14 juillet 2013/REUTERS/Stringer

Par Croissanceafrique.com/Ecofin

Après le Togo, le producteur émirati d’énergies renouvelables AMEA Power, va implanter une centrale solaire photovoltaïque de 50 MWc au Mali. Un nouvel épisode de son plan de développement en Afrique, où l’opérateur a une dizaine de projets en discussion.

C’est Tiakadougou-Dialakoro, Cercle de Kati, Région de Koulikoro, près de Bamako, qui accueillera cette infrastructure. Les travaux de construction, d’une durée de 12 mois, devraient coûter 44,6 milliards FCFA (près de 75 millions $). AMEA qui a signé un contrat de 25 ans pour l’exploitation devrait aussi mobiliser le financement nécessaire, alors que son patron, l’homme d’affaires émirati, Hussain Al Nowais, a annoncé récemment qu’il préparait le lancement d’un fonds de 500 millions $ pour stimuler les investissements dans les énergies renouvelables au Moyen-Orient et en Afrique.

AMEA Power (image)

Pour les autorités maliennes, la concrétisation de ce projet permettra de « résorber de façon substantielle le déficit de production et d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique ». L’infrastructure, une fois mise en exploitation servira de relais de fourniture à EDM, toujours dans une mauvaise passe financière.

De toute vraisemblance, EDM ne devrait pas sortir le chéquier pour ce PPP. Essentiellement, c’est le groupe émirati qui mettra son carnet d’adresses à profit. Le Fonds d’Abou Dhabi pour le développement pourrait être mis à contribution. D’autres institutions sont également pressenties pour mobiliser le financement nécessaire à la construction de l’infrastructure énergétique.

Mali: Un rapport du vérificateur général accable Dr Sidiki N’fa KONATÉ, ancien DG de l’ORTM

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NB: Notre rédaction n’est pas responsable de cet article .

Un rapport mis en ligne, fin janvier dernier,  par le bureau  Vérificateur Général  sur la gestion financière de l’Office de la Radio et Télévision Mali  sur les exercices  de la période  de 2016 à 2018 a relevé plusieurs milliards d’irrégularités financières.

maliweb.net – Le dernier rapport publié par le bureau du Vegal a épinglé  la gestion financière du directeur général de l’ORTM  de la période allant de la période de 2016, 2017 et 2018. Les griefs reprochés par le dit rapport  à cette institution médiatique de l’Etat sont relatifs à des irrégularités administratives et financières. Celles qui sont relatives aux finances  ont relevé que  l’ORTM ne respecte pas les délais de signature des contrats de marché, et que son  directeur Général ne reverse pas au trésor Public les produits issus de la vente des dossiers d’appel d’offres.

Dans ce rapport, les vérificateurs soutiennent d’avoir constaté que  “des marchés ont été attribués à des candidats n’ayant pas fourni d’états financiers ou ayant fourni des états financiers non certifiés’’. Des offres, selon le rapport, que  la commission de dépouillement et jugement des offres a jugé conformes.  Pour preuve, il a cité à titre d’exemple le contrat n°2386-CPMP-MENC/MJJC/2018 relatif à la fourniture de matériels, accessoires et consommables informatiques à l’ORTM pour un montant de 34 395 250 FCFA qui a été attribué à EFD SARL.

Les vérificateurs  ont relevé lors de leur enquête deux autres cas similaires, où les marchés exécutés  par des prestataires qui n’ont pas fournis les états financiers certifiés.  Le rapport du Végal note que  « Le montant total des marchés irrégulièrement attribués à des candidats n’ayant pas justifié leurs capacités financières est de 207 693 590 FCFA’’.

Toujours sur l’attribution des marchés, le rapport  indique que le directeur Général de l’ORTM  a irrégulièrement éliminé un candidat dont l’offre  de l’exécution dudit marché était moins chère que celui qui l’a bénéficié.  « L’écart entre le montant des offres du titulaire du marché « ECUR SARL » et  et celui du «Groupement ECIRD-ATIB Sarl», éliminé de façon irrégulière,   est de 11 684 542 FCFA », atteste le document de vérification.  Lequel de poursuivre que le directeur Général de l’ORTM  de l’époque a attribué un marché à un candidat  qui a présenté une autorisation du fabricant non conforme et  passé  irrégulièrement un autre  sans mise en concurrence en violations des textes en vigueur.  Ces irrégularités procédurales  ont porté, selon le rapport, à plusieurs centaines de millions de FCFA.

Par ailleurs,  le rapport  révèle que le directeur financier et matériel du Ministère chargé de la communication a payé des travaux non exécutés, pour le compte de l’ORTM. Ce  montant  s’élève à 120 520 500 FCFA. Pour plus de précision suivez ce liens ci-dessous:

sur maliweb.net

https://www.maliweb.net/politique/verificateur-general/rapport-du-verificateur-general-plus-de-4-milliards-fcfa-dirregularites-financieres-relevees-sur-la-gestion-de-lortm-en-3-ans-2857985.html

https://www.maliweb.net/politique/verificateur-general/rapport-du-verificateur-general-plus-de-4-milliards-fcfa-dirregularites-financieres-relevees-sur-la-gestion-de-lortm-en-3-ans-2857985.html

Mali: L’artiste Musicien-Ragaeman KOKO DEMBÉLÉ élevé au grande de chevalier de l’ordre national

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Né en 1954 et issu d’une famille de griots, Koko Dembelé est originaire de Mopti au Mali. Enfant bobo bercé dans les cultures Peulh, Dogon et Bozo, il a reçu plusieurs influences qui peuvent justifier son engagement et de la richesse de sa musique.

C’est au cours d’une cérémonie de decoration au ministère de la culture que le monument du reggae malien, Koko M. Dembélé à été décoré ce mardi (Chevalier de l’ordre National du Mali.

Qui est KOKO DEMBÉLÉ (lisez)

La star en herbe se distinguait à l’époque par des reprises réussies de Bob Marley, Jimmy Cliff, Burning Spear, etc. Sa voix attire les foules, ce qui lui permet de s’imposer rapidement.

En 1982, le Kanaga participe au festival de la Zone II à Dakar où 12 pays d’Afrique de l’Ouest s’étaient retrouvés. Fantastique début d’une aventure musicale qui va le conduire vers d’autres horizons. C’est ainsi qu’en 1983, son orchestre est invité au festival métisse d’Angoulême (France) où il fit de nombreuses rencontres avec d’autres groupes du monde. En 1993, Koko Dembélé compose et chante « Amagni », cette chanson dénonce le mensonge, le vol, la corruption et exhorte les hommes à être dignes et bons.

Entre-temps, il avait trouvé refuge à Abidjan, la capitale ivoirienne en vue d’entamer une carrière solo qui lui souriait. C’est dans cette ville qu’il va faire la connaissance de plusieurs grands noms de la musique notamment du génie Boncana Maïga « Maestro ». Le « Maestro » tombe sous le charme du savoir-faire en matière musicale de Koko.

Le rasta guitariste et percussionniste virtuose a ainsi le privilège de travailler avec le « Maestro ». Leur collaboration aboutit, en 1993 à « Baguinée » avec le titre Amagni. Cet essai a eu un énorme succès commercial en dehors du continent. C’est le début de la notoriété internationale. En avril 1997, Koko est le 4e invité de marque, après Nelson Mandela, Michael Jackson ainsi que Paul Simon au 18e festival d’Olodum. Et cinq mois plus tard, soit en septembre 1997, Koko est à nouveau réclamé par les « Baianos » (habitants de l’Etat de Bahia).

Ce succès phénoménal lui vaut une relative percée internationale et il en profite pour mettre un second album (1998) sur le marché : « Tendoro ». Le succès est immédiat et ravageur parce qu’aucun mélomane, surtout adepte du rastafari, ne pouvaient rester indifférent aux titres poignants comme Rasta man, « Tendoro », « N’Sirana Malo », « Fugnèba ».

De retour de l’Europe, il entreprend une tournée sous-régionale sillonnant ainsi presque toutes les principales villes ivoiriennes et maliennes où les mélomanes se piétinent pour assister à ses concerts. Au Mali, il se maintient au sommet des hits parades pendant environ deux saisons.

Pour ce reggae man invétéré, La paix est un équilibre social qu’il faut sauvegarder. Les religieux le prêchent, les artistes le chantent mais il se demande souvent si les politiciens prêtent oreille à cela. Dans la vie d’une nation, il y a toujours des moments difficiles à traverser. Ça peut être au début, au milieu ou à la fin de son évolution. Son souhait est que le Mali retrouve son intégrité territoriale, son unité pour le bonheur de tous les maliens.

Bref, pour Koko, le reggae est une musique de paix et d’amour, c’est une musique qui provient du ghetto des gens vivant dans des situations précaires et qui sont souvent privés de leurs droits élémentaires.

Zangouna KONE

Mali : Session ordinaire de l’APDP, le respect des principes des données personnelles évoqué

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L’Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (APDP) a tenu sa session ordinaire au titre de l’année 2020, ce lundi 3 février. C’était dans leur nouveau siège au quartier du fleuve sous l’égide Hamidou BANAHARI ,premier vice président de la structure.


Cette session ordinaire était l’occasion pour les responsables de l’Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (APDP) de se pencher sur les nombreux dossiers préparés par les services techniques. C’est du moins ce que l’on peut retenir du discours du vice président Hamidou BANAHARI.

A ses dires, il s’agit des dossiers relatifs aux demandes d’autorisation et de déclaration normale dont l’Autorité a été saisie par de nombreuses structures relevant de l’administration d’Etat et du secteur. «L’APDP s’en félicite d’autant qu’elle observe à travers cette sollicitation un véritable changement de comportement des usagers, désormais convaincus du bien-fondé de l’Autorité mais aussi et surtout de la nécessité de la sécurisation des renseignements personnalisés, stockés dans leurs bases de données respectives» ajoute-t-il.
Pour le vice président au jour d’aujourd’hui, la protection des données personnelles, s’impose tel un élément d’appréciation en termes de normes de qualité des entreprises à travers le monde. En effet toute personne physique ou morale qui traite des données personnelles (responsable de traitement) doit respecter des principes ; de loyauté et de licéité du traitement, de finalité, de pertinence et d’exactitude des données, de limitation de la durée de conservation, de sécurité et de confidentialité des données.


Signalons que cette session intervient seulement dix jours après l’inauguration du siège de l’APDP et 5 jours après la célébration de la journée internationale de la protection des données personnelles.
IB KONE

Face aux djihadistes du Sahel, La France renforce l’opération Barkhane à plus de 5.000 hommes

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Une colonne de l'armée française en opération au Mali DR/AFP

Paris veut donner un coup de fouet à un dispositif que ses détracteurs accusent de s’enliser et qui suscite de plus en plus de critiques au sein des opinions publiques africaines.

Par L’Obs avec AFPPublié le 02 février 2020 à 10h58

Les forces françaises de l’opération Barkhane, engagée au Sahel contre les actions de plus en plus meurtrières des groupes jihadistes, vont passer de 4.500 à 5.100 hommes d’ici fin février, concrétisation militaire de la volonté de la France de renverser le rapport de force sur le terrain.

« L’essentiel des renforts sera déployé dans la zone dite des trois frontières » (Mali, Burkina Faso, Niger), a indiqué dimanche 2 février un communiqué signé de la ministre des Armées Florence Parly. « Une autre partie de ces renforts sera engagée directement au sein des forces du G5 Sahel pour les accompagner au combat ».

Ces 600 militaires supplémentaires, essentiellement au sol, seront accompagnés d’une centaine de véhicules (blindés lourds, blindés légers et logistiques) et seront déployés d’ici la fin du mois, a appris l’AFP de source militaire.Ce que les Africains reprochent à Macron au Sahel

Les groupes djihadistes multiplient depuis quelques mois les attaques dans la zone, entretenant une insécurité chronique pour les civils et infligeant des pertes régulières aux armées locales. La France a elle même perdu 13 soldats en novembre, dans un accident entre deux hélicoptères au combat.

Depuis, Paris veut donner un coup de fouet à un dispositif que ses détracteurs accusent de s’enliser et qui suscite de plus en plus de critiques au sein des opinions publiques africaines.

Le président Emmanuel Macron, qui avait déjà annoncé en janvier un renfort de 220 soldats, lors d’un sommet à Pau (sud-ouest de la France) avec les pays du G5 Sahel (Niger, Mali, Burkina, Tchad, Mauritanie), porte donc au total à 600 le nombre de troupes supplémentaires allouées à Barkhane.

Une « revue d’efficacité » sur ce renforcement est prévue dans six mois. « Le président veut du résultat », a-t-on ajouté à l’état-major, en évoquant la nécessité du « retour de la gouvernance » dans une région extrêmement vaste et désertique, largement délaissée par les Etats centraux.Opération Barkhane au Mali : sans hélicoptères, il est devenu impossible de remporter une guerre

« Relever le défi »

« Cette étape majeure de notre engagement au Sahel doit marquer un tournant à la fois dans la mobilisation de nos partenaires européens et la montée en puissance des forces du G5 », précise le communiqué. Car si la France s’engage un peu plus, elle n’entend pas le faire seule.

Le Tchad devrait bientôt déployer un bataillon supplémentaire. Et le gouvernement tchèque va tenter d’obtenir de son parlement d’envoyer 60 soldats pour la force Takuba, qui rassemblera des unités de forces spéciales européennes. Paris s’attend par ailleurs à ce que d’autres membres de l’UE suivent rapidement.

De son côté, Florence Parly revient des Etats-Unis où elle a tenté de convaincre son homologue Mark Esper de maintenir l’engagement américain en Afrique, crucial pour Barkhane sur le plan de la logistique et du renseignement.

Mark Esper n’a pas encore tranché. Mais le chef du commandement militaire américain en Afrique (Africom), le général Stephen Townsend, a estimé qu’un retrait du soutien américain « ne serait pas aller dans la bonne direction », tout en appelant les Européens à « relever le défi et en faire plus au Sahel pour aider la France ».Macron : les 13 soldats tués au Mali « sont morts pour nous tous »

Ce renforcement est en tout cas conforme à la volonté du chef d’état-major français des armées. Le général François Lecointre avait prévenu en janvier que les 4.500 troupes de Barkhane ne suffiraient pas et qu’il proposerait au président Macron des renforts supérieurs aux 220 annoncés à Pau.

« Dans cette zone extrêmement vaste, les moyens qui sont mis à disposition de l’opération Barkhane ne sont pas suffisants pour qu’on puisse avoir des soldats déployés H24, 7 jours sur 7 », avait-il argué. « Mais 4.500 hommes au Sahel, c’est dérisoire! », faisait-il déjà valoir en novembre à l’Assemblée nationale.

Plusieurs analystes et hauts responsables ont estimé que les prochains mois seraient essentiels pour inverser la tendance aujourd’hui favorable au groupes jihadistes, qui s’appuient avec une réussite certaine sur les tensions et frustrations des populations locales.

Leurs méthodes – souvent des attaques éclair de quelques dizaines d’assaillants en moto capables de disparaître aussi vite qu’ils sont arrivés – poseront probablement des problèmes encore longtemps à la force Barkhane et ses alliés.

« Je ne pense pas, malgré cette inflexion, que nous allons à la fin de l’année pouvoir crier victoire », admettait en janvier le général Lecointre.