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Mali: Les neufs propositions de Nouhoum SARR pour la performance de l’Armée Malienne.

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PROPOSITIONS SUR L’ARMÉE.

  1. Adopter sans délais une politique nationale de défense en fonction des besoins et des menaces sur le Mali.
  2. Mettre à la retraite tous les officiers des grades de Commandant à Généraux (on peut garder quelques-uns pour l’encadrement)
  3. Procéder à une évaluation physique et morale de l’ensemble de la troupe pour mettre à la retraite ceux qui sont en dessous des performances requises et recruter sur la base du volontariat et de la compétence un nombre conséquent de soldats
  4. Créer une véritable forces spéciales en nombre conséquent avec du matériel moderne et dont la mission se fera avec une bonne dose d’assymetrie en petit groupe de commandos.
  5. Proceder au paiement électronique des salaires et primes, tout en rendant transparent la gestion logistique.
  6. Création d’une forces aériennes d’action rapide ( hélicoptère et avions) dont les unités seront en appuis aux forces spéciales dans la traque des groupes terroristes.
  7. Interdire tout survol du territoire sans l’aval de la hiérarchie militaire, tout mouvement des forces étrangères doit être soumis à l’approbation des autorités maliennes (contrôle politique des opérations militaires)
  8. Reformer les services de renseignement en fusionnant la S.E et le renseignement militaire.
  9. Créer un centre national d’études stratégiques en matière de sécurité et de défense.

Ces propositions sont à verser au débat pour la construction d’un véritable outil de défense.

Nouhoum SARR

Soirce:Croissanceafrique.com

Le plan Sénégal numérique 2025 va créer 140 000 emplois, selon la ministre Ndèye Tické Ndiaye Diop

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Au terme de la mise en oeuvre du programme national de développement du numérique à l’horizon 2025, Ndèye Tické Ndiaye Diop (photo), la ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications, estime que 140 000 emplois seront créés.

« Il est prévu 35 000 emplois directs et 105 000 emplois indirects et une contribution du numérique à hauteur de 10 % du produit intérieur brut », a-t-elle indiqué le 27 janvier 2020 à l’ouverture de l’atelier de trois jours consacré à l’actualisation et à la mise en oeuvre de la stratégie Sénégal numérique 2025. 

D’après Ndèye Tické Ndiaye Diop, la mise en place des 28 réformes et des 69 projets contenus dans la stratégie 2016-2025 est estimée à 1,3 milliard FCFA. La ministre de l’Économie numérique a souligné que la stratégie « a pour objectif de faire du Sénégal un pays émergent, grâce à une nouvelle dynamique de croissance inclusive, bâtie sur le socle d’une société solidaire, dans un État de droit ». 

Présent aux travaux, El Kebir Alaoui, adjoint du représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Sénégal, a insisté sur la nécessité pour le Sénégal de mettre en oeuvre le plus rapidement sa stratégie de développement numérique. 

Selon lui, « la technologie et particulièrement la digitalisation n’est plus un choix. C’est un passage obligé pour qu’un pays puisse jouer sa partition dans le processus du développement ». Il a souligné que les pays qui ont déjà investi dans la transformation numérique « sont devenus les maîtres du monde alors que les retardataires resteront parmi les oubliés du monde ».

Lire aussi:

17/12/2019 – Orange et la GIZ forment une alliance stratégique pour améliorer l’employabilité numérique de 20 000 jeunes en Afrique et au Moyen-Orient

Chine-Afrique : le déficit commercial du continent a plus que triplé en 2019 pour des échanges records de 200 milliards $

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Les échanges commerciaux entre la Chine et ses partenaires africains ont atteint le niveau record de 208,7 milliards $ en 2019, a appris l’Agence Ecofin de sources statistiques douanières chinoises. Derrière ce chiffre qui peut impressionner, se cachent cependant des données négatives pour l’Afrique.

Déjà, cette performance est moins vigoureuse en comparaison avec celle de l’année précédente. La valeur globale des échanges n’est en hausse que de 2,2%, très loin de la hausse de 19,7% enregistrée en 2018. Dans le même temps, on note que l’Afrique a perdu au change.

Le déficit pour le continent noir a plus que triplé, passant de 5,62 milliards $ en 2018 à 17,7 milliards $ en 2019. Cette configuration est attribuable à deux facteurs. Si les exportations de la Chine vers l’Afrique ont progressé de 8% atteignant les 113,2 milliards $, ses importations en provenance du continent ont reculé de 3,8% à seulement 95,5 milliards $. Rappelons qu’en 2018, cet indicateur était en hausse de 30,8%.

On est bien loin du gagnant-gagnant encore récemment revendiqué à l’occasion du dernier sommet Chine-Afrique. Sûrement en raison de grosses cargaisons de pétrole que livre l’Angola, il est une fois de plus le pays africain qui réalise le plus gros excédent commercial avec la Chine. Fin 2019, ce surplus se situait à 21,5 milliards $ en baisse par rapport aux 23,5 milliards $ dégagés en 2018. Les deux autres gagnants sont l’Afrique du Sud (+9,3 milliards $) et la République du Congo (+5,6 milliards $).

Sur les 55 pays que compte le continent noir, 40 ont connu des déficits commerciaux avec le partenaire chinois en 2019, contre seulement 39 en 2018.

Ces tendances négatives pour l’Afrique dans ses relations avec la Chine coïncident avec une demande moins vigoureuse des matières premières sur le marché mondial et un prix du baril de pétrole qui est resté à un bas niveau. A cela s’ajoute la dépréciation de la plupart des monnaies de la région, donnant plus de pouvoir d’achat aux importateurs chinois.

Idriss Linge

Libye : les pertes dues à la fermeture des installations pétrolières grimpent à plus de 500 millions $

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La société publique libyenne du pétrole (NOC) a déclaré que les pertes totales dues à la fermeture des principaux champs pétroliers et installations de production se sont accélérées pour atteindre 502 millions de dollars, lundi. Cette perte a été calculée sur une période de 10 jours après la suspension de plus de 75 % de la production nationale d’huile.

La production pétrolière a diminué de plus d’un million de barils par jour. « La valeur totale des pertes depuis le début des blocus a atteint 502 289 339 dollars au lundi 27 janvier 2020 », a-t-elle affirmé.

La fermeture des installations pétrolières est l’œuvre des puissants groupes tribaux fidèles au Général Haftar. Une mesure visant à défier la communauté internationale qui soutient le gouvernement de Tripoli à l’Ouest.

Il y a quelques jours, Mustafa Sanalla, le patron de la NOC a indiqué que cette mesure est suicidaire étant donné qu’elle prive les caisses publiques de ressources précieuses qui serviront à financer le budget, rééquilibrer les finances publiques et relancer l’économie en perte de vitesse depuis 10 ans.

Lire aussi :

22/01/2020 – Libye : la production pétrolière est désormais réduite à zéro, des pertes de 77 millions de dollars par jour

Rwanda : la transformation digitale de l’économie a permis d’atteindre pour la première fois un taux de croissance de 10,9% (ministère)

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Selon la secrétaire générale du ministère rwandais des TIC et de l’innovation, Irere Claudette, la transformation digitale de l’économie a permis au Rwanda  d’atteindre pour la première fois un taux de croissance de 10,9 %, selon les premières estimations des autorités.

Irere Claudette a fait cette déclaration en début de semaine au cours d’un atelier de la Banque mondiale sur l’état actuel de l’économie rwandaise. A en croire la secrétaire générale du ministère rwandais des TIC, le pays a subi un processus de transformation digitale pendant 20 ans en vue d’impacter l’économie.

L’impact de cette transformation s’est fait ressentir dans certains secteurs qui ont connu une bonne progression. Il s’agit notamment de la construction, l’industrie, des transports, de l’hôtellerie et les restaurants, ainsi que des services publics.

Au niveau des services publics, cette croissance a été favorisée par la mise en service d’une plateforme numérique qui permet de payer en ligne les impôts, les documents officiels afin de réduire le risque de corruption. En ce qui concerne le tourisme et hôtellerie, cette performance s’explique par la mise en service d’un portail numérique qui facilite la demande de permis de visite pour se rendre dans les différents sites touristiques du pays.

Toutefois, les autorités rwandaises entendent maintenir cette dynamique de croissance à travers notamment, le renforcement des stratégies visant à éviter la fluctuation des prix sur le marché des exportations, ainsi qu’à accroître la productivité.

Pour sa part, la Banque mondiale a fait une série de recommandations au gouvernement rwandais afin de soutenir la croissance économique. Il s’agit notamment de la réduction des prix des articles et services des TIC, et de l’intensification de la lutte contre la cybercriminalité.

André Chadrak

Kenya : la croissance économique devrait atteindre 6,2% en 2020 (Banque centrale)

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Selon le gouverneur de la Banque centrale du Kenya (CBK), Patrick Njoroge (photo), la croissance économique du pays devrait atteindre 6,2% en 2020, contre 5,7%  enregistré en 2019.

Pour Patrick Njoroge, cette hausse de la croissance économique devrait être portée par la mise en œuvre d’une série de mesures politiques, par la reprise du secteur agricole et le dynamisme des PME. Ainsi que par l’augmentation du crédit octroyé au secteur privé en raison l’abrogation du plafonnement des taux d’intérêts intervenue en novembre 2019. Une mesure qui, selon Patrick Njorge, a permis une hausse de 7,1% des prêts accordés au secteur privé à fin 2019. Cette progression devrait se poursuivre à 11,8% en 2020.

Malgré les perspectives positives pour l’économie kenyane, le gouverneur de la Banque centrale estime que certaines incertitudes sur la scène mondiale, notamment le Brexit, les guerres commerciales et l’éclosion du coronavirus en Chine pourraient impacter négativement cette dynamique de croissance.

André Chadrak

80 millions $ supplémentaires pour le fonds AGRI3 pour l’agriculture durable et la protection des forêts

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AGRI3, le fonds mondial pour l’agriculture durable et la protection des forêts vient d’obtenir un financement supplémentaire de 80 millions $. Le fonds qui s’est donné pour objectif une enveloppe financière de 1 milliard $, peut désormais compter sur le ministère néerlandais des Affaires étrangères et la Rabobank qui lui ont chacun alloué 40 millions $.

Cette subvention permettra à AGRI3 d’être opérationnel pendant la première moitié de l’année 2020. Elle contribuera en outre, à débloquer des ressources supplémentaires auprès des investisseurs.

« Nous sommes très reconnaissants au gouvernement néerlandais pour sa contribution au Fonds AGRI3. Il est temps pour les banques, les investisseurs, les gouvernements et les entreprises d’agrobusiness de se joindre aux institutions telles que Rabobank pour financer l’alimentation durable et une chaîne de valeur forestière durable ; afin d’agir en faveur du climat, de protéger la biodiversité et d’assurer un développement durable », a affirmé Inger Anderson (photo), directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement.

Le fonds soutient des initiatives d’agriculture durable sans déforestation. La demande alimentaire croissante place les terres et les forêts sous une pression considérable. 7 millions d’hectares de forêts tropicales disparaissent annuellement et les émissions relatives à l’agriculture et à la déforestation constituent 24 % des émissions de gaz à effet de serre.

Gwladys Johnson Akinocho

La Turquie envisage de plus que doubler ses échanges commerciaux avec le Sénégal

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La Turquie va plus que doubler ses échanges commerciaux avec le Sénégal dans les prochaines années. C’est ce qui ressort d’une conférence de presse organisée le mardi 28 janvier lors de la visite du président Recep Tayyip Erdogan à son homologue sénégalais, Macky Sall.

D’après le dirigeant turc, les échanges commerciaux entre le Sénégal et la Turquie devraient bientôt être portés à 1 milliard $. C’est plus du double de l’objectif de 400 millions $ annoncé par les deux pays pour l’année 2019.

« Aujourd’hui, nous nous sommes fixé un objectif ambitieux d’atteindre un volume d’un milliard de dollars. Je crois fermement que nous allons atteindre cet objectif », a indiqué le président Erdogan. Et d’ajouter : « nous nous étions fixé un objectif d’échanges commerciaux de 400 millions de dollars. Je me félicite que nous ayons pu réaliser cet objectif en 2019. Cependant, les données montrent que nous devons consacrer davantage d’efforts pour développer les liens commerciaux entre nos deux pays ».

L’atteinte du nouvel objectif devrait s’accompagner d’une augmentation des investissements turcs dans le pays ouest-africain. Sept accords ont été ainsi signés entre les deux pays dans les domaines de la culture, des sports, de l’énergie et de la défense.

La visite du président Erdogan s’inscrit dans le cadre d’une mini-tournée africaine qui a déjà conduit le chef d’Etat turc en Algérie. Ces dernières années, le dirigeant a exprimé son intention de dynamiser ses relations politiques et économiques avec le continent en réalisant en 2018, une première tournée, puis en devenant récemment un acteur de plus en plus important dans la gestion de la crise libyenne.

Ankara semble vouloir particulièrement dynamiser ses échanges économiques avec la CEDEAO qui compte dans ses rangs la première puissance économique du continent, le Nigeria, et d’autres champions de la croissance africaine tels que la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

Notons qu’un sommet Afrique-Turquie est prévu pour se dérouler au cours du mois d’avril prochain.

Moutiou Adjibi Nourou

Lire aussi:

27/01/2020 – Algérie : la Turquie veut porter ses échanges commerciaux avec le pays à 5 milliards $

Des investissements perdus de 6 milliards $ dans le secteur de l’aluminium, selon une étude

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Une étude commandée par le Bloc québécois soutient qu’un manque de protection pour le secteur de l’aluminium dans le nouvel ALENA prive le secteur québécois d’investissements de 6,2 milliards $.  

Cette somme équivaut aux montants qui doivent être alloués à six projets de construction d’alumineries au Saguenay-Lac-Saint-Jean et que plusieurs intervenants de la région jugent compromis. Ainsi, on estime que 30 539 emplois directs, indirects et induits sont menacés.  

«Le milieu socioéconomique régional a assez écopé au cours des dernières années […] Assez, c’est assez», a lancé le maire d’Alma Marc Asselin, qui s’est rendu sur la colline Parlementaire mercredi pour le dévoilement de cette étude d’impact menée par le Groupe performance stratégique.  

Entouré de représentants syndicaux du secteur de l’aluminium et d’autres élus de la région, le maire a exhorté le gouvernement fédéral à trouver une solution pour compenser le fait que le secteur de l’aluminium a été laissé-pour-compte, à ses yeux, du nouvel ALENA.  

La délégation a d’ailleurs rencontré le lieutenant du Québec, Pablo Rodriguez, et la vice-première ministre Chrystia Freeland.  

«Après l’accord Canada-Europe, qui a impacté l’agriculture, la surtaxe affectant la forêt, voilà que notre économie basée sur l’aluminium est en danger», a ajouté M. Asselin.  

Le nouvel ALENA, rebaptisé Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), contient une clause de traçabilité pour l’acier entrant de la construction des voitures que l’aluminium n’a pas obtenue.  

L’accord commercial vient renforcer les règles d’origine de l’aluminium entrant dans la fabrication des voitures. Le Mexique doit ainsi faire son approvisionnement en Amérique du Nord, à hauteur de 70 %.  

On déplore qu’un flou demeure dans la définition même de ce qui permet de dire que l’aluminium provient d’Amérique du Nord. On craint que de l’aluminium acheté au rabais auprès de la Chine, puisse, après une légère transformation, être déclaré de provenance nord-américaine.  

Les élus de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean et le Bloc québécois ne demandent pas forcément la réouverture de l’ACEUM et estiment qu’une entente parallèle pourrait être conclue

Mali : l’Éducation comme meilleure arme pour lutter contre l’insécurité.

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C’est à la suite d’une interview que le président du Complexe Infaplus Pr Inamoud Yattara nous a indiqué le rôle que l’éducation peut jouer dans le cadre de la sécurité dans notre pays. C’était une occasion aussi pour lui de nous faire le bilan des activités menées par leur organisation au cours de l’année écoulée ainsi que les perspectives.


Croissanceafrique.com : Pr Yattara, pouvez-vous nous présenter le Complexe Infaplus ?
Pr Inamoud Yattara : Le Complexe Infaplus est une fédération de plusieurs associations et d’ONG qui s’occupe des questions d’éducation à la paix et à l’insécurité. Notre vision est d’œuvrer pour l’institution de l’éducation à la paix et à l’insécurité dans les politiques publiques au Mali. L’éducation est la meilleure arme pour lutter contre l’insécurité.


Croissanceafrique.com : Quelles sont les activités menées par le Complexe Infaplus en 2019 ?
Pr Inamoud Yattara : S’agissant de l’année 2019, elle clôt le plan stratégique premier de notre organisation. Parlant du bilan des activités menées durant cette année, nous avons beaucoup travaillé sur l’éducation au niveau national dans toutes ses dimensions. Pour nous en temps de crise ou en dehors de la crise, la première des choses est de faire face au système éducatif. Nous avons beaucoup insisté sur comment l’éducation est vue par les organisations de la société civile et comment elle est également vue au niveau décentralisé. C’est-à-dire comment réformer le système éducatif malien.


Nous avons aussi conduit des projets dans ce sens, parmi lesquels nous pouvons citer le projet PISCCA ( Projets Innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d’Acteurs) qui est le plus important. Le projet PISCCA est financé par l’ambassade de France au Mali. Pour nous il s’agit de promouvoir l’éducation, la jeunesse et la sécurité dans les zones reculées, précisément dans le cercle d’ Anderboucan, région de Menaka où nous avons organisé 400 jeunes et 100 femmes leaders en éducation qui ont parlé d’éducation et de sécurité. Nous avons aussi touché des leaders communautaires pour qu’ils parlent de la façon dont l’éducation est vue dans leurs milieux. Nous ne pouvons pas faire de l’école sans ces acteurs. Ce projet nous a aussi permis de construire une salle de classe bien équipée dans cette même zone. Toujours dans la région de Menaka, nous avons enregistré plus de 200 familles dont leurs enfants ont quitté la zone pour d’autres pays voisins. Nous avons mis un système en place pour que ces familles puissent gérer le retour de leurs enfants.


Nous avons aussi intervenu dans la formation des femmes qui pratiquent des activités artisanales comme celles qui sont dans les sites d’orpaillage. Ces femmes vivent dans l’insécurité inexplicable.


Comme vous le savez tous, le Dialogue National Inclusif vient de tenir. Nous avons participé à toutes les phases de ce dialogue depuis la base. Nous avons des associations qui ont participé depuis Menaka, Gao et autres. Notre participation au niveau national a été précédé d’un point de presse au cours duquel nous avons indiqué nos préoccupations que le Dialogue doit prendre en compte. Parmi ces préoccupations , nous avons l’éducation qui doit être prise en compte par la constitution. Un chapitre doit être réservé uniquement à l’éducation. Parce que l’éducation est l’arme voire la politique stratégique la plus efficace pour lutter contre l’insécurité. Et tout développement passe par cette même éducation. En dehors de l’éducation classique à l’école, elle doit être faite de façon morale, civique et au niveau des famille. Comme préoccupation également, l’implication des chefs locaux dans la sécurisation pour une meilleure coopération des populations locales et les forces de sécurité.
En dehors de cela , nous avons aussi initié des séances de formation à nos personnels pour le renforcement de capacités.


Croissanceafrique.com : Quelles sont les perspectives ?


Pr Inamoud Yattara : En ce qui concerne les perspectives, nous avons déjà élaboré le plan stratégique 2020-2024. Pour l’année qui vient de commencer c’est-à-dire 2020 , nous avons deux axes prioritaires dont le premier porte sur le suivi des recommandations du Dialogue National Inclusif. Le deuxième axe c’est le suivi des acquis des projets dont nous venons de parler tel que le projet PISCCA. En dehors de ces deux axes prioritaires, nous avons aussi un autre axe qui concerne la sécurité communautaire suite au sursaut national lancé par le président de la république. Et nous en tant que TAMASHEQS NOIRS , nous avons des propositions à faire en appuis des efforts que l’Etat est en train de faire.
A noter que le Complexe Infaplus est en partenariat avec plusieurs organisations dont la Fondation Seydou Kane, la Fondation El Hadj Djeriba Diaby, la Fondation Paix Universelle…
Propos recueillis par IB KONE