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Maroc : la BAD mobilise plus de 200 millions de dollars pour renforcer et élargir la protection sociale

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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, ce jour, un financement de 204 millions de dollars américains en faveur du programme d’appui à l’amélioration de la protection sociale au Maroc.

Le programme a pour premier objectif d’élargir la protection sociale dans le Royaume, en particulier aux personnes en situation de handicap, aux enfants et aux femmes vulnérables. Il vise également à favoriser une approche régionale de développement des politiques sociales, plus intégrée et plus inclusive. « L’investissement dans la protection sociale est vital. En élargir la couverture est une condition sine qua non pour une croissance durable et partagée. Nous en sommes fiers », a souligné Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour la région Afrique du Nord.

Concrètement, le programme permettra de construire un hôpital régional à Guelmim ainsi qu’un hôpital des spécialités à Ouarzazate, dotés chacun d’une capacité d’accueil de 140 lits. Le projet prévoit, en parallèle, la création de 144 unités spécialisées dans la prise en charge des personnes à besoins spécifiques et la mise à niveau des infrastructures et équipements de 100 dispensaires en milieu rural. Ces unités seront équipées en matériel de télémédecine permettant une prise en charge rapide et à distance des patients.

« C’est un programme stratégique avec une forte ambition de résultat : passer d’un taux de couverture de l’assurance maladie obligatoire de 62% de la population en 2018 à plus de 80% en 2023. Nous sommes heureux de la mise en œuvre de ce programme qui permettra d’améliorer l’accès de millions de Marocains aux services et infrastructures sociales de base dans les régions les plus enclavées. » s’est félicitée, pour sa part, la responsable-pays de la Banque pour le Maroc, Leila Farah Mokaddem (photo).

Sur le plan environnemental, le projet contribuera à faire adopter l’initiative baptisée « Hôpital vert » qui vise à introduire le concept d’efficacité énergétique et généraliser l’utilisation des énergies renouvelables dans les établissements de santé. Avec pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre générées par les unités hospitalières, développées dans le cadre du présent programme.

Répondant aux objectifs du Royaume en matière de développement humain, le projet est aligné sur les « High 5 », les cinq priorités stratégiques de la Banque. Il est également en adéquation avec la volonté du gouvernement marocain de mettre en place une couverture sociale universelle.

Le Maroc figure parmi les membres fondateurs de la Banque africaine de développement. Il est un des principaux pays bénéficiaires de l’institution, avec un engagement cumulé de plus de 10 milliards de dollars américains. Ces financements couvrent différents secteurs, parmi lesquels l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture, le secteur financier et le développement humain.

Afrique : déception et insatisfaction complètes pour les négociations sur la finance climat à la COP 25

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La COP 25 qui vient de s’achever à Madrid a été un échec, particulièrement pour l’Afrique et les régions vulnérables en général en termes de finance climatique. En résumé, les représentants africains n’ont rien obtenu sur l’ensemble des préoccupations financières qu’ils portaient à cette COP.

« Nous avons eu l’impression que nos partenaires n’étaient fondamentalement pas prêts à bouger sur toutes les questions ayant une incidence financière. On se demande si c’est à cause de l’incertitude liée à la conjoncture actuelle. Et c’est certain que le retrait des Etats-Unis, premier contributeur notamment du Fonds vert et de la finance climat de manière générale, n’aide pas », a confié Seyni Nafo (photo), le porte-parole du groupe Afrique à France Info.

Ainsi, l’accord sur les mécanismes de marché qui devait être conclu lors de la COP 24 n’a toujours pas été trouvé, rendant toujours incertaines, les règles de comptabilité des réductions d’émission ainsi que le principe d’un prélèvement sur les marchés carbone au profit des pays en développement.  

D’un autre côté, très peu d’avancées ont été réalisées pour la mobilisation des financements au profit de l’adaptation. Ils sont les plus nécessaires pour l’Afrique qui contribue très peu au réchauffement climatique, mais en subit grandement les effets.

Gwladys Johnson Akinocho

Cameroun : en 2020, le ministère des Transports va investir 16,1 millions USD dans des projets prioritaires dont l’extension du port de Kribi et la relance de Camair-Co

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Devant la commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale, il y’a quelques jours, le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè (photo), a dévoilé les axes prioritaires de son département ministériel pour l’année 2020. Sur un budget total de 13,9 milliards FCFA (23,6 millions USD), une enveloppe de 9,5 milliards FCFA (16,1 millions USD) sera consacrée à l’investissement, a-t-il indiqué.

Au titre de l’exercice 2020, le ministre Ngallè Bibéhè a inscrit, dans sa programmation budgétaire, « des projets porteurs dont la mise en œuvre vise à construire et à réhabiliter certaines infrastructures de transport, à renforcer la sécurité et la sûreté dans les différents modes de transport et à rendre disponibles les données météorologiques ».

Ainsi, dans le sous-secteur maritime, un accent sera mis sur l’exécution des travaux d’extension du port en eau profonde de Kribi dans sa deuxième phase, la réfection du sous-quartier maritime de Manoka, la mise en place d’une régie de dragage du chenal au port de Douala.

Dans le sous-secteur aérien, outre le plan de dynamisation de la compagnie aérienne nationale, Camair-Co, le ministère des Transports envisage de réfectionner les aéroports du Cameroun dans l’objectif d’arrimer ceux-ci aux normes prescrites par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

En ce qui concerne le sous-secteur ferroviaire, le gouvernement compte procéder à l’acquisition d’un nouveau matériel roulant pour Camrail et actualiser son Plan ferroviaire national en fonction du contexte actuel.

Par ailleurs, dans le sous-secteur routier, il est envisagé, entre autres, l’élaboration d’un programme spécifique dédié à la gestion de la route et de la sécurité routière pour réduire de façon considérable le nombre de morts sur les routes, la mise en place d’une stratégie de transport interurbain de masse.

Romuald Ngueyap

L’Union européenne annonce un investissement additionnel de 30 millions € dans le projet « AfricaConnect »

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Agence Ecofin) – L’Union européenne a décidé de procéder à un investissement additionnel de 30 millions d’euros dans le projet « AfricaConnect ». L’initiative, engagée en 2011, vise à bâtir un réseau Internet à haute capacité pour la recherche et l’enseignement en Afrique, afin de fournir à la région une passerelle vers une collaboration mondiale en matière de recherche. Les nouveaux contrats signés aujourd’hui soutiendront sa troisième phase.

Cet investissement supplémentaire soutiendra les trois réseaux régionaux africains de recherche et d’enseignement que sont UbuntuNet Alliance (le réseau régional de recherche et d’éducation de l’Afrique orientale et australe), WACREN (le réseau de recherche et d’enseignement en Afrique de l’Ouest et du Centre) et ASREN (les réseaux nationaux de recherche et d’enseignement de la région arabe et Afrique du Nord). Ils investiront également 7,5 millions d’euros.

Dans sa première phase, le projet AfricaConnect a permis la création d’un réseau à grande vitesse de recherche et d’enseignement en Afrique orientale et australe. La phase deux a vu le développement des réseaux Internet à haute capacité sur l’ensemble du continent africain et leur connexion au réseau paneuropéen de recherche et d’enseignement GEANT.

Selon Jutta Urpilainen (photo), la commissaire européenne pour les partenariats internationaux, « la connectivité à haut débit à des prix abordables permet aux jeunes, aux étudiants et aux chercheurs africains de stimuler la recherche scientifique collaborative avec leurs pairs du monde entier pour les aider à relever les défis en Afrique. Il s’agit d’une étape importante vers la réduction de la fracture numérique ».

Depuis le lancement du projet AfricaConnect, indique l’Union européenne, plus de 800 établissements d’enseignement supérieur et de recherche ont été connectés, leur capacité à haut débit a considérablement augmenté, tandis que les coûts ont été réduits.

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Egypte : la BERD alloue 100 millions $ aux PME actives dans la lutte contre le réchauffement climatique

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Agence Ecofin) – La Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) a octroyé à l’Egypte un financement climatique d’une valeur de 100 millions $. Ces fonds qui seront gérés par la National Bank of Egypt iront principalement au profit des petites et moyennes entreprises.

Ils ont été alloués sous forme de prêt par le truchement de la branche égyptienne de la Facilité de financement de l’économie verte (GEFF) mise en place par la BERD, avec l’appui financier du Fonds vert pour le climat. Les entreprises qui pourront en bénéficier sont celles qui désirent investir des technologies d’amélioration de l’utilisation de l’énergie, de l’eau et des terres.

Les projets financiers sont, entre autres, ceux qui ont rapport à des technologies telles que l’isolation thermique, les panneaux solaires photovoltaïques, les pompes de chauffage thermique ou les systèmes d’irrigation efficaces, par exemple. Les projets éligibles au financement seront désignés par la méthode de sélection de la GEFF.

Gwladys Johnson Akinocho   

RDC: le FMI débloque un crédit d’urgence de 368,4 millions $ pour améliorer la balance des paiements

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La République démocratique du Congo (RDC) bénéficiera d’un crédit d’urgence de 368,4 millions $ de la part du Fonds monétaire international (FMI), a-t-on appris d’un communiqué publié par l’institution sur son site.

Le nouveau décaissement approuvé dans le cadre d’une Facilité de crédit rapide (FCR), vise à permettre au pays de répondre à ses besoins urgents de balance des paiements. D’après le FMI, la chute des prix des produits de base et le relâchement du contrôle des dépenses publiques pendant la récente période de transition politique, ont contribué à mettre en difficulté cette balance des paiements malgré une amélioration de la stabilité macroéconomique du pays ces dernières années. « Dans ce contexte, les réserves internationales sont tombées à des niveaux dangereusement bas ; ce qui crée des besoins urgents pour la balance des paiements », souligne le communiqué.

La nouvelle annonce intervient alors que le pays est en pleine négociation pour la mise en œuvre d’un programme de réformes adossé à un financement de 370 millions $ de la part du fonds. En plus de réduire les déséquilibres budgétaires et de rendre l’économie plus résiliente aux chocs externes, ce programme devrait aider le gouvernement à implémenter son plan social visant à sortir 20 millions de Congolais de la pauvreté ou de l’extrême pauvreté.

« D’autres mesures clés visent à renforcer les réserves internationales et à améliorer la gouvernance, la transparence et l’environnement des affaires. Elles comprennent l’engagement de publier tous les nouveaux contrats miniers. Une mission d’évaluation de la gouvernance en cours aidera à formuler des mesures pour lutter contre la corruption et améliorer la gouvernance, et une évaluation actualisée des garanties de la Banque centrale est prévue pour l’année prochaine », a également indiqué le FMI.

Moutiou Adjibi Nourou

Société Générale vend sa filiale norvégienne pour 575 millions d’euros

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SG Finans, dont le siège est en Norvège, propose des solutions de financement pour les équipements et d'affacturage.
SG Finans, dont le siège est en Norvège, propose des solutions de financement pour les équipements et d’affacturage. (Crédits : Christian Hartmann)

La finalisation de la transaction devrait intervenir durant le second semestre 2020, après obtention des autorisations des autorités locales.

Société Générale va vendre sa filiale norvégienne d’affacturage et de financement d’équipements, SG Finans, au mastodonte bancaire local Nordea, pour un montant de 575 millions d’euros, selon des communiqués publiés jeudi par les deux banques.

Si cette transaction devrait avoir un effet positif sur la solvabilité de la banque française, elle « aura par ailleurs un impact négatif d’environ 100 millions d’euros sur les résultats du quatrième trimestre » du groupe, principalement en raison d’une baisse de la valeur de la filiale, indique Société Générale.

Lire aussi : Société Générale conforte son capital… et les investisseursGEORGIA SECRETS #2 : DÉFI CARDIO POUR SCULPTER TOUT SON CORPS ! (avec Esty et Estelle)FEATURED BY

Finalisation de la transaction au 2e semestre 2020

SG Finans, dont le siège est en Norvège, propose des solutions de financement pour les équipements et d’affacturage. La société opère auprès de 50.000 clients professionnels en Norvège, Suède et au Danemark, souligne de son côté Nordea.

Son intégration devrait permettre au groupe bancaire norvégien de dégager 140 millions d’euros de revenus annuels supplémentaires, souligne-t-il dans un communiqué.

La finalisation de la transaction devrait intervenir durant le second semestre 2020, après obtention des autorisations des autorités locales.

En parallèle, les deux banques annoncent avoir conclu un accord de partenariat commercial entre leurs filiales de financements spécialisés respectives, Société Générale Equipment Finance (SGEF) et Nordea Finance, afin de proposer des solutions et services de financement d’équipements à leurs réseaux de partenaires (soit des fournisseurs d’équipements professionnels) à travers le monde.

Dialogue national au Mali: les débats se penchent sur la laïcité

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Plus de 90% des Maliens sont de confession musulmane. La cohabitation avec les petites communautés catholique et protestante est plutôt pacifique, mais au Dialogue national inclusif, le représentant des catholiques et des protestants a pris la parole pour réclamer toute la place que méritent ces minorités religieuses, au nom de la laïcité.

Lorsque le président du Mali commence un discours officiel, comme lors de l’ouverture du Dialogue national inclusif, il cite un verset du Coran. Le représentant des communautés catholique et protestante du Mali au Dialogue national inclusif, estime qu’il doit éviter cela.

« Le président de la République habite la fonction présidentielle. Il a une religion. Mais lorsqu’il agit en tant que président de la République, il n’a pas de religion, parce que le président de la République n’a pas de religion », détaille Daniel Coulibaly.

Au Mali, si la majorité écrasante de la population est de confession musulmane, il n’y a franchement pas de tensions visibles entre un musulman, catholique et protestant. Mais pour le représentant de ces deux dernières catégories de croyants au Dialogue national inclusif, l’attention est de mise, il ne faut pas trop tirer sur la corde.

« On est en train de trop tirer sur des mots. Les religions, il n’y a pas de majorité ou de minorité. La laïcité. C’est un principe », estime Daniel Coulibaly.

Au nom de ses coreligionnaires, il n’est pas en faveur de la proposition faite par un représentant du Haut Conseil islamique, lors d’un débat, que le président de la République prête serment sur le livre saint de sa confession.

Le Sénégal inaugure son premier parc éolien à Taïba Ndiaye

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Le Sénégal a désormais sa propre énergie d’origine éolienne. Le parc éolien de Taïba Ndiaye, à une centaine de kilomètres au nord de Dakar, vient d’être connecté au réseau via la compagnie nationale Sénélec. C’est le premier projet d’énergie éolienne à échelle industrielle au Sénégal.

Le vent de l’Atlantique souffle sur les turbines à 117 mètres de hauteur, 16 éoliennes importées du Danemark sont entrées en service dans le parc éolien de Taïba Ndiaye. Il devrait y en avoir au total 46 en juin 2020.

« Aujourd’hui, c’est 40 mégawatts mais à terme 150 mégawatts. On parle de 15% de la capacité du réseau » affirme Yassine Majdallah, le directeur de de la centrale construite par l’entreprise britannique Lekela.

Le projet fait partie du Plan « Sénégal émergent » du gouvernement, qui veut diversifier son mix énergétique. Le coût total de l’installation est de plus de 340 millions d’euros. Yassine Majdallah suit la production en direct sur son ordinateur.

« L’énergie fossile au Sénégal est plus chère que l’énergie renouvelable pour le moment, explique-t-il. Cela même plus de temps à se développer pour la simple et bonne raison que cela fait appel à des financements internationaux. C’est un contexte nouveau et ça a pris du temps. »

Il a fallu plus de 10 ans de développement avant de lancer le chantier. Sur le site, il y avait alors des champs et il a fallu dédommager les agriculteurs.

En plein débat sur le prix de l’électricité au Sénégal, les promoteurs de la centrale assurent que plus de deux millions d’habitants pourront bénéficier de cette énergie créée par le vent, si les infrastructures électriques de la Sénélec peuvent s’adapter.

Gabon: apparition remarquée du président Bongo au sommet de la CEEAC

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Le Gabon a accueilli, ce mercredi, le IXe sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique et des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Ce sommet a marqué le retour d’Ali Bongo sur la scène diplomatique internationale, un an après un accident vasculaire cérébral.

C’était la vedette du sommet. Ali Bongo a été ovationné lorsqu’il a fait son entrée dans la salle. Ses faits et gestes étaient scrutés par les délégués venus de tous les pays membres de la CEEAC, car il y a un an seulement, les nouvelles sur l’état de santé du numéro un gabonais étaient alarmantes.

Ali Bongo lui-même semblait être revigoré par la présence à ses côtés de ses homologues de la RDC, du Tchad, de la Centrafrique et de Sao Tomé et Principe. Pour la première fois depuis son AVC, il a lu un discours devant un public nombreux.

« Je voudrais particulièrement souhaiter la bienvenue à nos frères, le président Félix Tshisekedi et le président Evaristo Carvalho, qui assistent pour la première fois à nos assises. Pour ma part, je renouvelle mon ferme engagement à poursuivre la mission qu’on m’avait confiée pour redynamiser notre organisation. »

À la fin du sommet, Ali Bongo – comme ses homologues – a signé les documents de la nouvelle CEEAC, appelée à booster l’intégration en Afrique centrale. Il reste président de l’institution durant le premier semestre 2020.